Apocalypse 2.20-29
Chapitre 2
Introduction
Personne n’est parfait et tout le monde a ses défauts. Voilà une bonne façon de définir Mr. Tout-le-Monde, vous et moi. Et ce qui est vrai pour une personne l’est également pour toute organisation humaine, même pour une église. Certains travers sont peu importants tandis que d’autres ont besoin d’être corrigés dans les délais les plus brefs. C’est le cas de l’église de Thyatire. Pourtant, à plusieurs niveaux, ces croyants sont un modèle de vie chrétienne au point où Jésus leur dit :
Je connais tes œuvres, ton amour, ta fidélité, ton service et ta persévérance. Je sais que tes dernières œuvres sont plus nombreuses que les premières (Apocalypse 2.19).
Ces braves chrétiens croissent dans la grâce de Dieu, et par leur témoignage ils font avancer la cause de Jésus-Christ (comparez 2Pierre 1.8). Oui, mais le tableau n’est pas tout rose. Malgré ces preuves indéniables de vitalité et de témoignage, l’église de Thyatire a de graves problèmes. Comme pour Éphèse et Pergame, Jésus-Christ fait d’abord l’éloge de l’église de Thyatire avant d’exprimer sa désapprobation.
Je continue de lire dans le second chapitre du livre de l’Apocalypse.
Pourtant, j’ai un reproche à te faire : tu laisses cette femme, cette Jézabel qui se dit prophétesse, égarer mes serviteurs en leur enseignant à participer au culte des idoles, en se livrant à la débauche et en mangeant les viandes des sacrifices (Apocalypse 2.20).
Certains manuscrits ont : « ta femme Jézabel » ce qui voudrait dire qu’il s’agit de l’épouse du « messager » qui serait donc le responsable de l’église de Thyatire, c’est à dire une personne en chair et en os.
Après les Nicolaïtes et le devin Balaam, voilà un autre personnage des plus sinistre. Décidément les chrétiens de la province d’Asie les collectionnent. Cette femme du nom de « Jézabel » se fait passer pour une prophétesse mais comme les deux autres larrons, elle enseigne à ses zouaves à participer aux partouzes organisées par les païens dans le cadre de leur « culte des idoles », ainsi qu’à manger la viande des animaux qui leur sont sacrifiés. Ces fautes reviennent comme un refrain ; elles sont très graves et avaient été relevées par le concile de Jérusalem comme devant être absolument à éviter. Le problème de l’église de Thyatire ne vient pas de l’extérieur, de persécutions, mais de l’intérieur, de personnes corrompus qui noyautent l’assemblée ; le ver est dans la pomme en quelque sorte (comparez Actes 20.30).
Dans l’Ancien Testament, « Jézabel » est l’infâme épouse d’Achab, le roi des X tribus d’Israël Nord. C’est à cause de cette femme ignoble que le culte de l’idole Baal se répand en Israël (1Rois 16.30-31). La fausse prophétesse Jézabel enseigne cette philosophie grecque très à la mode, comme quoi tout ce qui est spirituel est bon mais ce qui est matériel ou physique est mauvais. Or, comme Dieu ne s’intéresse qu’à l’esprit, dit-elle, ce qu’on fait de son corps ne compte pas, ce qui est aussi l’enseignement des Nicolaïtes. Il s’ensuit que la débauche ou d’autres actes d’idolâtrie sont sans conséquence. De toute façon, dit encore Jézabel, peu importe si les chrétiens commettent des fautes, puisque dans sa grâce Dieu leur pardonne. Mais c’est oublier que l’apôtre Paul s’est élevé de toute sa hauteur contre un tel raisonnement quand il écrit aux Romains :
Que dire maintenant ? Persisterons-nous dans le péché pour que la grâce abonde ? Loin de là ! Puisque nous sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ? (Romains 6.1-2).
Versets 21-23 a
Je continue de lire dans le chapitre deux.
