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28 déc. 2026

Apocalypse 7.9-12

Chapitre 7

Verset 9a

Souvent, quand on voit une immense foule, c’est qu’il y a une manifestation contre un projet de loi ou alors c’est pour l’emploi. Ce ne sont pas les occasions qui manquent de protester. On a aussi beaucoup de monde à certains matchs de foot ou de rugby, et en 1986 l’évangéliste Billy Graham a rassemblé 100 000 personnes à Paris Bercy (28/9). Mais ces foules ne sont rien comparé au royaume des cieux où il y aura des multitudes.

Je continue de lire dans le chapitre sept de l’Apocalypse.

Après cela, je regardai, et voici, une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue (Apocalypse 7.9 a ; auteur).

L’expression : « Après cela », est utilisée plusieurs fois dans le livre de l’Apocalypse pour signaler un changement de scène (Apocalypse 7.9 ; 15.5 ; 18.1 ; 19.1). L’exclamation de Jean « et voici ! » est un cri de surprise. Le vieil apôtre ne s’attend pas à voir « une foule immense que nul ne pouvait dénombrer » de rachetés dans le ciel. Cette vision doit l’encourager et stimuler sa foi car il se rend compte que non seulement l’Église survivra ce que Jésus a promis, mais aussi qu’elle a un profond impact sur le monde, étant donné que des représentants de toutes les nations sont sauvés en grand nombre.

Cette « foule immense » est forcément différente des 144 000 Juifs dont il a été question précédemment. D’abord, la scène a changé ; ensuite cette multitude ne peut pas être comptée car elle ne se compare pas avec les 144 000 Juifs; troisièmement, cette foule provient des recoins les plus reculés de la planète et non pas des tribus d’Israël. Enfin et quatrièmement, toutes ces personnes se trouvent déjà au ciel. Plus loin cette foule est identifiée comme étant « ceux qui viennent de la grande détresse. Ils ont lavé et blanchi leurs tuniques dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7.14).

Tout au long de l’histoire et à plusieurs reprises, il y a eu de grands réveils spirituels et des foules se convertissent à Jésus-Christ. C’est ce qui est arrivé à la naissance de l’Église à Jérusalem le jour de la Pentecôte, mais aussi en Europe au 16e siècle avec la Réforme protestante, ainsi qu’au 18e siècle aux États-Unis. À chacune de ces occasions, le Saint-Esprit intervient puissamment dans la vie de milliers de gens qui saisissent alors la grâce que Dieu leur offre en Jésus-Christ.

Cependant, un jour viendra où dans le monde entier des multitudes se tourneront vers Jésus. Le nombre de ceux qui l’accepteront comme Sauveur sera bien plus élevé que lors de tout autre réveil spirituel de l’Histoire. En l’espace de quelques années, une immense vague de conversions déferlera sur la planète et produira une foule de rachetés issus de toutes les nations. Ce sera la plus grande intervention de Dieu que le monde a connu pour sauver des hommes de la perdition. En fait, ce n’est guère surprenant car Paul dans sa première épître à Timothée et Pierre dans sa seconde épître, écrivent respectivement :

(Dieu) veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (1Timothée 2.4). Car il ne veut pas qu’un seul périsse. Il voudrait, au contraire, que tous parviennent à se convertir (2Pierre 3.9).

Dieu a envers les hommes la même attitude que le conservateur de musée dont le travail est de veiller sur les objets de valeur qui lui sont confiés afin de les préserver. C’est une grâce que le Seigneur exerce envers tous et pas seulement envers les croyants (comparez 1Timothée 4.10). Il arrive qu’il punisse immédiatement le mal mais c’est bien rare car ce n’est pas sa façon habituelle d’agir. Au contraire, il laisse du temps au plus grand des criminels et au pire des malfrats afin qu’ils se repentent et acceptent Jésus comme leur Sauveur.

