Apocalypse 1.17 – 2.3
Chapitre 1
Introduction
Il y a de cela bien des années, j’ai été sollicité par une veuve parce qu’elle était effrayée par une apparition de l’autre monde. Elle me raconte alors qu’elle invoque son défunt mari à l’aide d’un vêtement lui ayant appartenu, mais au lieu que ce soit lui qui apparaisse, c’est une figure grotesque, un être maléfique. Je me souviens encore qu’à l’écouter, j’en avais la chair de poule.
L’apôtre Jean aussi a une apparition venue de l’autre monde mais il s’agit du Christ ressuscité, pourtant Jean est terrifié. Je continue de lire dans le premier chapitre du livre de l’Apocalypse.
Quand je le vis, je tombai à ses pieds, comme mort. Alors il posa sa main droite sur moi en disant : – Cesse d’avoir peur. Moi, je suis le premier et le dernier, le vivant. J’ai été mort, et voici : je suis vivant pour l’éternité ! Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts (Apocalypse 1.17-18 ; auteur).
Pendant son ministère terrestre, Jésus doit tranquilliser plusieurs fois ses disciples terrorisés, comme lors de sa transfiguration (Matthieu 17.2 ; comparez Marc 9.3), quand il marche sur les eaux (Matthieu 14.27), ou lorsqu’il apparaît soudainement au milieu d’eux après la résurrection (Luc 24.37-40).
Quand Jésus décline son identité à Jean, il utilise un « je suis » emphatique parce qu’il s’identifie au « Je suis » (celui qui suis) de l’Éternel quand il se présente à Moïse dans l’histoire du buisson ardent qui ne se consume pas, histoire qu’on lit dans le livre de l’Exode (3.14). Jésus déclare donc à Jean son égalité avec le Père. Jésus dit aussi : « je suis le premier et le dernier », une expression équivalente à « je suis l’alpha et l’oméga » qui désigne Dieu et décrit l’Éternel dans l’Ancien Testament. En effet, dans une prophétie d’Ésaïe, Dieu dit :
Moi, je suis le premier et je suis le dernier, et en dehors de moi, il n’y a pas de dieu (Ésaïe 44.6 ; comparez Ésaïe 48.12).
Jésus va se présenter encore deux fois comme « le premier et le dernier » (Apocalypse 2.8 ; 22.13).
Finalement, en disant : « Moi, je suis… le vivant », Jésus revendique son égalité avec Dieu car dans toutes les Écritures « le vivant » est un titre pour l’Éternel car lui seul n’a pas été créé et subsiste de lui-même. Dans son évangile, Jean rapporte que Jésus dit à ses adversaires :
Comme le Père possède la vie en lui-même, il a accordé au Fils d’avoir la vie en lui-même (Jean 5.26).
Dans les Écritures, Jésus est souvent identifié à l’Éternel, à Dieu, ou à l’Ange de l’Éternel. Quand toutes les fausses divinités auxquelles beaucoup d’être humains vouent un culte auront disparu, seul Jésus demeurera. Il a toujours été et continuera d’être pour l’éternité. Dans toutes les Écritures, la dignité du Christ ressuscité est la même que celle de Dieu, mais cette élévation ne l’empêche pas d’être proche des siens et de prendre soin d’eux.
Jésus déclare aussi : « je détiens les clés de la mort et du séjour des morts », une prérogative qui appartient à Dieu seul. Il a autorité sur les morts et sur le lieu où ils sont enfermés. La mort, notre plus grande ennemie, et la résurrection, notre espérance, sont entre les mains du Seigneur de gloire qui dans son humanité a trouvé la mort mais l’a vaincue, et maintenant il est ressuscité et « le vivant » aux siècles des siècles.
L’auteur de l’épître aux Hébreux affirme qu’en se revêtant de chair, Jésus s’est identifié à nous et que « il l’a fait pour réduire à l’impuissance, par la mort, celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et pour délivrer tous ceux qui étaient réduits à l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort (Hébreux 2.14-15). Comme c’est Jésus qui a autorité sur la mort et le séjour des morts, les croyants n’ont aucune raison de la craindre. De plus, dans l’évangile selon Jean, on lit que le Seigneur déclare :
Je suis la résurrection et la vie. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt (Jean 11.25).
Beaucoup d’entre nous font un complexe de culpabilité, et parfois il se manifeste sous forme de maladies. En effet, je crains que quelqu’un me montre du doigt et dise : « Tu es coupable ! » Évidemment que je le suis, mais dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul répond à cette peur existentielle quand il dit :
Qui accusera encore les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes. Qui les condamnera ? Le Christ est mort, bien plus : il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous (Romains 8.33-34).
