Actes 16.35 – 17.18
Chapitre 16
Introduction
Ce n’est pas par des lois votées par un Parlement ou imposées par la force qu’on peut gouverner les consciences et les coeurs. Dans le domaine religieux en particulier, l’intolérance est une plaie qui affecte et infecte la plupart des sociétés et cela depuis toujours. L’Inquisition du Moyen-Âge et les jeux du cirque où des bêtes sauvages déchirent les chrétiens font partie des abus les plus connus. C’est une chose que de lire ces fâcheux événements dans les livres d’histoire et c’en est une toute autre que d’être soi-même victime. Des persécutions guettent continuellement l’apôtre Paul et Silas, son compagnon de ministère. Alors qu’ils annonçaient la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ dans la ville grecque de Philippes, des événements fâcheux sont survenus et les deux hommes ont été victimes d’un faux témoignage, sévèrement brutalisés puis jetés dans une prison romaine au confort légendaire. Mais Dieu les a délivrés et pour faire bon poids bonne mesure, le geôlier et toute sa maisonnée ont accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur. Je continue à lire dans le chapitre 16 du livre des Actes.
Versets 35-36
Quand il fit jour, les magistrats envoyèrent les huissiers à la prison pour faire dire au gardien : — Relâche ces hommes ! Celui-ci courut annoncer la nouvelle à Paul : — Les magistrats m’ont donné ordre de vous remettre en liberté. Vous pouvez donc sortir maintenant et aller en paix (Actes 16.35-36).
Luc ne nous dit pas ce qui a provoqué ce changement d’attitude et d’avis de la part des magistrats, mais il est probable qu’ils ont dû avoir vent du tremblement de terre surnaturel qui avait eu lieu. Alors, ils ont réalisé qu’ils avaient prononcé un jugement sommaire injuste et avaient eu la gâchette, je veux dire fouet, un peu trop facile. En effet, ils n’avaient pas fait d’enquête comme l’exige la procédure judiciaire romaine. Ni vu ni connu, ils souhaitent donc se débarrasser discrètement de ces prisonniers encombrants.
Versets 37-38
Je continue.
Mais Paul dit aux huissiers : — Comment ! Ils nous ont fait fouetter en public, sans jugement régulier, alors que nous sommes citoyens romains, puis ils nous ont jetés en prison. Et maintenant, ils voudraient se débarrasser de nous en cachette. Il n’en est pas question ! Qu’ils viennent eux-mêmes nous remettre en liberté. Les huissiers rapportèrent ces paroles aux magistrats. Ceux-ci, en apprenant qu’ils avaient affaire à des citoyens romains, furent pris de peur (Actes 16.37-38).
La loi romaine interdit d’infliger à un citoyen de l’empire une peine infamante comme la flagellation et la torture, et cette loi était religieusement observée. Les magistrats se rendent compte qu’ils l’ont violée ce qui leur donne des sueurs froides. Si Paul fait un esclandre, non seulement ces hommes perdent leur fonction, mais ils auront aussi une forte amende. Les magistrats pouvaient faire ce qu’ils voulaient avec des étrangers, mais pas avec les citoyens romains ; le dicton populaire était : « être Romain est aussi honorable qu’être un roi ». Si Paul avait seulement subi une injure personnelle, il aurait gardé le silence. Mais c’est l’honneur et l’influence de leur ministère qui est en cause. Ils annoncent l’Évangile dans un pays où ils sont inconnus et l’avenir de leur oeuvre dépend de la manière dont ils sortent de prison. Il ne faut pas qu’on puisse dire que la nouvelle doctrine est annoncée par des vagabonds ou des repris de justice, où qu’on les soupçonne de s’être évadés de la prison. Pour les besoins de leur ministère, il faut que Paul et Silas sortent la tête haute, aussi l’apôtre demande-t-il à être remis en liberté officiellement et publiquement. De cette manière, les autorités de Philippes réfléchiront à deux fois avant de s’en prendre aux chrétiens de leur ville. Ce n’est pas la seule fois que Paul se servira de ses droits de citoyen romain pour l’avancement de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ (comparez Actes 22:24,25).
