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20 août 2024

Psaumes 107.1 – 109.19

Psaume 107

Introduction

La louange a mauvaise presse. Elle est assimilée à la suffisance, à la flatterie, à l’hypocrisie et encore à d’autres vices. C’est bien dommage parce que faire un compliment, être reconnaissant et voir le bon côté des choses sont toutes des attitudes nobles et louables, justement. Et si en plus je sais distinguer la bonne main de Dieu dans ma vie, alors, je suis proche de la sérénité.

Louer l’Éternel de tout son cœur fait partie de la vie quotidienne du roi David et des psalmistes, et encore davantage de ceux qui ont composé le 5e recueil du psautier que j’aborde dès aujourd’hui. Comme les 4 précédents, ce dernier recueil contient des cantiques très variés composés par divers auteurs : 15 sont de David, 1 de Salomon et les autres sont anonymes. On trouve dans ce recueil un des grands psaumes messianiques, le psaume 110, ainsi que le 130 qui lui est un des psaumes de repentance les plus connus. Cependant, et comme je l’ai déjà suggéré, le thème dominant du 5e recueil est la louange. D’ailleurs, deux séries de psaumes sont respectivement appelées « Hallel » et « le petit Hallel » parce qu’ils commencent et finissent par Alléluia. Ce 5e recueil est très utilisé par les Juifs lors de leurs célébrations religieuses au point où ils l’appellent « le Livre des fêtes ».

Le Psaume 107, qui ouvre le 5e recueil, contient beaucoup de passages empruntés à d’autres Textes Sacrés comme Job ou Ésaïe. C’est le chant de reconnaissance des Juifs disséminés dans le monde entier, alors qu’ils retournent dans le pays de leurs ancêtres. En considérant leur passé, ils célèbrent l’amour et la bonté de l’Éternel qui est intervenu de bien des manières en leur faveur quand ils étaient dans la détresse, afin de les sauver et de les guider jusqu’à ce jour.

Ce psaume fait penser à Moïse lorsqu’il rappelait les bontés de l’Éternel envers Israël alors que le peuple se trouvait dans la plaine face à la Terre promise qu’il s’apprêtait à conquérir.

Les quatre premières strophes du Psaume 107 décrivent diverses détresses et le secours de l’Éternel. Chacune énonce le même refrain qui dit :

Dans leur détresse, ils ont crié à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses. Qu’ils louent donc l’Éternel pour son amour, pour ses miracles en faveur des hommes ! (Psaumes 107.6, 8).

Cette répétition donne à tout le psaume un mouvement rythmique qui le rend agréable à l’oreille. Ce refrain ne se trouve pas dans la cinquième et dernière strophe parce qu’elle n’a pas le caractère dramatique des quatre précédentes. Je commence à lire le Psaume 107.

Verset 1

Célébrez l’Éternel, car il est bon, car son amour dure à toujours (Psaumes 107.1).

D’une façon générale, Dieu n’a pas bonne réputation. La plupart des gens ne pensent guère de bien de lui et on utilise son nom surtout pour jurer. Parmi les hommes il a peu d’amis et encore moins d’ambassadeurs. Dans les grandes religions par exemple, le concept de Dieu est terrifiant ; on ne peut l’approcher et il détruit plus qu’il ne sauve. Il n’aime pas ses créatures et ne se soucie pas de leur bien-être. En Occident où on se dit civilisé, la majorité des gens sont de culture chrétienne, mais en couches fines façon pommade parce qu’en réalité, c’est la croyance humaniste qui domine. Pour nos contemporains, Dieu est d’abord un gendarme qu’il faut tenir à bonne distance parce qu’il est toujours prêt à punir.

Versets 2-3

Je continue le psaume 107.

Qu’ils le proclament, tous ceux que l’Éternel a délivrés, qu’il a sauvés des mains de l’oppresseur, et qu’il a rassemblés de tous pays : de l’est, de l’ouest, du nord et du midi (Psaumes 107.2-3).

Le psaume 106 qui ferme le quatrième recueil se termine par : « Rassemble-nous du milieu des nations ». Ici, nous avons la réponse à cette supplication des captifs que l’Éternel a délivrés et rassemblés de tous les pays. Le psalmiste pense en premier lieu aux déportés revenus de l’exil babylonien, mais aussi à ceux qui s’étaient réfugiés en Égypte ou en Occident et il les voit déjà de retour ou sur le point de revenir dans le pays de leurs ancêtres.

