Zacharie 7.2-7
Chapitre 7
Verset 3
La vie est pleine d’incertitudes parce que l’avenir nous est totalement voilé. On se dit : « tiens, demain je vais faire ceci ou cela », et puis voilà un contretemps souvent fâcheux qui se présente. Je sais pas vous, mais moi, il m’arrive parfois d’être perplexe et donc de ne pas trop savoir que faire. Dans ces situations, qu’est-ce que j’aimerais pouvoir consulter Dieu directement mais ce n’est pas possible. Par contre, sous le régime de l’Ancien Testament, il y avait moyen de poser des questions à l’Éternel.
Je continue de lire dans le chapitre sept du livre de Zacharie.
(Les habitants de Béthel envoyèrent des émissaires) pour demander aux prêtres du Temple du Seigneur des armées célestes, et aux prophètes : – Dois-je continuer à pleurer et à jeûner au cinquième mois comme je le fais depuis tant d’années ? (Zacharie 7.3).
La constitution de la théocratie israélite est la loi de Moïse ; c’est elle qui régit tous les aspects de la vie du peuple de Dieu. Dans ce contexte où l’Éternel est le chef suprême de la nation, les prêtres et les prophètes servent d’intermédiaires entre lui et le peuple d’Israël. Les premiers interprètent la Loi et présentent à Dieu les requêtes des fidèles ; ici, ils lui posent la question des émissaires de Béthel. Quant aux prophètes, ils communiquent la volonté de Dieu au peuple ; ici, ils recevront la réponse de l’Éternel et la transmettront aux intéressés. Comme le mot « prophètes » est au pluriel, c’est qu’il y en a plusieurs. On connaît Aggée, Zacharie et Malachie, mais peut-être y en a-t-il d’autres car tous ne sont pas écrivains.
Comme je l’ai déjà dit, à cette époque, les Israélites commémorent les événements tragiques qui ont mis fin à l’existence du royaume de Juda par quatre jours de deuil étalés sur l’année. Le psaume 137 semble avoir été composé pour accompagner le souvenir de ces malheurs ; je le lis :
Au bord des fleuves de Babylone, nous nous étions assis et nous pleurions en pensant à Sion. […] Ceux qui nous avaient déportés nous demandaient des chants, nos oppresseurs voulaient des airs joyeux […] Comment peut-on chanter les chants de l’Éternel sur un sol étranger ? Si jamais je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite perde sa force ! Oui, que ma langue se colle à mon palais si je ne pense plus à toi, Jérusalem, si je ne te mets plus avant toute autre joie (Psaumes 137.1-6).
Les émissaires de Béthel demandent : « Dois-je continuer à pleurer et à jeûner au cinquième mois […] ? » Le « je » représente les habitants de Béthel ; l’utilisation de la première personne du singulier pour désigner une communauté ou un peuple n’est pas rare car on la retrouve plusieurs fois dans l’Ancien Testament (Nombres 20.18-19 ; Josué 9.7 ; DRB ; 1Samuel 5.10-11 ; JER).
La coutume juive de jeûner est généralement accompagnée de lamentations (Juges 20.26 ; Néhémie 1.4 ; Joël 2.12), un comportement considéré comme une consécration au Seigneur, et il peut certainement l’être s’il exprime une repentance sincère venant du cœur, et non pas un conformisme religieux. Jésus dit à la femme Samaritaine :
Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent par l’Esprit et en vérité (Jean 4.24).
Doit-on prier debout, à genoux ou assis est une fausse question. Les rites et la liturgie, les habits tape-à-l’œil colorés et la musique sacrée, les protocoles et les draperies ; tout ça c’est du spectacle qui n’est pas nécessaire. Je veux bien croire qu’il est possible que ces supports religieux aident certaines personnes dans leur foi, mais le plus souvent ils remplacent la véritable spiritualité.
Les émissaires venus de Béthel ne mentionnent que le jour de deuil du cinquième mois (Ab ; juillet-août), le second des quatre jours de jeûne, parce que c’est celui qui rappelle l’événement le plus grave : la destruction de Jérusalem et du Temple (2Rois 25.8-10 ; Jérémie 52.12-13). Si ce jour de deuil est supprimé, les trois autres disparaissent également. La démarche des habitants de Béthel sous-entend leur désir de supprimer cette pratique religieuse que les exilés israélites se sont imposée. En effet, il faut savoir que la loi de Moïse ne prescrit qu’un seul jeûne par an, pour le jour des expiations appelé Yom Kippour. Dans le livre du Lévitique, on lit :
Le dixième jour de ce septième mois est le jour des Expiations ; ce sera un jour d’assemblée cultuelle, vous vous humilierez et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu. Vous ne ferez aucun travail ce jour-là, car c’est le jour des Expiations destiné à faire l’expiation pour vous devant moi, l’Éternel votre Dieu. Toute personne qui ne s’humilierait pas en ce jour-là sera exclue de son peuple (Lévitique 23.27-29 ; comparez Lévitique 16.29-31).
