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01 févr. 2027

Apocalypse 16.18 – 17.6

Chapitre 16

Verset 18

Bien des catastrophes sont d’origine purement naturelle, l’homme n’y étant pour rien. De notre point de vue, elles semblent se produire au petit bonheur la chance ou plutôt au grand malheur la poisse. Mais que ce soit une éruption volcanique ou un tsunami, ces phénomènes obéissent aveuglément à des lois naturelles, du moins en général.

En effet, dans les Écritures, on constate que, d’une part, Dieu a évidemment une totale maîtrise de tout ce qu’il a créé, et d’autre part, les anges déchus ou fidèles, peuvent aussi exercer un certain contrôle sur les lois naturelles. Or, pendant la Tribulation, les êtres célestes, les bons et les mauvais, interviennent souvent et font des prodiges. Je continue de lire dans le chapitre 16 de l’Apocalypse.

(Le septième ange enfin versa sa coupe dans les airs.) Alors, il y eut des éclairs, des voix et des coups de tonnerre, et un violent tremblement de terre ; on n’en avait jamais vu d’aussi terrible depuis que l’homme est sur la terre (Apocalypse 16.18).

Juste avant que ne s’enclenchent les fléaux de la Tribulation, Jean dit que « du trône jaillissaient des éclairs, des voix et des coups de tonnerre » (Apocalypse 4.5), une remarque répétée par l’apôtre à la fin des trois séries de jugements. Après l’ouverture du septième sceau a lieu le premier tremblement de terre, puis Jean dit :

Je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu. Sept trompettes leur furent données. Un autre ange vint et se plaça sur l’autel. Il portait un encensoir d’or (Apocalypse 8.2-3). L’ange prit l’encensoir, le remplit de braises ardentes prises sur l’autel et le lança sur la terre. Il y eut alors des coups de tonnerre, des voix, des éclairs et un tremblement de terre (Apocalypse 8.5)

Puis, après la sonnerie de la septième trompette, Jean remarque pour la seconde fois :

Alors s’ouvrit le temple de Dieu qui est dans le ciel, et le coffre de son alliance y apparut. Il y eut des éclairs, des voix, des coups de tonnerre, un tremblement de terre et une forte grêle (Apocalypse 11.19).

Ici a donc lieu le troisième et le plus destructeur tremblement de terre depuis le début de la Tribulation. Apparemment, toutes les plaques tectoniques se mettent à glisser en même temps, ce qui secoue l’ensemble de la planète. Plus loin, Jean précise :

Toutes les îles s’enfuirent et les montagnes disparurent (Apocalypse 16.20).

Ce séisme universel est tellement puissant qu’il modifie la configuration des continents en les ramenant peut-être où ils étaient avant le déluge.

Verset 19

Je continue le texte.

La grande ville se disloqua en trois parties et les villes de tous les pays s’écroulèrent. Alors Dieu se souvint de la grande Babylone pour lui donner à boire la coupe pleine du vin de son ardente colère (Apocalypse 16.19).

Les tremblements de terre les plus forts jamais enregistrés sur terre se situent entre 9 et 10 sur l’échelle de Richter. Mais celui décrit par Jean est tellement puissant qu’il affole tous les instruments de mesure ; le sol se fend et « la grande ville se disloqua en trois parties ». Quelle est cette grande ville ? Il est relativement évident qu’il s’agit de Jérusalem car il a déjà été question de « la grande ville », et alors Jean a dit que « c’est la ville où leur Seigneur a été crucifié » (Apocalypse 11.8 ; comparez Apocalypse 11.2). D’autre part, Jean établit un contraste entre « la grande ville » et « les villes de tous les pays », c’est-à-dire les nations païennes. Alors que des crevasses scindent « la grande ville », Jérusalem, en trois parties, dans les autres nations ça ne se passe pas aussi bien parce que tous les bâtiments tombent comme un château de cartes et les villes sont entièrement mises à plat.

