Job 3.1-26
Chapitre 3
Introduction
Un animal acculé qui se sent menacé n’a plus rien à perdre ce qui le rend particulièrement dangereux. Pareillement, le désespoir fait dire à ceux qui sont dans cet état des paroles choquantes. Pire encore, celui qui a perdu l’espérance d’un lendemain meilleur est capable de commettre les pires actions meurtrières, qu’elles soient dirigées contre des personnes à qui il en veut à mort ou contre lui-même par suicide. Il peut effectivement arriver à n’importe qui de se trouver dans une situation telle que la seule issue possible semble être de quitter ce monde à tout jamais. C’est ce que Victor Hugo exprime dans les « Contemplations » quand il dit : Ô Seigneur ! Ouvrez-moi les portes de la nuit, afin que je m’en aille et que je disparaisse.
Pour certains, il aurait été plus que souhaitable qu’ils n’aient jamais vu le jour ; je pense surtout aux despotes de grande envergure qui ont à leur actif les pires des méfaits, des assassinats en règle, ou même des millions de morts, mais aussi à Judas dont Jésus a dit :
Certes, le Fils de l’homme s’en va conformément à ce que les Écritures annoncent à son sujet. Mais malheur à celui qui le trahit ! Il aurait mieux valu, pour lui, n’être jamais né (Matthieu 26.24).
Dans les Textes Sacrés, deux serviteurs de Dieu d’une très grande intégrité, ont maudit le jour de leur naissance à cause de leur détresse. Le prophète Jérémie a dit :
Malheur à moi ! Pourquoi, ma mère, m’as-tu donc mis au monde ? Maudit soit à jamais le jour où je suis né ! Que ce jour où ma mère m’a fait naître en ce monde ne soit jamais béni ! (Jérémie 15.10 ; 20.14).
Mais environ 13 siècles avant lui, Job, qui se trouve dans la situation la plus épouvantable qu’on puisse imaginer, est le premier à regretter d’être né. Au chapitre 3 du livre qui porte son nom, le premier verset dit : Après cela, Job prit la parole et se mit à maudire le jour de sa naissance (Job 3.1).
Il faut le comprendre. Ce brave homme à qui Dieu ne reproche rien est tout au fond du trou. C’est Satan qui est l’instigateur du drame. L’auteur nous révèle sa méchanceté et son pouvoir tout en notant également les limites que Dieu lui impose. Malgré tout, le diable est autorisé à attaquer Job avec la fougue infernale dont il est capable. Il lui ôte tout ce qu’il possède à l’exception de sa peau sur les os, sauf qu’elle part en lambeaux. La totalité de ses biens, tous ses troupeaux ainsi que ses 10 enfants ne sont plus. Il a encore la volonté de survivre, mais c’est plus par instinct que par désir. Job est réduit à rien et dépourvu de tout.
Alors que les autres créatures naissent tout équipées avec une fourrure, des plumes, des écailles ou une peau qui leur sert de bouclier, l’être humain vient au monde nu comme un ver ; quelqu’un doit prendre soin de lui, l’habiller, l’abriter, le dorloter. Plus tard, le petit d’homme doit s’assumer en travaillant car il faut bien se nourrir, se loger, posséder une voiture pour aller au boulot et tout le reste. En effet, la sécurité matérielle est de la plus haute importance pour chacun de nous. La prospérité n’est pas un mal en soi parce que c’est un bienfait que le Créateur nous accorde et il veut que nous en jouissions. Cependant, je risque de dépendre de l’argent et de ce qu’il peut me procurer en oubliant le bienfaiteur qui me dispense ses largesses.