Bien sûr, Dieu sait d’avance qui viendra à lui, mais ceux qui s’endurcissent ou persistent à mal faire pendant le temps que Dieu leur donne seront châtiés plus sévèrement quand ils comparaîtront pour être jugés devant le Grand Trône blanc sur lequel siège le Seigneur du ciel et de la terre.

Pendant la Tribulation, qui seront les pires années de toute l’histoire de l’humanité, alors que l’horreur et les angoisses seront sans précédent, la méchanceté atteindra son paroxysme. L’Antichrist exercera son règne de terreur alors que l’Agneau sur son trône déchaînera sa colère sur un monde impie. Mais pendant les heures les plus noires du « Jour de l’Éternel », le Dieu de grâce sera à l’œuvre et sauvera des multitudes.

À la fin de la Tribulation, tout ce qui reste de la nation d’Israël reconnaîtra enfin en Jésus son Messie, ce qui est l’accomplissement de nombreuses prophéties de l’Ancien Testament (Zacharie 12.10) et de l’apôtre Paul (Romains 11.25-27). Le fer de lance et les premiers fruits de cette métamorphose spirituelle d’Israël sera les 144 000 juifs (Apocalypse 7.1-8) qui annonceront la Bonne Nouvelle à leurs compatriotes et aux païens.

Alors s’accomplira à l’échelle planétaire, la promesse de l’Éternel qui a dit au patriarche Abraham : « Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi », une parole que Jésus confirme quand il dit à la femme Samaritaine : « le salut vient du peuple juif » (Jean 4.22).

Depuis le jour où Dieu a dit à Abraham : « Va, quitte ton pays, ta famille et la maison de ton Père pour te rendre dans le pays que je t’indiquerai » (Genèse 12.1), Dieu a choisi un homme et le peuple qui sera issu de lui pour apporter sa bénédiction et son salut à toute l’humanité. Dans le psaume 98, le psalmiste dit :

L’Éternel se souvient de son amour fidèle à l’égard d’Israël. Jusqu’au bout de la terre, on a vu le salut qui vient de notre Dieu (Psaumes 98.3).

Comme je l’ai déjà dit, Israël qui devait être le moyen de Dieu pour le salut des hommes a tragiquement failli à sa mission. L’Église lui a été substituée mais pour un temps seulement, et de toute façon son impact sur le monde est bien limité. Certes, il y a des pays dont les lois ont changé grâce à l’influence bienfaisante de Jésus-Christ, et même la civilisation occidentale est marquée par le christianisme. Mais aujourd’hui, que ce soit la politique mondiale ou le monde des affaires, l’impact de l’Église est quasiment nul, et les politiciens de par le monde qui se disent chrétiens font honte.

Mais un jour et par pure grâce, le Seigneur accordera à son peuple l’occasion de se racheter ; une deuxième chance lui sera offerte. Le nouvel Israël sera créé et porté par le noyau israélite des 144 000 évangélistes, 12 000 de chaque tribu, qui témoigneront de la présence, de la souveraineté et de la gloire de Dieu. Ce noyau sera une lumière pour toutes les nations aux heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité.

Concernant le jour encore à venir où les païens connaîtront le salut de Dieu, Ésaïe prophétise sur le descendant d’Isaï qui est le Père du roi David. Parlant de Jésus, Ésaïe dit :

En ce jour-là, le descendant d’Isaï se dressera comme un étendard pour les peuples, et toutes les nations se tourneront vers lui. Et le lieu où il se tiendra resplendira de gloire (Ésaïe 11.10).

