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30 juil. 2024

Psaumes 51.1-21

Psaume 51

Introduction

En 1559, le roi Henry II promulgua un édit punissant de mort tout protestant célébrant son culte. Cette même année, il est mortellement blessé dans un tournoi. Son fils alors âgé de 15 ans lui succède, mais meurt l’année suivante. Sans aucune personnalité et maladif, il subit l’influence du duc de Guise et du cardinal de Lorraine, ennemis jurés des Protestants appelés Huguenots. Même s’ils représentent alors une force politique, ce sont d’abord des chrétiens qui ont compris que le pardon des péchés provient uniquement de la grâce de Dieu. Pour cette raison, ils affectionnent particulièrement le Psaume 51. Les circonstances de sa composition nous sont données dans les deux premiers versets que je lis :

Versets 1-2

Au chef de chœur. Un psaume de David, qu’il composa lorsque le prophète Nathan vint chez lui après qu’il eut péché avec Bathshéba (Psaumes 51.1-2).

Il s’agit de cet incident fâcheux qui est comme une grosse tache noire encre de chine sur la vie de David. Avec cette triste affaire, il a transgressé deux des 10 commandements : « Tu ne commettras pas d’adultère » et « Tu ne commettras pas de meurtre ». Après avoir mis Bathshéba enceinte, David a ordonné que son mari Urie, qui est alors au combat, soit mis en situation où il sera tué par l’ennemi. Il n’y a pas de mots pour qualifier combien cette action est ignoble non seulement parce que c’est un assassinat pur et simple, mais surtout parce que Urie est d’une fidélité exemplaire à son roi, ce qu’il prouve en acceptant la mission-suicide qui lui est confiée et qui le conduit à la mort.

Après ces événements, David prend Bathshéba pour épouse et le tour est joué. Il faut dire que ce genre de comportements de la part d’un monarque est considéré comme normal dans n’importe quel royaume de l’époque, mais pas en Israël. En apparence pourtant, après avoir commis ces 2 actions viles, David s’en tire sans y laisser de plumes. Mais il oublie qu’ayant reçu l’onction royale de l’Éternel, il a des comptes à lui rendre. De plus, il est quand même très tourmenté par ce qu’il a fait. Dans le psaume 32, il écrit :

Tant que je taisais ma faute, je m’épuisais à gémir sans cesse, à longueur de jour. Sur moi, le jour et la nuit, ta main s’appesantissait, ma vigueur m’abandonnait (Psaumes 32.3-4).

Et puis un jour, sur l’ordre de Dieu, Nathan le prophète prend son courage à deux mains et vient voir David pour lui raconter l’histoire suivante :

Dans une ville vivaient deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre. Le riche possédait beaucoup de moutons et de bœufs. Le pauvre n’avait qu’une petite brebis qu’il avait achetée et qu’il élevait ; elle grandissait chez lui auprès de ses enfants, elle mangeait de son pain, buvait à son bol et couchait dans ses bras ; elle était pour lui comme une fille. Un jour, un voyageur arriva chez l’homme riche, mais celui-ci ne voulut pas prendre une bête de ses troupeaux de moutons ou de bœufs pour préparer un repas au voyageur de passage. Alors il alla prendre la brebis du pauvre et la fit apprêter pour son hôte. David entra dans une violente colère contre cet homme. Il dit à Nathan : — Aussi vrai que l’Éternel est vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort ! Alors Nathan dit à David : — Cet homme-là, c’est toi ! (2Samuel 12.1-7).

Bonjour l’angoisse ! David a maintenant 3 options. Il peut nier les faits ou ordonner l’exécution pure et simple du prophète pour crime de lèse-majesté. Mais David adopte une troisième attitude qui est la bonne. Il reconnaît les faits qui lui sont reprochés, demande pardon à Dieu, puis compose le Psaume 51.

