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19 juin 2026

Michée 5.3-14

Chapitre 5

Verset 3

Je connais au moins une chansonnette qui tourne le nom de Jésus, en fait du petit Jésus en dérision mais il y en a sans doute d’autres. Je ne sais pas qui les a inventées mais c’est un crime de lèse-majesté parce que le petit Jésus est peut-être né dans une mangeoire, mais de toute éternité il est d’abord et avant tout le Seigneur de gloire, que Michée décrit revêtu de la force et de la majesté de l’Éternel.

Je continue de lire dans le chapitre cinq.

Lui (le Messie), il sera bien établi, il paîtra son troupeau, revêtu de la force de l’Éternel (Ésaïe 11.2), avec la majesté de l’Éternel, son Dieu. Et les gens de son peuple vivront dans la sécurité, car on reconnaîtra désormais sa grandeur jusqu’aux confins du monde (Michée 5.3).

L’image du berger est utilisée pour David dans les livres historiques (2Samuel 5.2 ; 24.17), et a précédemment été attribuée à l’Éternel quand Michée a dit :

Descendants de Jacob, je vous rassemblerai, oui, Jacob tout entier, et je vais réunir les restes d’Israël, l’Éternel le déclare, je les ferai venir ensemble comme un troupeau d’agneaux dans un enclos. Ils seront comme des brebis au milieu de leurs pâturages : on entendra le bruit d’une foule humaine en tumulte (Michée 2.12). En ce jour-là, l’Éternel le déclare, je rassemblerai les brebis, celles qui boitent et celles qui sont exilées et que j’ai maltraitées (Michée 4.6).

Maintenant, cette image du berger est appliquée au Messie qui déploie à la fois douceur et puissance divine. Lui, le berger, se tient debout appuyé sur son bâton tout en veillant sur le troupeau qui repose à ses pieds, en pleine sécurité et à l’abri de toute attaque de la part des prédateurs, loups ou voleurs de bétail (Lévitique 26.5-6 ; Amos 9.14-15 ; Zacharie 14.11).

Ce berger tout-puissant est le roi de toute la terre (Psaumes 2.8 ; 72.8 ; Malachie 1.11 ; Zacharie 14.9 ; Luc 1.32) et il va exercer sa fonction avec la puissance et la gloire que l’Éternel a déployées quand il conduisait Israël dans le désert. En effet, Matthieu rapporte que avant de retourner vers son Père, Jésus dit :

J’ai reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28.18 ; comparez Ésaïe 9.6 ; Jean 1.14).

Le Nouveau Testament décrit plusieurs fois Jésus comme berger (Jean 10.10-11, 16 ; Hébreux 13.10 ; 1Pierre 2.25 ; 5.4 ; Apocalypse 7.17) en s’appuyant sur les textes de Michée, Ézéchiel (34.11-31) et Zacharie (ch. 11). Jean rapporte que quand il était encore parmi nous, le Seigneur a déclaré :

Quand il (le berger des brebis) a conduit au-dehors toutes celles qui sont à lui, il marche à leur tête et les brebis le suivent (Jean 10.4). Vraiment, je vous l’assure : je suis la porte par où passent les brebis (Jean 10.7). Celui qui entre par moi sera sauvé : il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir (Jean 10.9).

Or, ces paroles où Jésus dit qu’il « conduit les brebis », qu’il est « la porte » par où elles passent, qu’elles « pourront aller et venir librement », sont de toute évidence une reprise et un développement de ce que Michée a déjà prophétisé quand il a dit :

Celui qui fait la brèche marchera devant eux. Ils se presseront par la brèche, ils franchiront la porte et sortiront par elle (Michée 2.13).

Michée établit un lien quasi constant entre l’Éternel, le Messie, Jésus et les brebis qui sont les croyants authentiques sous les régimes de l’Ancien et du Nouveau Testament.

Verset 4

Je continue le texte.

Et nous lui devrons notre paix. Ainsi, au cas où l’Assyrien entrerait dans notre pays, où son pied foulerait le sol de nos palais, nous aurons à lui opposer sept bergers, huit princes (Michée 5.4 ; auteur).