Ces paroles auront un accomplissement prophétique bien supérieur encore, quand les Juifs persécutés et dispersés dans le monde entier reviendront en Israël à la veille du millénium.

Versets 4-9

Je continue.

Les uns erraient perdus dans le désert, dans des lieux où il n’y avait personne, et sans trouver une ville habitée. Ils étaient affamés, ils avaient soif, et ils étaient tout près de défaillir. Dans leur détresse, ils ont crié à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses. Il les conduisit par le droit chemin, pour aller vers une ville habitable. Qu’ils louent donc l’Éternel pour son amour, pour ses miracles en faveur des hommes ! Il a désaltéré les assoiffés, il a comblé de biens les affamés (Psaumes 107.4-9).

Dans ce premier tableau, une caravane perdue dans le désert est conduite par l’Éternel dans une oasis où on trouve de quoi se restaurer et surtout se désaltérer. Tout au long de son histoire, Israël a subi les malédictions contenues dans la loi de Moïse comme par exemple :

L’Éternel vous dispersera parmi tous les peuples d’un bout de la terre à l’autre. Là, vous serez asservis à d’autres dieux que ni vous, ni vos ancêtres n’aurez connus, des dieux de bois et de pierre. Au milieu de ces nations même, vous ne trouverez ni tranquillité ni lieu où vous installer pour mener une existence paisible. L’Éternel vous donnera là un cœur inquiet et des yeux éteints, le découragement vous rongera (Deutéronome 28.64-65).

Parce que les Israélites ont désobéi à l’Éternel en toute connaissance de cause, ils ont été dispersés dans le monde, mais Dieu les ramènera dans leur pays selon la promesse qu’il a faite à Abraham et plus tard à David.

Ce qui est arrivé aux Israélites nous concerne de très près parce que comme eux nous sommes pécheurs et perdus tant que nous ne trouvons pas refuge en Jésus-Christ notre Sauveur.

Versets 10-12

Je continue le psaume 107.

D’autres vivaient dans une ombre mortelle, enchaînés dans la misère et les fers pour avoir bravé les ordres de Dieu et méprisé les desseins du Très-Haut. Il les soumit à la peine : ils succombaient, privés de tout secours (Psaumes 107.10-12).

Ce deuxième tableau est une description de ce qu’ont vécu les Israélites à Babylone au début de l’exil, mais il fait aussi penser aux Juifs déportés, enfermés dans des wagons puis exterminés dans les camps de la mort pendant la seconde guerre mondiale.

Versets 13-16

Je continue.

Dans leur détresse, ils ont crié à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses. Il les fit sortir de l’ombre mortelle, il rompit les liens qui les retenaient. Qu’ils louent donc l’Éternel pour son amour, pour ses miracles en faveur des hommes ! Car il a brisé les portes de bronze et il a rompu les verrous de fer (Psaumes 107.13-16).

Parlant au nom de l’Éternel et faisant allusion aux villes fortifiées de Babylone qui tombèrent au pouvoir des Mèdes et des Perses, le prophète Ésaïe dit : « J’irai devant toi, fracassant les battants de bronze et brisant les verrous de fer » (Ésaïe 45.2).

Versets 17-22

Je continue en compressant.

Des insensés, vivant dans le péché, s’étaient rendus malheureux par leurs fautes. Dans leur détresse, ils ont crié à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses. Qu’ils louent donc l’Éternel pour son amour, pour ses miracles en faveur des hommes ! Que ceux qu’il a délivrés lui offrent des sacrifices de reconnaissance, que, dans la joie, ils racontent ses œuvres (Psaumes 107.17-22).

Ce troisième tableau parle du péché que les Écritures comparent à une prison qui afflige et enferme le coupable.

On admet comme une évidence que tous ceux qui sont sous les verrous veulent recouvrer la liberté, mais l’exception confirme la règle. Il est arrivé qu’un prisonnier refuse le pardon qu’on voulait lui accorder. Je crois que cela s’est produit en Pennsylvanie. Un juge dut alors statuer et il décida que dans ce cas le pardon était caduc et le prisonnier resterait en prison. Cette histoire vraie s’applique à chacun d’entre nous, car Dieu est prêt à effacer mes fautes, mais à la condition que J’accepte Jésus comme mon Sauveur. Ceux qui font cette démarche sont pardonnés puis exhortés à louer Dieu. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Jésus est mort pour purifier le peuple par son propre sang. Par lui, offrons donc en tout temps à Dieu un sacrifice de louange qui consiste à célébrer son nom (Hébreux 13.12, 15).

