Psaumes 18.1-51
Psaume 18
Introduction
Les infos du soir et la manchette des journaux du matin essaient toujours de capter l’attention des braves gens en leur secouant les puces, en donnant en priorité ou exclusivement des mauvaises nouvelles. La raison tient au fait que dans leur majorité, les êtres humains aiment bien connaître le malheur des autres. Ça les distrait de leurs problèmes tout en leur procurant le sentiment euphorique d’avoir échappé à un malheur. Il n’est donc pas étonnant que les journalistes s’attardent sur les catastrophes ou les scandales plutôt que sur ce qui va bien.
C’est là qu’entre en scène le roi David, un exemple à suivre. Bien connu pour maintes raisons dont une vie particulièrement mouvementée, il a aussi reçu le titre de doux chantre d’Israël parce qu’il est passé maître dans l’art d’exprimer sa reconnaissance à Dieu par des chants et des poèmes. David ne considère pas ses bénédictions avec légèreté comme si elles lui étaient dues, mais y distingue des bienfaits de Dieu.
Le Psaume 18 est un hymne de louange qui est une adaptation d’un chapitre d’un livre historique écrit par le prophète Samuel (2Samuel 22), qui conclut les récits concernant le règne de David. La plupart des commentateurs en ont conclu que David l’a composé vers la fin de sa vie. Cependant, l’époque qui convient le mieux à la composition de ce poème est celle qui a suivi ses premières grandes victoires (2Samuel 8). Jetant alors un regard rétrospectif sur son passé si difficile et son inconcevable élévation, David offre à Dieu ce psaume comme son sacrifice d’actions de grâces. Malheureusement, le repos dont il jouit alors l’expose à sa plus grande chute : l’adultère avec Bathshéba et l’assassinat de son mari Urie le Hittite.
Dans le Psaume 18, David exprime donc sa reconnaissance à l’Éternel pour l’avoir délivré de tous ses ennemis. Ce poème fait partie des psaumes royaux composés pour rendre gloire à Dieu pour sa bonté envers les rois descendants de David. La royauté, assurée par sa lignée, est une préfiguration du Christ, qui un jour viendra établir le millénium, un règne de 1 000 ans.
Les psaumes royaux sont non seulement d’actualité au moment de leur rédaction, mais possèdent également un caractère prophétique. Concernant l’application du Psaume 18 à la vie de David, quelqu’un l’a résumé de la façon suivante :
Dans ce magnifique cantique, le poète royal trace à grands traits l’histoire de sa vie : le récit de ses délivrances admirables et des victoires que l’Éternel lui a accordées ; il rappelle également les sentiments de son cœur, son affection authentique envers Dieu, ainsi que la sincérité qui a toujours dirigé sa conduite. Durant sa vie tumultueuse, et avant d’accéder au trône, il a d’abord été poursuivi avec acharnement par Saül. Une fois devenu roi, il fut constamment harassé par des rivaux qui contestaient son autorité. Son propre fils réussit à séduire le cœur de son peuple, forçant son père à fuir pour sa vie. Une fois de retour à Jérusalem, il a dû soutenir de nombreuses guerres longues et terribles contre une succession de nations qui l’attaquèrent. Mais malgré les difficiles circonstances de sa vie, la présence et l’amour de l’Éternel ne l’ont jamais quitté. Et c’est grâce à Dieu qu’il vainquit tous ses ennemis. Arrivé à la fin de ses jours, David se penche sur son passé et exprime son immense gratitude en chantant ce cantique de louange au Dieu de sa vie.
Tout ce que dit ce commentateur est parfaitement exact, sauf qu’il situe ce psaume à la fin de la vie de David. De plus, il n’a donné que l’interprétation contemporaine du Psaume 18, alors qu’il a aussi une signification plus profonde. Comme je l’ai dit, certaines paroles sont prophétiques et font référence à Jésus-Christ, délivré de la mort (v.5 LSG et Actes 2.24) et célébré par toutes les nations (v. 49 LSG et Romains 15.9).