Et dans son épître aux Philippiens, Paul écrit que mourir, c’est à dire : « quitter cette vie pour être avec le Christ est de loin le meilleur » (Philippiens 1.23 ; comparer 2Corinthiens 5.8).
Le Christ glorifié tel qu’il est décrit par Jean, Matthieu et Marc, lors de la transfiguration, est très différent de l’homme de douleur dont parle Ésaïe (53.3) et présenté dans les évangiles. Aux Philippiens, Paul écrit :
Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur. Il se rendit semblable aux hommes en tous points […]. Il s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix (Philippiens 2.6-8).
Verset 19
Je continue de lire dans le premier chapitre de l’Apocalypse.
Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui va arriver ensuite (Apocalypse 1.19).
Jean est tellement ébahi par la vision de Jésus glorifié qu’il en a la tête qui tourne. Alors, et pour la seconde fois (comparez Apocalypse 1.11), Jésus lui dit de garder sa plume en main et d’écrire, premièrement ce qu’il vient d’expérimenter et qui est maintenant du passé (chap. 1) ; deuxièmement, la vision présente et qui se rapporte à la condition des sept églises d’Asie (chap. 2–3), et troisièmement, Jean doit consigner par écrit les événements futurs qui conduiront à la seconde venue de Jésus-Christ ainsi que tout ce qui arrivera ensuite (chap. 4–22). Ce troisième volet est le plus important du livre, cependant, le lecteur ne doit pas se focaliser sur les cavaliers, les anges qui déclenchent les jugements ou sur les deux bêtes, car tous ne font que passer. Il est bien plus important de garder les yeux fixés sur le Christ glorifié « qui était qui est et qui vient » (Apocalypse 1.8), et qui « est le même hier, aujourd’hui, et pour toujours » (Hébreux 13.8).
Ce découpage en trois parties du livre de l’Apocalypse est aussi son plan logique.
Alors que les approches, allégorique, symbolique ou historique, donnent lieu à des myriades d’interprétations possibles, l’approche littérale permet au livre de former un tout cohérent qui permet d’harmoniser les événements de la fin des temps avec ceux de la fin du premier siècle.
Verset 20
Je finis de lire le chapitre premier.
Mais d’abord voici quel est le secret des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite et des sept chandeliers d’or : les sept étoiles sont les messagers des sept églises et les sept chandeliers les sept églises (Apocalypse 1.20 ; auteur).
Comme c’est souvent le cas dans le livre de l’Apocalypse, Jean présente d’abord le symbole d’une vision et ensuite son interprétation. En grec, le même mot signifie « anges et messagers ». Ici, les sept étoiles symbolisent probablement les responsables des sept églises, et chacun d’eux représente sa communauté ou plus exactement une personnification de la vie céleste et spirituelle de son Église.
Comme je l’ai déjà dit, quand Jean rédige le livre de l’Apocalypse, ces sept églises d’Asie existent vraiment, mais chacune est aussi un type de christianisme qui est présent dans le monde à toutes les époques de l’histoire. Ces sept églises sont providentiellement choisies par Dieu car il y en a beaucoup d’autres dans l’empire romain, et certaines sont plus importantes que Éphèse, la plus grande des sept églises.
Chapitre 2
Introduction
Ces églises sont citées selon un ordre géographique. Un coursier se rend d’abord à Éphèse et délivre une copie du livre de l’Apocalypse aux responsables de l’assemblée. Ensuite, il se dirige vers le nord et va à Smyrne, puis il continue direction nord-est et arrive à Pergame. Enfin, il descend vers le sud-est où il rend visite tour à tour à Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée.
Sur ces sept églises, cinq sont réprimandées par le Seigneur parce qu’elles tolèrent en leur sein le péché sous une forme ou sous une autre et qui peut être plus ou moins grave.
Bien que les sept lettres soient différentes, elles comportent certains points communs. Chaque fois que Jésus s’adresse à une église, il s’identifie en utilisant une bribe de phrase ou une image de la vision que Jean a reçue de lui. Ce sont donc les propres paroles du Seigneur qui introduisent chaque lettre, et en plus, cette introduction se rapporte au contenu de la lettre. Ensuite, Jésus dit à chaque église qu’il connaît ses œuvres, puis il donne une parole d’encouragement suivie d’une exhortation. Six lettres sur les sept incluent un éloge, et cinq, ont aussi un avertissement. Aux églises de Smyrne qui est l’église martyre, et Philadelphie qui est l’église missionnaire, Jésus n’a que des éloges à leur adresser. Par contre, à Laodicée qui est l’église apostate renégate, Jésus n’a que des reproches à lui faire.
