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22 juil. 2024

Psaumes 35.1 – 37.40

Psaume 35

Introduction

Au Tour de France, celui qui se détache du peloton devient l’homme à battre. C’est un peu pareil pour tous ceux qui ne restent pas dans les rangs. Quand j’étais à l’armée, le sergent beuglait : « Je veux voir qu’une seule tête. » C’est comme ça, ceux qui ne se conforment pas à la masse se font des ennemis parce qu’ils perturbent l’ordre établi et le pouvoir en place ou créent des jalousies. C’est ce qui explique pourquoi, dans les siècles passés, les scientifiques et les réformateurs ont dû subir les foudres de l’Église catholique traditionnelle. Mais bien avant eux, ce fut aussi le cas de David qui est poursuivi par le roi Saül qui veut lui faire la peau. Pourchassé sans relâche, il ne cesse de crier à l’Éternel pour qu’il intervienne. C’est ce qui ressort du psaume 35 qui est l’appel au secours d’un innocent persécuté par une troupe d’ennemis perfides et moqueurs.

Cette intercession se compose de trois complaintes terminées chacune par des louanges en prévision de l’intervention de Dieu. Il y est question de faux témoins accusateurs et de l’Éternel qui est instamment prié de rendre justice en défendant la cause du psalmiste. Bien qu’il appelle le jugement de Dieu sur ses ennemis, David n’est pas animé de rancune et par un désir de vengeance personnelle, mais par la légitime indignation due à l’injustice qu’il subit.

Tout être humain vient au monde avec un sens inné de la justice. Alors quand on voit l’impie triompher ou seulement échapper au châtiment, on éprouve le sentiment désagréable que la Justice avec un « J » majuscule, est bafouée. Ce désir que justice soit faite et en particulier que les coupables d’actes criminels odieux soient punis, fait partie de nos gênes morales en quelque sorte. Ce n’est pas une spécificité de l’Ancien Testament, car même dans l’évangile, Jésus parle d’une veuve qui importunait un juge inique en lui demandant de la défendre contre son adversaire (Luc 18).

Comme tout le monde ou presque, je me suis fait des ennemis en cours de route et la tentation de régler moi-même mes comptes a été grande, mais l’apôtre Paul écrit aux Romains :

Ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à moi qu’il appartient de faire justice ; c’est moi qui rendrai à chacun son dû (Romains 12.19).

David a l’occasion de tuer Saül, au moins deux fois, mais il ne l’a pas fait, s’en remettant au jugement de Dieu (1 Samuel 24.15). Je crains fort qu’à sa place, je n’aurais pas été aussi magnanime.

Versets 1-3

Je commence à lire le Psaume 35.

De David. Ô Éternel, viens accuser ceux qui m’accusent, combats toi-même qui me combat. Saisis le petit et le grand bouclier et revêts ton armure, lève-toi pour me secourir ! Brandis ta lance avec le javelot contre mes poursuivants ! Dis-moi que tu es mon Sauveur (Psaumes 35.1-3).

Ce poème comprend beaucoup de termes militaires. Le petit bouclier est rond alors que le grand est oblongue et protège presque tout le corps comme une armure.

Versets 4-8

Je continue.

Qu’ils soient honteux, déshonorés, ceux qui en veulent à ma vie ! Qu’ils soient déboutés et reculent, ceux qui projettent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille emportée par le vent, quand les repoussera l’ange de l’Éternel ! Que leur chemin soit sombre, qu’il soit glissant lorsque l’ange de l’Éternel viendra les pourchasser ! Ils ont caché sans cause sous mes pas leur filet ; sans cause ils ont creusé la fosse pour m’ôter la vie. Que le malheur s’abatte sur eux à l’improviste ! Que, dans leurs propres pièges, ils puissent s’empêtrer ! Qu’ils tombent dans la fosse qu’ils ont creusée et qu’elle fasse leur propre ruine (Psaume 35.4-8).