Quelqu’un a nommé ce cantique, « le chemin parcouru entre les antres de la mort et le trône de l’Éternel ». Outre l’introduction et la conclusion, il comporte 3 grandes parties :
- Premièrement, David est secouru par l’Éternel,
- Deuxièmement, il explique les raisons de cette délivrance.
- Finalement, David se réjouit des bénédictions dont il est l’objet de la part de Dieu.
Versets 1-2
Je commence à lire le psaume 18.
Au chef de chœur, de David, serviteur de l’Éternel. Il adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique lorsque l’Éternel l’eut délivré de tous ses ennemis et en particulier de Saül. Je t’aime, ô Éternel, ma force ! (Psaumes 18.1-2).
En tant que roi d’Israël, David se donne le titre de Serviteur de l’Éternel parce que c’est son statut officiel en quelque sorte. Cependant, si dans l’Ancien Testament, tous les hommes investis d’une mission particulière sont des serviteurs de l’Éternel, seuls Josué deux fois, Moïse et le Messie maintes fois, portent ce titre glorieux.
Toutes les images que David utilise sont inspirées par le souvenir de l’asile qu’il trouva souvent dans les gorges et les cavernes ou sur les cimes des montagnes de Juda.
Après avoir passé en revue tout ce que Dieu a fait pour lui, David, le roi guerrier, lui adresse ce cantique comme son sacrifice d’actions de grâces.
L’amour de David pour son Dieu est très fort. Il emploie un mot inhabituel et très percutant (raham) qui signifie aimer très tendrement, d’un amour maternel.
Verset 3
Je continue.
L’Éternel est ma forteresse, mon rocher, mon libérateur, mon Dieu, le roc solide où je me réfugie. Il est mon Sauveur tout-puissant, ma haute retraite et mon bouclier (Psaumes 18.3).
L’expression traduite par Sauveur tout-puissant est en hébreu corne du salut, ce qui signifie que Dieu donne à David la force qui lui permet de combattre et vaincre ses ennemis. Souvent, dans les Écritures, la corne désigne une puissance militaire. Le bouclier et la forteresse sont des figures guerrières, fréquentes dans les psaumes, et qui suggèrent la protection contre des adversaires. Le roc solide est un terme poétique pour Dieu qui évoque un lieu de refuge solide, stable, inébranlable, fiable, sur lequel on peut s’appuyer en cas de danger.
Ces métaphores sont tout à fait appropriées pour l’Éternel car dans les situations où se trouvait David, il ne pouvait compter que sur Dieu pour sa protection, sa sécurité et son salut face à des ennemis plus puissants que lui. Ces images peuvent aussi être utilisées par n’importe quel croyant qui se trouverait en mauvaise posture comme David. Cependant, les mots les plus importants de ce passage sont les adjectifs possessifs mon et ma. En effet, si c’est une bonne chose de parler des attributs de Dieu, d’énoncer que le Tout-Puissant est ceci ou cela, c’en est une autre de pouvoir se les attribuer.
Dans le psaume 23, David compare Dieu à un berger, mais pas d’une manière détachée et impersonnelle, car il dit : « l’Éternel est MON berger ». Si vous passez devant une école primaire pendant la récréation, ça grouille d’enfants. Ils sont tous bien beaux et importants aux yeux de Dieu. Mais il existe un abîme entre cette masse d’enfants et celui ou celle qui est votre fils ou votre fille. C’est le possessif, MON ou MA qui fait toute la différence.
Puis-je dire comme David : l’Éternel est mon berger, ma haute retraite, mon bouclier, mon sauveur tout-puissant ?
Versets 4-6
Je continue le texte.
Loué soit l’Éternel : quand je l’ai appelé j’ai été délivré de tous mes ennemis. La mort m’enserrait de ses liens, et, comme un torrent destructeur, me terrifiait. Oui, le séjour des morts m’entourait de ses liens, le piège de la mort se refermait sur moi (Psaumes 18.4-6).
