Les émissions

28 juin 2023

Actes 16.1-34

Chapitre 16

Versets 1-3

D’un point de vue statistique, certains métiers sont nettement plus dangereux que d’autres. Chaque fois que le mineur prend l’ascenseur pour descendre au fond, il n’est pas sûr de remonter vivant à la surface, et le pilote d’essai qui monte dans son avion n’est pas certain qu’il redescendra se poser en douceur. Au premier siècle, le voyageur à pied joue aussi sa vie à cause des bandits de grands chemins, mais si en plus, il va de ville en ville pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, il risque de se faire lyncher chaque fois qu’il ouvre la bouche. C’est en tout cas l’expérience de l’apôtre Paul qui dans l’une de ses épîtres (2 Corinthiens 11. 23-26) parle de ses souffrances. Il était constamment en péril; cinq fois, il a reçu 39 coups de fouet, trois fois on l’a battu de verges, et une fois on l’a lapidé et laissé pour mort. C’était dans la ville de Lystre lors de son premier voyage missionnaire. Mais ce n’est pas parce qu’on essaie de le tuer que Paul va rester blotti dans un coin. Le voilà reparti pour son deuxième périple. Avec Silas, son nouveau compagnon, il a quitté Antioche en remontant vers le nord, parcourant les provinces de Syrie et de Cilicie. Ensuite, tous deux sont allés rendre visite aux Églises de la Galatie, une région colonisée par nos ancêtres les Gaulois. Le chapitre 16 du livre des Actes continue à décrire les aventures de l’apôtre Paul que rien n’arrête, pas même la mort. Je commence à le lire.

Paul se rendit ensuite à Derbe, puis à Lystre. Il y trouva un disciple nommé Timothée ; sa mère était une croyante d’origine juive et son père était Grec. Les frères de Lystre et d’Iconium disaient beaucoup de bien de lui. Paul désira le prendre avec lui. Il l’emmena donc et le fit circoncire par égard pour les Juifs qui habitaient dans ces régions et qui savaient tous que son père était Grec (Actes 16.1-3).

Paul retrouve à Lystre Timothée. Il est probable qu’il l’a gagné à la foi lors de son premier voyage missionnaire parce que dans l’une de ses épîtres, il l’appelle « son fils bien-aimé (1 Corinthiens 4:17) ». Sa mère s’appelle Eunice (2 Timothée 1:5) et a élevé son fils, dès sa plus tendre enfance « dans la connaissance des Saintes Écritures (2 Timothée 3.15) ». Le père de Timothée est né païen, mais il est peut-être devenu « prosélyte de la porte », c’est à dire qu’il a épousé la religion juive mais sans être circoncis.

L’apôtre veut prendre Timothée avec lui car c’est un croyant solide, mais il y a un problème; étant de race mixte, il n’est pas kascher. Or, les Juifs à qui Paul veut annoncer l’Évangile seront offensés s’il est accompagné par quelqu’un qui n’est pas circoncis alors que sa mère est juive. Il est probable que Timothée ne tenait pas tellement à prendre un coup de couteau, mais par amour pour le Seigneur, il est prêt à ce sacrifice. On trouvera peut-être que l’apôtre Paul fait de l’excès de zèle mais c’est parce que nous ne comprenons pas ce que représente la circoncision pour les Juifs étant donné qu’elle ne fait pas partie de notre arrière-plan cultuel ou culturel. De plus, quand on considère la décision du concile de Jérusalem, l’attitude de l’apôtre peut surprendre. Cependant, le débat ne portait pas alors sur la circoncision des moitié-Juifs, mais des païens. Si les deux parents de Timothée avaient été grecs, il n’y aurait pas eu de problème. C’est afin de ne pas se faire claquer au nez la porte des synagogues et de ne pas perdre son temps à discutailler des rites de la Loi que Paul circoncit Timothée ; par contre, il ne l’aurait jamais fait pour céder aux exigences des faux chrétiens issus du judaïsme qui considèrent la circoncision comme une condition de salut. Dans la situation présente, c’est donc par pragmatisme que Paul agit comme il le fait. Suite à cette démarche, l’équipe missionnaire pourra parler de la personne du Christ. Il faut garder à l’esprit que partout où Paul voyage, il va d’abord dans les synagogues. Or, Timothée ne pourrait pas y pénétrer s’il n’était pas circoncis. La conduite de Paul et de Timothée m’enseigne que dans la limite où je ne sacrifie pas mes principes de vie chrétienne, je dois m’accommoder des préjugés des autres. L’apôtre lui-même observait certaines pratiques juives pour mieux s’identifier aux Juifs qu’il voulait gagner à Jésus-Christ. Dans l’une de ses lettres, il écrit :

