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08 févr. 2023

Jean 4.1-30

Chapitre 4

Versets 1-3

Dès que quelqu’un fait quoique ce soit digne de louanges, on peut être sûr qu’il va faire des envieux qui, sous un prétexte ou sous un autre, vont s’efforcer de lui mettre des bâtons dans les roues. Au premier siècle de notre ère, Jérusalem grouille d’une faune peu recommandable : des religieux orthodoxes, et ils n’apprécient pas du tout les succès de Jésus car il fait ombrage à leur main mise sur le peuple. Dans le livre des Proverbes, on lit : « Cruelle est la colère et impétueuse la fureur, mais qui tiendra devant la jalousie (Proverbes 27.4) ? ». Dès le début de son ministère et pendant toute sa durée, Jésus a été continuellement confronté à la hargne des chefs religieux juifs, et en particulier des pharisiens, qui envieux et jaloux, l’ont poursuivi avec fureur pour finalement le faire mettre à mort de la façon la plus cruelle qui soit à cette époque. Je commence maintenant à lire le chapitre 4 de l’évangile selon Jean.

Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait et baptisait plus de disciples que Jean. (À vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il laissait ce soin à ses disciples.) Lorsque Jésus l’apprit, il quitta la Judée et retourna en Galilée (Jean 4.1-3).

Selon les autres évangiles, Jean-Baptiste est maintenant en prison. Jésus est seul à baptiser et sa popularité grandissante attire l’attention des pharisiens. Le Seigneur sait très bien qu’il doit aller à la croix mais en attendant son heure, il a un agenda chargé. Afin d’accomplir toute l’œuvre que le Père lui a confiée, il doit agir avec prudence et ne pas provoquer trop tôt un conflit avec la pègre religieuse qui le surveille. Alors il quitte la Judée pour se rendre en Galilée dans le nord du pays.

Versets 4-5

Je continue.

Il lui fallait donc traverser la Samarie. C’est ainsi qu’il arriva près d’une bourgade de Samarie nommée Sychar, non loin du champ que Jacob avait jadis donné à son fils Joseph (Jean 4.4-5).

La Samarie est au centre de la Palestine, avec la Judée au sud et la Galilée au nord. Cette province n’a pas d’existence politique propre et est dirigée par un gouverneur romain. Les Samaritains sont issus d’un mélange d’Israélites restés dans le pays lors de la captivité assyrienne, et de païens transportés de l’Orient dans cette contrée, pour la repeupler. Dans un livre historique de l’Ancien Testament, on lit : Le roi d’Assyrie fit venir des gens de Babylone, de Kouta, de Avva, de Hamath et de Sepharvaïm et les obligea à s’établir dans les localités de Samarie, à la place des Israélites déportés. Ils occupèrent la Samarie et s’installèrent dans ses villes. (2 Rois 17:24). Les Samaritains possédaient un temple sur le mont de Garizim et ne reconnaissent que les écrits de Moïse; leur religion était un mélange de judaïsme et de paganisme.

Jésus aurait pu emprunter trois itinéraires différents : le premier, qui existe encore, évite les centres urbains et longe la côte méditerranéenne. Le second passe à l’est, de l’autre côté du Jourdain; c’est la route qu’empruntent les Juifs pour éviter d’entrer en contact avec les Samaritains. Mais Jésus choisit le chemin le plus court qui justement traverse la Samarie, parce que, d’une part, il ne partage pas les préjugés des Juifs, et d’autre part, il veut se révéler à ce peuple méprisé. Le Sauveur est venu pour tous et surtout pour les parias.

Verset 6

Je continue.

C’est là que se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’assit au bord du puits. Il était environ midi (Jean 4.6).

Ce puits n’est pas une citerne car il est alimenté par une source. Il se trouve dans une plaine encaissée dans les montagnes. Le fond de la vallée est couvert de champs cultivés et de prairies éclatantes. Midi est l’heure de la plus grande chaleur ce qui nous fait sentir combien Jésus est épuisé par la marche et accablé par l’ardeur du soleil. L’apôtre Jean met autant l’accent sur le côté humain de Jésus que sur son origine divine. Le Dieu d’éternité a pris une forme humaine et est assis au bord d’un puits afin de se reposer, mais aussi et surtout pour attendre quelqu’un.

Verset 7

Je continue.

Une femme samaritaine vint pour puiser de l’eau. Jésus s’adressa à elle : — S’il te plaît, donne-moi à boire un peu d’eau. Ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger (Jean 4.7).