« Le jour des expiations », tous les Israélites sont sommés par l’Éternel de jeûner et de pleurer sur leurs péchés. Mais en dehors de ce jour solennel, Dieu a prescrit non pas des jours de lamentations et d’abstinence, mais des jours de fête pendant lesquelles les Israélites sont tenus de se réjouir. Je rappelle brièvement ces jours de fête.
« Le sabbat hebdomadaire ».
« Le premier jour de chaque mois ».
« La fête des trompettes » au début du 7e mois.
« La Pâque » au premier mois, accompagnée de « la fête des pains sans levain » (Lévitique 23.5-8).
« La fête des Semaines », aussi appelée « fête de la moisson » ou « fête des premiers fruits » ou encore « jour des prémices » (Exode 23.16 ; 34.22 ; Nombres 28.26), que l’on nomme plus tard « Pentecôte » parce qu’elle se célèbre le 50e jour après Pâque (Actes 2.1).
Ensuite, on a « la fête des Tabernacles » ou « fête des Cabanes » ou « fête des récoltes », qui a lieu au 7e mois (Lévitique 23.39-43).
Outre les solennités que prescrit la Loi, les Juifs en ont rajouté d’autres comme « la fête des Pourim » qui commémore la délivrance des Juifs qui échappèrent à un vaste complot que nous raconte le livre d’Esther (Esther 9.21-28) ; « la fête de la Dédicace » décrétée par Juda Maccabée pour commémorer la 2e consécration du Temple après sa profanation par le despote Antiochus.
Cependant, préférant pleurer plutôt que de se réjouir, les Israélites rajoutent ici et là des jeûnes pour marquer divers événements tragiques de la vie de la nation. Par exemple, dans le livre des Juges, l’auteur nous raconte une histoire particulièrement sordide qui déclenche une guerre civile entre la tribu de Benjamin et le reste de la nation. Après deux défaites consécutives des X tribus, dans le livre des Juges, on lit :
Alors tous les Israélites montèrent en foule à Béthel. Ils restèrent là, assis devant l’Éternel, pleurant et jeûnant jusqu’au soir (Juges 20.26).
Plus tard, c’est un acte de repentance qui conduit les Israélites à jeûner. Dans le premier livre de Samuel, on lit :
Ils s’assemblèrent à Mitspa, puisèrent de l’eau et la répandirent sur le sol devant l’Éternel ; ils jeûnèrent ce jour-là et confessèrent : – Nous avons péché contre l’Éternel (1Samuel 7.6).
Ces jeûnes volontaires sont des élans religieux sans valeur comme le fait remarquer le prophète Ésaïe qui écrit :
Au jour où vous jeûnez, vous traitez vos affaires et vous exploitez tous vos ouvriers, vous passez votre jeûne en procès et querelles et en frappant du poing avec méchanceté. Ce n’est pas par des jeûnes comme ceux d’aujourd’hui, que vous ferez entendre vos prières là-haut ! (Ésaïe 58.3-4).
Verset 4
Je continue le texte du chapitre 7 du livre de Zacharie.
Le Seigneur des armées célestes m’adressa la parole en ces termes (Zacharie 7.4).
Cette formule, qui est encore répétée trois fois (Zacharie 7.8 ; 8.1, 18) sert à marquer les quatre oracles qui constituent la réponse de l’Éternel à la question posée par les représentants des habitants de Béthel.
Ce verset est en réalité la continuation du premier du chapitre sept qui a été interrompu afin de donner des éclaircissements sur la nature des personnes concernées par cette affaire et sur l’objet de leur visite à Jérusalem.
Verset 5
Je continue.
Parle à toute la population du pays et aux prêtres et demande-leur : “ Quand, pendant soixante-dix années, vous avez jeûné et pris le deuil au cinquième et au septième mois, est-ce pour moi, pour moi, que vous avez observé ce jeûne ? ” (Zacharie 7.5 ; auteur).
La question de rhétorique de l’Éternel signifie qu’il n’est pas impressionné le moins du monde par l’attitude « pauvre de moi » des Israélites. Cette réponse de l’Éternel aux représentants de Béthel est adressée à tous les colons car la question soulevée les concerne aussi. Les prêtres sont mentionnés parce qu’ils sont responsables d’enseigner le peuple et de l’exhorter à obéir à la volonté de Dieu.