Car, bien que je sois un homme libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous, afin de gagner le plus de gens possible à Jésus-Christ. Lorsque je suis avec les Juifs, je vis comme eux, afin de les gagner. Lorsque je suis parmi ceux qui sont sous le régime de la Loi de Moïse, je vis comme si j’étais moi-même assujetti à ce régime, bien que je ne le sois pas, afin de gagner ceux qui sont sous le régime de cette Loi (1Corinthiens 9.19-20).

Paul, Silas et Timothée forment une équipe formidable. Maintenant, les voilà partis.

Versets 4-5

Je continue le texte.

Dans toutes les villes où ils passaient, ils communiquaient aux frères les décisions prises par les apôtres et les responsables de l’Église de Jérusalem, en leur demandant de s’y conformer. Et les Églises s’affermissaient dans la foi et voyaient augmenter chaque jour le nombre de leurs membres (Actes 16.4-5).

Avec ce nouveau compte-rendu, Luc termine une autre section de son livre. Partout où il va, Paul enseigne que le salut est uniquement dû à la grâce de Dieu en Jésus-Christ sans y ajouter un rite quelconque.

Versets 6-7

Je continue.

Ils traversèrent la Galatie phrygienne parce que le Saint-Esprit les avait empêchés d’annoncer la Parole dans la province d’Asie. Parvenus près de la Mysie, ils se proposaient d’aller en Bithynie ; mais, là encore, l’Esprit de Jésus s’opposa à leur projet (Actes 16.6-7).

Ils sont partis de Lystre en Lycaonie. De là ils sont sûrement allés à Antioche de Pisidie où Paul avait eu beaucoup de succès lors de son premier voyage (Actes 13). Après avoir traversé la Galatie d’est en ouest, ils veulent continuer jusque dans la province d’Asie située dans le sud-ouest de l’actuelle Turquie et vers la mer Égée. Ils auraient alors pu annoncer l’Évangile à Éphèse, la ville principale mais Dieu ne le leur permet pas. Alors, ils vont en direction du nord-est et traversent la Phrygie et le pays de Galatie. Ils parviennent en Mysie près du détroit de Bosphore, et veulent remonter la côte nord le long de la mer Noire en direction de la Bithynie, mais là encore, ils sont arrêtés par « l’Esprit de Jésus », une expression qu’on ne trouve qu’ici dans le Nouveau Testament. Le texte ne dit pas si ce sont des circonstances, une prophétie ou une vision qui leur ont dicté de ne pas aller dans ces différents lieux.

Versets 8-10

Je continue.

Ils traversèrent donc la Mysie et descendirent au port de Troas. Là, Paul eut une vision au cours de la nuit : un Macédonien se tenait devant lui et le suppliait : — Viens en Macédoine et secours-nous ! À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à nous rendre en Macédoine, car nous avions la certitude que Dieu lui-même nous appelait à y prêcher la Bonne Nouvelle (Actes 16.8-10).