Ce n’était pourtant pas le cas de Job qui demeurait très attaché à l’Éternel. Il n’empêche qu’il a désormais tout perdu. Dieu a autorisé Satan à tout lui prendre, à tout détruire. Le coup porté contre ses enfants est plutôt rude car il est naturel de les aimer et ils nous aiment en retour. .Il n’y a qu’à voir combien les tout-petits sont friands de câlins. Quand un enfant s’écorche le genou, il court vers sa maman en pleurant pour qu’elle le console. Ça ne va pas le guérir, mais il se sentira mieux quand même. Tout au long de sa vie, l’être humain a besoin de recevoir et de donner de l’affection parce que Dieu nous a créés ainsi. Pauvre Job, il a perdu en une seule fois ses sept fils et ses trois filles. Ce fut certainement terrible au-delà de toute description, mais il garde sa dignité et prend le deuil tout en se soumettant à la volonté de l’Éternel. Il reconnaît en effet que la responsabilité de Dieu est engagée dans tous ses malheurs mais qu’il a parfaitement le droit de tout lui prendre. Cependant, ce qu’il ne sait pas encore est que son épreuve ne fait que commencer, car Job possède alors encore un atout que Satan veut lui ôter : la santé. Et c’est ainsi que soudainement, il est durement affligé dans sa chair, recouvert de la tête aux pieds d’ulcères purulents. Alors que la situation ne peut pas être pire, voilà qu’au lieu de le soutenir dans sa détresse, sa femme l’abandonne à son triste sort. À l’origine, Dieu a créé Ève pour qu’elle soit l’aide d’Adam, pour qu’elle l’écoute et l’encourage. C’est loupé en ce qui concerne Madame Job. Au contraire, elle fait le jeu du diable en disant à son mari de maudire Dieu et de mourir. Job a dorénavant absolument tout perdu : possessions, famille et ses amis des beaux jours. Heureusement, il en reste quatre qui viennent pour le consoler. Job pense sans doute qu’ils seront pour lui comme des oasis dans le désert, mais il va vite déchanter car les trois premiers qui vont parler sont des mirages.
Job est encore descendu d’un cran en s’installant dans la décharge municipale de la ville, un endroit où il peut trouver des cendres en abondance pour adoucir ses plaies.
A priori, son intégrité ne lui a servi à rien. Pire encore, c’est à cause de sa piété qu’il est devenu la cible de Satan dans sa lutte contre Dieu, mais ça il ne le sait pas. Il reste encore à Job sa foi en l’Éternel même si Dieu semble être devenu un redoutable adversaire. À partir d’ici, le diable se démène pour ravir à Job cette confiance en Dieu qu’il possède encore. Au fur et à mesure des dialogues, et à cause de l’intensité de ses souffrances, Job perd pied. Sa foi en la justice de Dieu s’estompe petit à petit, il perd de vue l’amour de Dieu et il devient cynique. L’homme qui au début de son épreuve s’est exclamé : « L’Éternel a donné, l’Éternel a repris : que l’Éternel soit loué ! » (Job 1.21) dit plus loin : Les flèches du Tout-Puissant sont plantées dans mon être et mon esprit boit leur poison, oui, je suis assailli par les terreurs que Dieu m’envoie. Car il m’a fait passer sous un vent de tempête, il a multiplié mes blessures sans cause. Il ne me permet pas de reprendre mon souffle, tant il me rassasie de fiel. S’il existait entre nous un arbitre pour poser sa main sur nous deux, il écarterait de moi la cravache de Dieu, et sa terreur ne m’épouvanterait plus. Puisque cela n’est pas, je suis seul avec moi (Job 6.4 ; 9.17-18 ; 33).
Cette aspiration de l’âme à trouver un intermédiaire entre Dieu et soi-même s’est réalisée. L’apôtre Paul écrit : Il y a un seul Dieu, et de même aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes : Jésus-Christ, homme (1Timothée 2.5).
Versets 1-3
Je commence maintenant à lire le troisième chapitre du livre de Job.
Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. Job parla en ces termes : Que périsse le jour où je fus enfanté et la nuit qui a dit : “ Un garçon est conçu ! ” (Job 3.1-3).