Verset 1
Je commence maintenant de lire le chapitre deux du livre de l’Apocalypse.
Au messager de l’église d’Éphèse, écris : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite et qui marche au milieu des sept chandeliers d’or (Apocalypse 2.1 ; auteur).
La première église à être dans le collimateur du Seigneur est Éphèse, sans doute à cause de son importance. C’est une ville portuaire située à la confluence de l’Est et de l’Ouest et à la jonction de quatre grandes voies romaines. À la fin du 1er siècle, Éphèse compte entre trois et cinq cent mille habitants, ce qui en fait la plus grande ville de la province d’Asie.
Le géographe Strabon, contemporain de Jésus-Christ, appelle Éphèse « le marché d’Asie » et on la surnomme aussi « la gardienne du temple » parce que c’est à Éphèse que se trouve l’une des sept merveilles du monde antique : « le temple dédié à la déesse Diane » aussi appelée Artémis. Quatre fois plus grand que le Parthénon d’Athènes, ce temple grouille de milliers de prêtres, eunuques, esclaves, prostituées sacrées, musiciens, danseurs, et adorateurs hystériques. Il sert aussi de banque et de galerie d’art ; il fut détruit par les Goths, les Visigoths exactement (en 256).
Tous les ans au printemps, on honore la déesse Diane par un festival qui dure un mois et qui comprend des manifestations athlétiques, musicales et théâtrales. La façon dont on lui rend un culte est ignoble, et elle-même est représentée par une monstruosité aux seins multiples.
Les Éphésiens ont d’abord entendu la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ par le couple Priscille et Aquilas (Actes 18.18-19) qui deviennent amis et compagnons d’œuvre de l’apôtre Paul. Puis le prédicateur Apollos se joint à eux. Originaire d’Alexandrie, dans le livre des Actes, Luc écrit :
C’était un homme très éloquent, qui connaissait très bien les Écritures. Il avait été instruit de la Voie du Seigneur et parlait avec enthousiasme de Jésus. L’enseignement qu’il apportait sur lui était d’une grande exactitude. Mais il ne connaissait que le baptême de Jean. […] Quand Priscille et Aquilas l’eurent entendu, ils le prirent avec eux et lui expliquèrent plus précisément la voie de Dieu (Actes 18.24-26).
A la fin de son deuxième voyage missionnaire, l’apôtre Paul séjourne brièvement à Éphèse (Actes 18.19-21), mais c’est au cours de son troisième voyage qu’il évangélise vraiment cette ville. Après avoir baptisé un groupe de disciples de Jean Baptiste (Actes 19.5), il œuvre trois ans à Éphèse (Actes 20.31). Plus tard, Timothée, son protégé, exerce les fonctions de pasteur dans l’église (1Timothée 1.3). Deux autres compagnons de Paul : Onésiphore (2Timothée 1.16, 18) et Tychique (2Timothée 4.12), œuvrent également à Éphèse. Puis l’apôtre Jean y passe plusieurs années avant d’être déporté sur l’île de Patmos. Mais après la mort de l’empereur Domitien, il retourne à Éphèse pour y finir ses vieux jours.
Le ministère de Paul dans Éphèse a une influence considérable et l’église qu’il fonde devient le centre d’évangélisation de toute la province d’Asie. En effet, dans le livre des Actes, on lit :
Tous les habitants de la province d’Asie, tant Juifs que Grecs, entendirent la Parole du Seigneur (Actes 19.10).
Tout porte donc à croire que c’est durant cette période que les six autres églises sont fondées.
Sous le ministère de l’apôtre Paul, la conversion à Jésus-Christ d’un grand nombre d’Éphésiens met gravement en péril le commerce lucratif des artisans de la ville qui fabriquent des objets religieux liés au culte de la déesse Diane. Leur chef fomente alors une émeute qui se termine dans le chaos. Je lis le passage :
Un bijoutier, nommé Démétrius, fabriquait de petits temples d’Artémis en argent et procurait aux artisans de sa corporation des gains considérables. Un jour, il les convoqua tous, ainsi que les ouvriers qui vivaient de la même industrie. Il leur dit : – Mes amis ! Vous savez bien que nous devons notre prospérité à l’exercice de notre métier. Or, vous voyez ce qui se passe – ou vous en entendez parler : non seulement à Éphèse, mais dans presque toute la province d’Asie, ce Paul a remué de grandes foules. Il les a persuadées que les divinités fabriquées par des hommes ne sont pas de vrais dieux. Ce n’est pas seulement notre corporation qui risque d’être discréditée, mais le temple de la grande déesse Artémis lui-même pourrait y perdre toute sa renommée. […] À ces mots, les auditeurs devinrent furieux et se mirent à scander : – Grande est l’Artémis d’Éphèse ! Bientôt, toute la ville fut en effervescence. […] L’assemblée se tenait dans la plus grande confusion. Les gens hurlaient, mais personne ne criait la même chose, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils étaient venus (Actes 19.24-32).
