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10 juil. 2024

Psaumes 22.1-32

Psaume 22

Introduction

Tous ceux qui ont tant soit peu fréquenté un cours de catéchisme savent que Moïse fut sauvé des eaux, mais qu’il est aussi le berger qui un jour en plein désert a été confronté à un prodige. Il a vu un buisson tout embrasé qui ne se consumait pas. Quand il a voulu voir ce phénomène de plus près, une voix s’est élevée du buisson et lui a dit :

N’approche pas d’ici, enlève tes sandales, car le lieu où tu te tiens est sacré (Exode 3.5).

C’est un peu pareil pour certaines portions des Écritures, car elles donnent au lecteur le sentiment qu’il se trouve en territoire sacré. Le Psaume 22 est l’un de ces textes qui inspire une profonde déférence. C’est une longue intercession qui fut composée par David, mais on ne connaît pas la circonstance de sa vie qui l’a motivé à faire cette prière et qui correspond à la persécution extrême qu’il décrit. Il dit qu’il se sent abandonné de Dieu et entouré d’ennemis qui s’opposent violemment à lui, qui le tourmentent et menacent sa vie. Il implore alors instamment l’Éternel de le délivrer d’une mort imminente.

En fait, le psalmiste décrit une expérience et une exécution qui ne peuvent pas lui correspondre, et qui donc concernent quelqu’un d’autre. La personne de David, en effet, disparaît dans le rayonnement de gloire de cet autre lui-même, qui doit naître de lui, mais que l’Éternel appelle son Fils.

Dans ce psaume, l’esprit prophétique prend pour point de départ une circonstance extrêmement grave de la vie de David qui est rejeté et persécuté et y puise les éléments d’un tableau qui dépasse de très loin la circonstance particulière. Ce tableau est la description fidèle de ce qui s’est passé des siècles plus tard en la personne du Christ. Ce psaume est donc prophétique et annonce la fin de vie de Jésus qui a été injustement condamné par les chefs religieux puis mis à mort par les Romains.

Depuis l’Église primitive, les croyants ont discerné la Passion de Jésus dans les souffrances exprimées par le psalmiste, surtout que le Nouveau Testament, et plus particulièrement les évangiles, font plusieurs fois référence à ce psaume. David utilise des figures de style poétiques pour décrire en détail la très grande détresse que le Christ a réellement traversée aux mains de ses ennemis.

Cette longue prière a été appelée le psaume de la croix parce que mieux que toute autre portion des Écritures, elle décrit avec une très grande précision la crucifixion de Jésus. Cette prophétie est à mettre en parallèle avec le chapitre 53 du livre d’Ésaïe, le psaume 89 et le chapitre 22 de la Genèse dans lequel l’Éternel met Abraham à l’épreuve en lui demandant de sacrifier son fils Isaac.

Nous savons que Jésus a cité plusieurs portions de ce psaume et peut-être même sa totalité. Il est très proche dans son contenu du psaume 69 aux différences près que le Psaume 22 ne contient aucun passage imprécatoire contre des ennemis et pas la moindre confession de péchés. La description qui est donnée du Seigneur est sa parfaite innocence. Jésus reste parfaitement sans faute dans sa relation avec Dieu, avec ses persécuteurs et face à lui-même, et il ne s’apitoie absolument pas sur son sort. Ésaïe écrit :

On l’a frappé, et il s’est humilié, il n’a pas dit un mot. Semblable à un agneau mené à l’abattoir, tout comme la brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas dit un mot… alors que mon serviteur le Juste n’avait pas commis d’acte de violence et que jamais ses lèvres n’avaient prononcé de mensonge (Ésaïe 53.7, 9, 11).

Les évangiles donnent le récit historique de la mort de Jésus, tandis que le Psaume 22 est comme une radiographie qui permet de lire ses pensées, ses sentiments et son angoisse alors qu’il est en train d’expier les péchés du monde. En devenant homme, le Seigneur s’est défait de sa gloire puis sur la croix il fut dépouillé de toute dignité humaine. Dieu plaça sur lui la totalité de la crasse humaine afin qu’il devienne le Sauveur, le médiateur, le pont, l’échelle qui permet à l’homme d’accéder au royaume des cieux.