Cette prière imprécatoire de David est typique de l’Ancienne Alliance. Aujourd’hui par contre, les croyants sont tenus d’aimer leurs ennemis, de prier pour ceux qui les persécutent et à faire du bien à ceux qui les haïssent (Matthieu 5.44 ; Luc 6.27).

Versets 9-10

Je continue le psaume 35.

J’exulterai de joie en l’Éternel, bondissant d’allégresse, parce qu’il m’a sauvé. Je clamerai de tout mon être : “ Éternel, qui est comme toi ? Le malheureux, tu le délivres d’un ennemi plus fort que lui, les pauvres et les opprimés, tu les libères de ceux qui les exploitent ” (Psaumes 35.9-10).

Par la foi David anticipe sa délivrance et commence déjà à louer Dieu. À cette époque, David est un vagabond et ses hommes sont des parias qui l’ont rejoint pour échapper à leurs problèmes, mais à cause de leur piété, l’Éternel les soutient.

Versets 11-25

Je continue en compressant.

De faux témoins se lèvent. Ils me rendent le mal pour le bien que j’ai fait. Je suis abandonné. Sans répit, ils m’outragent. Je te rendrai hommage dans la grande assemblée. Je te louerai avec la foule immense. Sans cause, ils sont mes ennemis : qu’ils ne triomphent pas à mon sujet ! Ils me détestent sans raison. Ils inventent des calomnies contre les gens paisibles qui habitent dans le pays. La bouche grande ouverte, ils disent : “ Eh, eh ! Nous l’avons vu ! ” Seigneur, ne te tiens pas si éloigné de moi ! Rends-moi justice, toi qui es juste, ô Éternel mon Dieu ! Empêche-les de triompher à mon sujet ! Qu’ils ne se disent plus : “ Ah, ah, nous le tenons ! Nous n’en ferons qu’une bouchée ! ” (Psaumes 35.11-25).

L’appel de David à l’Éternel est fondé sur sa justice, justice toute relative bien sûr.

La ressemblance entre ce psaume et le 22e qui prophétise le supplice du Christ, apparaît dans les expressions, le mouvement général de la pensée et en particulier par le fait que la délivrance du persécuté sera un sujet de joie pour un grand nombre de gens.

Versets 26-28

Je finis le Psaume 35

Que la honte et le déshonneur s’abattent sur tous ceux qui triomphent à mon sujet ! Qu’ils soient couverts de honte et revêtus de confusion, ceux qui, pour se grandir, me couvrent de mépris ! Alors ceux qui désirent voir mon droit rétabli pourront se réjouir, et ils crieront de joie en répétant sans cesse : “ Que l’Éternel soit reconnu grand, lui qui désire le bonheur de son serviteur ! ” Oui, je chanterai ta justice et ta louange tout le jour (Psaumes 35.26-28).

À la confusion des méchants correspond la joie des gens de bien. David peut lancer un appel pressant à l’Éternel parce qu’il a la conscience pure.

Psaume 36

Introduction

Nous arrivons au psaume 36 qui correspond bien à la situation de David quand il est poursuivi par Saül, ce qui le pousse, une fois encore, à chercher un refuge auprès de l’Éternel. Ce psaume est la suite logique de la requête angoissée du précédent. Il débute par une évocation de la méchanceté des hommes, un thème fréquent dans les Textes Sacrés (Jérémie 17.9). Puis le psalmiste dresse un tableau digne du jardin d’Éden de la bonté de l’Éternel qui accorde de nombreux bienfaits aux fidèles. Enfin, par la foi, il annonce la ruine prochaine des méchants.

Versets 1-2

Je commence à lire le psaume 36.

Au chef de chœur, de David, serviteur de l’Éternel. La méchanceté de l’impie m’inspire un oracle. À ses yeux, révérer Dieu n’a aucun sens (Psaumes 36.1-2).

Le texte hébreu est difficile. L’ancienne version grecque réalisée en Égypte par 70 sages, a traduit : « le méchant a dans son cœur un oracle de péché ». Il s’agit de notre problème de fond, cette tendance naturelle à mal faire que nous avons héritée d’Adam et Ève. Jésus a dit :

C’est du cœur que proviennent les mauvaises pensées qui mènent au meurtre, à l’adultère, à l’immoralité, au vol, aux faux témoignages, aux blasphèmes (Matthieu 15.19).