Je lui ai laissé du temps pour qu’elle se repente, mais elle ne veut pas renoncer à son immoralité. Voici : je la jette, elle et ses compagnons de débauche, sur un lit de grande détresse, à moins qu’ils ne se repentent en renonçant à agir selon son enseignement. Je livrerai ses disciples à la mort (Apocalypse 2.21-23 a ; auteur).
Ces fautes morales durent déjà depuis un moment puisque le Seigneur dit avoir attendu jusqu’à présent pour que ces chrétiens qui ont un mode de vie corrompu, se repentent. Cependant, nul ne l’a fait, ni « cette Jézabel », ni les enseignants de mensonge du même gabarit que Jésus appelle « ses compagnons de débauche », ni les disciples de la prophétesse. Il souffle donc un vent de rébellion et cette attitude ne va pas manquer de déclencher un jugement terrible symbolisé par « un lit de grande détresse », une tragédie qui n’est pas précisée mais qui viendra du Seigneur.
Cependant, la façon dont Jézabel femme d’Achab est morte donne un aperçu de ce qui attend ces hérétiques s’ils persistent dans leur péché. Dans le second livre des Rois, on lit :
Jézabel se farda les yeux, arrangea sa chevelure et se pencha à sa fenêtre pour regarder. Lorsque Jéhu eut franchi la porte de la ville, elle lui cria : – Viens-tu pour la paix, nouveau Zimri, assassin de ton seigneur ? Il leva les yeux vers la fenêtre et s’écria : – Qui de vous est pour moi ? Qui donc ? Alors deux ou trois chambellans se penchèrent vers lui aux fenêtres. Il leur ordonna : – Jetez-la en bas ! Ils la précipitèrent dans le vide, et son sang éclaboussa le mur et les chevaux. Jéhu passa sur elle avec son char, puis il entra dans le palais pour manger et pour boire. Ensuite, il ordonna à ses compagnons : – Occupez-vous de cette femme maudite et enterrez-la. Après tout, c’est une fille de roi. Ses hommes allèrent pour la mettre au tombeau, mais ils ne trouvèrent d’elle que son crâne, ses pieds et ses mains. Ils retournèrent l’annoncer à Jéhu qui s’écria : – C’est bien ce que l’Éternel avait annoncé par son serviteur Élie de Tishbité, lorsqu’il a déclaré : “ Les chiens dévoreront le corps de Jézabel dans le champ de Jizréel. Les restes du cadavre de Jézabel seront dispersés comme du fumier épandu sur le sol du champ de Jizréel, de sorte que personne ne pourra dire : C’est Jézabel ” (2Rois 9.30-37).
Le jugement sévère que Jésus menace d’infliger à la fausse prophétesse, aux faux enseignants et à leurs disciples, montre sa passion pour son Église et combien il désire ardemment qu’elle soit absolument pure, autant sur le plan doctrinal qu’au niveau du comportement de ses membres. Il fera donc le nécessaire pour éliminer le péché du sein de son peuple. Cette réalité a de quoi faire réfléchir tous ceux qui ont un ministère d’enseignement. L’apôtre Jacques écrit :
Mes frères, ne soyez pas nombreux à enseigner ; vous le savez : nous qui enseignons, nous serons jugés plus sévèrement (Jacques 3.1).
Quant aux croyants, ils doivent s’assurer que ce qu’on leur dit est bien conforme aux Écritures, sinon tôt ou tard, eux aussi seront punis pour s’être laissés tromper car aucune excuse n’est admissible. Cependant et aux dires de Jésus, l’heure du châtiment n’a pas encore sonné, ce qui signifie qu’il n’est pas trop tard pour que tous ces rebelles changent d’attitude et de comportement.
Verset 23 b
Je continue la lettre à Thyatire.
Ainsi, toutes les églises reconnaîtront que je suis celui qui sonde les pensées et les désirs secrets (Apocalypse 2.23 b).