Le Messie personnifie la paix, et pour cette raison le prophète Ésaïe l’appelle « le Prince de la paix » (Ésaïe 9.5). Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, les hommes parlent constamment de paix et tentent de l’établir, mais en vain. Quand l’Antichrist sera solidement ancré, c’est par la force qu’il imposera l’absence de guerres, mais la véritable paix ne viendra que lorsque Jésus, « le Prince de la paix » régnera.

La paix, ce qui comprend la sécurité, l’harmonie entre les hommes, la tranquillité et la prospérité, est toujours le trait caractéristique des descriptions prophétiques du règne de l’Éternel et du Messie ; la paix résume tous les bienfaits que Dieu veut accorder à son peuple. L’apôtre Paul fait écho au texte de Michée et en voit la réalisation dans l’œuvre de Jésus-Christ qui par sa mort a fait la paix entre tous les croyants. Dans son épître aux Éphésiens, il écrit :

Nous lui devons notre paix. Il a, en effet, instauré l’unité entre les Juifs et les non-juifs et abattu le mur qui les séparait : en livrant son corps à la mort, il a annulé les effets de ce qui faisait d’eux des ennemis, c’est-à-dire de la Loi de Moïse, dans ses commandements et ses règles. Il voulait ainsi créer une seule et nouvelle humanité à partir des Juifs et des non-juifs qu’il a unis à lui-même, en établissant la paix (Éphésiens 2.14-15).

« Au cas où l’Assyrien entrerait dans notre pays, […] nous aurons à lui opposer sept bergers, huit princes ». Le prophète mentionne « l’Assyrien » parce que à son époque il représente l’ennemi le plus redoutable de son peuple à cause de sa puissance militaire et de ses ambitions expansionnistes.

Les « sept bergers et les huit princes » sont des lieutenants au service du futur roi, le Messie. Les chiffres sept et huit sont symboliques. « Sept » est le nombre de la perfection qui décrit les œuvres accomplies par Dieu. « Huit » qui va au-delà de « sept », indique une surabondance de forces dépassant le strict nécessaire pour la victoire (comparez Ecclésiaste 11.2).

Le prophète Amos emploie une formule similaire quand il dit : « Ainsi parle l’Éternel : À cause de trois crimes […] même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt » (Amos 1.3 ; SER).

Il faut se rappeler que dans leur ensemble, les prophètes de l’Éternel aiment rédiger leurs oracles sous forme poétique. Ils sont plus ou moins doués mais le Saint-Esprit utilise leurs talents pour communiquer sa Parole.

Selon la prophétie de Michée, pendant le millénium, des nations païennes attaqueront Israël. Cet événement surprenant signifie que même si en apparence, tous les peuples et tous les hommes seront soumis au Messie, en réalité beaucoup grinceront des dents et leur hostilité latente finira par éclater en actions militaires. Bien entendu, ils seront totalement vaincus. Michée fait référence, non pas à Harmaguédon, mais à la dernière grande bataille de l’humanité qui aura lieu à la fin du règne des mille ans de Jésus (Apocalypse 20.7-8).

Verset 5

Je continue le texte.

Ces chefs domineront Assur avec le glaive, le pays de Nimrod sera soumis à leur épée. Et lui, il nous délivrera ainsi de l’Assyrien au cas où celui-ci entrerait dans notre pays, où il mettrait le pied sur notre territoire (Michée 5.5).

« Nimrod » (Genèse 10.8-9) possède le sinistre honneur d’être le fondateur de la première monarchie universelle et du premier régime totalitaire opposé à Dieu et symbolisé par la tour de Babel (Genèse 11.4). Comme chacun sait, depuis, il a fait d’innombrables émules.