L’impact du christianisme à Éphèse est tellement important que l’emblème de la croix est gravé sur les quatre immenses piliers qui délimitent l’entrée du port. Ils sont dédiés aux quatre évangélistes : Matthieu, Marc, Luc et Jean. Aujourd’hui l’un des quatre piliers est encore debout.
Quand l’apôtre Jean rédige la lettre à Éphèse que Jésus-Christ lui dicte, quarante ans se sont déjà écoulés depuis la fin du ministère de Paul ; la plupart des croyants de la première génération ne sont plus de ce monde et ceux de la seconde génération n’ont pas la ferveur de leurs Pères. Jésus se présente à eux comme Celui « qui marche au milieu des sept chandeliers d’or », ce qui veut dire qu’il étudie, examine, mesure, évalue chaque assemblée et qu’il connaît parfaitement leur situation.
Versets 2-3
Je continue le texte de l’Apocalypse avec le contenu de la lettre de Jésus-Christ à l’église d’Éphèse.
Je connais ta conduite, la peine que tu prends et ta persévérance. Je sais que tu ne peux pas supporter les méchants : tu as mis à l’épreuve ceux qui se prétendent apôtres et qui ne le sont pas, et tu as décelé qu’ils mentaient. Tu as de la persévérance, tu as souffert à cause de moi et tu ne t’es pas lassé (Apocalypse 2.2-3).
Quand Jésus dit : « Je connais » (oida), il veut dire « une connaissance complète ». Ce verbe est utilisé dans chacune des lettres (Apocalypse 2.9, 13, 19 ; 3.1, 8, 15) car il est évident que le Seigneur sait tout de chaque église, sur chacun de ses membres et sur chacun de nous.
Jésus félicite les croyants d’Éphèse pour leur travail, « la peine » (kopos) qu’ils prennent. En grec, ce mot décrit « un dur labeur, un effort acharné ». Ces hommes et ces femmes se donnent sans compter. Ils n’ont pas la mentalité du spectateur mais sont constamment sur la brèche, en même temps au four et au moulin en quelque sorte.
Jésus complimente aussi deux fois les Éphésiens chrétiens pour leur persévérance (hupomonê) car ils bravent les difficultés et supportent les persécutions avec courage ; il les félicite encore parce qu’ils condamnent les impies, et pour leur aptitude à discerner les faux jetons. De toute évidence, les Éphésiens ont pris au sérieux les avertissements de l’apôtre Paul concernant ceux qui enseignent la fausse doctrine. Dans sa première lettre à son disciple Timothée, il écrit :
En partant pour la Macédoine, je t’ai encouragé à demeurer à Éphèse pour avertir certains de ne pas enseigner de doctrines étrangères à la foi. Qu’ils cessent de porter leur intérêt à des récits de pure invention et à des généalogies interminables. Des préoccupations comme celles-ci font naître des spéculations au lieu de nous aider dans les responsabilités que Dieu nous confie dans l’œuvre de la foi (1Timothée 1.3-4). Cependant, l’Esprit déclare clairement que, dans les derniers temps, plusieurs se détourneront de la foi parce qu’ils s’attacheront à des esprits trompeurs et à des enseignements inspirés par des démons. Ils seront séduits par l’hypocrisie de prédicateurs de mensonges dont la conscience est comme marquée au fer rouge (1Timothée 4.1-2).
Plus tard, l’apôtre Paul convoque les responsables de l’église d’Éphèse et leur dit :
Veillez donc sur vous-mêmes et sur tout le troupeau de l’église que le Saint-Esprit a confié à votre garde. Comme de bons bergers, prenez soin de l’église de Dieu qu’il s’est acquise par son sacrifice. Je le sais : quand je ne serai plus là, des loups féroces se glisseront parmi vous, et ils seront sans pitié pour le troupeau. De vos propres rangs surgiront des hommes qui emploieront un langage mensonger pour se faire des disciples (Actes 20.28-30).
Et effectivement, Jésus mentionne la présence d’enseignants de mensonge dans les quatre premières églises auxquelles il s’adresse (Apocalypse 2.2, 6, 14, 15, 20), et cette situation n’a fait qu’empirer depuis l’époque de l’apôtre Jean.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.