Quand il était poursuivi inlassablement par le roi Saül, David s’est trouvé plus d’une fois dans une situation désespérée où il ne pouvait compter sur aucune aide humaine. Sa détresse était telle que sans l’intervention de Dieu, il aurait péri. David personnifie ce qui arriva 1 000 ans plus tard au Christ. Après avoir été trahi par Judas, piégé par les religieux juifs, il fut happé par le séjour des morts. La différence avec David est que son sacrifice fut volontaire. Il fallait que Jésus souffre et meure afin d’expier les péchés de l’humanité. Et ensuite, il est ressuscité.
Verset 7
Je continue.
Alors, dans ma détresse, j’appelai l’Éternel. Vers mon Dieu, je lançai mon appel au secours, mon cri parvint à ses oreilles et, de son temple, il m’entendit (Psaumes 18.7).
David s’adresse à nouveau à Dieu avec le possessif mon. Ce temple est le sanctuaire céleste, le lieu où Dieu réside. Le verbe est au présent comme si l’événement avait lieu à l’instant même.
Verset 8
Je continue.
La terre s’ébranle et chancelle, les fondements de ses montagnes se mettent à frémir, tout secoués par sa colère (Psaumes 18.8).
Dans les psaumes, les interventions de Dieu sont fréquentes et généralement décrites en termes spectaculaires. L’action de Dieu s’accompagne souvent d’un bouleversement de la nature, comme un tremblement de terre. Ce fut aussi le cas quand Jésus est ressuscité. Dans l’Évangile selon Matthieu, on lit :
Tout à coup, voici qu’il y eut un violent tremblement de terre : un ange du Seigneur descendit du ciel, s’approcha de la tombe, roula la pierre de côté et s’assit sur elle (Matthieu 28.2).
Versets 9-11
Je continue le texte.
De la fumée s’élève de ses narines, et un feu dévorant sort de sa bouche : des charbons embrasés. Il courbe le ciel et descend, un sombre nuage à ses pieds. Un chérubin est sa monture, le vent le porte sur ses ailes (Psaumes 18.9-11).
Le chérubin est un être angélique très polyvalent. Ici, c’est la monture de Dieu mais dans d’autres textes, ce sont les coursiers du char monté par l’Éternel, ou les porteurs de son trône, ou encore les défenseurs de sa sainteté. En termes humains, ils jouent le rôle de gardes du corps, aides de camp et moyens de transport.
Versets 12-16
Je continue.
Il s’enveloppe de ténèbres pour se cacher dans leurs replis, dans l’obscurité de l’orage et dans des nuages opaques. De l’éclat qui est devant lui jaillissent des nuages, du feu et de la grêle. L’Éternel tonne dans le ciel, la voix du Dieu très-haut résonne parmi la grêle et dans le feu. Et soudain, il envoie ses flèches pour disperser mes ennemis, il lance des éclairs pour les mettre en déroute. À ta menace, ô Éternel, et au souffle de ta colère, le fond des océans paraît, les fondements du monde sont mis à nu (Psaumes 18.12-16).
Ce terrible ouragan est une description poétique de l’Éternel qui se jette dans la mêlée d’un combat humain pour délivrer son serviteur David. Dans les Écritures, Dieu utilise souvent des phénomènes naturels qui sont terrifiants pour l’homme. De telles interventions sont comprises comme des manifestations de sa colère. David semble avoir à l’esprit les scènes qui ont accompagné le passage de la mer Rouge, cependant, le récit de l’Exode ne mentionne pas de tremblement de terre ou d’orage, mais le psaume 77 (v. 19) y fait allusion.
Versets 17-20
Je continue.
Du haut du ciel, il étend sa main pour me prendre, me retirer des grandes eaux, m’arracher à mes adversaires, à mes rivaux plus forts que moi. Ils m’affrontaient au jour de mon désastre, mais l’Éternel a été mon appui. Il m’a retiré du danger, il m’a délivré, car il m’aime (Psaumes 18.17-20).
Le verbe « «retirer (mâschâ) des grandes eaux » ne se retrouve que dans le récit de l’Exode (2:10), où il sert à expliquer l’étymologie du nom de Moïse.