Versets 39-40
Je finis le chapitre 16.
Ils (les magistrats) vinrent en personne leur présenter des excuses, leur rendirent la liberté et leur demandèrent de bien vouloir quitter la ville. À leur sortie de prison, Paul et Silas se rendirent chez Lydie, où ils retrouvèrent tous les frères, ils les encouragèrent, puis ils reprirent la route (Actes 16.39-40).
Les magistrats se déplacent et viennent s’humilier devant Paul et Silas. Un incident semblable aura lieu plus tard dans la ville d’Éphèse. Dans les deux cas, la persécution est provoquée par des gens qui perdent de l’argent à cause d’un commerce religieux fructueux qui s’effondre suite à l’annonce de l’Évangile. Luc ne nous dit pas pourquoi les magistrats désirent que Paul et Silas quittent leur ville, mais il est probable qu’ils veulent éviter de nouveaux problèmes. Avec le départ de l’équipe missionnaire se termine cette section du livre où Luc est présent avec eux. Il est fort probable qu’avec Timothée, il est resté dans la ville de Philippes pour aider la petite Église qui vient de naître.
Chapitre 17
Versets 1-3
Nous arrivons au chapitre 17 du livre des Actes qui continue à raconter le second voyage missionnaire de Paul. Je commence à le lire.
Ils traversèrent Amphipolis puis Apollonie et gagnèrent Thessalonique où les Juifs avaient une synagogue. Selon son habitude, Paul s’y rendit et, pendant trois sabbats, il discuta avec eux sur les Écritures. Il les leur expliquait et leur démontrait que, d’après elles, le Messie devait mourir, puis ressusciter. — Le Messie, disait-il, n’est autre que ce Jésus que je vous annonce (Actes 17.1-3).
Les missionnaires longent la côte de la mer Égée, côté Grèce. Ils font un périple de 160 km à pied sur l’artère principale de la région, c’est-à-dire la voie romaine qu’empruntent les légions et les voyageurs de commerce. Finalement, ils arrivent dans la ville de Thessalonique située à l’embouchure de trois fleuves. Parce qu’il y avait à cet endroit précis des sources thermales, à l’origine, la ville s’appelait Thermes. Détruite, elle fut reconstruite après la mort d’Alexandre le Grand par l’un de ses généraux qui lui donna le nom de la demi-sœur d’Alexandre. Aujourd’hui, elle s’appelle Salonique et c’est le deuxième port de Grèce.
En cours de route, Paul a traversé plusieurs autres villes, mais il ne s’y arrête pas parce que visiblement il n’y a pas de synagogue. Par contre Thessalonique abrite une colonie juive importante. C’est aussi un centre commercial et le siège du gouvernement romain de la Macédoine. Comme de coutume, Paul commence par se rendre dans la synagogue afin d’y rencontrer les Juifs dévots ainsi que les païens prosélytes qui vénèrent l’Éternel. De toute évidence on lui donne la parole et il proclame l’Évangile, démontrant à l’aide de l’Ancien Testament que le Messie promis doit mourir et ressusciter. Cette nécessité était totalement étrangère aux Juifs qui attendaient au contraire un Messie puissant et glorieux. Paul leur prouve que, d’une part, la mort du Messie était prophétisée et nécessaire pour la rédemption du monde, et d’autre part, le Messie est Jésus. C’est lui l’espérance d’Israël et c’est en lui que s’accomplissent toutes les promesses de l’Ancien Testament.