C’est probablement pendant qu’il prie que Paul a une vision qui ne lui laisse aucun doute sur la direction à donner à son voyage. Troas est alors un port de transit important sur la mer Égée, à seulement 7 km de l’ancienne ville de Troie, au nord-ouest de l’Asie Mineure. Après quelques heures de navigation à partir de Troas, on arrive en Macédoine qui est située au nord de la mer Égée et qui correspond en gros au nord de la Grèce actuelle. C’est de cet ancien royaume qu’était parti Alexandre le Grand. Il a d’abord absorbé toute la Grèce, ensuite il a conquis la Perse, et enfin il a répandu la langue et la culture grecques à toute l’Asie de l’Ouest. Du temps de Paul, la Macédoine est une province romaine avec Thessalonique pour capitale. C’est suite à cette vision que l’Évangile atteint l’Europe. De toute évidence, Luc rejoint l’équipe à Troas. À partir d’ici, Luc utilisera plusieurs fois « nous » comme sujet. Chaque fois qu’il trahit ainsi sa présence, son récit est plus clair, plus précis et plus détaillé.

Versets 11-12

Je continue.

Nous nous sommes embarqués à Troas et nous avons mis directement le cap sur l’île de Samothrace. Le lendemain, nous avons atteint Néapolis. De là, nous sommes allés jusqu’à la colonie romaine de Philippes, ville du premier district de Macédoine. Nous avons passé plusieurs jours dans cette ville (Actes 16.11-12).

Le voyage est rapide ce qui laisse entendre que le vent les pousse. Ils abordent dans le port de Néapolis, qui est à quelques kilomètres de Philippes. L’Équipe missionnaire s’y rend pour  y annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Cette ville avait été reconstruite environ 4 siècles auparavant par Philippe, le père d’Alexandre le Grand, qui lui donna son nom. Elle était devenue célèbre à cause de l’affrontement sanglant en l’an 42 av. J-C entre Antoine et Octavien, les vainqueurs, et Brutus et Cassius, les assassins de Jules César. Octavien est César Auguste, l’empereur régnant quand Jésus est né.

Les habitants de Philippes se conforment entièrement aux coutumes romaines. C’est une colonie avec un sénat et des magistrats. Elle a été établie par César Auguste qui y installa beaucoup de partisans de son rival Marc Antoine après la mort de ce dernier. Aujourd’hui, Philippes est un petit village.

Verset 13

Je continue.

Le jour du sabbat, nous nous sommes rendus hors de l’enceinte de la cité, au bord d’une rivière où nous supposions que les Juifs se réunissaient d’habitude pour la prière. Quelques femmes étaient rassemblées là. Nous nous sommes assis avec elles et nous leur avons parlé (Actes 16.13).

La présence de ce lieu de rencontre à environ 2 km de la ville signifie qu’il n’y a pas de synagogue et donc que la communauté juive est très petite. Quelques Juifs pieux, en réalité des femmes, viennent au bord de la rivière pour adorer l’Éternel. L’eau abondante permet de procéder aux nombreuses ablutions rituelles prescrites par la Loi de Moïse. Ces femmes sont des Juives qui ont épousé des païens, ainsi que des prosélytes. La religion d’Israël gagnait davantage d’adhérents parmi les femmes que parmi les hommes. Paul vient donc en ce lieu pour présenter l’Évangile à ceux ou celles qui s’y rassemblent.

Versets 14-15

Je continue.

Il y avait parmi elles une marchande d’étoffes de pourpre, nommée Lydie, originaire de la ville de Thyatire et qui adorait Dieu. Elle écoutait, et le Seigneur ouvrit son cœur, de sorte qu’elle fut attentive à ce que disait Paul. Elle fut baptisée avec sa famille et ceux qui en dépendaient, puis elle nous invita en disant : — Puisque vous avez jugé que je crois au Seigneur, venez loger chez moi. Et, avec insistance, elle nous pressa d’accepter (Actes 16.14-15).

Lydie est païenne mais a adhéré à la foi juive et habite la ville de Philippes où de toute évidence, les affaires sont prospères puisque sa maison est suffisamment grande pour accommoder l’équipe missionnaire.