Plus loin, Ésaïe prophétise encore, mais c’est Jésus qui parle et dit :

Et maintenant, voici ce que dit l’Éternel, celui qui m’a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, pour ramener Jacob à lui et pour rassembler Israël auprès de lui. L’Éternel m’a fait cet honneur et mon Dieu est ma force. Et il a dit aussi : “ Tu ne seras pas seulement mon serviteur pour rétablir les tribus de Jacob et ramener ceux que j’ai préservés du peuple d’Israël. Car je t’établirai pour être la lumière des nations afin que mon salut parvienne aux extrémités de la terre. ” Voici ce que dit l’Éternel qui délivre Israël, qui en est le Dieu saint, à l’homme méprisé et détesté du peuple, celui dont les despotes ont fait leur serviteur : “ Les rois t’apercevront et ils se lèveront, les princes te verront, ils se prosterneront, afin d’honorer l’Éternel qui est fidèle, oui, le Saint d’Israël, qui t’a choisi ” (Ésaïe 49.5-7).

Quand on lit comme ça à la va-vite ces paroles du prophète Ésaïe, on ne sait pas trop de qui il parle. Mais en y regardant d’un peu plus près, on découvre que cette prophétie télescope la première et la seconde venue du Christ sur terre. En effet, c’est Jésus qui est « celui que l’Éternel a formé dès le sein de sa mère », qui est « son serviteur, la lumière des nations, l’homme méprisé et détesté du peuple, celui dont les despotes ont fait leur serviteur, celui devant qui les rois et les princes se lèveront et se prosterneront, et celui que l’Éternel a choisi ». Ésaïe écrit encore :

Tournez-vous donc vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui habitez les confins de la terre ! Car moi seul je suis Dieu, il n’y en a pas d’autres (Ésaïe 45.22). L’Éternel a manifesté sa puissance et sa sainteté aux yeux de toutes les nations, et tous les confins de la terre verront la délivrance qu’apporte notre Dieu (Ésaïe 52.10).

Bien entendu, Ésaïe n’est pas le seul à mentionner le futur salut d’Israël et des nations païennes pendant la Tribulation. Dans son discours, le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre rapporte les paroles du prophète Joël (Actes 2.17-21) qui dit :

Après cela, moi, je répandrai mon Esprit sur tout le monde : vos fils, vos filles prophétiseront. Vos vieillards, par des songes, vos jeunes gens, par des visions, recevront des révélations. Et même sur les serviteurs, sur les servantes, moi, je répandrai mon Esprit en ces jours-là. Je produirai des signes prodigieux dans le ciel, sur la terre : du sang, du feu et des colonnes de fumée. Et le soleil s’obscurcira, la lune deviendra de sang avant que vienne le jour de l’Éternel, ce jour grand et terrible. Alors tous ceux qui invoqueront l’Éternel seront sauvés : selon ce qu’a dit l’Éternel, il y aura, des rescapés sur le mont de Sion et à Jérusalem, les survivants que l’Éternel appellera (Joël 3.1-5).

Finalement, Matthieu rapporte que Jésus lui-même dit qu’avant son retour sur terre : « cette Bonne Nouvelle du règne de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples en entendent le témoignage. Alors seulement viendra la fin » (Matthieu 24.14). Que Juifs et païens participent ensemble au salut est compréhensible puisque l’Éternel est le Dieu de tous les hommes. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

Dieu serait-il seulement le Dieu des Juifs ? N’est-il pas aussi le Dieu des non Juifs ? Bien sûr, il est aussi le Dieu des non Juifs (Romains 3.29).

Pendant les années de Tribulation, et surtout à la fin de cette période, appelée « le jour grand et terrible », par le prophète Joël (Joël 3.4), un nombre considérable de prophéties s’accompliront et une foule immense d’hommes et de femmes sera sauvée.

Verset 9 b

Je continue le texte de l’Apocalypse.

Ils (cette foule immense) se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de tuniques blanches et ils avaient à la main des branches de palmiers (Apocalypse 7.9 b).

À la fin des sept ans de Tribulation, Jean dit :

Je vis aussi les âmes de ceux qu’on avait décapités à cause du témoignage rendu par Jésus et à cause de la Parole de Dieu. Je vis encore tous ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image et qui n’avaient pas reçu sa marque sur leur front et leur main. Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans (Apocalypse 20.4).