Alors que les deux premiers chapitres du prologue sont rédigés en prose, à partir d’ici et jusqu’à l’épilogue, le texte est poétique. Les versets sont composés de deux ou de trois vers parallèles qui expriment la même pensée, soit par un contraste, soit par une gradation.
Après avoir exprimé sa foi inébranlable en l’Éternel malgré ses souffrances, Job a besoin de crier sa douleur parce que sa vie est devenue absurde et insupportable. Il commence donc par maudire le jour de sa naissance, mais pas Dieu comme Satan l’a prédit. Si c’était possible, Job remonterait dans le temps pour effacer du calendrier sa venue au monde.
Verset 4
Je continue.
Ce jour, qu’il se change en ténèbres, que Dieu là-haut ne s’en occupe plus, oui, que nulle clarté ne rayonne sur lui ! (Job 3.4).
« Que ce jour se change en ténèbres » est l’inverse du premier jour de la création quand l’Éternel a dit : « Que la lumière soit ! » Job demande que le jour où il est né n’existe plus. Il espère qu’ainsi Dieu ne se souviendra plus de lui non plus pour le faire souffrir.
Versets 5-6
Je continue.
Que d’épaisses ténèbres et l’ombre de la mort le réclament pour elles ! Que des nuées pèsent sur lui, que des éclipses de soleil le chargent d’épouvante ! Oh ! que l’obscurité saisisse cette nuit, qu’elle n’ait pas sa place au milieu des jours de l’année et qu’elle n’entre point dans le compte des mois ! (Job 3.5-6).
Littéralement : « Que cette nuit ne se réjouisse point parmi les jours de l’année ». En d’autres mots : « Puisse-t-elle être effacée du calendrier, de la joyeuse compagnie des jours ! » 5 fois avec 4 mots différents, Job compare le jour de sa naissance aux ténèbres. Ici et comme pour tout le livre, la richesse du vocabulaire alliée à la poésie sert à faire davantage ressortir la profondeur de la détresse de cet homme.
Verset 7
Je continue.
Que cette nuit-là soit stérile et que nul cri de joie n’y résonne jamais (Job 3.7).
Les Orientaux sont très émotionnels et à la naissance d’un fils, ils crient leur joie dans les rues. Aujourd’hui ils y ajoutent des coups de fusils. Job continue la personnification de la nuit de sa naissance souhaitant que sa mère ait été stérile, littéralement : « comme de la pierre ».
Alors qu’une voix pleine de fierté et d’allégresse avait célébré la naissance de Job, il veut au contraire que pendant cette nuit règne un silence de mort.
Verset 8
Je continue.
Oui, que cette nuit-là soit exécrée par ceux qui maudissent les jours et savent réveiller le Léviathan ! (Job 3.8).
Job jette la nuit de sa naissance en pâture aux pouvoirs occultes les plus menaçants. Il fait allusion aux sorciers auxquels on fait appel pour jeter un mauvais sort sur ses ennemis.
Le Léviathan est un dragon de mer à sept têtes qui fait partie de la mythologie du Proche-Orient ancien. Une fois réveillé, ce monstre marin s’enroule autour du soleil ou de la lune ce qui produit une éclipse. Ce langage poétique est une autre façon de faire disparaître la nuit qui a vu naître Job.
Dans les Écritures, le Léviathan est aussi utilisé pour personnifier les ennemis de Dieu, que ce soient les nations païennes ou les puissances maléfiques qui se cachent derrière elles et les manipulent. Soit dit en passant, l’hostilité ancestrale et viscérale de la plupart des peuples à Israël est due à Satan qui lutte contre Dieu.
Versets 9-10
Je continue.
Que les ténèbres masquent ses astres du matin ! Oui, qu’elle attende en vain la lumière du jour et qu’elle ne voie pas l’aurore s’éveiller, pour n’avoir pas fermé le ventre maternel et n’avoir pas caché le malheur à mes yeux ! (Job 3.9-10).