Psaumes de repentance ou de pénitence

Dans la tradition chrétienne, il est classé parmi les psaumes de pénitence, car il exprime la sincère et amère repentance de l’homme pécheur qui s’accuse de sa faute sans chercher à l’excuser. Nulle part ailleurs dans les Textes Sacrés, la douleur d’un homme coupable s’exprime aussi fortement et d’une manière aussi complète que dans ce psaume. Il est l’expression d’un cœur accablé de honte, humilié, brisé par la culpabilité, et pourtant sauvé du désespoir grâce à la foi repentante en la grâce de Dieu. Ce poème est incomparable.

Le héros d’Israël auquel sont dus tant d’accents de foi et de triomphe est aussi celui qui a transmis à son peuple et à l’Église les paroles de la plus profonde contrition. Totalement absorbé par l’horreur que lui inspirent ses péchés, David ne mentionne même pas le châtiment qu’il a dû subir.

En composant un cantique qui raconte ce qu’il a fait, et en le destinant à être chanté publiquement, il s’est humilié plus bas que terre. Dans ce psaume David repentant confesse son péché et implore le pardon, puis il demande à Dieu un renouvellement complet de tout son être, et enfin il fait vœu à l’avenir de glorifier le Dieu de son salut.

Le fait que le grand roi David ne se soit pas contenté d’une humiliation secrète, mais a voulu que sa contrition soit publique et chantée pendant certaines solennités religieuses, montre la sincérité et la profondeur de sa repentance. Le péché étant connu de tous, la confession douloureuse doit l’être aussi.

Versets 3-4

Je continue le Psaume 51.

Aie pitié de moi, ô Dieu, toi qui es si bon ! Efface mes transgressions, tu es si compatissant ! Lave-moi de mon iniquité ! Purifie-moi de mon péché ! (Psaumes 51.3-4).

David fait d’abord appel à la bonté et la compassion de Dieu, des attributs sur lesquels il s’appuie pour demander le pardon. Ensuite, il reconnaît franchement son péché, utilisant 3 mots différents pour en exprimer la réalité. Définir ce qui est bon et juste est simple, mais expliquer le péché est compliqué. En effet, supposons que je tienne derrière moi un bâton tordu et que je vous demande de le décrire. Il n’est pas possible que deux personnes tombent d’accord parce qu’il pourrait être tordu de mille et une manières différentes. Par contre, il ne peut être droit que d’une seule façon. Le vice est compliqué, mais la vertu est simple.

Dans sa confession, David dit qu’il a commis une transgression, c’est-à-dire qu’il a outrepassé des limites imposées par Dieu. Le Créateur a mis en place des lois dans les domaines moral, physique et spirituel. Si je les viole, j’en subirai les conséquences. Commettre une iniquité c’est faire délibérément le mal sans avoir la moindre excuse. Pécher, c’est manquer la cible, ne pas atteindre la norme divine de sa justice et de sa sainteté. Plus loin, David dit aussi :

J’ai commis ce qui est mal à tes yeux (Psaumes 51.6).

Le bien et le mal ne sont pas des notions relatives qui varient selon les us et coutumes des époques. Ce sont des valeurs absolues qui ne changent jamais parce qu’elles sont fondées sur le caractère de Dieu. C’est lui qui décide ce qui est bien et ce qui est mal.

La confession du psalmiste n’est pas unique, elle a été partagée par tous ceux qui depuis Adam et Ève ont commis des actions viles et se sont repentis. David est sous une forte conviction d’avoir fait le mal ; il a horreur de lui-même et de son action ignoble, et pour de bonnes raisons. Non seulement il a désiré et pris la femme de son prochain, mais il a fait supprimer le mari devenu gênant.