Les disciples sont en ville pour faire les courses, ce qui montre bien que Jésus ne partage pas du tout l’opinion juive comme quoi même la nourriture samaritaine est impure.

Dans la culture macho du premier siècle, ce sont toujours les femmes qui vont puiser et chercher l’eau. Habituellement, à cause de la chaleur, elles font cette corvée pendant la fraîcheur du soir. Mais à cause de sa situation particulière, cette femme qui ne souhaite pas rencontrer du monde vient à midi sous un soleil de plomb. Surprise ! Un homme est assis là sur le puits et comble des surprises, il lui parle. Un homme juif n’aurait jamais adressé la parole à une femme samaritaine.

Après s’être entretenu avec Nicodème, la crème, le docteur de la loi respecté, l’élite instruite morale et religieuse d’Israël, Jésus engage maintenant la conversation avec une femme qui est au niveau le plus bas de l’échelle sociale de Palestine. Elle était méprisée et rejetée parce qu’elle porte trois tares. C’est une femme, une Samaritaine et donc une païenne ignorant la loi, et troisièmement, elle a des mœurs légères. Le contraste ne s’arrête pas là car Nicodème a au moins eu le mérite d’aller voir Jésus, alors que cette femme est indifférente aux réalités spirituelles. Bien qu’aux antipodes l’un de l’autre, ces deux personnages ont quand même un point commun : tous deux ont besoin d’être pardonnés de leurs péchés et de naître d’en-haut.

Verset 9

Je continue.

La Samaritaine s’exclama : — Comment ? Tu es Juif et tu me demandes à boire, à moi qui suis Samaritaine ? Les Juifs, en effet, évitaient toutes relations avec les Samaritains (pour ne pas se rendre rituellement impur) (Jean 4.9).

Avec Nicodème qui est religieux jusqu’au bout des ongles, Jésus n’y est pas allé par quatre chemins; il lui est rentré dans le lard et a élevé la conversation à un haut niveau théologique. Par contre avec cette pauvre femme, il adopte une toute autre démarche; il est doux et tendre. Il l’aborde non pas sur un sujet spirituel mais là où elle vit, le besoin quotidien d’eau. Il se met dans la position basse du demandeur et lui réclame une faveur. La Samaritaine est surprise d’entendre un Juif lui demander à boire, car à cette époque, les préjugés interdisent les conversations publiques entre un homme et une femme et entre Juifs et Samaritains. En fait, tout rabbin juif digne de ce nom aurait préféré de loin mourir de soif plutôt que de violer ces règles de bienséance. A cette époque, c’était une grossière injure que d’appeler un Juif un Samaritain.

Curieuse et surprise, cette femme ne comprend pas pourquoi cet homme s’abaisse à lui demander à boire, étant donné que les Juifs pieux n’ont aucun contact avec les Samaritains. Mais c’est exactement ce que Jésus se propose de faire, en en plus il demande à boire de la cruche qui appartient à cette femme. On comprend donc mieux sa stupéfaction.

Verset 10

Je continue.

Jésus lui répondit : — Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui aurais demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive (Jean 4.10).

Jésus ne commence pas à disserter sur les droits de l’homme ou la supériorité de la religion juive. Il veut boire de l’eau, une activité banale mais importante et familière à cette femme. Il éveille sa curiosité en élargissant le sujet, créant chez elle un intérêt et un désir de continuer la conversation. Maintenant, Jésus lui adresse une énigme afin de l’amener à réfléchir. C’est comme s’il lui disait : « Ton étonnement serait infiniment plus grand si tu savais vraiment qui je suis, car alors, c’est toi qui me demanderais à boire ! » Trois questions intéressent la Samaritaine :

  1. Qui est cet homme ?
  2. Quel est le don de Dieu dont il parle ?
  3. Quelle est cette eau vive ?

L’eau vive était le terme utilisé pour de l’eau courante d’une rivière ou d’une source. Ici, c’est l’image de la vie physique, spirituelle, et éternelle de l’âme et cette vie se trouve en Jésus et en lui seul (Jean 14:6 ; Colossiens 3:4). Elle est communiquée par le Saint-Esprit qui est l’agent de la nouvelle naissance.

Versets 11-12

Je continue.

— Mais, Maître, répondit la femme, non seulement tu n’as pas de seau, mais le puits est profond ! D’où la tires-tu donc, ton eau vive ? Tu ne vas pas te prétendre plus grand que notre ancêtre Jacob, auquel nous devons ce puits, et qui a bu lui-même de son eau ainsi que ses enfants et ses troupeaux ? (Jean 4.11-12).