Versets 3-5

Je continue.

L’impie se considère d’un œil trop flatteur jusqu’à ce que sa faute détestable soit révélée. Les paroles de sa bouche sont mensonge et tromperie ; il a renoncé à être sage et à faire le bien. La nuit, sur son lit, il projette un mauvais coup. Il s’obstine dans la voie qui n’est pas la bonne : il ne veut pas rejeter le mal (Psaumes 36.3-5).

À l’opposé du juste qui médite la Loi de l’Éternel jour et nuit, le méchant a rejeté le droit chemin, qu’il a pourtant connu soit par sa conscience soit par la Loi, et il s’est résolument tourné vers le mal qui est désormais son style de vie. Comme c’est souvent le cas dans les Écritures, les péchés de la langue sont en tête de liste.

Versets 6-7

Je continue.

Jusqu’au ciel va ton amour, Éternel, et jusqu’aux nuages monte ta fidélité. Ta justice est aussi haute que les plus hautes montagnes. Tes jugements sont profonds comme l’immense océan ! Tu secours, ô Éternel, et les hommes, et les bêtes (Psaumes 36.6-7).

Nous ne possédons que le langage pour exprimer ce que nous comprenons du monde, mais il est inadéquat pour décrire correctement les attributs de Dieu, car leur grandeur est hors de toute mesure et dépasse tout concept humain. Pour cette raison, David utilise les notions concrètes de hauteur et de profondeur pour représenter les dimensions spirituelles de Dieu.

Versets 8-11

Je continue.

Que ton amour est précieux, ô Dieu ! Sous tes ailes, les humains se réfugient. Ils savourent les richesses des festins de ta maison. Au torrent de tes délices, tu leur donnes à boire. Car chez toi est la source de la vie. C’est dans ta lumière que nous voyons la lumière. Maintiens ton amour à tous ceux qui te connaissent, veuille garder ton amour comme ta justice à ceux qui sont droits de cœur ! (Psaumes 36.8-11).

Les Juifs pieux récitent ce passage dans leur prière du matin. L’eau et la lumière sont deux métaphores de la vie qui reviennent fréquemment dans les Textes Sacrés. La lumière de Dieu est la révélation de sa personne. C’est grâce à elle que l’être humain peut connaître la vérité, et qu’il peut voir clair moralement et ainsi apprendre à mener une vie droite. Le juste trouve une protection puissante et sûre sous les ailes de l’Éternel, c’est à dire dans sa relation avec lui. Quand il a pleuré sur la ville sainte, Jésus a dit :

Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu ! (Matthieu 23.37).

Versets 12-13

Je finis le psaume 36.

Que les orgueilleux ne me foulent plus aux pieds, et que les méchants ne me chassent pas ! Voici : déjà ils succombent, ceux qui font le mal, ils sont renversés, ils tombent, sans pouvoir se relever (Psaumes 36.12-13).

Malgré ses circonstances douloureuses, le psalmiste termine sur une note d’espérance. Avec le regard de la foi, il voit tomber ceux qui s’apprêtent à le fouler aux pieds et à l’expulser du pays. Les croyants devraient prier journellement :

Ô Dieu protège-moi du mal et du malin, garde-moi de tomber entre les mains du méchant, du malfaisant et du malintentionné.

Psaume 37

Introduction

Je commence à le lire.

De David. Ne t’irrite pas contre les méchants ! Ne jalouse pas ceux qui font le mal ! (Psaumes 37.1).

Ce verset est aussi un proverbe (24.19). Le mal devrait nous indigner, mais malheureusement nous pouvons aussi devenir jaloux du succès des malfrats qui, il faut bien le dire, est troublant. Cette situation injuste semble prouver que le monde est livré au gré d’un hasard aveugle. Ce problème était vexant pour les hommes pieux sous l’Ancienne Alliance parce que Dieu avait promis aux justes la prospérité. L’Israélite s’attend donc à ce que le bien soit récompensé et le mal puni. Or il voit parfois ou même souvent, des méchants prospérer, leurs récoltes augmentées, tandis que des hommes pieux subissent des revers de fortune.