Versets 1-3

Je commence à lire le Psaume 22.

Au chef de chœur. Psaume de David, à chanter sur l’air : “ Biche de l’aurore ”. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Tu restes loin, tu ne viens pas me secourir malgré toutes mes plaintes. Mon Dieu, le jour, j’appelle, mais tu ne réponds pas. La nuit, je crie, sans trouver de repos (Psaumes 22.1-3).

« Biche de l’aurore »  est probablement le titre d’une chant populaire sur la mélodie duquel devait se chanter ce psaume.

Sur la croix a eu lieu une séparation complète entre Dieu le Père et Dieu le Fils. C’est la seule et unique fois dans toute l’éternité qu’un tel événement a eu lieu. Il fallait que Jésus soit homme et chargé du péché du monde pour que cette rupture ait lieu.

Jésus a toujours été en communion avec son Père, même quand il a été trahi, lacéré de coups et cloué sur la croix. Mais à un moment donné, sur cette croix, Dieu l’a chargé de tous les péchés de tous les hommes de tous les temps et s’est détourné de lui. Jésus est alors devenu l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Jusque-là, Jésus n’a pas protesté et a subi son calvaire sans mot dire. Mais maintenant que la colère de Dieu est sur lui, il hurle à la mort de douleur et exprime la souffrance de l’abandon par Dieu. Des tréfonds de son cœur et de son âme, il s’écrie alors : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Ce pourquoi ne traduit pas l’impatience ou le doute. C’est le cri terrifiant et désespéré d’une souffrance indescriptible, de l’innocent martyrisé et de la sainteté bafouée ; le cri angoissant d’une bête déchirée par des chiens en furie. Son cri n’a eu pour réponse que l’écho faible de sa voix parce que Dieu l’avait vraiment abandonné. Il souffrit cette mort sacrificielle pour vous et pour moi (Hébreux 2.9).

L’enfant Jésus est né dans ce monde pour révéler Dieu, mais surtout pour racheter l’homme et ravir à Satan l’autorité légale qu’il détenait sur l’humanité (Hébreux 2.14).

En menant une vie parfaite, Jésus ne pouvait sauver personne. C’est seulement sa mort qui donne le salut à ceux qui croient en lui. Toute sa vie durant, Jésus faisait pleinement confiance à son Père céleste dans chaque circonstance de sa vie. Il était le canal par lequel Dieu se faisait connaître aux hommes (Jean 8.28-29). Cependant, une fois sur la croix, abandonné de Dieu qui lui a littéralement tourné le dos, Jésus a connu le désespoir.

Verset 4

Je continue le Psaume 22.

Pourtant, tu es le Saint qui sièges sur ton trône, toi qui fais l’objet des louanges d’Israël (Psaumes 22.4).

Le psalmiste et Jésus se rappellent que de tout temps, Israël a célébré la sainteté de l’Éternel, lui a rendu grâce pour ses actes de justice et pour sa miséricorde. Il ne peut donc pas se détourner d’un homme juste persécuté. Jésus a été totalement délaissé par Dieu parce qu’il a été fait péché pour nous. Comme Jésus est la deuxième personne de la Trinité, il est Dieu. Voilà pourquoi dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même (2Corinthiens 5.19) ».

Versets 5-6

Je continue le texte.

En toi déjà, nos pères se confiaient, oui, ils comptaient sur toi, et tu les délivrais. Lorsqu’ils criaient à toi, ils étaient délivrés, lorsqu’ils comptaient sur toi, ils n’étaient pas déçus (Psaumes 22.5-6).