Dans l’Ancien Testament : « celui qui sonde les pensées et les désirs secrets » désigne toujours l’Éternel (1Chroniques 28.9 ; Psaumes 7.10 ; Proverbes 24.12 ; Jérémie 11.20 ; 17.10 ; 20.12), mais ici cette phrase est appliquée au Seigneur Jésus parce qu’il est le Fils de Dieu et l’égal du Père.
« Les pensées et les désirs secrets » sont littéralement « les reins », mais en fait, ils représentent la partie psychique d’une personne, ses pensées, ses mobiles, ses priorités, ses sentiments et ses objectifs.
Si la fausse prophétesse et les autres enseignants de mensonges qui la secondent, ainsi que tous leurs disciples ne se repentent pas au plus vite, ils seront frappés d’un châtiment dont ils ne se relèveront pas. Et quand ce jugement les atteindra, toutes les églises et tous les croyants l’apprendront et réaliseront que rien n’échappe au regard pénétrant du Seigneur, qu’il ne tolère pas indéfiniment le péché dans son Église et qu’il prend des mesures disciplinaires contre les fauteurs de trouble.
L’histoire rapporte que dans son ensemble, l’église de Thyatire n’a pas changé de cap, bien au contraire car elle finit par adhérer au « montanisme », une hérésie dirigée par un faux prophète qui prétend recevoir de nouvelles révélations de Dieu, une arrogance qu’on retrouve aujourd’hui dans toutes les sectes chrétiennes. L’histoire rapporte aussi que l’église de Thyatire fut jugée par Dieu qui mit fin à son existence vers la fin du 2e siècle.
Verset 23 c
Je continue le texte.
Je donnerai à chacun de vous ce que lui auront valu ses actes (Apocalypse 2.23 c).
Les croyants de l’église de Thyatire qui rejettent les enseignements de la fausse prophétesse Jézabel ne subiront pas le châtiment de Dieu. Cependant, nous avons tous un rendez-vous incontournable avec le Créateur (Romains 14.12) et il n’y a vraiment aucun moyen de l’éviter. Or, ce jugement se fera selon les œuvres de chacun, ce qui est un thème fréquent dans les Écritures. Que ce soit dans l’évangile selon Matthieu ou dans le livre de l’Apocalypse, Jésus déclare :
Le Fils de l’homme viendra dans la gloire de son Père, avec ses anges, et alors il donnera à chacun ce que lui auront valu ses actes (Matthieu 16.27). Oui, dit Jésus, je viens bientôt. J’apporte avec moi mes récompenses pour rendre à chacun selon ce qu’il aura fait (Apocalypse 22.12).
Et dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul dit :
Le jour où se manifesteront la colère et le juste jugement de Dieu. Ce jour-là, il donnera à chacun ce que lui auront valu ses actes (Romains 2.5-6).
Et concernant un certain Alexandre, orfèvre de son état, dans sa seconde lettre à Timothée, Paul écrit :
[Il] a fait preuve de beaucoup de méchanceté à mon égard. Le Seigneur lui donnera ce que lui auront valu ses actes (2Timothée 4.14).
La façon d’agir de quelqu’un a toujours été la base et le fondement du jugement de Dieu parce que son comportement révèle son état spirituel et moral. Si la foi ne conduit pas à de bonnes œuvres, à des actes concrets que Dieu approuve, elle n’est pas authentique mais une foi morte selon ce que dit Jacques (2.17, 26), et dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul déclare :
Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions (Éphésiens 2.10).
Cependant, si la foi véritable se traduit inéluctablement en actes qui sont justes aux yeux de Dieu, l’inverse n’est pas vrai. C’est la foi d’abord et les œuvres ensuite, et il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Il y a des gens qui sont naturellement enclins à être bons, à se donner jusqu’au sacrifice pour les autres, et pourtant ils n’ont pas une foi personnelle en Jésus-Christ. Je ne veux pas citer de noms.