David éprouve un sentiment de culpabilité aussi gros que le rocher de Gibraltar parce que son sens moral scandalisé l’accuse sans relâche. Soit dit en passant que la conscience est subjective, car elle juge nos actions en fonction de certains critères, de notre éducation et des us et coutumes de notre culture. En parlant de la viande sacrifiée aux idoles, l’apôtre Paul dit :

Pour Dieu ça n’a aucune importance que vous en mangiez ou pas. Mais si on vous sert un bifteck, ne demandez pas d’où il provient, car si on vous répond qu’il vient d’un animal sacrifié à une fausse divinité, alors votre conscience va vous dire que vous agissez mal. Mais si personne ne dit rien, alors bon appétit ! (compression 1Corinthiens 10.25-29).

Verset 5

Je continue le Psaume 51.

Car je reconnais mes torts : la pensée de mon péché me poursuit sans cesse (Psaumes 51.5).

Martin Luther a écrit :

« Il ne faut pas comprendre le mot “ car ” comme si le fait de reconnaître un péché imposait à Dieu l’obligation de pardonner, car le péché est péché, et, qu’on le confesse ou non, il est digne en tout temps de châtiment. Pourtant, Dieu veut bien faire grâce à ceux qui reconnaissent leur péché, mais à ceux-là seulement ».

Verset 6

Je continue le psaume.

Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, j’ai commis ce qui est mal à tes yeux. Voilà pourquoi tu es juste quand tu émets ta sentence, et tu es irréprochable quand tu rends ton jugement (Psaumes 51.6).

Bien entendu, David a péché contre Bathshéba et Urie qu’il a fait mourir, et aussi contre le sens moral d’Israël. Et en tant que roi, il a donné un exemple déplorable. Mais dans cette prière, il est avant tout préoccupé par sa culpabilité envers Dieu qu’il a offensé et déshonoré. Et puis en dernière analyse, les fautes sont commises contre lui. En effet, le monde moral est organisé de telle sorte que tout péché atteint Dieu et cela afin que le coupable soit obligé de reconnaître qu’il a le droit de condamner. Aujourd’hui encore, le souvenir du péché de David perdure dans la Parole de Dieu alors que tous les gens de cette époque ont disparu.

Après avoir confronté David, Nathan le prophète lui a énoncé les sanctions. Il a dit :

Maintenant, la violence ne quittera plus jamais ta famille parce que tu m’as méprisé et que tu as pris la femme d’Urie le Hittite pour en faire ta femme. Voici ce que déclare l’Éternel : “ Je vais faire venir le malheur contre toi, du sein même de ta famille, je prendrai sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui s’unira à elles au grand jour. Toi, tu as agi en cachette ; mais moi j’exécuterai cela sous les yeux de tout Israël au grand jour. ” David dit à Nathan : — J’ai péché contre l’Éternel ! Nathan lui répondit : — L’Éternel a passé sur ton péché. Tu ne mourras pas. Toutefois, comme par cette affaire tu as fourni aux ennemis de l’Éternel une occasion de le mépriser, le fils qui t’est né mourra (2Samuel 12.10-14).

Durant toute sa vie, David a dû payer pour ses fautes. Le fils de Bathshéba mourut. Absalom prit le pouvoir et chassa son père de Jérusalem, puis il fut tué par les hommes de David au grand chagrin de son père qui a crié son immense douleur. Je lis le passage :

Tout en marchant et sanglotant, il ne cessait de répéter : mon fils Absalom ! Mon fils, mon fils Absalom ! Si seulement j’étais mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils ! (2Samuel 19.1).

Verset 7

Je continue le Psaume 51

Je suis, depuis ma naissance, marqué du péché ; depuis qu’en ma mère j’ai été conçu, le péché est attaché à moi (Psaumes 51.7).

Voici un nouvel aveu douloureux. David s’associe au jugement que Dieu porte sur la profondeur de sa dépravation. La faute qu’il a commise révèle la corruption générale enracinée dans les profondeurs de son être. Cette constatation me concerne et vous aussi ; nous sommes tous dans le même bateau. L’écrivain allemand Goethe a dit :

Je n’ai jamais vu quelqu’un se rendre coupable d’une faute que je n’aurais pas pu moi-même commettre.