Les grandes eaux représentent presque toujours les ennemis du peuple de Dieu. David décrit donc une sorte de noyade. C’est comme s’il est en train de sombrer sous la pression de ses adversaires et que le Seigneur intervient personnellement pour le secourir. L’Éternel se retrouve en la personne de Jésus-Christ qui a dit à ses disciples :
Il fallait que je vous dise aussi cela pour que vous trouviez la paix en moi. Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des afflictions. Mais courage ! Moi, j’ai vaincu le monde. Et voici : je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu’à la fin du monde (Jean 16.33 ; Matthieu 28.20).
Les croyants sont exhortés à se comporter comme David qui comptait davantage sur le soutien de l’Éternel que sur celui des hommes. Dans le psaume 118, il est dit :
Mieux vaut se réfugier auprès de l’Éternel que de compter sur les humains (Psaumes 118.8).
Versets 21-25
Je continue le texte.
Oui, l’Éternel a bien voulu me traiter selon ma justice, il a vu que mes mains sont pures ; l’Éternel m’a récompensé, puisque je suis resté fidèle aux voies qu’il a prescrites, je n’abandonne pas mon Dieu pour m’adonner au mal. J’ai toujours ses lois sous les yeux, je ne néglige aucun de ses préceptes. Envers lui, je suis sans reproche, je me suis gardé du péché. L’Éternel m’a récompensé d’avoir agi avec droiture et d’avoir gardé les mains pures (Psaumes 18.21-25).
Le témoignage que David rend à lui-même est confirmé par le prophète Ahija et par l’auteur du Ier livre des Rois (1Rois 14:8; 15:3). Cependant, il n’a pas pu écrire ces paroles après avoir confessé les fautes très graves qu’il a commises et qu’il nous rapporte dans le psaume 51.
Après avoir décrit sa délivrance, David l’explique ici en termes spirituels. Dieu lui a porté secours parce qu’il est juste et intègre. D’autres serviteurs de l’Éternel, comme le prophète Samuel, le roi Ézéchias et le patriarche Job, se sont exprimés de la même manière (1Samuel 12.3 ; 2Rois 20.3 ; Job 27.6). Il s’agit évidemment d’une justice toute relative et non d’une sainteté absolue comme Jésus-Christ. David affirme seulement n’avoir commis aucune faute grossière qui justifierait l’attaque de ses ennemis contre lui et qui serait un châtiment divin. A cette époque, il est sans reproche à l’égard de la loi de Moïse.
Versets 26-30
Je continue le texte.
Avec celui qui t’est fidèle, tu es fidèle. Avec qui est irréprochable, tu es sans reproche. Et avec celui qui est pur, tu es toi-même pur, mais avec les vauriens, tu montres ton habileté. Ceux qui sont humbles, tu les sauves, aux orgueilleux, tu fais baisser les yeux. Tu fais briller ma lampe ; ô Éternel, mon Dieu, tu illumines mes ténèbres. Avec toi, je me précipite sur une troupe bien armée, grâce à toi, je franchis des murs (Psaumes 18.26-30).
La lampe est la vie sauvegardée au milieu des ténèbres, qui symbolise le danger, surtout de la part d’ennemis que Dieu réduit à néant. Sous le régime de la Loi, la récompense ou le châtiment divin est souvent lié à la conduite des hommes. Un proverbe dit :
Les justes rayonnent comme une flamme joyeuse, la lampe des méchants est sur le point de s’éteindre (Proverbes 13.9).
Versets 31-32
Je continue le texte.
Parfaites sont les voies que prescrit l’Éternel, et sa parole est éprouvée. Ceux qui le prennent pour refuge trouvent en lui un bouclier. Qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Qui est un roc ? C’est notre Dieu ! (Psaumes 18.31-32).
David loue l’Éternel d’une part à cause de son caractère : il est parfait et sa parole est vraie, et d’autre part parce qu’il peut compter sur son soutien. Malgré tous les obstacles, les promesses que Dieu a faites à David se sont toutes accomplies (comparer psaume 12.7 ; proverbe 30.5).
Versets 33-44a
Je continue.