« Assur est le second fils de Sem fils de Noé et l’ancêtre des Assyriens (Genèse 10.8-11). Ce tyran est le type même de la puissance terrestre qui s’oppose au règne de Dieu. Pour Michée, Nimrod et Assur représentent les nations païennes en révolte contre le Messie. Mais elles seront vaincues et envahies par les forces du Roi des rois et devront se soumettre à sa royauté. Il s’agit donc de l’instauration par la force de l’autorité du Christ lors de l’établissement du royaume du millénium. Le peuple de Dieu ne se bornera pas à repousser les attaques de l’ennemi mais le poursuivra jusque dans son pays qu’il occupera. Parlant du Messie, dans le psaume second, le psalmiste écrit :

Avec un sceptre de fer, tu les soumettras ; comme des vases d’argile, tu les briseras (Psaumes 2.9 ; comparez Apocalypse 2.27 ; 12.5).

Au tout début du chapitre cinq, Michée prophétise que Jésus naîtra dans une petite ville insignifiante parce qu’il est venu sur terre pour servir l’humanité et la racheter. Dans son épître aux Philippiens, Paul écrit :

Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur. […] Il s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix (Philippiens 2.6-8).

Jésus est Dieu, la seconde personne de la Trinité et son origine remonte à l’éternité. Mais en venant ici-bas, il renonce à sa gloire et à exercer ses attributs divins pour se soumettre entièrement à la volonté de son Père.

La nature de l’homme est à l’opposé de celle de Jésus. Nous sommes centrés sur nous-mêmes, nous voulons paraître, nous avons soif de pouvoir, nous sommes agressifs et cherchons à nous imposer aux autres, à nous élever au-dessus d’eux, à les maîtriser et même à les écraser.

Jésus est très différent de nous ; il a dit : « Je suis le bon berger » (Jean 10.11,14) ; il est venu pour prendre soin de ses brebis et donner sa vie pour elles (Jean 10.11). Cependant, quand il viendra pour régner, il étendra sa domination jusqu’aux extrémités du monde parce qu’il est le Dieu tout-puissant.

Verset 6

Je continue le texte.

Le reste de Jacob sera, parmi de nombreux peuples, semblable à la rosée qui vient de l’Éternel, ou aux averses tombant sur l’herbe : elle (l’herbe) n’attend rien de l’homme et n’espère rien des humains (Michée 5.6 ; auteur).

En Palestine, la saison des pluies s’étend d’octobre à mars. Pendant le reste de l’année, c’est la rosée qui permet aux plantes de survivre. Il va donc sans dire que la pluie est particulièrement appréciée et une image classique de la bénédiction (Osée 14.5 ; Psaumes 72.6 ; 133.3). Le Deutéronome rapporte que après avoir pris les cieux et la terre à témoin, Moïse commence son célèbre cantique de louanges à l’Éternel en disant :

Mes instructions ruissellent comme la pluie, et ma parole coule ainsi que la rosée comme une fine pluie tombe sur la verdure ou comme des ondées sur l’herbe (Deutéronome 32.2).

Pendant le règne du Messie, et tout comme la rosée, le peuple de Dieu sera une bénédiction à tous ceux qui afflueront à Jérusalem pour apprendre à connaître l’Éternel et sa Loi (Michée 4.1-5).

« L’herbe n’attend rien de l’homme ». Flétrie, avide d’humidité, l’herbe est une image de l’humanité privée de la grâce divine. Elle ne peut rien espérer de l’homme, qu’il soit scientifique, philosophe ou religieux, car c’est uniquement d’en haut, de l’Éternel, que provient la rosée vivifiante (Deutéronome 11.10-11).

Versets 7-8

Je continue le texte.

Le reste de Jacob sera, au milieu des nations, parmi de nombreux peuples, semblable à un lion parmi les animaux des bois ou à un lionceau parmi des troupeaux de brebis : car, lorsqu’il passe, il foule aux pieds et il déchire sans que personne ne puisse délivrer. Ainsi ta main se lèvera contre tes adversaires, et tous tes ennemis seront exterminés (Michée 5.7-8 ; comparez Ésaïe 26.11).

Israël, comparé à une rosée, sera une source de bénédiction pour ceux qui acceptent sa place à la tête des nations, mais ce peuple sera comme un lion, une puissance de destruction pour ceux qui le repoussent.