Dans l’histoire d’Israël, tous les hommes pieux qui ont crié à Dieu ont été secourus d’une manière ou d’une autre. Cependant, l’insistance du psalmiste qui répète : « ils comptaient sur toi » souligne que d’une manière inexplicable, cette fois-ci la foi n’obtient aucune réponse.

Verset 7

Je continue.

Mais moi je suis un ver, je ne suis plus un homme, tout le monde m’insulte, le peuple me méprise (Psaumes 22.7).

Le ver est une créature laide totalement dépourvue de moyen de défense. Il n’a aucune possibilité de réagir lorsqu’on l’écrase (Job 25.6). Jésus est décrit de façon similaire par le prophète Ésaïe (53.3).

Il est intéressant de noter que dans le texte hébreu, le mot pour ver désigne le coccus illicis. Or, c’est avec le corps séché de la femelle de cette espèce que les Juifs fabriquaient la teinture rouge qui servait à teindre couleur de sang les rideaux du tabernacle. C’est une sorte de rappel que selon les Écritures, « sans effusion de sang il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9.22).

Dans une des tragédies de Shakespeare, Lady Macbeth hante la nuit en frottant ses mains, à moitié folle, car rongée par le remord du meurtre qu’elle a commis. Elle dit alors : « Tous les parfums d’Arabie n’adouciront pas cette petite main ». C’est vrai. Elle se lave continuellement les mains et en les frottant elle crie : « maudite tache va-t-en, va-t-en je te dis ! » (Macbeth, 5e acte, 1re scène).

Même si vous n’avez tué personne, vous êtes coupable de bien d’autres fautes et moi aussi. Or seul le sang du Christ peut les effacer ; rien d’autre ! Ni nos bonnes œuvres, ni nos rites religieux ne peuvent nous venir en aide ; seul le sang que le Christ a versé purifie du péché.

Versets 8-9

Je continue le Psaume 22.

Ceux qui me voient se rient de moi. Tous, ils ricanent. On fait la moue en secouant la tête : “ Il se confie en l’Éternel ? Eh bien, que maintenant l’Éternel le délivre ! Puisqu’il trouve en lui son plaisir, qu’il le libère donc ! ” (Psaumes 22.8-9).

Non contents d’avoir fait exécuter Jésus à l’aide de faux témoignages, les religieux juifs ne le laissent même pas mourir en paix. Il faut qu’ils viennent jusqu’au pied de la croix pour se moquer de lui alors qu’il agonise (Matthieu 27.39,43). On ne peut pas descendre plus bas que ça. Après avoir mordu sa victime et injecté son venin, le serpent se glisse dans l’herbe et disparaît, mais ces religieux continuent à déverser le purin de leur cœur.

Versets 10-12

Je continue le texte.

Oui, c’est bien toi qui, depuis ma naissance, m’as protégé. Tu m’as mis en sécurité sur le sein de ma mère. Dès mon jeune âge, j’ai été placé sous ta garde. Dès avant ma naissance, tu es mon Dieu. Ne reste pas si loin de moi car le danger est proche, et il n’y a personne qui vienne pour m’aider (Psaumes 22.10-12).

La confiance touchante du nouveau-né qui s’abandonne à sa mère, est représentée ici comme procédant d’une impulsion de Dieu et une preuve de son amour pour le petit de l’homme.

Comme David, Jésus exprime sa confiance en Dieu qui, depuis sa plus tendre enfance, a pris soin de lui. Maintenant que l’heure de la détresse a sonné, Jésus demande son soutien.

Versets 13-14

Je continue.

De nombreux taureaux m’environnent : ces fortes bêtes du Basan sont tout autour de moi. Ils ouvrent largement leurs gueules contre moi, ils sont comme un lion qui rugit et déchire (Psaumes 22.13-14).

Les ennemis sont comparés à des animaux féroces. Le territoire de Basan, à l’est du lac de Génésareth et du Jourdain, était renommé pour ses vastes pâturages. Les taureaux habitués à paître en totale liberté, étaient particulièrement rudes et puissants.

Verset 15

Je continue.