Tout comme l’apôtre Pierre, Paul prêche toujours la résurrection ; c’est le fer de lance de tous ses messages. Quand on y réfléchit, le dimanche de Pâque est le plus grand jour de l’histoire de l’humanité. La résurrection est l’événement capital pour la race humaine vouée à la tombe. Je ne peux en effet obtenir la vie éternelle que dans la mesure où Jésus-Christ a effectivement triomphé de la mort, sinon comme le dit l’apôtre Paul lui-même dans l’une de ses lettres, ma foi est vaine, nous sommes sans espérance (Éphésiens 2.12), et j’ajouterai que sans la résurrection de Jésus, mon existence est absurde. Paul développe donc ses argument trois sabbats de suite avant de se tourner vers les païens purs et durs, ceux qui adorent des idoles. Plus tard, Paul écrira aux chrétiens de Thessalonique :
Nous venions juste d’être maltraités et insultés à Philippes, comme vous le savez. Mais Dieu nous a donné toute l’assurance nécessaire pour vous annoncer, au milieu d’une grande opposition, la Bonne Nouvelle qui vient de lui (1 Thessaloniciens 2.2).
Verset 4
Je continue.
Quelques Juifs furent convaincus et se joignirent à Paul et Silas, ainsi qu’un grand nombre de païens convertis au judaïsme et plusieurs femmes de la haute société (Actes 17.4).
La première vague de convertis qui accepte la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ est constituée de gens d’origines et de positions sociales diverses avec une grande majorité de prosélytes. Avant de devenir chrétiens, ils adoraient déjà le seul vrai Dieu, l’Éternel, tel qu’il se révèle dans l’Ancien Testament. Le résultat du travail missionnaire dans cette ville fut l’établissement d’une Église florissante composée essentiellement de païens convertis (1 Thessaloniciens 1.9).
Verset 5
Je continue.
Mais les autres Juifs, jaloux, recrutèrent quelques voyous trouvés dans les rues et provoquèrent des attroupements et du tumulte dans la ville. Ils firent irruption dans la maison de Jason pour y chercher Paul et Silas qu’ils voulaient traduire devant l’assemblée du peuple (Actes 17.5).
L’auteur ne dit pas combien de temps s’est écoulé entre les prédications de Paul dans la synagogue et cet événement. En prêchant aux païens, Paul provoque la jalousie des opposants juifs, car il leur coupe l’herbe sous les pieds pour ainsi dire. Luc veut montrer une fois de plus que la majorité des Juifs persistent à rejeter la Bonne Nouvelle de Jésus. Cet incident explique aussi que si Paul n’a prêché que 3 fois dans la synagogue, c’est parce qu’il s’est fait éjecter. Il s’en suit que Paul a passé le plus clair de son temps à évangéliser les non-Juifs. Mais des Juifs impies recrutent de la racaille pour semer le trouble dans la ville et pouvoir accuser Paul et Silas. Les deux hommes logent chez Jason qui de toute évidence leur a offert l’hospitalité mais on vient les chercher pour les traduire en justice. Thessalonique était une ville dite libre, ce qui signifie qu’elle gère ses propres affaires sans avoir à en référer à l’administration provinciale romaine. Elle possède sa propre assemblée législative, ses élus locaux, et des magistrats qui forment le conseil de la ville.
Versets 6-7
Je continue.
Mais ils ne les trouvèrent pas. Alors ils emmenèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville. — Ces individus, criaient-ils, ont mis le monde entier sens dessus dessous. Et maintenant ils sont ici. Jason les a reçus chez lui. Ils agissent tous contre les édits de César, car ils prétendent qu’il y a un autre roi, nommé Jésus (Actes 17.6-7).