Luc rapporte que lorsque Siméon a béni les parents de Jésus, il s’est exprimé en termes similaires disant :

Cet enfant est destiné à être, pour beaucoup en Israël, une occasion de chute ou de relèvement (Luc 2.34).

A la fin du livre de la Genèse, on lit que Jacob a dit prophétiquement à son fils :

Oui, Juda est un jeune lion. Mon fils, tu reviens de la chasse et tu t’es accroupi et couché comme un lion, comme une lionne : qui te ferait lever ? (Genèse 49.9).

Cela fait maintenant environ 35 siècles que le lion symbolise Israël qui en gros est issu de la tribu de Juda. Juste avant que le peuple hébreu ne commence la conquête de la Terre promise, le faux jeton de prophète Balaam, inspiré par le Saint Esprit, a comparé Israël à un lion (Nombres 23.24).

Dans un livre apocryphe, Judas Maccabée est comparé à un lion (1Maccabées 3.4). Troisième fils du prêtre Mattathias, au 2e siècle avant notre ère, il dirige les forces juives contre la domination syrienne helléniste de la dynastie des Séleucides, triomphe et les chasse d’Israël. Et dans le livre de l’Apocalypse, Jésus est appelé « le lion de la tribu de Juda » (Apocalypse 5.5).

Versets 9-14

Je continue le texte.

En ce jour-là, l’Éternel le déclare, je ferai disparaître tous les chevaux de guerre de ton pays et j’anéantirai tes chars. Je ferai disparaître les cités fortifiées de ton pays, et je renverserai toutes tes forteresses. Je ferai disparaître de chez ton peuple tout acte de sorcellerie et tu n’auras plus de devins. Je ferai disparaître du milieu de ton peuple tes idoles sculptées et tes statues taillées, et tu cesseras de te prosterner devant les dieux que tu t’es fabriqués. J’arracherai de chez ton peuple tous tes poteaux sacrés, je détruirai tes villes. Dans ma colère et ma fureur, je ferai payer toutes les nations qui ne m’auront pas obéi (Michée 5.9-14).

Ce passage est une sorte d’appendice à la prophétie de Michée. Les événements mentionnés auront lieu « en ce jour là », c’est-à-dire quand le Messie établira son royaume. À ce moment-là, par toute une série de jugements, l’Éternel supprimera toutes les fausses valeurs sur lesquelles le peuple élu s’appuie, c’est à dire ses ressources militaires, ses pratiques occultes et ses idoles, pour lui apprendre à se confier uniquement en son Dieu. En premier lieu, Dieu éliminera la cavalerie. Les chevaux étaient utilisés pour tirer les chars de guerre. Le prophète Ésaïe, contemporain de Michée écrit :

Le pays est rempli d’argent et d’or et de trésors sans fin. Il est plein de chevaux, et ses chars de combat ne peuvent se compter (Ésaïe 2.7). Malheur à ceux qui s’en vont en Égypte pour avoir du secours, et qui comptent sur les chevaux, qui mettent leur confiance dans le nombre des chars et dans la grande force des équipages, mais ne regardent pas vers le Saint d’Israël et ne se soucient pas de l’Éternel ! (Ésaïe 31.1).

Deuxièmement, ce sont les villes et leurs demeures luxueuses, objets de vaine gloire que l’Éternel détruira. Ésaïe écrit :

L’Éternel, le Seigneur des armées célestes, tient en réserve un jour où il se dressera contre tous les hautains, les arrogants, les orgueilleux, pour qu’ils soient abaissés […] contre toutes les tours qui sont très élevées et toutes les murailles qui sont inaccessibles (Ésaïe 2.12, 15).

Troisièmement, tout ce qui a trait à l’occultisme doit disparaître. La divination et les idoles sont les deux manifestations de cette forme de paganisme que l’Ancien Testament condamne régulièrement.