Il suffit de se rappeler l’effondrement des deux tours du World Trade Center de New York le 11 septembre 2001 et multiplier ce spectacle des milliers de fois et on a une idée de la dévastation que va produire ce séisme. Ces destructions à grande échelle entraînent évidemment des pertes colossales en vies humaines. Dieu fait table rase, c’est le cas de le dire, avant l’établissement du royaume de Jésus-Christ.

Parmi les villes des nations, il en est une que Jean distingue des autres, il s’agit de « la grande Babylone », la capitale administrative de l’Antichrist dont « Dieu se souvint pour lui donner à boire la coupe pleine du vin de son ardente colère ». Littéralement le texte dit que « Babylone la grande fut rappelée au souvenir devant Dieu ». Plus loin, sa fin misérable est retracée en détail (chap. 18).

Verset 20

Je continue le texte.

Toutes les îles s’enfuirent et les montagnes disparurent (Apocalypse 16.20).

Comme je l’ai déjà dit, ce séisme va complètement remodeler la surface du globe. Le Seigneur a déjà commencé ce réarrangement de la surface de la terre après l’ouverture du sixième sceau qui est suivi d’un violent tremblement de terre (Apocalypse 6.12). Jean écrit :

(Alors) le ciel se retira comme un parchemin qu’on enroule, et toutes les montagnes et toutes les îles furent enlevées de leur place (Apocalypse 6.14).

Le processus qui a commencé à l’ouverture du sixième sceau continue ici, mais ce remodelage est tellement radical qu’on ne s’y retrouve plus du tout et toutes les cartes doivent être recyclées ou jetées à la poubelle. La topographie de la terre retrouve l’aspect légèrement vallonné que Dieu lui a donné quand il a créé le monde et qui a été entièrement redessiné par les cataclysmes du déluge.

Après le jugement de la septième coupe, il n’y a plus ni cordillère des Andes ni mont Everest ; les immensités désertiques, les grandes chaînes de montagnes inhospitalières, et les calottes polaires ont disparu. Le sommet le plus haut de la terre est probablement la colline du temple à Jérusalem, ce qui fait que le trône du Messie sera physiquement l’endroit le plus élevé de la terre. Le prophète Jérémie écrit :

À cette époque-là, on nommera Jérusalem : “ Trône de l’Éternel ”, et toutes les nations s’assembleront en elle au nom de l’Éternel, oui, à Jérusalem (Jérémie 3.17).

Verset 21 a

Je continue le texte.

Des grêlons énormes, pesant près d’un quintal, s’abattirent du ciel sur les hommes (Apocalypse 16.21 a).

Ceux qui sont encore debout après le plus grand tremblement de terre de tous les temps sont maintenant la cible de grêlons énormes. Ce fléau rappelle la septième plaie d’Égypte. Dans le livre de l’Exode, on lit :

L’Éternel fit tomber la grêle sur l’Égypte. Des éclairs jaillissaient au milieu de la grêle et la grêle était si violente qu’il n’y en avait jamais eu de semblable dans toute l’Égypte depuis que la nation existe. Dans l’ensemble du pays, la grêle frappa tout ce qui se trouvait aux champs, hommes ou bêtes. Elle hacha toute la végétation et brisa tous les arbres (Exode 9.23-25).

Cette grêle fit d’énormes dégâts mais c’est de la rigolade à côté du feu nourri de boulets de canon de glace qui pèsent chacun un talent. Cette unité de mesure antique est le poids maximum qu’un homme normalement constitué peut soulever ; il se situe entre 40 et 60 kg. On a déjà vu des grêlons d’un kilogramme mais pas de 40 kg. Comme toutes les villes se sont effondrées, cette pluie de projectiles venant du ciel réduit en poussière les ruines et détruit toute la végétation restante.

Verset 21 b

Je finis de lire le chapitre 16.

Ceux-ci (les hommes) insultèrent Dieu à cause du fléau de la grêle, car il était absolument terrible (Apocalypse 16.21 b).