À cause de l’aveuglement spirituel de l’homme, il ne peut être persuadé de la vérité qui concerne Jésus que si le Seigneur ouvre son cœur. La conversion de Lydie montre comment l’annonce de la Bonne Nouvelle, et le Saint-Esprit œuvrent ensemble. Cette femme et sa maisonnée, c’est-à-dire ses serviteurs et les membres de sa famille, sont les premiers Européens à devenir chrétiens. Il est important de remarquer qu’ils sont baptisés sans instruction religieuse, seulement sur la base de leur confession de foi en Jésus-Christ comme leur Sauveur. Il en est ainsi dans tout le livre des Actes.

Versets 16-18

Je continue.

Un jour que nous nous rendions au lieu de prière, une esclave vint à notre rencontre. Elle avait en elle un esprit de divination, et ses prédictions procuraient de grands revenus à ses maîtres. Elle se mit à nous suivre, Paul et nous, en criant à tue-tête : — Ces hommes-là sont des serviteurs du Dieu très-haut : ils viennent vous annoncer comment être sauvés ! Elle fit cela plusieurs jours de suite. À la fin, Paul, excédé, se retourna et dit à l’esprit : — Je t’ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette femme ! À l’instant même, il la quitta (Actes 16.16-18).

« Python » est le nom du serpent de Delphes, un sanctuaire célèbre où on prédisait l’avenir. Cette pauvre servante est possédée d’un démon qui lui permet de donner des oracles contre des espèces sonnantes et trébuchantes bien sûr. Elle fait un ramdam pas possible mais dit la vérité. Elle sait par le mauvais esprit qui sont ces missionnaires et la raison de leur présence. C’était pour cette servante une façon d’appeler au secours, mais Paul a attendu plusieurs jours avant de réagir, car il pressentait que le démon chassé, la situation allait s’envenimer pour eux, et que leur ministère dans cette ville serait terminé ; c’est exactement ce qui s’est passé.

Versets 19-21

Je continue.

Lorsque les maîtres de l’esclave s’aperçurent que leurs espoirs de gains s’étaient évanouis, ils se saisirent de Paul et de Silas et les traînèrent sur la grande place de la ville devant les autorités. Ils les présentèrent aux magistrats romains et portèrent plainte contre eux en ces termes : — Ces gens-là sont des Juifs qui jettent le trouble dans notre ville. Ils cherchent à introduire ici des coutumes que nous, qui sommes Romains, n’avons le droit ni d’accepter, ni de pratiquer ! (Actes 16.19-21).

Rome permet à chacun d’avoir sa propre religion mais pas d’en introduire de nouvelles. Or, c’est justement ce qu’on reproche à Paul et Silas. Comme l’empereur Claudius César vient d’expulser les Juifs de Rome, les maîtres de la servante profitent de ce vent d’antisémitisme pour régler leurs comptes avec les missionnaires.

Versets 22-24

Je continue.

La foule se souleva contre eux. Alors, les magistrats leur firent arracher les vêtements et ordonnèrent qu’on les batte à coups de bâton. On les roua de coups et on les jeta en prison. Le gardien reçut l’ordre de les surveiller de près. Pour se conformer à la consigne, il les enferma dans le cachot le plus reculé et leur attacha les pieds dans des blocs de bois (Actes 16.22-24).

Enflammée par le discours, la foule se soulève contre Paul et Silas. Au lieu de faire une enquête, les magistrats écoutent les cris de la multitude. Des bourreaux sont toujours présents, et la coutume romaine est de fouetter le corps mis à nu ce qui est un supplice particulièrement cruel car chaque coup déchire les chairs. Paul dit dans l’une de ses lettres : « Trois fois j’ai été battu de verges ». Quelle accueil dans la première ville européenne où ils prêchent l’Évangile ! On les charge de coups puis on les enferme dans le donjon les fers aux pieds.

Verset 25

Je continue.

Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu. Les autres prisonniers les écoutaient (Actes 16.25).

C’est bien la première fois que l’on entend chanter dans ce cachot isolé. Les apôtres ont été torturés; ils sont enchaînés et risquent leur vie, mais ils chantent des hymnes à Dieu. Paul a vraiment le droit d’écrire : « Soyez toujours dans la joie (1 Thessaloniciens 5.16) ».