La magie et la sorcellerie étaient très pratiquées en Syrie, en Palestine (Nombres 22-24) et bien sûr à Babylone. Tous les habitants du Moyen-Orient croient alors à l’efficacité des incantations et des mauvais sorts, et cette gangrène avait gagné le peuple élu. Pourtant, la loi de Moïse interdit absolument de telles pratiques. Dans le livre du Deutéronome, on lit :

Qu’on ne trouve chez vous personne qui immole son fils ou sa fille par le feu, personne qui pratique la divination, qui recherche les présages, consulte les augures ou s’adonne à la magie, personne qui jette des sorts, consulte les spirites et les devins ou interroge les morts (Deutéronome 18.10-11).

Là encore, Ésaïe, contemporain de Michée, condamne ses concitoyens disant :

Tu as abandonné ton peuple, la communauté de Jacob, car il est envahi par les superstitions qui viennent de l’Orient ; les magiciens pullulent autant qu’en Philistie. On pactise avec l’étranger (Ésaïe 2.6). Continue donc avec tes sortilèges, avec la multitude de tes enchantements pour lesquels, depuis ta jeunesse, tu t’es tant fatiguée ! Peut-être pourras-tu en tirer un profit, peut-être sauras-tu te rendre redoutable ! Tu t’es tant fatiguée à consulter tous tes devins Qu’ils se présentent donc, et qu’ils te sauvent, ceux qui compartimentent des zones dans le ciel, qui lisent dans les astres, qui, aux nouvelles lunes, te font savoir d’avance ce qui va t’arriver ! (Ésaïe 47.12-13).

Quatrièmement, l’Éternel va détruire les idoles sculptées et les statues taillées. Il s’agit d’images et de représentations de faux dieux et en particulier d’Astarté, la Vénus phénicienne, ou encore des arbres qui lui sont consacrés. On célèbre alors cette déesse de la fertilité au moyen de rites particulièrement odieux.

Dans le livre de l’Exode et du Deutéronome, on lit que avant d’entrer en Terre promise, l’Éternel a dit aux Hébreux :

Gardez-vous bien de conclure une alliance avec les habitants du pays dans lequel vous allez entrer, ils deviendraient un piège au milieu de vous. Au contraire, vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs stèles, et vous abattrez leurs pieux sacrés. Vous ne vous prosternerez devant aucune autre divinité car le nom de l’Éternel, c’est le “ Jaloux ” : un Dieu qui ne tolère aucun rival (Exode 34.12-14). Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard : vous démolirez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs pieux sacrés et vous brûlerez leurs idoles sculptées (Deutéronome 7.5).

Mais les Israélites n’ont pas obéi et le prophète Ésaïe reproche au peuple de Juda sa conduite disant :

Le pays est rempli d’idoles et les gens se prosternent devant leurs propres œuvres que leurs mains ont sculptées (Ésaïe 2.8). Et quant aux chênes, ceux que vous aimez tant, ils tourneront à votre honte, vous rougirez à cause des jardins sacrés que vous avez choisis (Ésaïe 1.29).

Mais dès le début du millénium, Ésaïe ajoute que Israël ne tournera plus ses yeux vers les autels qu’il a faits de ses mains, et il ne regardera plus les objets que ses doigts ont fabriqués, ni les poteaux sacrés, ni les encensoirs (Ésaïe 17.8).

Cinquièmement, l’Éternel dit à nouveau qu’il détruira les villes fortifiées. Cette répétition est due au fait que ces centres urbains sont des foyers d’infection, des centres d’idolâtrie et d’occultisme.

Finalement, Michée termine cet appendice de jugements avec l’Éternel qui dit : « Dans ma colère et ma fureur, je ferai payer toutes les nations qui ne m’auront pas obéi ». Une fois vidés tous les abcès de son peuple, Dieu s’en prendra aux nations païennes et il exercera contre elles un jugement sévère et définitif, en sorte que rien ne viendra troubler la paix et l’harmonie du règne universel du Messie. Effectivement, ce sera la paix pendant presque toute la durée du millénium.

Cependant, à la fin de ce règne sans histoire, une révolte de grande envergure éclatera contre le Roi des rois, mais ce sera la toute dernière de l’histoire de l’humanité. Après cela, l’univers sera détruit et Dieu créera de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Alors commencera une éternité de félicité pour tous les rachetés.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

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