On ne sait pas trop comment des habitants de la terre font pour passer à travers ces fléaux mais certains y réussissent. Cependant, les survivants continuent à lever le poing au ciel, ce qui est aussi efficace que de cracher en l’air. Littéralement, le texte dit qu’ils « blasphémèrent » Dieu, ce qui montre à quel point le cœur de l’homme est dur et méchant.

Une fois qu’un être humain dépasse le point de non-retour, sa destinée est scellée comme dans du béton armé et aucun prodige, aussi extraordinaire soit-il, le fera changer d’avis. Ceux qui refusent obstinément le don de la grâce de Dieu en Jésus-Christ pendant trop longtemps finissent par devenir durs comme de la pierre et rien ne peut plus changer cet état. Ce sont les enfants de la colère qui seront catapultés dans l’étang de feu.

Suite à la destruction causée par la septième et dernière coupe, le décor est planté pour le retour spectaculaire de Jésus-Christ sur terre, qui a lieu tout à la fin de la campagne d’Harmaguédon. Mais avant ces événements, rapportés dans les chapitres 17 et 18, Jean fait une description détaillée de la future Babylone et de son jugement. Ce passage est une digression qui ne s’intègre pas dans la chronologie des sceaux, des trompettes et des coupes, les trois séries de jugements que Jean a vues se dérouler devant ses yeux.

Jean prend du recul par rapport à toutes les catastrophes qui ont détruit le monde, pour expliquer ce qui est jugé et pourquoi. Jean a déjà mentionné en passant le jugement de Babylone (Apocalypse 14.8 ; 16.19). Maintenant, il entre dans les détails. Cependant, l’interprétation de ces chapitres est difficile et les commentateurs donnent des points de vue très divergents.

Chapitre 17

Introduction

Nous arrivons au chapitre 17 qui avec les deux suivants développent les visions des sixième et septième coupes (16.12-21). Le chapitre 17 traite de Babylone capitale des religions apostates, et pour cette raison, elle est appelée « la grande prostituée ». Pendant la première moitié des sept années de Tribulation, toutes les fausses religions de la terre se fondent en une seule. Cette ultime expression de la religiosité naturelle de l’homme est un élément essentiel de la fin des temps.

Tout d’abord, l’Antichrist donne son aval à ce grand élan religieux international à cause de son pouvoir unificateur qui lui permet de surmonter les diversités culturelles, et de transcender toutes les frontières qui s’érigent contre l’unité du monde. La Babylone religieuse atteint son point culminant vers le milieu des sept années de Tribulation, mais comme elle accapare la dévotion des gens, la bête devient jalouse et la détruit pour recevoir seule l’adoration des habitants de la terre.

Le chapitre 18 est différent du précédent car il décrit Babylone, capitale de l’Antichrist, comme la puissance économique et politique qui domine le monde à partir du milieu de la Tribulation jusqu’au retour de Jésus-Christ.

L’histoire de Babylone commence dans le livre de la Genèse où on lit :

Tous les hommes parlaient la même langue et tenaient le même langage. Lors de leurs migrations depuis le soleil levant, ils découvrirent une vaste plaine dans le pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent les uns aux autres : – Allons, moulons des briques et cuisons-les au four. Ainsi ils employèrent les briques comme pierres et le bitume leur servit de mortier. Puis ils dirent : – Allons, construisons-nous une ville et une tour dont le sommet atteindra jusqu’au ciel, alors notre nom deviendra célèbre et nous ne serons pas disséminés sur l’ensemble de la terre (Genèse 11.1-4).

Ces hommes sont les descendants de Noé et c’est la première fois que dans un acte de rébellion contre Dieu, l’humanité érige à sa propre gloire, une tour à étages appelée ziggourat. Mais l’Éternel intervient et brouille leur langage « pour qu’ils ne se comprennent plus entre eux » (Genèse 11.7) et se dispersent. Suite à ce jugement, la tour prend le nom de « Babel », un mot qui signifie « confusion » et d’où vient le nom « Babylone ».