Les Juifs ont très bien compris l’enseignement théologique de Paul qui proclame que le royaume messianique sera établi au retour du Christ. Mais bien sûr, ils ont tordu les paroles de l’apôtre pour en faire une accusation d’ordre politique qui est grave. En effet, la ville risque de se trouver en mauvaise posture par rapport à Rome si on apprend qu’elle héberge des ennemis de l’empereur, le seul souverain. C’est ce qui explique l’émotion et la colère de la foule. Les Juifs qui voulaient condamner Jésus à mort l’avaient également accusé de fomenter un quelconque complot contre l’empereur et ont dit à Pilate : « Nous n’avons de roi que César »
Cela dit, l’accusation contre Paul et Silas d’avoir « mis le monde entier sens dessus dessous » est à peine une exagération. En effet, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ est en train de bouleverser le monde et elle a eu un effet considérable en opérant une véritable révolution, d’abord d’ordre personnel, mais qui s’est également traduite par un chamboulement social. Et c’est ainsi qu’au 4e siècle de notre ère, l’empereur Constantin proclama le christianisme religion d’État. De plus, la civilisation occidentale est judéo-chrétienne ; c’est dire l’influence des Textes Sacrés sur notre culture. Or, sur le continent européen, la Bonne Nouvelle prit d’abord racine en Grèce, dans les villes de Philippes et de Thessalonique.
Versets 8-9
Je continue le texte.
Ces paroles émurent la foule et les magistrats. Ceux-ci ne relâchèrent Jason et les autres croyants qu’après avoir obtenu d’eux le versement d’une caution (Actes 17.8-9).
Les magistrats et la foule sont agités et perturbés parce que, d’une part, ils ne peuvent pas trouver Paul et Silas, la source de leur émoi, et d’autre part, une accusation de déloyauté envers César a été portée contre des hommes de passage dans leur ville. Pour cette raison, les autorités exigent une caution en espèces sonnantes et trébuchantes de Jason et des frères; c’est la garantie que la tranquillité ne sera plus troublée par une menace contre le trône de César.
Verset 10
Je continue.
Dès qu’il fit nuit, les frères firent partir Paul et Silas pour Bérée. Une fois arrivés là, ceux-ci se rendirent à la synagogue des Juifs (Actes 17.10).
Sous le couvert de la nuit, et pour éviter de rencontrer des esprits encore échauffés qui les recherchent, Paul et Silas faussent compagnie aux autorités, aux vauriens et aux Juifs incrédules. Les missionnaires empruntent la voie romaine qui longe la côte et vont à Bérée, une ville située à 75 km au sud-ouest de Thessalonique. Comme d’habitude, les apôtres vont tout d’abord à la synagogue pour participer au culte des Juifs. Il est évident que dans son for intérieur, Paul a un seul objectif pour sa vie : annoncer la Bonne Nouvelle dans toutes les synagogues du monde entier aussi longtemps que Dieu le lui permettra.
Versets 11-12
Je continue.
Ils y trouvèrent (à Bérée) des gens qui étaient bien mieux disposés que les Juifs de Thessalonique et qui accueillirent la Parole de Dieu avec beaucoup d’empressement ; ils examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était juste. Beaucoup d’entre eux crurent. Et, parmi les Grecs, un grand nombre de femmes de la haute société et beaucoup d’hommes acceptèrent également la foi (Actes 17.11-12).
À Thessalonique, seuls quelques Juifs ont cru alors que les autres, jaloux et fanatiques, ont soulevé la foule au moyen de la vermine des rues. Ici c’est l’inverse; ces Juifs sont sans parti-pris et nobles d’esprit car ils savent écouter, examiner et recevoir la Parole de vérité. Quel contraste ! C’est ainsi que suite à la prédication de Paul, de nombreuses personnes, toutes origines confondues, acceptent le Seigneur. Comme à Thessalonique, Luc fait remarquer que des femmes de distinction, celles du dessus du panier, acceptent le message du salut.
Verset 13
Je continue.
Mais quand les Juifs de Thessalonique apprirent que Paul annonçait aussi la Parole de Dieu à Bérée, ils vinrent semer, là aussi, l’agitation et le trouble parmi la population (Actes 17.13).
Apparemment, le diable et ses suppôts sont à l’œuvre. La haine inassouvie des Juifs fanatiques de Thessalonique poursuit Paul. Ces teignes refusent de lâcher prise ; alors ils parcourent à pied 75 km pour venir le haranguer. Mais n’avaient-ils donc rien d’autre à faire ?