Versets 23-32

Je continue le psaume 107 en compressant.

D’autres s’étaient embarqués sur la mer et ils travaillaient sur les eaux immenses. D’un mot, il fit lever une tempête et les flots de la mer se soulevèrent. Pris de vertige, ils titubaient comme ivres, toute leur adresse avait disparu. Dans leur détresse, ils ont crié à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses. Il réduisit la tempête au silence, et il apaisa la furie des vagues. Qu’ils louent donc l’Éternel pour son amour, pour ses miracles en faveur des hommes, qu’ils le célèbrent dans l’assemblée de leur peuple, et qu’ils le louent devant le conseil des autorités (Psaumes 107.23-32).

Le quatrième tableau décrit des marins en situation de détresse. Dans l’antiquité ce métier est si dangereux que même les caïds qui prennent la mer s’en remettent à la grâce de leur Dieu.

Sous l’Ancienne Alliance, un Israélite qui expérimente la délivrance de Dieu peut rendre témoignage soit dans le lieu de culte où les fidèles du peuple se rassemblent, soit aux portes de la ville où siège le conseil des Anciens qui traite les affaires publiques.

Versets 33-34

Je continue avec la 5e strophe du psaume 107.

L’Éternel peut faire tarir les fleuves et les transformer en désert aride, ou changer les sources d’eau en lieux secs, d’un sol fertile, il fait une saline quand ses habitants pratiquent le mal (Psaumes 107.33-34).

À cause de sa rébellion contre l’Éternel, le peuple élu a été égaré, prisonnier et rendu semblable à un esquif sur le point d’être submergé par les vagues, c’est-à-dire par ses ennemis. Maintenant que les tempêtes sont passées et que les colons juifs sont arrivés au port désiré, à Jérusalem, le psalmiste jette un regard sur la terre d’Israël, autrefois si fertile et aujourd’hui si aride. Cette strophe décrit la situation du peuple d’Israël revenu d’exil dans le pays de ses ancêtres. C’est un désert, mais Dieu va le transformer de nouveau en terre fertile.

Versets 35-38

Je continue en compressant.

Mais il change aussi le désert en lac et la terre aride en sources d’eau vive. C’est là qu’il établit ceux qui ont faim, pour y fonder une ville habitable, ensemencer des champs, planter des vignes qui porteront des fruits en abondance. Dieu les bénit et ils se multiplient et leur bétail jamais ne dépérit (Psaumes 107.35-38).

Le psalmiste fait peut-être allusion à ce qu’ont vécu les Israélites à Babylone, car ils ont bel et bien rendu fertiles des contrées incultes et ont fondé des villes, suivant par là l’exhortation du prophète Jérémie qui au nom de l’Éternel leur a dit :

Bâtissez des maisons et habitez-les ; plantez des jardins et mangez-en le fruit. [..]. Multipliez-vous et ne diminuez pas (Jérémie 29.5).

Ce qu’ils ont réalisé en terre étrangère se reproduira à plus forte raison dans leur propre patrie.

Versets 42-43

Je continue plus loin et finis ce psaume.

Les hommes droits le voient et s’en réjouissent, mais l’injustice a la bouche fermée. Quiconque est sage en observant ces choses reconnaîtra l’amour de l’Éternel (Psaumes 107.42-43).

Que celui qui croit être sage médite sur la bonté de Dieu et sa puissance à délivrer et à relever l’indigent. Ce psaume est un peu l’histoire de tous les angoissés qui ont trouvé le bonheur parce que le Sauveur s’est révélé à eux. Au milieu de détresses variées, tous ont senti leur péché et leur misère ; tous ont poussé le même cri et tous ont obtenu le même salut.

Psaume 108

Introduction

Nous arrivons au psaume 108 où le psalmiste célèbre l’amour de Dieu et l’appelle à son secours. Avec de légères variantes, la première partie reprend les paroles pleines de confiance du Psaume 57 écrit par David (57.8-12), et la deuxième partie cite une portion du psaume 60 (7-14). A cause de ce remodelage, un remake en quelque sorte, des mauvaises langues ont qualifié le psaume 108 de patchwork. Mais ces reprises qui expriment la confiance en Dieu sont voulues, dans le but d’encourager les Israélites dans les moments difficiles qu’il traversent, comme quand il sont revenus d’exil pour se retrouver devant Jérusalem en ruines.

Versets 1-2

Je commence à lire le psaume 108.