De toute évidence, l’Antichrist fait un massacre à très grande échelle, ce qui veut dire qu’au fil de ses années au pouvoir, le nombre de ses victimes explose exponentiellement.

Au premier siècle, les chrétiens sont périodiquement pourchassés et persécutés à mort parce qu’ils refusent de rendre un culte à l’empereur. Pareillement, la plupart des martyrs qui se trouvent « debout devant le trône et devant l’Agneau » ont été mis à mort parce qu’ils ont refusé de porter la marque de la bête, c’est à dire l’Antichrist et de l’adorer.

Ces âmes ne sont plus « sous l’autel » comme auparavant (Apocalypse 6.9-11) mais « devant le trône de Dieu et devant l’Agneau ». C’est comme s’ils étaient montés en grade ou montés sur le podium pour recevoir la récompense de leur fidélité au Seigneur, et c’est un peu ça car ils ont triomphé du mal et « ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à redouter de mourir » (Apocalypse 12.11).

Ils sont décrits « vêtus de tuniques blanches ». Le mot grec (leukos) signifie un « blanc éclatant et brillant ». Dans l’Antiquité, on porte ce genre de vêtement uniquement pour les grandes occasions, pour des festivals et certaines célébrations. Dans l’évangile selon Matthieu et Marc, on lit que au moment de la transfiguration, « les vêtements de Jésus prirent une blancheur éclatante » (Matthieu 17.2 ; Marc 9.3) et l’ange qui vient rouler la pierre du tombeau de Jésus, portait « des vêtements aussi blancs que la neige » (Matthieu 28.3 ; Marc 16.5). Plus loin dans le livre, Jean dit voir l’épouse de l’Agneau, c’est-à-dire l’Église constituée de tous les croyants, vêtue comme les armées célestes, c’est à dire : « d’un fin lin, éclatant, pur » (Apocalypse 19.8, 14).

Les « tuniques ou robes » (stolê) mentionnées dans le livre de l’Apocalypse, sont très longues ; elles vont jusqu’aux pieds et sont d’un blanc éblouissant. Jean les a déjà vues portées par les martyrs qui se trouvaient d’abord sous l’autel céleste (Apocalypse 6.9-11) mais qui sont montés sur le podium. Maintenant, ils sont debout devant le trône et « ils avaient à la main des branches de palmiers ». Ces « branches » sont associées à une célébration joyeuse et en particulier à la fête des Cabanes ou fête des Tabernacles.

Lors de cette fête, les Israélites entrent en cortège dans le temple en chantant le Psaume 118 et en agitant des « branches de palmier » en signe de joie et de victoire. Dans l’Ancien Testament, la fête des Cabanes rend hommage à la fidélité de l’Éternel qui a pourvu aux besoins des Hébreux lors de la pérégrination du peuple hébreu dans le désert (Lévitique 23.40). Avec ces branches de palmier, les Israélites construisent des cabanes qu’ils occupent tout le temps de cette célébration (Néhémie 8.15-17).

Le lundi de ce qu’on appelle « la semaine sainte », Jésus entre dans Jérusalem et un enthousiasme sans pareil s’empare alors de la foule composée de milliers de pèlerins venus d’un peu partout pour célébrer la Pâque. Mais ce sont surtout ceux de la Galilée, le nord du pays d’Israël, qui débordent d’enthousiasme à son sujet parce qu’ils ont assisté à plusieurs de ses miracles, et bien que Jésus ait refusé le rôle de Messie politique, ces Israélites de Galilée pensent que le moment est venu de l’accueillir à nouveau comme tel parce que Jérusalem est la ville du grand roi (psaume 48.2/3 ; Matthieu 5.35) et Jésus vient d’y pénétrer. Dans son évangile, Jean écrit :

Une foule immense était à Jérusalem pour la fête. On apprit que Jésus était en chemin vers la ville. Alors les gens arrachèrent des rameaux aux palmiers et sortirent à sa rencontre en criant : – Hosanna ! Béni soit celui qui vient de la part du Seigneur ! Vive le roi d’Israël ! (Jean 12.12-13).