Les bonnes œuvres ne peuvent sauver quiconque, par contre les mauvaises œuvres, celles qui sont répréhensibles condamnent. Et ce sont les bonnes et les mauvaises actions du non-croyant qui déterminent le niveau de son châtiment éternel. Quand sonnera le jugement dernier, le texte dit :
Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu’ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes. Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu. Cet étang de feu, c’est la seconde mort. On y jeta aussi tous ceux dont le nom n’était pas inscrit dans le livre de vie (Apocalypse 20.12-15).
Ce qui scelle la destinée éternelle de quelqu’un est sa présence ou pas dans « le livre de vie ». Si son nom ne s’y trouve pas, il subit la seconde mort et son degré de châtiment dépend de la façon dont il a mené sa vie terrestre. À bon entendeur, salut !
Verset 24
Je continue la lettre à l’église de Thyatire.
Quant à vous, les autres membres de l’église de Thyatire, vous qui ne suivez pas cet enseignement et qui n’avez pas voulu connaître ce qu’ils appellent “ les profondeurs de Satan ”, je vous le déclare : je ne vous impose pas d’autre fardeau (Apocalypse 2.24).
Après avoir lancé une sérieuse mise en garde à ceux qui épousent les erreurs grossières de Jézabel la fausse prophétesse et de sa suite, Jésus adresse une exhortation à ceux qui ne sont pas apostats, à ceux qui lui sont toujours fidèles.
En tout temps, même quand l’apostasie est à son comble comme au Moyen-Âge, il y a toujours eu un petit groupe d’hommes et de femmes qui, envers et contre tout, placent leur confiance en Jésus et en lui seul. À l’époque de Malachie, le dernier des prophètes de l’Ancien Testament, le peuple juif s’est bien écarté de la loi de Moïse. Pourtant, là encore, tous les Israélites n’ont pas basculé dans l’impiété. On lit :
Ceux qui sont fidèles à l’Éternel se sont entretenus les uns avec les autres, et l’Éternel a prêté attention à ce qu’ils se sont dit. Il les a entendus […]. – Au jour où j’agirai, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, ces gens seront pour moi un trésor précieux. J’aurai compassion d’eux tout comme un Père a de la compassion pour un fils qui le sert. Alors à nouveau vous verrez qu’il y a une différence entre les justes et les méchants, et entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas (Malachie 3.16-18).
Quand Jésus parle « des profondeurs de Satan », il fait une allusion moqueuse qui visent tous ceux qui prétendent être les seuls à connaître les profondeurs de Dieu car en réalité, cette sagesse-là est inspirée par Satan et non par Dieu. Il s’agit d’un enseignement secret du genre de ceux qui étaient et qui sont toujours très répandus dans les religions à mystères. Dès le premier siècle ces religions pullulent et elles n’ont jamais cessé d’être à la mode. Elles font partie du mouvement philosophique et religieux du second siècle appelé « gnosticisme ». Les « profondeurs de Satan » que mentionne Jésus, consistent en un savoir occulte réservé aux initiés de la secte conduite par la nouvelle Jézabel. Elle enseigne qu’on peut se plonger dans tous les péchés de la chair et en sortir indemne, c’est-à-dire sans nuire ni à son âme ni à son esprit.
Bien entendu, les adeptes de cette hérésie ne se contentent pas d’une connaissance intellectuelle mais passent à l’acte. Ils s’adonnent à toutes sortes de pratiques idolâtres et immorales, ce qui montre qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil et que cette hérésie banale manque singulièrement d’originalité.
Verset 25
Je continue la lettre à l’église de Thyatire.
Mais tenez fermement ce que vous avez jusqu’à ce que je vienne (Apocalypse 2.25).