Psaume de David. Cantique. Mon cœur est tranquille, ô mon Dieu, et ma gloire, c’est de te chanter, de te célébrer en musique ! (Psaumes 108.1-2).

Les premiers colons de retour en terre d’Israël entonnèrent ce cantique de louanges.

Versets 3-4

Je continue.

Vite, éveillez-vous, luth et harpe ! Je veux éveiller l’aurore. Je veux te louer, Éternel, au milieu des peuples, et te célébrer en musique parmi les nations (Psaumes 108.3-4).

Alors que dans le Psaume 57, le nom pour Dieu est Seigneur, ici il a été remplacé par Yaweh, Éternel en français, et qui est le nom du Dieu d’alliance et du Dieu qui sauve. C’est ici le seul endroit du psaume 57 où le nom de Dieu a été modifié par rapport aux psaumes d’emprunt.

Versets 8-14

Je continue plus loin et finis le psaume 108.

Dieu l’a déclaré dans son sanctuaire : Je triompherai ! Je vais m’emparer de Sichem. Je vais mesurer au cordeau le val de Soukkoth (Psaumes 108.8).

Cette promesse bien spécifique est adressée par l’Éternel à David durant l’époque troublée où il essaie d’asseoir son autorité de roi sur les 12 tribus d’Israël. À la fin des temps, après que Jésus sera devenu le souverain de toute la terre, le reste fidèle d’Israël se partagera la Palestine de la même façon que la première fois après la conquête du pays de Canaan dirigée par Josué.

Psaume 109

Introduction

Nous arrivons au Psaume 109, dont les imprécations sont de nature à vous glacer le sang.  Le psalmiste appelle la malédiction de Dieu sur un méchant homme qu’il a spécialement à l’esprit et dont le crime le plus grave est de n’avoir eu aucune miséricorde envers un affligé, de l’avoir même poursuivi de sa haine jusqu’à le faire mourir. Les châtiments les plus terribles sont invoqués, non seulement sur la personne impie, mais également sur sa postérité. Ces imprécations sont encore pires que celles qu’on trouve dans les psaumes 35 et 69. Il n’y a pas le moindre murmure de la grâce car seule la voix de la justice se fait entendre.

On peut donc se demander comment de telles paroles de jugement ont pu être recueillies et conservées par Israël comme sacrées et inspirées de Dieu. En effet, la loi de Moïse recommande de la pitié pour l’ennemi (Exode 22:4-6 ; Deutéronome 22:4), et dans le livre des Proverbes (24.17,18), il est écrit :

Si ton ennemi tombe, ne t’en réjouis pas ; que ton cœur ne jubile pas s’il s’effondre, car l’Eternel le verrait d’un mauvais œil et sa colère risquerait de se détourner de lui.

En fait, ce psaume s’élève violemment contre le mal en tant que mal et contre l’impie qui prend plaisir au mal. Une telle condamnation doit être énergique en tout temps parce que le mal puise sa source en Satan. Dieu est saint et juste, et il est terrible dans ses jugements à l’égard de ceux qui aiment à mal faire ; d’ailleurs autant Jésus et les auteurs sacrés du Nouveau Testament que de l’Ancien, prononcent contre eux des sentences effrayantes.

Le psaume 109 est dit de David, et effectivement, il offre de grandes similarités au niveau des pensées et du style avec d’autres psaumes attribués à ce roi, surtout les psaumes 22 et 69. cependant, il est impossible de savoir qui est le méchant homme que David prend à partie. Je commence à lire le psaume 109 en compressant.

Versets 1-7

Au chef de chœur. Psaume de David. Dieu, toi que je loue, sors de ton silence, car des gens méchants ont ouvert leur bouche pour me calomnier. Ils me font du mal pour le bien que je leur fais. Que, lors de son jugement, il soit déclaré coupable et que sa prière lui soit tenue pour péché ! (Psaumes 109.1-7).

Quand une personne a décidé une fois pour toutes de dire non à Dieu, il a beau prier le jour où il est dans la détresse, ça ne sert à rien. Pire encore, en regard de son refus de se repentir, sa prière est même une offense à Dieu. Dans le livre des Proverbes, on lit :

Si quelqu’un se détourne pour ne pas écouter la loi, sa prière même est en horreur à Dieu (Proverbes 28:9).

La fin du roi Saül est une illustration tragique de ce passage. Rejeté par Dieu à cause de son insoumission, il l’invoque quand même. Mais n’obtenant pas de réponse, il va consulter une sorcière puis meurt au combat avec ses fils. Je continue le psaume 109.