« Hosanna ! » signifie : « Accorde le salut ! » En agitant leurs branches de palmier, le peuple récite le psaume 118 de l’Ancien Testament qui attribue à Jésus des titres messianiques.

Ce qu’on nomme « l’entrée triomphale » de Jésus a plutôt été une sortie triomphale puisque quelques jours plus tard, une bonne partie de cette foule se retourne contre le Seigneur, et devant le palais de Ponce Pilate crie : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » (Luc 23.21). Par contre, la multitude de rachetés qui constitue « la foule immense vêtus de tuniques blanches qui se tenaient debout devant le trône » célèbre le véritable triomphe de Jésus, triomphe qui aura lieu quand il reviendra sur terre pour établir son royaume de mille ans.

Verset 10

Je continue le texte.

Ils (cette foule immense composée de gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue) proclamaient d’une voix forte : – Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le trône, et à l’Agneau (Apocalypse 7.10).

Apparemment, personne n’est timide dans les cieux car on ne parle pas à voix basse. Chaque fois que des anges ou des martyrs s’expriment, c’est « d’une voix forte » (Apocalypse 5.12 ; 6.10 ; 11.12, 15 ; 12.10 ; 14.7 ; 16.1 ; 19.1 ; 21.3). Dans l’Ancien Testament aussi, les louanges à l’Éternel ne se font jamais du bout des lèvres car le psalmiste dit qu’il « pousse des cris de joie » vers Dieu (Psaumes 66.1 ; 100.1 ; LSG).

Tout au long du livre de l’Apocalypse, les martyrs louent Dieu parce qu’il est leur Sauveur. Une scène d’adoration semblable a déjà eu lieu quand Jean voit l’Agneau prendre le livre scellé. Alors, on lit :

Les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau. […] Et ils chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d’en briser les sceaux car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations (Apocalypse 5.8-9).

Verset 11 a

Je continue le texte.

Et tous les anges se tenaient debout tout autour du trône, des vieillards et des quatre êtres vivants (Apocalypse 7.11 a).

Autour du trône c’est la foule car il s’y trouvent toujours les 24 anciens qui représentent l’Église et les quatre êtres vivants, deux groupes qui fonctionnent ensemble (Apocalypse 5.6, 8, 11, 14 ; 14.3 ; 19.4). On a également d’innombrables croyants dont il a été question, mais aussi des myriades d’anges. La première fois que Jean voit ces esprits célestes, il fait une évaluation à la louche et dit qu’ils sont : « des milliers de milliers et des millions de millions (Apocalypse 5.11 ; comparez Deutéronome 33.2 ; Daniel 7.10 ; Hébreux 12.22 ; Jude 14). Ça fait beaucoup. Bien que les anges ne puissent pas faire l’expérience du salut par la grâce de Dieu en Jésus-Christ, ils se réjouissent de l’œuvre salvatrice de Dieu en faveur des hommes.

Versets 11 b-12

Je continue.

Ils se prosternèrent face contre terre devant le trône et ils adorèrent Dieu en disant : Amen ! À notre Dieu soient la louange, la gloire et la sagesse, la reconnaissance et l’honneur, la puissance et la force pour toute éternité ! Amen ! (Apocalypse 7.11 b-12).

La seule attitude juste et raisonnable devant la majesté, la puissance, la sainteté, la gloire et la splendeur de Dieu est de se prosterner face contre terre et de lui rendre hommage. Ici, tous les habitants du ciel demandent à ce que « la louange, la gloire, la sagesse, la reconnaissance, et l’honneur, la puissance, et la force » soient attribués à Dieu, et cela « pour toute éternité ». Cette scène d’adoration universelle du Dieu unique et vrai est absolument fabuleuse.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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