Je suis comme une eau qui s’écoule et tous mes os sont disloqués. Mon cœur est pareil à la cire, on dirait qu’il se fond en moi (Psaumes 22.15).

Il n’est pas possible d’attribuer cet état à David, car c’est une description exacte de la condition physique poignante d’un crucifié, ce qui est remarquable puisque cette forme d’exécution n’existait pas au moment de la rédaction du psaume.

« Je suis comme une eau qui s’écoule » est une référence à la transpiration du condamné qui est desséché par le soleil ardent du Proche-Orient, et à son sang et ses forces qui le quittent. Les os sont disloqués parce qu’ils sortent des articulations sous l’effet du poids du supplicié une fois que ses forces se sont dissipées.

Jésus est mort rapidement et la seule explication plausible est qu’il a choisi lui-même l’instant de sa mort et que la cause physique fut l’éclatement du cœur. Le péricarde s’est alors rempli de sang et de sérum ce qui correspond bien à ce que nous rapporte l’apôtre Jean qui écrit : « L’un des soldats lui enfonça sa lance dans le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19.34).

Versets 16-17

Je continue le texte.

Ma gorge est desséchée comme un tesson d’argile, ma langue colle à mon palais, tu me fais retourner à la poussière de la mort. Des hordes de chiens m’environnent, la meute des méchants m’assaille. Ils ont percé mes mains, mes pieds (Psaumes 22.16-17 ; comparer Ésaïe 53.5 ; Zacharie 12.10).

Dans les villes d’Orient, les chiens sauvages abondent et sont toujours prêts à se jeter sur tout ce qui peut leur servir de pâture. Des yeux féroces délimitent la partie de son corps que leurs dents vont bientôt dévorer. Ce passage ne peut être évidemment appliqué qu’à Jésus alors qu’il est entouré d’ennemis qui se moquent de lui ou le crucifient.

Versets 18-19

Je continue.

Je pourrais compter tous mes os ; ils me regardent, ils me toisent, ils se partagent mes habits et tirent au sort ma tunique (Psaumes 22.18-19 ; comparer Matthieu 27:35 ; Marc 15:24 ; Luc 23:34 ; Jean 19:23).

Pour bien faire sentir au crucifié qu’il ne compte déjà plus parmi les vivants, les soldats se partagent ses vêtements. La tunique est le sous-vêtement. Les Romains crucifiaient les condamnés tout nus. C’était une humiliation supplémentaire. Auparavant, Jésus s’est comparé à un ver. Sur la croix, il est nu comme un ver. Jésus a tout accepté. Il est descendu le plus bas possible, tout au fond du trou afin de nous chercher, et pour que ceux qui croient en lui puissent être revêtus de sa justice afin de pouvoir comparaître devant le Dieu 3 fois saint.

On trouve ici tous les détails du Calvaire et cette crucifixion fut accomplie par des hommes qui ne connaissaient pas les Écritures et n’avaient aucun intérêt à ce qu’elles s’accomplissent, ce qui apporte la preuve irréfutable de l’inspiration divine des Textes Sacrés.

Versets 20-22

Je continue.

Mais toi, ô Éternel, ne reste pas si loin ! Ô toi, ma force, viens en hâte à mon aide ! Viens me sauver ! Délivre ma vie de l’épée ! Mon unique bien de la fureur des chiens ! Sauve-moi de la gueule du lion, de la corne du buffle (ou de la licorne ! Oui, tu m’as répondu ! (Psaumes 22.20-22).

Même dans sa dernière extrémité, l’union de Jésus avec son Père ressort dans l’appel poignant qu’il lui lance pour demander sa présence et son secours.

La corne du buffle correspond à la croix. Jésus a probablement été crucifié sur un pieu, donc une seule pièce. La croix telle que nous la connaissons avec sa barre transversale provient de la première lettre de la fausse divinité Tammuz. Les païens portaient ce symbole en T comme fétiche. Quand ils ont été obligés de se faire chrétiens, les églises du 3e siècle étant déjà décadentes, n’ont pas objecté et ont adopté le T de la fausse divinité Tammuz pour représenter la croix du Christ.