Verset 1

Je commence à le lire.

De David. Ne t’irrite pas contre les méchants ! Ne jalouse pas ceux qui font le mal ! (Psaumes 37.1).

Ce verset est aussi un proverbe (24.19). Le mal devrait nous indigner, mais malheureusement nous pouvons aussi devenir jaloux du succès des malfrats qui, il faut bien le dire, est troublant. Cette situation injuste semble prouver que le monde est livré au gré d’un hasard aveugle. Ce problème était vexant pour les hommes pieux sous l’Ancienne Alliance parce que Dieu avait promis aux justes la prospérité. L’Israélite s’attend donc à ce que le bien soit récompensé et le mal puni. Or il voit parfois ou même souvent, des méchants prospérer, leurs récoltes augmentées, tandis que des hommes pieux subissent des revers de fortune.

Verset 2

Je continue.

Car, rapidement, comme l’herbe aux champs, ils seront fauchés et se faneront comme la verdure (Psaumes 37.2).

Cette métaphore est reprise dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Au cours de sa longue carrière, David a vu s’élever bien des hommes iniques, mais leur grandeur n’a pas duré. Il faut donner le temps à Dieu de régler ses comptes, et c’est la fin des méchants qu’il faut considérer.

Versets 3-4

Je continue.

Mets en l’Éternel toute ta confiance ! Fais ce qui est bien, et, dans le pays, tu demeureras en sécurité. En Dieu, mets ta joie et il comblera les vœux de ton cœur (Psaumes 37.3-4).

La jouissance du pays promis est un thème central du psaume parce que les bénédictions de Dieu lui sont attachées. David ne se sent à sa place qu’en terre d’Israël, mais spirituellement, le vrai refuge du croyant est la fidélité de l’Éternel. Trouvant en lui sa joie, l’homme pieux obtient de surcroît les désirs de son cœur. Sous le régime de la Nouvelle Alliance, notre espérance et nos bénédictions sont avant tout dans les cieux, car ici-bas, Dieu accorde ses bénédictions aux impies comme à ses enfants (Matthieu 5.45).

Versets 5-6

Je continue.

C’est à l’Éternel qu’il te faut remettre tout ton avenir. Aie confiance en lui et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à midi (Psaumes 37.5-6).

Le croyant doit se soumettre à Dieu dans ses démarches et sa manière d’agir, au milieu de ses difficultés. Dieu reste seulement inactif devant l’incrédulité ou lorsque l’action humaine tente de se substituer à la sienne.

Versets 7-8

Je continue.

Demeure en silence devant l’Éternel. Attends-toi à lui, ne t’irrite pas devant le succès qu’obtiennent les uns ni devant les ruses que déploient les autres ! Laisse la colère, calme ton courroux, ne t’irrite pas, car, en fin de compte, tu ferais le mal (Psaumes 37.7-8).

La tranquillité d’esprit et la confiance en Dieu préservent le croyant des paroles et des actions malavisées, et de la colère et de la jalousie envers les impies qui réussissent dans leurs projets.

Versets 9-11

Je continue.

Or, qui fait le mal sera retranché : tandis que tous ceux qui ont mis en l’Éternel, leur espoir auront le pays comme possession. D’ici peu de temps, fini le méchant ! Tu demanderas où il est passé : il ne sera plus. Mais ceux qui sont humbles auront le pays comme possession, et ils jouiront d’une paix profonde (Psaumes 37.9-11).

Dans une béatitude, Jésus a dit :

Heureux ceux qui sont humbles, car Dieu leur donnera la terre en héritage (Matthieu 5.5).

Dans ce psaume, la possession du pays est promise 4 fois. Ce fut bien l’expérience de David puisqu’il devint roi grâce à l’Éternel.

Versets 12-22

Je continue plus loin en compressant.