Et l’apôtre Paul écrit :

Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ce que je suis par nature. Frères, si quelqu’un s’est laissé surprendre par quelque faute, vous qui êtes spirituel, ramenez-le dans le droit chemin avec un esprit de douceur. Mais toi qui interviens, fais attention de ne pas te laisser toi-même tenter (Romains 7.18 ; Galates 6.1).

Même, le philosophe romain Sénèque a dit :

Nous sommes bien forcés de reconnaître que nous sommes méchants et l’avons toujours été.

Et le roi Salomon écrit :

Il n’y a sur terre aucun homme juste qui fasse toujours le bien sans jamais pécher (Ecclésiaste 7.20).

C’est ici la plus grande affirmation de l’Ancien Testament sur la doctrine du péché originel qui est affirmé de la manière la plus énergique, non au point de vue philosophique, mais par un acte de condamnation que le pécheur porte contre lui-même. Celui qui se croit bon et pur est simplement insensible à la pourriture de son cœur.

Versets 8-9

Je continue le psaume 51.

Mais tu veux que la droiture demeure au fond de mon être. Tu m’enseignes la sagesse au plus profond de moi-même. — Pause. Purifie-moi du péché avec un rameau d’hysope, et je serai pur ! Lave-moi et je serai plus blanc même que la neige (Psaumes 51.8-9).

L’hysope est une petite plante qui pousse dans les endroits rocailleux et humides, et on a même trouvé sur elle la moisissure d’où est tirée la pénicilline. L’Ancien Testament fait plusieurs fois référence à l’hysope. Avant de quitter l’Égypte, les Hébreux s’en sont servi pour enduire les montants de leur porte avec du sang d’un agneau. Plus tard, un lépreux guéri était déclaré pur après avoir été aspergé au moyen d’une branche d’hysope trempée dans le sang d’un oiseau égorgé (Lévitique 14.4). Cette plante entre aussi dans la composition de la cendre employée pour la purification de certaines souillures (Nombres 19.6-11). Comme l’a dit Luther, David a été pardonné non pas pour avoir reconnu sa faute, mais parce que c’est dans la nature de Dieu de faire grâce. D’ailleurs, Dieu lui-même a proclamé à Moïse :

L’Éternel, l’Éternel, un Dieu plein de compassion et de grâce, lent à se mettre en colère, et riche en amour et en fidélité ! Je conserve mon amour jusqu’à la millième génération : je pardonne le crime, la faute et le péché, mais je ne tiens pas le coupable pour innocent (Exode 34.6-7).

Ce passage est paradoxal. Dieu dit à la fois : je pardonne et je ne laisse rien impuni. En effet, Dieu nous aime, mais à cause de sa sainteté et de sa justice, il doit sanctionner toute faute. Alors, il a résolu ce dilemme en la personne du Christ qui a payé l’addition des péchés de l’humanité. Aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

En Christ, parce qu’il s’est offert en sacrifice, nous avons été délivrés et nous avons reçu le pardon de nos fautes (Éphésiens 1.7).

Si Dieu a effacé les péchés de David c’est uniquement parce qu’il anticipait la mort de Jésus, et si Dieu me pardonne, c’est uniquement à cause du sacrifice de la croix.

Versets 10-12

Je continue le psaume.

Fais que j’entende à nouveau les cris de la joie et de l’allégresse ! Les os que tu as broyés se remettront à danser. Ne regarde plus mes fautes ! Tous mes péchés, efface-les ! Ô Dieu, crée en moi un cœur pur ! Fais renaître en moi un esprit bien disposé ! (Psaumes 51.10-12).