C’est Nimrod, un arrière-petit-fils de Noé et un homme violent d’une grande arrogance, qui est à la tête de ce projet contre Dieu. D’ailleurs le nom « Nimrod » est à la racine du verbe hébreu qui signifie « se rebeller ».

Depuis toujours, Babylone est un centre d’idolâtrie et c’est là que commence la dévotion à la déesse Ishtar dont l’un des titres est « déesse du ciel ». Babylone est mentionnée environ 300 fois dans les Écritures. Cette ville est présentée parfois comme une puissance politique mais le plus souvent comme un système religieux satanique qui s’oppose à la véritable adoration du Dieu unique et vrai. À la fin des temps, les deux grandes caractéristiques de cette capitale sont réunies et jugées ensemble.

Verset 1

Je commence maintenant de lire le chapitre 17 de l’Apocalypse.

L’un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint me parler : – Viens ici, me dit-il, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux (Apocalypse 17.1).

Étant donné que c’est l’un des sept anges qui ont versé les coupes de la colère de Dieu, qui apostrophe Jean, c’est sans doute qu’ils sont aussi responsables de la destruction de Babylone et de tout ce qu’elle représente.

« Assise sur les grandes eaux » est une expression tirée de Jérémie (Jérémie 51.13) et qui désigne la Babylone antique. Mais ici, ce n’est ni une ville, ni une prostituée. Cette métaphore sert plutôt à décrire la fausse religion, l’apostasie et les pratiques idolâtres. Quand Jésus viendra chercher son Église, tous ceux qui ne feront pas partie du voyage entreront dans la Tribulation et feront partie de « la grande prostituée ».

Les Écritures donnent ce titre insultant à plusieurs autres villes : à Ninive (Nahoum 3.1, 4) capitale de l’Assyrie, à Tyr (Ésaïe 23.15-17), la cité la plus puissante de la Phénicie, mais également à Jérusalem (Ésaïe 1.21). Toutes ces villes sont accusées de se livrer ouvertement à l’idolâtrie qui est un adultère spirituel.

Babylone « la grande prostituée est assise sur les grandes eaux », c’est-à-dire qu’elle occupe une place dominante sur « des peuples, des foules, des nations et des langues », précise Jean un peu plus loin (Apocalypse 17.15). Cette prostituée religieuse exerce son autorité sur le monde entier, car tous ceux qui ne sont pas des fidèles du Seigneur Jésus s’y laissent prendre et participent avec enthousiasme à cette religion mondiale au lieu d’adorer le Dieu unique et vrai.

Verset 2

Je continue.

Les rois de la terre se sont livrés à la débauche avec elle, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution (Apocalypse 17.2).

D’un commun accord, hauts dirigeants et petites gens acceptent cet universalisme religieux et donc de besogner avec la prostituée. Il faut dire que son influence est grande parce qu’elle reçoit la bénédiction diabolique de la bête, l’Antichrist.

En grec : « se sont livrés à la débauche » est un seul verbe (porneuô) qui a donné « porno » en français. Dans l’Ancien Testament, Israël est considéré comme l’épouse de l’Éternel ce qui fait que quand la nation se livre à l’idolâtrie, Dieu l’accuse de commettre un adultère spirituel. Pendant la Tribulation par contre, les habitants de la terre ne sont pas coupables d’adultère, mais de « s’enivrer de vin de prostitution ».

Tout comme Babylone n’est pas une « prostituée » au sens propre du terme, ce « vin » n’est pas de l’alcool (comparez Jérémie 51.7) mais une passion idolâtre. Le système religieux de la première moitié de la Tribulation est un amalgame de tous les cultes qui existent et il balaie suffisamment large pour inclure tous les adorateurs de quoi que ce soit, de l’oignon, du nombril, des serpents ou de la nature, et même les universalistes unitariens y trouveront leur compte.

Verset 3

Je continue.

Il (l’ange) me transporta alors en esprit dans un désert. Je vis une femme assise sur une bête au pelage écarlate. Cette bête était couverte de titres offensants pour Dieu, elle avait sept têtes et dix cornes (Apocalypse 17.3).