Le méchant complote pour ruiner le juste, il grince des dents contre lui. Pourtant l’Eternel se moque de lui, car il voit venir le jour de sa perte. Voyez les méchants : ils tirent l’épée, ils bandent leur arc pour tuer le pauvre et le malheureux et pour égorger tous les gens qui suivent la voie droite. Mais leur propre épée les transpercera, et quant à leurs arcs, ils seront brisés. Le peu que possède celui qui est juste vaut mieux qu’un trésor aux mains du méchant. Les méchants verront leur pouvoir brisé, mais l’Eternel reste le soutien des justes. Il garde la vie des gens sans reproche, et leur héritage demeure à jamais. Pour eux, pas de honte au temps du malheur, et, dans la famine, ils n’auront pas faim. Les méchants périssent et les ennemis de l’Eternel sont comme les fleurs des prés : ils disparaîtront ; comme une fumée, ils s’évanouiront. Le méchant emprunte mais il ne rend pas ; le juste a pitié, il est généreux. Ceux que Dieu bénit auront le pays comme possession, mais ceux qu’il maudit seront retranchés.Le peu que possède celui qui est juste vaut mieux que l’étalage des richesses aux mains du méchant. Le méchant emprunte mais il ne rend pas ; le juste a pitié, il est généreux (Psaumes 37.12-22).

Déchu de sa prospérité d’autrefois, l’homme inique est réduit à des procédés qui rendent sa situation plus pathétique et sa culpabilité encore plus grande. Au contraire, le juste autrefois méprisé a été comblé de bienfaits par l’Éternel. Ayant le pouvoir et la volonté de faire du bien, il a pitié des démunis.

Verset 23-24

Je continue plus loin.

L’Éternel affermit les pas de l’homme moralement fort, et il prend plaisir à sa voie. Il peut trébucher, cependant jamais il ne tombera : l’Eternel le tient par la main.(Psaumes 37.23,24).

La dure école par laquelle le juste a passé lui donne une virilité morale qui est agréable à Dieu. Il peut encore trébucher, mais sa chute sera momentanée car l’Éternel est avec lui.

Versets 27-36

Je continue plus loin en compressant.

Évite le mal, accomplis le bien : tu demeureras pour toujours. Car l’Éternel aime qu’on suive le droit, et ceux qui le servent ne seront jamais délaissés par lui. Ils seront gardés éternellement, mais les malfaisants seront supprimés, la postérité de tous les méchants sera retranchée ; tandis que les justes auront le pays comme possession. Ils l’habiteront éternellement. Attends-toi à l’Éternel, et suis le chemin qu’il te recommande : [..]. J’ai vu le méchant, dans sa violence, croître comme un cèdre vert et florissant. Mais il a passé : voici qu’il n’est plus. J’ai beau le chercher, il est introuvable (Psaumes 37.27-36).

Le psalmiste revient à son point de départ. Il conseille aux justes de s’armer de patience, sachant que les méchants seront retranchés et que l’Éternel a soin de ceux qui s’attendent à lui. Le pays comme possession revient comme un refrain ; la promesse de l’Éternel à Abraham verra son accomplissement et un jour, le royaume de David sera rétabli avec Jésus-Christ comme roi sur toute la terre.

Versets 37-40

Je finis le psaume 37.

Observe comment vit l’homme au cœur droit, l’homme au cœur intègre : tu constateras que l’homme de paix a un avenir. Mais vois les rebelles : c’est tout autre chose : tous seront détruits, et ils n’auront plus aucun avenir !  Le salut des justes vient de l’Eternel, et il est leur forteresse aux jours de détresse. Il leur vient en aide et il les délivre de tous les méchants. Il les sauvera car ils ont cherché leur refuge en lui.(Psaumes 37.37-40).

La venue du Christ a éclairé les jugements à venir. Il a soulevé le voile qui recouvrait les destinées après la mort. Les bénédictions et les malédictions d’ici-bas sont les arrhes des trésors d’amour ou de colère de Dieu qui seront révélés dans l’Au-delà. En conclusion, l’homme au cœur droit a un avenir, mais l’impie subira une destruction totale.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

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