Verset 8

Que ses jours soient abrégés, et qu’un autre prenne sa charge ! (Psaumes 109.8).

L’apôtre Pierre applique cette dernière sentence à Judas (Actes 1.20). L’homme que le psalmiste a en vue comme incarnant le mal en son temps, s’est retrouvé plus tard sous d’autres noms. Antiochus, Hitler, Staline, Pol Pot ; il y en a des millions. Dans les derniers temps, ce sera l’homme de péché, l’Antichrist, qui incarnera le mal (2Thessaloniciens 2.3). À l’époque de Jésus, Judas a pris la place de l’homme impie à cause de son action vile contre le Christ que le psalmiste appelle plus loin : « l’homme au cœur brisé » (v.16). Concernant Judas, Jésus a dit :

Malheur à celui qui me trahit ! Il aurait mieux valu, pour lui, n’être jamais né (Matthieu 26.24).

Mais Judas n’est pas le seul qui soit ainsi condamné. Dans son évangile, Jean écrit :

Celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui (Jean 3.36).

Les croyances selon lesquelles Dieu est le Père de tous les hommes, ceux qui rejettent Jésus ici-bas auront une seconde chance dans l’au-delà, il existe d’autres chemins que Jésus pour aller à Dieu, toutes les religions mènent au ciel, ont la consistance des bulles de savon. Selon les Écritures, la colère de Dieu repose sur celui qui ne croit pas en Jésus-Christ ; parce qu’il a souffert la croix pour notre salut, il est le seul chemin qui mène à Dieu et à la vie éternelle.

Versets 9-11

Je continue.

Que ses fils soient orphelins, que sa femme reste veuve, que ses enfants soient errants, qu’ils mendient leur pain, loin de leur demeure en ruine ! Que le créancier prenne tout son bien ! Que des étrangers ravissent le produit de son labeur ! (Psaumes 109.9-11).

L’enchaînement de ce sinistre tableau est logique. L’homme méchant est à son tour condamné, rejeté de Dieu et des hommes. Il meurt, les créanciers emportent tout et sa famille sans ressource erre et mendie. La justice a parlé et elle réclame une condamnation sans appel.

Versets 13-15

Je continue le psaume 109.

Que sa postérité soit retranchée et que son nom disparaisse avec ses enfants ! Que l’Éternel se souvienne de la faute de ses pères ! Que leur souvenir soit extirpé de la terre ! (Psaumes 109.13-15).

Le plus souvent, les fautes des parents font des ravages sur les enfants tant au niveau physique, moral, mental que spirituel. Jésus a dit aux Juifs de sa génération (Matthieu 23.31-35) que toutes les transgressions des siècles passés retomberont sur eux parce que par un dernier crime, ils ont mis le comble aux fautes de leurs ancêtres. La coupe est pleine et la race juive entière, considérée comme une seule personne morale devant Dieu, sera jugée, ce qui est arrivé quand les Romains détruisirent Jérusalem en l’an 70 de notre ère.

Mais à côté de cette règle, la loi de Moïse pose déjà le principe de la responsabilité individuelle (Deutéronome 24.16) ; les enfants ont donc la possibilité d’échapper à un héritage de malédiction en rompant avec le péché de leurs pères. Comme je l’ai noté, les fils de Qoré ont eu à cœur de faire oublier la faute de leur ancêtre en servant l’Éternel de tout leur cœur.

Verset 16

Je continue.

Car le méchant n’a jamais été bon envers les autres et il a persécuté le malheureux et le pauvre, l’homme au cœur brisé jusqu’à le faire mourir (Psaumes 109.16).

Le crime le plus grave de cet impie est d’avoir été sans miséricorde envers l’affligé, de l’avoir poursuivi de sa haine pour le faire mourir. C’est bien ce que Judas a fait envers Jésus.

Versets 17-19

Je finis le psaume 109.

Il aimait maudire : la malédiction viendra le frapper. Puisqu’il endossait la malédiction comme un vêtement, qu’elle le pénètre comme ferait l’eau, et qu’elle entre en lui jusque dans ses os comme ferait l’huile ! Qu’elle l’enveloppe comme un vêtement, comme une ceinture sans cesse attachée autour de ses reins ! (Psaumes 109.17-19).

Versets 20-31

La suite du psaume parle du juste affligé, indigent, et persécuté jusqu’à la mort. Cette description a maintes fois trouvé son application, mais jamais aussi complètement qu’en Jésus, le Juste par excellence.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 06 2024

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