Job continue à souhaiter que le jour de sa naissance n’ait jamais existé et donc que lui n’ait pas été conçu dans le ventre de sa mère. Malheureusement pour lui, de telles paroles ne changent pas la réalité et ne font pas avancer le cours des choses, mais c’est quand même pour Job une façon d’épancher sa douleur.
Versets 11-12
Je continue.
Pourquoi ne suis-je donc pas mort dans le sein de ma mère ? Pourquoi n’ai-je expiré en sortant de ses flancs ? Pourquoi ai-je trouvé deux genoux accueillants et une mère pour me donner le sein ? (Job 3.11-12).
Comme le désir de Job de supprimer le jour de sa naissance du calendrier ne peut se réaliser, il veut soit avoir été un avorton mort-né ou l’embryon d’une fausse-couche, soit que faute de soins, on l’ait laissé mourir à la naissance. Mort d’une manière ou d’une autre, il ne souffrirait pas dans le temps présent.
Versets 13-15
Je continue.
Car maintenant je serais couché, et tranquille, je dormirais en compagnie des rois et des grands de la terre qui s’étaient fait bâtir de vastes monuments dont il ne reste que des ruines, avec les chefs des princes, ceux qui détenaient l’or et entassaient l’argent dans leurs demeures (Job 3.13-15).
A partir d’ici, Job contraste les chagrins de la vie avec le sommeil tranquille de la mort. Il aurait pu dire comme Saint François d’Assise : « Toi, très aimable et très douce mort. »
Si Job était mort à la naissance, il ne souffrirait pas ; il jouirait du repos de l’âme au paradis qui est l’un des deux compartiments du Shéol ou séjour des morts. Il serait en compagnie des grands et des puissants qui ont quitté cette terre pour aller eux aussi dans le Shéol, mais pas forcément au paradis.. C’était la coutume pour les nantis de se faire accompagner dans leur dernière demeure de richesses qui les aideraient dans l’au-delà, et de laisser derrière eux des mausolées de marbre. Mais au fil du temps, ces beaux monuments sont tombés en ruines.
Même si les paroles de Job sont brutales, il ressort que Satan s’est trompé sur son compte. Il espérait qu’il calomnierait Dieu, mais au lieu de cela, c’est sa propre vie que Job maudit, ce qui est très compréhensible au regard de ses souffrances.
Versets 16-19
Je continue.
Je n’existerais pas tel l’avorton enfoui sous terre, tel un enfant qui n’a pas vu le jour. Là, ceux qui sont méchants cessent de tourmenter, et ceux qui sont à bout peuvent se reposer. Les prisonniers, de même, se trouvent là paisibles car ils n’entendent plus la voix de leur geôlier, petits et grands sont là, et de son maître l’esclave est affranchi (Job 3.16-19).
La mort est le grand égalisateur ; elle met tous les compteurs à zéro et tous les êtres humains sur le même plan. Aux hommes qui ont brillé, Job oppose ces êtres ignorés que personne n’a vus et qui n’ont pas fait carrière. Dans la tombe, la pompe des grands de ce monde et la douleur de l’indigent s’arrêtent l’une comme l’autre. Le conquérant et l’esclave, le sage et le stupide, le brave et le poltron sont côte à côte, sans distinction.
Comparé aux souffrances qu’il endure, Job considère le séjour des morts comme un lieu de repos. N’étant plus captif de la maladie, il serait délivré de sa misère. Tous ceux qui sont sur un lit d’affliction peuvent facilement comprendre les paroles de Job. C’est d’ailleurs ce qui a donné naissance au mouvement « Mort avec dignité », un euphémisme pour l’euthanasie.
Versets 20-22
Je continue.
Pourquoi, oui, pourquoi donc donne-t-il la lumière au pauvre malheureux ? Pourquoi donner la vie aux hommes accablés ? Ils attendent la mort et elle ne vient pas, alors qu’ils la recherchent plus que tous les trésors, ils seraient pleins de joie et ils jubileraient s’ils trouvaient le tombeau (Job 3.20-22).