Cet étranger inspire du respect à la Samaritaine car elle ne s’adresse plus à Jésus en l’appelant « un Juif », mais « maître ». Cependant, elle ne comprend pas le sens de ses paroles, car elle ne pense qu’à l’eau qui est au fond du puits. Elle a au moins le sens pratique et se demande comment Jésus compte s’y prendre pour puiser avec rien. Elle ne peut concevoir que ce Juif qui se trouve devant elle soit plus grand que Jacob, l’ancêtre de la nation d’Israël. Les Samaritains se disaient descendants de lui par Joseph et ses deux fils Ephraïm et Manassé. En tout cas, Jésus amène la Samaritaine à s’interroger sur qui il est.

Versets 13-14

Je continue.

— Celui qui boit de cette eau, reprit Jésus, aura de nouveau soif. Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle (Jean 4.13-14).

Jésus précise sa pensée tout en restant encore énigmatique. Cette eau, tirée du puits de Jacob, ne peut étancher la soif que pendant un certain temps. Mais celle que Jésus lui propose comble les besoins les plus profonds de l’homme. En outre, celui qui boira de l’eau vive que Jésus lui offre, aura en lui une fontaine intérieure et deviendra lui-même une source, un témoin de la bonne nouvelle. Jésus fait référence à l’action du Saint-Esprit dans la vie du croyant.

Verset 15

Je continue.

— Maître, lui dit alors la femme, donne-moi de cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus besoin de revenir puiser de l’eau ici (Jean 4.15).

La Samaritaine est impressionnée par Jésus mais à cause de son attachement à la vie terrestre, elle n’arrive pas à en concevoir une autre, et donc à saisir le langage spirituel de Jésus qu’elle ramène à des notions bassement matérielles et plus précisément à la suppression de la corvée d’eau. Elle aimerait bien posséder l’eau courante, sa propre fontaine, comme ça elle n’aurait plus à venir puiser de l’eau d’un puits sous un soleil de plomb.

Versets 16-18

Je continue.

— Va donc chercher ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici. — Je ne suis pas mariée, lui répondit-elle. — Tu as raison de dire : Je ne suis pas mariée. En fait, tu l’as été cinq fois, et l’homme avec lequel tu vis actuellement n’est pas ton mari. Ce que tu as dit là est vrai (Jean 4.16-18).

Étant donné que la Samaritaine est incapable de saisir les vérités spirituelles présentées par Jésus, il aborde son problème fondamental de manière très terre-à-terre. Pour lui faire comprendre ce qu’est la vie éternelle, il dirige l’entretien vers le domaine de la conscience et de la vie morale. En lui demandant d’aller chercher son mari, Jésus met le doigt sur sa misère morale et lui montre qu’il la connaît parfaitement bien; il veut qu’elle avoue et se repente de vivre à la colle avec un homme qui n’est pas son mari.

Les Juifs acceptent deux ou trois mariages et si les Samaritains ont les mêmes règles, cette femme doit avoir très mauvaise réputation. À cette époque, seuls les hommes peuvent demander le divorce. Ces maris ont soit abandonné cette femme soit ils sont morts; on ne sait pas.

Versets 19-20

Je continue.

— Maître, répondit la femme, je le vois, tu es un prophète. Dis-moi : qui a raison ? Nos ancêtres ont adoré Dieu sur cette montagne-ci. Vous autres, vous affirmez que l’endroit où l’on doit adorer, c’est Jérusalem (Jean 4.19-20).

Cette femme évolue dans ses pensées. Elle se rend compte que Jésus n’est pas un quelconque rabbin juif qui s’est trompé de route et a atterri là vers ce puits. Comme il connaît son histoire, il doit être prophète de l’Eternel. Mais comme elle ne veut pas parler de sa vie privée, elle noie le poisson. Au lieu de reconnaître et confesser ses fautes morales, la Samaritaine crée une diversion d’ordre intellectuel et religieux. Alors, la voilà lancée dans la haute stratosphère : ce prophète est-il capable de résoudre un vieux sujet de controverse entre les Juifs et les Samaritains ? Ces derniers, à l’époque de Néhémie, au 4ème siècle avant J-C, avaient construit un sanctuaire sur le mont Garizim au pied duquel se trouvait le puits de Jacob, et qu’on pouvait donc voir, mais il avait été détruit par les Juifs en 129 avant J-C. Cependant, la question restait posée. Qui a raison dans la controverse qui oppose Juifs et Samaritains ? Dans quel temple doit-on offrir des sacrifices et adorer Dieu ? Sur cette montagne ou à Jérusalem ?