Le cinquième et le septième mois, le jeûne proclamé commémore, le premier la destruction de Jérusalem et du Temple par les Babyloniens, et le second l’assassinat du gouverneur Guedalia mis en place par les Chaldéens, ainsi que la fuite en Égypte des Israélites qui avaient pu rester au pays. Dans le second livre des Rois, on lit :
Alors tous les habitants de Juda, quelle que fût leur condition sociale, […] se mirent en route et se rendirent en Égypte, par peur de représailles des Chaldéens (2Rois 25.26).
Le jeûne du septième mois décrété par les Juifs commence le troisième jour et non pas le dixième jour qui lui correspond au jeûne obligatoire selon la Loi, jeûne lié au Yom Kippour, le Jour des expiations.
Nous sommes en l’an 518 et la mention par l’Éternel des soixante-dix années de captivité nous renvoie à l’année 588. À cette époque, c’est Sédécias l’oncle du roi légitime Yehoyakin, qui règne sur Juda en tant que vassal de Babylone. Mais Sédécias complote avec l’Égypte et se rebelle contre Nabuchodonosor, qui en l’an 588 revient en Palestine avec son armée et envahit le pays de Juda. L’année suivante, il encercle Jérusalem, et après un siège de dix-huit mois, il investit la ville et la détruit entièrement. Il déporte alors massivement la population en Babylonie (2Rois 24.18-25.26) puis installe Guedalia comme gouverneur.
Bien que l’Éternel ne réponde pas tout de suite à la question des émissaires de Béthel, il le fera plus tard (au quatrième message ; Zacharie 8.18-19). Avant de répondre, Dieu veut élargir la discussion et remettre les pendules à l’heure en rappelant aux Israélites que ce sont des rebelles à la tête dure. Par l’intermédiaire de ses serviteurs les prophètes, Dieu avertit leurs ancêtres qu’il désire un culte d’adoration qui vienne d’un cœur sincère et non pas des rites poussiéreux de façade genre moulin à prières, génuflexion à tour de bras ou sacrifices à gogo. Les prophètes Ésaïe et Amos écrivent respectivement :
Que peuvent bien me faire vos nombreux sacrifices ? dit l’Éternel, car je suis rassasié des holocaustes de béliers, et de la graisse de bêtes à l’engrais. Je ne prends pas plaisir aux sacrifices de taureaux, d’agneaux comme de boucs. Cessez de m’apporter d’inutiles offrandes : j’ai l’encens en horreur ; quant aux nouvelles lunes, aux sabbats et aux assemblées, je ne veux plus de ces rassemblements de culte de gens qui font le mal (Ésaïe 1.11, 13). Je déteste vos fêtes, je les ai en dégoût, je ne peux plus sentir vos rassemblements cultuels. Éloignez donc de moi le bruit de vos cantiques ! Je ne veux plus entendre le bruit que font vos luths (Amos 5.21, 23).
L’Éternel profite donc de la venue des représentants de Béthel pour poser lui aussi une question à tous les colons juifs. Il demande : « est-ce pour moi que vous avez observé ce jeûne ? », jeûne du cinquième et du septième mois) ? Ces jours de deuil n’ont pas été ordonnés par l’Éternel et ils n’ont pas été institués pour l’honorer. Alors Dieu dit qu’il voudrait bien savoir pourquoi les Juifs les observent. Jeûnent-ils parce qu’ils sont repentants à l’égard de leurs infidélités et de celles de leurs ancêtres, ou bien est-ce de l’apitoiement sur soi de bas étages dû aux souffrances qu’ils ont endurées à cause de leurs propres péchés ? Ou pire encore, se flagellent-ils l’âme pour essayer de gagner quelques mérites ?
Quand l’Éternel demande : « est-ce pour moi, pour moi, que vous avez observé ce jeûne », la répétition « pour moi », montre que Dieu en a plus qu’assez de voir comment les Israélites se contorsionnent, se morfondent et se transforment en saules pleureurs les jours de deuil qu’ils se sont eux-mêmes imposés.
Dieu ni n’approuve ni ne condamne les rites ; ce qui l’intéresse ce sont les mobiles de ceux qui les pratiquent et il a en horreur le légalisme parce qu’il n’apprécie ni l’hypocrisie ni qu’on se moque de lui.
Il est évident que la question que le Seigneur pose ne demande pas de réponse ; ce qu’il veut c’est inciter son peuple à réfléchir aux véritables raisons pour lesquelles il jeûne et fait grise mine.
L’apôtre Paul parle de deux sortes de tristesse existentielle. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, il écrit :
La tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu produit un changement d’attitude qui conduit au salut et qu’on ne regrette pas. La tristesse du monde, elle, produit la mort (2Corinthiens 7.10).
Il existe en effet une différence fondamentale entre la repentance et le remords. La première engendre la tristesse parce qu’on a offensé Dieu tandis que le second attriste à cause des conséquences fâcheuses de ses fautes. Ces deux attitudes sont bien illustrées par les comportements du roi David d’une part, et de Judas d’autre part.