Job est bien obligé de se rendre à l’évidence qu’il a été conçu et qu’il est né, mais la lumière de la vie n’est pas un privilège pour les malheureux. Voilà pourquoi, Job demande : « Pourquoi donner la vie à l’homme accablé ? » Il trouve absurde que quelqu’un comme lui ne puisse mourir alors qu’il se trouve dans des souffrances atroces et qu’il est rempli d’amertume face à la vie. Job désire ardemment la mort car pour lui, elle n’est pas la reine des épouvantements qu’il faut fuir, mais un prix à rechercher, avec l’avidité d’un homme qui cherche un trésor.
Versets 23-24
Je continue.
Pourquoi donner la lumière à l’homme qui ne voit aucune route à suivre parce que Dieu lui-même le cerne de tous les côtés (Auteur) ? Car mes gémissements ont remplacé mon pain et mes cris de douleur déferlent comme l’eau (Job 3.23-24).
La clarté la plus brillante est moquerie pour l’homme privé de la liberté d’en jouir car il est comme l’oiseau dans sa cage. Ici, Job rend Dieu directement responsable de ses malheurs. A cause de la maladie, Job n’a plus d’appétit. Son pain quotidien est constitué de soupirs et sa boisson de ses souffrances qui s’abattent sur lui comme un torrent d’eau.
Versets 25-26
Je finis le chapitre 3.
Tout ce que je redoute, c’est cela qui m’arrive, les maux que je craignais ont tous fondu sur moi. Je n’ai ni paix ni trêve, ni repos ni relâche. Je suis sans cesse en proie à de nouveaux tourments (Job 3.25-26).
Jadis, Job vivait dans la paix et la prospérité que lui avait valu son intégrité. Tout se passait à merveille dans le meilleur des mondes ; il baignait dans le luxe, la reconnaissance et l’admiration de tous. Mais déjà à cette époque révolue, son bonheur était ombragé par les incertitudes propres à la vie. Au début de son calvaire, entendant l’énoncé du premier malheur, il a craint qu’il en advienne un autre et ainsi de suite. Effectivement, il a tout perdu d’un coup : d’abord ses troupeaux et ses enfants, puis la santé. Sa femme et les amis des beaux jours se sont détournés de lui. Son désir intense de mourir souligne la profondeur de sa détresse.
Le chapitre 3 est une complainte prononcée par un homme détruit par la douleur qui lui a fait maudire le jour de sa naissance et regretter de n’être pas mort-né. Il pose des questions poignantes sur le sens de la vie de ceux qui souffrent et il évoque avec force ses tourments qui ne lui laissent aucun repos. En maudissant son existence, Job s’en prend indirectement au Créateur qui est l’auteur de la vie. Job croyait que l’Éternel était son ami, ce qu’il est toujours, mais il va considérer Dieu de plus en plus comme son ennemi.
Au fil du livre, on a l’impression que petit à petit, Job perd la foi, mais ce n’est pas le cas. Il est seulement en train de boire jusqu’à la lie la coupe amère de malheurs qui n’ont aucun sens à ses yeux parce qu’effectivement, ils n’en ont pas ; ils sont totalement irrationnels. Malgré ses malheurs, Job désire sincèrement demeurer attaché à Dieu. L’auteur exprime bien toute la tempête qui sévit dans l’âme de cet homme. Malgré la beauté et la richesse du langage, ce chapitre qui introduit 3 séries de plusieurs discours est d’un pessimisme moribond. Job n’a pas de réponse à ses angoisses et à ses souffrances, et ses amis non plus. La souffrance est une anomalie de la création, mais la foi ne consiste pas à la nier, à demeurer stoïque ou à se contenter de paroles pieuses, mais à dire toute sa douleur à son Dieu.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.