Nous avons besoin que Dieu efface nos fautes, et la gomme est le sang du Christ. David a conscience de la nécessité d’une régénération intérieure que Dieu seul peut opérer. Une amélioration partielle ne suffit pas ; il faut une re-création, un nouveau cœur. Le mot crée est le même que dans la Genèse où il est dit : « Dieu créa les cieux et la terre », ex nihilo, c’est-à-dire à partir de rien. Quand Jésus a parlé de nouvelle naissance à Nicodème, il lui a dit : « Tu es chef enseignant en Israël, et tu ne sais pas ces choses ! » Le religieux aurait en effet dû connaître les paroles de David et des prophètes Jérémie (24.7) et Ézéchiel (11.19) à ce sujet.

Versets 13-14

Je continue le psaume 51.

Ne me renvoie pas loin de ta présence, et ne me retire pas l’Esprit Saint qui vient de toi ! Rends-moi la joie du salut, et affermis-moi par ton Esprit généreux ! (Psaumes 51.13-14).

Quand David a reçu l’onction pour devenir roi, le Saint-Esprit est venu sur lui. Mais il se rend compte que sa faute a entravé son action, alors il demande à être rétabli dans sa communion avec Dieu, et que son esprit soit libéré et toujours désireux de faire le bien.

Versets 15-19

Je continue.

Alors je pourrai montrer à qui est coupable le chemin que tu prescris pour que les pécheurs reviennent à toi. Ô Dieu, toi le Dieu qui me libères, viens me délivrer du poids de mon crime, alors, par mes chants, je proclamerai ton salut. Éternel, ouvre mes lèvres et je te louerai. Car tu ne désires pas que je t’offre un sacrifice. Je t’aurais offert des holocaustes, mais tu n’y prends pas plaisir. Le seul sacrifice qui convienne à Dieu, c’est un esprit humilié. Ô Dieu, tu n’écartes pas un cœur brisé et contrit (Psaumes 51.15-19).

La promesse, trois fois répétée de louer Dieu publiquement et entremêlée de prières, est justifiée parce qu’aux sacrifices d’animaux, Dieu préfère l’obéissance venant d’un cœur humilié. De toute façon, l’adultère et le meurtre commis par David exigeaient la peine capitale ; aucune offrande ne permettait d’obtenir le pardon. David a été gracié par anticipation de la mort du Christ, et il a tenu sa promesse d’indiquer aux pécheurs le chemin du pardon, en faisant chanter publiquement ce cantique et d’autres sur le même thème.

Il faut aussi garder à l’esprit que les souffrances du Christ ne sont d’aucune efficacité si le pécheur ne s’associe pas à la condamnation du péché, réalisée en la personne du Sauveur.

Versets 20-21

Je finis le Psaume 51

Dans ta bonté, fais du bien à la ville de Sion, et bâtis les murs de Jérusalem ! Alors tu prendras plaisir à des sacrifices qui sont conformes à la Loi : holocaustes et offrandes totales, et l’on offrira des taureaux sur ton autel (Psaumes 51.20-21).

Ce psaume est le cantique traditionnel de la repentance d’Israël.

Ces deux versets ont été rajoutés plus tard alors qu’Israël est en captivité à Babylone. Le peuple exilé s’est humilié comme David à cause de sa rébellion contre l’Éternel, et a chanté ce cantique pour exprimer sa propre repentance. Alors, il y a ajouté une prière spécialement appropriée à sa situation d’expatriée.

Comme je l’ai dit, le Psaume 51 était l’un des préférés des Huguenots. Dans le livre « Histoire des Martyrs », on raconte en français du 16e siècle, les circonstances de la mort de Pierre Milet, brûlé au bûcher, place Maubert, sous le règne de François II. Je lis le passage :

Étant guindée en l’air, c’est-à-dire : essayant de paraître digne, il commença à chanter le Psaume 51 : Miséricorde au pauvre vicieux, etc. Et sitôt que le feu fut allumé, il se prit à la paille qu’on lui avait mis sous les aisselles et incontinent brûla toute sa barbe et ses cheveux. Mais pour cela, il ne laissa de continuer, voire même ses pieds et ses jambes étaient déjà toutes brûlées qu’il chantait encore (page 511).

Fin de citation et du psaume 51.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 14 2024

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