Versets 14-15
Je continue.
Alors, sans tarder, les frères firent partir Paul jusqu’à la mer pour prendre un bateau. Silas et Timothée restèrent à Bérée. Ceux qui étaient chargés de conduire Paul l’amenèrent jusqu’à Athènes. L’apôtre leur demanda d’inviter de sa part Silas et Timothée à venir le rejoindre au plus tôt, puis ils repartirent (Actes 17.14-15).
Timothée refait surface. Il n’avait pas été mentionné depuis un bout de temps.
Comme c’est Paul qui est le point de mire des Juifs haineux, lui seul doit s’enfuir tandis que les deux autres missionnaires restent sur place pour aider les nouveaux convertis à s’organiser et pour leur enseigner les grandes vérités de la foi chrétienne. Comme Bérée ne donne pas sur la mer, Paul, accompagné de frères, se rend dans le port le plus proche afin de continuer son voyage jusqu’à Athènes en bateau car cette ville est à plus de 300 km de Bérée.
Versets 16-17
Je continue.
Pendant qu’il attendait ses compagnons à Athènes, Paul bouillait d’indignation en voyant combien cette ville était remplie d’idoles. Il discutait donc, à la synagogue, avec les Juifs et les païens convertis au judaïsme et, chaque jour, sur la place publique, avec tous ceux qu’il rencontrait (Actes 17.16-17).
La Grèce avait connu la gloire du 5e au 4e siècle av. J-C quand la plupart de ses célèbres monuments furent construits. Mais au premier siècle encore, Athènes est toujours un centre culturel et éducatif très important. Cependant, tout l’art de cette ville est une réflexion de sa religion idolâtre. Les écrivains grecs eux-mêmes ont écrit qu’il y avait davantage de temples et de statues dans Athènes que dans tout le reste de la Grèce. Paul en voit partout où il pose les regards. Il livre un combat spirituel sur deux fronts : le sabbat il est à la synagogue, et la semaine sur la place de la ville qui est grouillante de monde en manque de discussions. C’est la célèbre Agora qui sert de marché mais surtout de lieu de rassemblement pour entendre des philosophes de tout poil, où pour traiter des affaires publiques. Paul s’adresse ici à un peuple très différent des Israélites. Les Grecs sont des gens cultivés, prétentieux par leur intellectualisme et pour la plupart, ils ne connaissaient rien ou pas grand chose du judaïsme.
Verset 18
Je continue.
Quelques philosophes, des épicuriens et des stoïciens, engageaient aussi des débats avec lui. Les uns disaient : — Qu’est-ce que cette pie bavarde peut bien vouloir dire ? D’autres disaient : — On dirait qu’il prêche des divinités étrangères. En effet, Paul annonçait la Bonne Nouvelle de “ Jésus ” et de la “ résurrection ” (Actes 17.18).
Ceux qui acceptent de débattre avec Paul sont les Épicuriens et les Stoïciens, les deux grandes écoles philosophiques de son temps. Les premiers disent que le but suprême de l’homme est la recherche du bonheur et du plaisir mais dans le repos et la modération, donc, pas de partouses. Les Stoïciens, quant à eux, croient que le monde est animé par un principe divin impersonnel qui fait partie de toute chose ; une sorte de panthéisme. Pour eux, la sagesse consiste à se conformer à ce qui est, ce qui inclut la mort, avec courage et détermination. Mais que ce soient les uns ou les autres, l’idée de la résurrection leur est étrangère et donc inacceptable, et c’est bien dommage. Chacun d’entre nous a en lui le profond désir de vivre maintenant et toujours, mais nous savons aussi que la dame à la faux rôde partout prête à couper cette vie bien fragile. C’est pourquoi la promesse de la vie éternelle que Jésus-Christ a faite est la plus grande nouvelle de tous les temps. Il est descendu sur terre pour nous dire :
Je suis la résurrection et la vie. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt (Jean 11.25).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.