Versets 21-22

Je continue :

— Crois-moi, lui dit Jésus, l’heure vient où il ne sera plus question de cette montagne ni de Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient du peuple juif (Jean 4.21-22).

« L’heure vient » est une allusion à la mort de Jésus qui va inaugurer une nouvelle ère, celle de la grâce et de l’Église. Alors, l’adoration ne sera plus centralisée en un lieu. Si l’atmosphère d’une église ou d’une cathédrale vous convient, c’est très bien. Si vous préférez le sommet d’une montagne, le pied de votre lit, le fauteuil du salon ou les bords d’un lac, c’est tout aussi bien. Ce n’est pas l’endroit qui compte, mais la façon d’adorer. Jésus répond à la Samaritaine et tranche en faveur des Juifs car c’est d’eux que vient le sauveur et le salut.

Versets 23-24

Je continue.

Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père par l’Esprit et en vérité ; car le Père recherche des hommes qui l’adorent ainsi. Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent par l’Esprit et en vérité (Jean 4.23-24).

Dieu est Esprit et n’est donc pas confiné à un seul lieu. Les vrais adorateurs l’adorent en esprit, c’est à dire hors du temps, des circonstances et des cérémonies, et en vérité, c’est à dire de manière conforme aux exigences de la nature de Dieu, être éternel et saint. Saint Augustin écrit : « Cherches-tu un saint lieu, consacre à Dieu ton intérieur pour lui être un temple ».

Versets 25-26

Je continue le texte.

La femme lui dit : — Je sais qu’un jour le Messie doit venir — celui qu’on appelle le Christ. Quand il sera venu, il nous expliquera tout. — Je suis le Messie, moi qui te parle, lui dit Jésus (Jean 4.25-26).

Les Samaritains croyaient à la venue d’un Messie prophète, mais pas comme les Juifs, qu’il serait un chef politique descendant du roi David. La femme comprend en partie ce que Jésus lui dit et attend avec nostalgie le jour où le Messie éclaircira tous les points obscurs de la religion des uns et des autres. Jésus lui dit alors sans détour : « Je le suis, moi, le Messie ! » C’est la seule fois avant son procès que Jésus affirme catégoriquement être le Messie. Il dévoile clairement sa véritable identité à une femme paria, semi-païenne et à la moralité douteuse. Un tel franc-parler de la part de Jésus est inhabituel, car il cache toujours son identité à cause de ses ennemis et des implications politiques. C’est aussi pour ces raisons qu’il utilise le titre « Fils de l’homme ». Mais en Samarie, il ne court pas le risque d’être proclamé roi.

Versets 27-29

Je continue.

Sur ces entrefaites, les disciples revinrent. Ils furent très étonnés de voir Jésus parler avec une femme. Aucun d’eux, cependant, ne lui demanda : “ Que lui veux-tu ? ” ou : “ Pourquoi parles-tu avec elle ? ” Alors, la femme laissa là sa cruche, se rendit à la ville, et la voilà qui se mit à dire autour d’elle : — Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Et si c’était le Christ ? (Jean 4.27-29).

Voilà que rappliquent les disciples avec tous leurs préjugés bien serrés dans leur petite tête. Impressionnée par ce que Jésus a dit et voyant ces hommes, la Samaritaine s’enfuit au village. Dans son enthousiasme, elle en oublie sa cruche, car dorénavant, le plus important pour elle est de partager ce qu’elle vient de vivre. Elle éveille la curiosité de ses contemporains de façon judicieuse. Elle ne fait pas de déclaration dogmatique sur Jésus, parce qu’elle sait bien qu’on ne la prendra pas au sérieux, surtout de la part d’une femme. Elle se contente donc d’envisager une possibilité que les villageois peuvent considérer s’ils le désirent.

Son affirmation « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait » a dû donner des sueurs froides à quelques uns, car si le personnage qu’elle décrit a pu lire l’histoire de cette femme comme dans un livre, il connaît probablement le passé de tout le monde, et ça, c’est inquiétant et demande une investigation dans les plus brefs délais.

Verset 30

Je continue.

Les gens sortirent de la ville et ils venaient auprès de Jésus (Jean 4.30; Auteur).

On ne sait pas exactement comment cette brave Samaritaine s’y est prise, mais elle a réussi à communiquer sa foi personnelle en Jésus comme Messie. Elle a suscité un tel intérêt de la part des villageois qu’ils accourent auprès du Seigneur. Le temps des verbes exprime leur empressement à venir de toutes parts en longues processions. Devant leur désir sincère de connaître les vérités du royaume de Dieu, Jésus va leur consacrer deux jours entiers.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 18 2024

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