Dans le célèbre psaume de repentance 51, le roi David qui a commis d’énormes péchés, écrit :
Car tu ne désires pas que je t’offre un sacrifice. Je t’aurais offert des holocaustes, mais tu n’y prends pas plaisir. Le seul sacrifice qui convienne à Dieu, c’est un esprit humilié. Ô Dieu, tu n’écartes pas un cœur brisé et contrit (Psaumes 51.18-19).
David fut puni pour ses fautes mais pardonné.
Après avoir lâchement trahi Jésus, Judas est dépassé par des événements qui ne se déroulent pas comme prévu et il est obligé de constater que son plan machiavélique a échoué. Dans l’évangile selon Matthieu, on lit :
Alors Judas […] fut pris de remords et rapporta les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens : – J’ai péché, dit-il, en livrant un sang innocent. […] Jetant alors les pièces dans le sanctuaire, il se retira et s’en alla se pendre (Matthieu 27.3-5 ; JER).
Ce n’est pas la repentance, mais l’amère déception et le dépit qui conduisent Judas à se suicider.
Verset 6
Je continue le texte de Zacharie.
Et quand vous mangez et buvez, n’est-ce pas pour votre propre satisfaction que vous le faites ? (Zacharie 7.6).
L’Éternel reproche aux colons juifs de ne pas se soucier de lui ; qu’ils fassent la fête ou prennent le deuil, c’est pour satisfaire leur propre personne.
Il n’y a pas de mal à manger et à boire tant que c’est avec modération, mais il ne faudrait surtout pas penser que se nourrir ou se priver de certains mets est un acte spirituel qui plaise à Dieu. Si un ascète comme Bouddha décide de ne manger qu’un grain de riz par jour, ça le regarde. Dans son premier épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :
Ce n’est pas un aliment qui peut nous rapprocher de Dieu ; en manger ou pas ne nous rendra ni meilleurs, ni pires (1Corinthiens 8.8).
Ce n’est pas dire que comme un animal, je peux engouffrer tout ce que je vois. L’être humain est appelé à rendre grâces à son Créateur pour tout ce qu’il reçoit. Là encore et toujours dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul dit :
Ainsi, que vous mangiez, que vous buviez, bref, quoi que ce soit que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu (1Corinthiens 10.31).
Verset 7
Je continue le texte.
N’est-ce pas là ce que l’Éternel a déjà fait proclamer par les prophètes d’autrefois, au temps où Jérusalem était bien établie et jouissait de la tranquillité, entourée de ses villes, et que le Néguev et le pays plat étaient peuplés ? (Zacharie 7.7).
Zacharie mentionne les trois divisions du royaume de Juda (Juges 1.9) : « Jérusalem entourée de ses villes » est la région montagneuse (Luc 1.39) ; « le Néguev » est le sud du pays ; « le plat pays » ou « Bas-Pays » (Josué 15.33) est la plaine le long de la côte méditerranéenne.
Au moment de cette prophétie, Juda est très faiblement peuplé ce qui est l’occasion pour l’Éternel de rappeler aux colons juifs la prospérité de Juda avant sa destruction. Il veut par là leur remettre en mémoire tout ce qu’ils ont perdu à cause du châtiment qu’ils ont subi du fait de leur rébellion contre Dieu.
Ce n’est pas que les Israélites avaient abandonné les rites du judaïsme, au contraire, avant la destruction de Juda, ils offrent des sacrifices à tour de bras, mais c’est pour compenser leurs manquements aux exigences de la Loi dans les domaines moral et social, qui sont pourtant le fer de lance de l’enseignement des Textes sacrés. Je lis trois passages tirés du livre des Proverbes, et des prophètes Ésaïe et Michée respectivement :
Lorsqu’un homme fait ce qui est juste et droit, cela fait plaisir à l’Éternel, plus que s’il lui offrait des sacrifices (Proverbes 21.3). Lavez-vous donc, purifiez-vous, écartez de ma vue vos méchantes actions et cessez de faire le mal. Efforcez-vous de pratiquer le bien, d’agir avec droiture, assistez l’opprimé, et défendez le droit de l’orphelin, plaidez la cause de la veuve ! (Ésaïe 1.16-17). Ô homme, il t’a déclaré ce qui est bon ; et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde et de marcher humblement avec ton Dieu (Michée 6.8 ; BBA).
L’homme étant religieux par nature, il lui est relativement facile de suivre quelques rites ici et là. Par contre, se soumettre à son Créateur et lui obéir du fond du cœur est totalement hors de sa portée. Voilà pourquoi nous avons tous besoin de la grâce de Dieu.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.