Versets 26-28

Je continue.

Tout à coup, un violent tremblement de terre secoua la prison jusque dans ses fondations. Toutes les portes s’ouvrirent à l’instant même et les chaînes de tous les prisonniers se détachèrent. Le gardien se réveilla en sursaut et vit les portes de la prison grand ouvertes : alors il tira son épée et allait se tuer, car il croyait que ses prisonniers s’étaient enfuis. Mais Paul lui cria de toutes ses forces : — Arrête ! Ne te fais pas de mal, nous sommes tous là (Actes 16.26-28).

Les circonstances et la délivrance miraculeuse de Paul rappellent les expériences semblables de Pierre. Tout à coup, tous les prisonniers sont libres. Évidemment, le geôlier qui est probablement un ancien officier militaire, pense que sa population carcérale a fait la belle, ce qui veut dire qu’il sera exécuté. C’est la loi. Voilà pourquoi il veut mettre fin à ses jours, obéissant ainsi au code d’honneur romain. Mais Paul sauve sa vie afin de pouvoir sauver son âme. Par un autre prodige, au lieu de s’enfuir, les prisonniers ont imité Paul et Silas et n’ont pas bougé.

Versets 29-30

Je continue.

Le gardien demanda des torches, se précipita dans le cachot et, tremblant de peur, se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis il les fit sortir et leur demanda : — Messieurs, que dois-je faire pour être sauvé ? (Actes 16.29-30).

Ébranlé par les miracles qu’il vient de vivre, le geôlier voit en Paul et Silas des messagers de Dieu. De là sa vénération et ce cri d’angoisse d’une conscience qui se sent perdue.

Versets 31-34

Je continue.

— Crois au Seigneur Jésus, lui répondirent-ils, et tu seras sauvé, toi et les tiens. Et ils lui annoncèrent la Parole de Dieu, à lui et à tous ceux qui vivaient dans sa maison. À l’heure même, en pleine nuit, le gardien les prit avec lui et lava leurs blessures. Il fut baptisé aussitôt après, lui et tous les siens. Puis il fit monter Paul et Silas dans sa maison, leur offrit un repas, et se réjouit, avec toute sa famille, d’avoir cru en Dieu (Actes 16.31-34).

À cause des émotions fortes qu’ils ont vécues, toute la maisonnée du geôlier est bien disposée à l’égard du message de la Bonne Nouvelle. Néanmoins, il est nécessaire de leur préciser en quoi elle consiste. Comme Paul et Silas sont couverts de blessures, de sang et de poussière, le geôlier s’empresse de panser leurs plaies. Mais ils ont d’abord annoncé le salut en Jésus-Christ, et ensuite seulement ils se sont fait soigner. Comme je me connais, j’ai peur que j’aurais fait l’inverse. Mais Paul et Silas sont corps et âme au service du Seigneur; leur vie n’a de valeur que dans la mesure où elle leur permet d’accomplir leur mission.

Dans la cour de la prison se trouvait un réservoir dans lequel se déversaient les eaux de pluie qui servaient aux usages domestiques. C’est là que le gardien et sa maisonnée sont baptisés. Le texte ne mentionne que les adultes parce qu’à cette époque, les enfants ne sont pas considérés comme des personnes à part entière; ils ne comptent pas. Après le baptême, ils ont fait la fête dans la maison du geôlier qui était attenante à la prison.

Dès que Paul et Silas ont la situation en main, on distingue quatre mouvements dans l’ordre suivant : Ils annoncent l’Évangile, ils se font soigner, ils baptisent les nouveaux croyants, et enfin ils se réjouissent tous ensemble. Que ce soit dans une synagogue, au bord d’une rivière ou dans une prison, Dieu est vraiment à l’œuvre avec puissance, et il se sert de Paul et Silas pour bâtir son Église. Malgré une hostilité persistante, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ fait son chemin dans les cœurs.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 25 2024

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