Le verbe grec (krateô) traduit par « tenez fermement » sous-entend qu’il va être difficile aux chrétiens fidèles de tenir bon jusqu’à ce que Jésus vienne pour juger les apostats. Ces braves croyants sont coincés entre le marteau et l’enclume en quelque sorte ; ils fréquentent une église où beaucoup de membres fricotent avec l’idolâtrie ambiante mais ils n’ont pas la possibilité d’aller ailleurs, et puis partir entacherait le témoignage de toute la communauté chrétienne de la ville de Thyatire.
Verset 26
Je continue la lettre à l’église de Thyatire.
Au vainqueur, à celui qui continue à agir jusqu’à la fin selon mon enseignement, je donnerai autorité sur les nations (Apocalypse 2.26).
À ceux qui persévèrent et restent fidèles jusqu’au bout en dépit des coups et du mépris dont ils font l’objet ici-bas, Jésus fait deux promesses. Premièrement, ils dirigeront les nations, et pour bien enfoncer le clou, l’apôtre Jean cite une parole d’un psaume auquel les premiers chrétiens attachent beaucoup d’importance parce qu’il fait référence au règne du Christ pendant le millénium.
Verset 27
Jean écrit :
Il (le Messie) les dirigera (les nations) avec un sceptre de fer, comme on brise les poteries d’argile (Apocalypse 2.27).
Cette citation revient encore deux fois dans le livre (Apocalypse 12.5 ; 19.15). Quand le Seigneur établira son royaume de mille ans, il déléguera son autorité aux vainqueurs, c’est à dire à tous ceux qui lui auront été fidèles, et ces derniers participeront activement au gouvernement du royaume terrestre du Messie. Ils feront régner la justice et veilleront à promouvoir la sainteté sur toute la terre ; ils seront chambellans, ministres, ambassadeurs, ou occuperont une autre position d’autorité.
Verset 28
Je continue le texte de la lettre à l’église de Thyatire.
(Au vainqueur, je donnerai autorité sur les nations) ainsi que j’en ai reçu, moi aussi, le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l’étoile du matin (Apocalypse 2.28).
Cette autorité que Jésus donnera aux vainqueurs est l’autorité qu’il a lui-même reçue du Père. Dans l’évangile selon Jean, le Seigneur dit :
Ce n’est pas le Père qui prononce le jugement sur les hommes ; il a remis tout jugement au Fils (Jean 5.22). Et parce qu’il est le Fils de l’homme, il lui a donné autorité pour exercer le jugement (Jean 5.27).
Jésus promet donc, d’une part, qu’il transférera son autorité aux membres fidèles de son peuple et ceux-ci exerceront à ses côtés le gouvernement des nations. D’autre part, il donnera à ces vainqueurs « l’étoile du matin ». Dans la conclusion du livre de l’Apocalypse, le Seigneur dit :
Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour rendre témoignage à ces vérités destinées aux églises. Je suis le rejeton de la racine de David, son descendant. C’est moi, l’étoile brillante du matin (Apocalypse 22.16 ; comparez 2Pierre 1.19).
Dans le royaume des cieux, tous les membres du peuple de Dieu ne seront pas au même niveau car il y aura des différences hiérarchiques entre les rachetés. Jésus donnera « l’étoile du matin aux vainqueurs », c’est-à-dire qu’il se révélera davantage à ceux qui auront souffert pour lui (comparez 1Corinthiens 13.12). C’est la jouissance de la pleine présence de Jésus qui sera l’ultime et la plus grande récompense de ses fidèles.
Verset 29
Je finis de lire la lettre à l’église de Thyatire et le second chapitre de l’Apocalypse.
Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux églises (Apocalypse 2.29).
Cette lettre se termine par une invitation familière qu’on retrouve à la fin de chaque missive adressée aux sept églises. Mais contrairement aux trois lettres précédentes, cette exhortation fait suite à la promesse aux vainqueurs au lieu de la précéder, un nouvel ordre qui est maintenu dans les lettres suivantes.
Bien que nous baignions dans une immense cacophonie, j’ai l’obligation de dresser l’oreille, d’écouter et de mettre en pratique ce que Dieu dit dans sa Parole.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.