C’est Dieu qui m’arme de vaillance, il me trace un chemin parfait. Grâce à lui, comme une gazelle je cours et me maintiens sur les hauteurs. C’est lui qui m’entraîne au combat, et me fait tendre l’arc de bronze. Ta délivrance me sert de bouclier et ta main droite me soutient. Par ta sollicitude, tu me rends fort, grâce à toi, j’avance plus vite, mes jambes ne fléchissent pas. Je poursuis tous mes adversaires, je les rattrape et je ne reviens pas sans les avoir brisés. Je frappe : aucun ne peut se relever, ils sont étendus sous mes pieds. Tu me rends fort pour le combat, tu fais plier mes agresseurs : les voilà à mes pieds. Tu mets mes ennemis en fuite, ceux qui m’en veulent sont brisés. Ils ont beau crier au secours, personne ne vient à leur aide et s’ils appellent l’Éternel, celui-ci ne leur répond pas. Je les réduis en poudre emportée par le vent. Je les balaie comme la boue des rues. En face d’un peuple en révolte, tu me fais triompher (Psaumes 18.33-44a).
Quand David a été choisi comme roi, les tribus du Nord d’Israël ne l’ont pas accepté et lui ont fait la guerre pendant 7 ans avant de finalement se rallier à lui. Je reconnais que toutes les prouesses guerrières énumérées avec force détails sont anachroniques, quand elles sont replacées dans notre culture actuelle.
Versets 44b-47
Je continue.
Tu m’établis chef des nations. Un peuple qu’autrefois je ne connaissais pas m’est maintenant soumis. Au premier mot, ils m’obéissent, et des étrangers me courtisent. Les étrangers perdent courage, tremblants, ils quittent leurs bastions. Dieu est vivant ! Qu’il soit loué, lui qui est mon rocher ! Que l’on proclame la grandeur de ce Dieu qui est mon Sauveur ! (Psaumes 18.44b-47).
Après avoir passé en revue ce qu’a été sa vie, David attribue à l’Éternel toutes les victoires militaires qu’il a remportées contre les nations qui entourent et menacent Israël. Le récit de ces conquêtes se trouve dans les livres historiques.
Versets 48-50
Je continue.
Ce Dieu m’accorde ma revanche, c’est lui qui me soumet des peuples. Des ennemis, tu me délivres, oui, tu me fais triompher d’eux. Et tu viens m’arracher de l’homme violent. Aussi, je publie tes louanges, Éternel, parmi les nations, je te célèbre par mes chants (Psaumes 18.48-50).
L’homme violent représente les ennemis de David, mais derrière eux se cache Satan, qui par définition est la personnification de toutes les formes du mal. Il cherchait à anéantir David parce qu’il savait que de sa descendance serait issu le Messie qui lui écraserait la tête et lui reprendrait les droits qu’il a légalement acquis sur la race humaine. Cette louange de David a été reprise par l’apôtre Paul dans son épître aux Romains selon l’ancienne version grecque. Je la lis :
Ensuite, le Christ est venu pour que les non-Juifs, de leur côté, louent Dieu à cause de sa bonté, comme le dit l’Écriture : Je veux te célébrer parmi les nations et je chanterai ta gloire (Romains 15.9).
Verset 51
Je finis le Psaume 18.
Pour son roi, l’Éternel opère de grandes délivrances. Il traite avec bonté celui qui a reçu l’onction, David et sa postérité, pour toute l’éternité (Psaumes 18.51).
La postérité de David par excellence est Jésus-Christ le Messie, qui un jour viendra pour établir son royaume sur terre.
Ce cantique contient plusieurs passages prophétiques, mais une bonne partie de son contenu s’applique à tout croyant. Il faut aussi retenir que David sait vraiment louer son Dieu et il exhorte tous ceux qui lui font confiance à faire de même. Pour terminer, je cite un passage du psaume 107 :
Célébrez l’Éternel, car il est bon, car son amour dure à toujours. Qu’ils le proclament, tous ceux que l’Éternel a délivrés, qu’il a sauvés des mains de l’oppresseur (Psaumes 107.1-2).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.