« Oui, tu m’as répondu ! » marque le tournant du psaume, car le ton de la deuxième partie est radicalement différent. L’action de grâces commence, sans que l’on sache comment a été opérée la délivrance. Cette réponse est la résurrection qui libéra Jésus de la mort.

Verset 23

Je continue.

Je proclamerai à mes frères quel Dieu tu es, je te louerai dans la grande assemblée (Psaumes 22.23).

Ce verset est cité tel quel dans l’épître aux Hébreux (2.12). Jésus dit qu’il proclamera la grandeur de Dieu dans le monde, sous-entendu par l’intermédiaire de ses disciples. Et c’est bien de cette façon que s’est constituée l’Église.

Versets 24-29

Je continue.

Vous qui respectez Dieu, célébrez-le ! Descendants de Jacob, glorifiez-le ! Descendants d’Israël, vénérez-le ! Il n’a pas méprisé le pauvre en son malheur, il n’a pas détourné son regard loin de lui. Non ! il a écouté l’appel à l’aide qu’il lui lançait. Grâce à toi, je te loue dans la grande assemblée, j’accomplirai mes vœux en présence de ceux qui te révèrent. Que les malheureux mangent, et qu’ils soient rassasiés ! Oui, qu’ils louent l’Éternel, ceux qui vivent pour lui ! Que votre vie dure toujours ! Aux confins de la terre, tous les peuples du monde se souviendront de l’Éternel. Tous, ils se tourneront vers lui, et toutes les nations se prosterneront devant lui. Car l’Éternel est roi, il domine sur les nations (Psaumes 22.24-29).

Ces paroles cadrent bien à la situation de David et à la culture juive. Par extension, elles s’appliquent aussi aux croyants.

D’abord, Israël ; puis, la perspective s’élargit à tous les peuples de la terre qui finiront par reconnaître que l’Éternel est le seul vrai Dieu.

Versets 30-31

Je continue.

Tous les grands de la terre mangeront et l’adoreront, et ceux qui s’en vont vers la tombe, ceux dont la vie décline, se prosterneront devant lui. Leur postérité, à son tour, servira l’Éternel et parlera de lui à la génération qui viendra après elle (Psaumes 22.30-31).

Durant le millénium, même les grands de ce monde célébreront un culte à l’Éternel et la royauté du Christ sera reconnue de génération en génération.

Verset 32

Je finis le Psaume 22.

Cette postérité publiera sa justice et elle annoncera au peuple qui va naître ce qu’a fait l’Éternel pour le salut des siens (Psaumes 22.32).

Aucune expérience de la souffrance et de la délivrance divine n’a eu, comme celle de la croix et de la résurrection de notre Seigneur, une telle portée universelle. La proclamation dans le monde entier de l’Évangile à partir de la Pentecôte et la conversion de gens de toutes les nations constituent l’accomplissement de la vision grandiose d’avenir de la fin du Psaume 22.

Ce qu’a fait l’Éternel est l’œuvre du Christ sur la croix. Sa dernière parole fut Tetelestai, un seul mot en grec. Il est traduit par : Tout est accompli. Le salut réalisé par Dieu en Jésus-Christ est, pourrait-on dire, clé en main.

Dieu ne veut pas que nous bricolions nous-mêmes notre salut avec un peu de bonnes œuvres, quelques rites, de la superstition en portant une médaille par exemple. Jésus a subi la croix pour moi afin que je n’aie jamais à m’écrier : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Jésus est l’Agneau de Dieu qui enlève le péché, le vôtre et le mien. Il a parfaitement accompli l’œuvre du salut ; il a triomphé de la mort et nous offre la vie éternelle que je ne peux ni mériter ni acheter. Je dois l’accepter comme un don généreux de sa part, car Tout est accompli.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

févr. 17 2025

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