On a déjà rencontré cette « bête » quand Jean a dit :

Alors je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes. Elle portait sur ses cornes dix diadèmes et sur ses têtes étaient inscrits des titres insultants pour Dieu (Apocalypse 13.1).

Cette « bête » représente évidemment l’Antichrist et son empire et elle est couverte, littéralement : « de noms de blasphème ». Plus loin, on apprend que « les sept têtes sont sept montagnes […] et aussi sept rois » (Apocalypse 17.9, 10) ; on apprend que « les dix cornes sont dix rois qui ne sont pas encore parvenus au pouvoir » (Apocalypse 17.12), et que « la femme représente la grande ville qui exerce son pouvoir sur tous les souverains du monde » (Apocalypse 17.18). Cette femme est la prostituée, c’est à dire la Babylone religieuse, et elle est assise sur la bête, c’est à dire l’Antichrist et ce dernier la soutient dans ses actions.

L’Antichrist se sert de la religion pour unifier le monde et le contrôler, mais comme je l’ai déjà dit, vers le milieu de la Tribulation, il se débarrasse de la prostituée pour prendre sa place. À ce moment-là, « la seconde bête » qui est « le faux prophète » entre en action pour convaincre le monde d’adorer l’Antichrist (Apocalypse 13.11-14).

Verset 4 a

Je continue le texte.

La femme était vêtue d’habits de pourpre et d’écarlate, et parée de bijoux d’or, de pierres précieuses et de perles (Apocalypse 17.4 a).

Le pourpre est la couleur de choix de l’impérialisme de Rome. Tous les sénateurs et consuls s’habillent de pourpre tape-à-l’œil afin de déclarer leur statut. Ces parures correspondent à l’opulence et à la splendeur associées à la royauté en général, mais elles font aussi partie des ornements de la prêtrise de beaucoup de religions. Dois-je citer des noms? Cette prostituée fait aussi penser à l’église de Laodicée à qui Jésus a dit :

Tu dis : Je suis riche ! J’ai amassé des trésors ! Je n’ai besoin de rien ! Et tu ne te rends pas compte que tu es misérable et pitoyable, que tu es pauvre, aveugle et nu ! (Apocalypse 3.17).

Verset 4 b

Je continue le texte.

Elle (la femme) tenait à la main une coupe d’or pleine de choses abominables et d’obscénités dues à sa prostitution (Apocalypse 17.4 b ; comparez Apocalypse 14.8).

Ces images décrivent les rites des religions à mystères de l’Antiquité. Elles ont une très forte connotation occulte et sont toujours dirigées contre Jésus et l’Éternel. Précédemment, on a vu un ange qui tenait un encensoir d’or dans la main pour diffuser les prières des véritables croyants (Apocalypse 8.3). Le contraste entre les fidèles de Jésus-Christ et la fausse religion ne pourrait pas être mieux établi.

Verset 5

Je continue.

Sur son front, elle portait gravé un nom : mystère, la grande Babylone, la mère des prostituées et des abominations de la terre (Apocalypse 17.5 ; auteur).

« Mystère, la grande Babylone » et « la femme prostituée » sont des allégories. Ces deux images décrivent le même système religieux idolâtre qui prévaut pendant la première moitié de la Tribulation. Plus loin dans le chapitre (Apocalypse 17.18) on apprend que ces désignations symboliques ont un centre d’opération, un quartier général pour ainsi dire, dans une vraie ville qui existe.

Cependant, dans le contexte du début du chapitre 17, c’est seulement l’aspect spirituel qui est considéré. Le mot « mystère » est la principale caractéristique du système religieux apostat tel qu’il sera pendant la Tribulation. Mais les détails sont secrets autant à l’époque de Jean que de nos jours, mais dans les derniers temps, ils seront révélés aux croyants. D’une certaine façon, la tour de Babel, qui est à l’origine de toutes les fausses religions du monde, de l’idolâtrie et des blasphèmes contre Dieu, renaît de ses cendres en « la grande Babylone » de la Tribulation.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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