Les émissions

26 mai 2023

Ruth 2.3-20

Chapitre 2

Introduction

Dans la vie beaucoup de gens subissent des coups durs qui peuvent être la conséquence de leur propre stupidité, de la malchance, d’un mauvais sort ou même d’un jugement d’En-Haut. Peu importe la terminologie, au final, c’est Dieu qui dans sa souveraineté détermine le sort de chacun d’entre nous. Noémi, une Israélite originaire du village de Bethléhem dans le territoire de la tribu de Juda a enterré son mari puis ses deux fils dans le pays de Moab. Elle est donc maintenant dans une situation de détresse. Accompagnée de sa belle-fille Ruth qui choisit de l’accompagner par amour pour elle, Noémi prend la décision de retourner dans la terre de ses ancêtres. Afin de subvenir à leurs besoins, Ruth profite du droit de grappillage, qui consiste à passer derrière ceux qui font les récoltes, et ramasser ce qui a volontairement été laissé sur place pour les démunis. Ruth n’a pas peur du soleil et tôt matin elle prend la direction des champs afin de glaner. Ne connaissant pas la région, elle suit les autres femmes. A cette époque, les hommes coupent les tiges à la faucille, ensuite, les femmes ramassent les épis et les lient en javelles. Puis les pauvres passent derrière pour récupérer ce qui a été laissé sur place. Je continue à lire dans le chapitre 2 du livre de Ruth.

Verset 3

Il arriva par hasard qu’elle se trouvait dans un champ appartenant à Booz, ce parent d’Élimélek (Ruth 2.3).

Les Textes Sacrés n’enseignent jamais le fatalisme, c’est-à-dire, que ma vie est programmée d’avance sans que je puisse en altérer le cours. Par contre, les Écritures ne nient pas l’existence du hasard, c’est-à-dire la rencontre fortuite d’un ensemble de circonstances sans lien de causalité entre elles. Cependant, et comme je l’ai déjà dit, Dieu est souverain, ce qui veut dire que rien ne se fait dans son univers sans qu’il le veuille. C’est lui qui conduit ma destinée, mais sans pour autant empiéter sur ma liberté et ma responsabilité. A mon niveau, je ne peux pas vraiment réconcilier dans ma tête le fait que la volonté divine d’une part, et la possibilité de faire mes propres choix d’autre part, marchent main dans la main. Ce que je sais, est que ces deux composantes se situent sur des plans différents ; l’une se passe dans le royaume de Dieu, et l’autre ici-bas sur terre. Tant que je les considère dans leur propre sphère, alors j’évite la confusion. Ce n’est que si je ramène ces deux réalités au niveau de ma compréhension humaine, qu’elles se contredisent. Je ne peux pas comprendre comment la volonté divine et ma liberté humaine, aussi vraies l’une que l’autre, peuvent fonctionner ensemble; c’est un mystère qui ne nous est pas été révélé. Les Écritures affirment que bien des vérités sont hors de ma portée, comme le dit le texte suivant :

Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi (Deutéronome 29.28).

Tout ça pour dire que Dieu se sert des circonstances et des gens, des bons et des méchants, pour réaliser ses desseins. Donc, Ruth sort de chez elle, descend la colline et là s’étendent des champs avec des moissonneurs. Comment a-t-elle choisi celui de Booz ? Elle ne savait rien de lui, ni même qu’il était un grand propriétaire terrien. Peut-être même ignorait-elle jusqu’à son existence. Nous savons à ce moment du récit que ces deux personnages ne se connaissaient pas. D’un point de vue humain, c’est par pur hasard que Ruth choisit d’aller glaner dans le champ qui appartient à la parenté de sa belle-mère. La suite va montrer que le hasard de Dieu fait bien les choses et que c’est sa main qui dirige tout.

Versets 4-7

Je continue le texte.

Un peu plus tard, Booz lui-même vint de Bethléhem et salua les moissonneurs en leur disant : — Que l’Éternel soit avec vous ! Ils lui répondirent : — Que l’Éternel te bénisse ! Booz demanda au serviteur qui était responsable des moissonneurs : — À qui est cette jeune femme ? Le responsable des moissonneurs lui répondit : — C’est la jeune Moabite qui est revenue avec Noémi des plaines de Moab. Elle nous a demandé la permission de glaner les épis entre les gerbes derrière les moissonneurs. Elle est venue ce matin et, depuis, elle a été à pied d’œuvre jusqu’à maintenant et s’est à peine reposée un instant (Ruth 1.4-7).

Booz rend visite à ses serviteurs et leurs salutations témoignent de leur piété. Ça commence bien. Puis, il remarque la jeune femme, qu’il n’avait jamais vue auparavant, et qui glane en y mettant tout son cœur. Tout naturellement, Booz demande qui est cette nouvelle glaneuse car dans une société tribale, toute femme appartient à quelqu’un. Le contremaître donne trois informations à son maître : Ruth est attachée à Noémi, elle a demandé la permission de glaner car ce droit n’est pas automatique pour les étranger, et troisièmement, elle met beaucoup d’ardeur au travail.

Versets 8-9

Je continue.

Booz dit à Ruth : — Écoute bien, ma fille : Ne va pas glaner dans un autre champ ; reste ici et suis mes servantes ! Regarde bien où mes hommes moissonneront et suis les femmes qui ramassent les épis. J’ai interdit à mes serviteurs de t’ennuyer. Et si tu as soif, va boire aux cruches qu’ils ont remplies (Ruth 2.8-9).

En tant que Moabite, Ruth ne pouvait pas espérer être traitée avec respect et n’avait aucun droit à l’eau précieuse qu’on devait apporter d’un puits et en petite quantité. Mais par égard à Noémi sa parente, Booz s’adresse à Ruth comme s’il était son père et il pourrait sans doute l’être car il est plus proche de Noémi en âge que de Ruth qui est encore une jeune femme. Booz lui donne aussi les mêmes droits qu’à son personnel. Elle peut se servir à boire comme ses servantes et demeurer avec elles tout en glanant. Booz est particulièrement bienveillant à son égard, car d’habitude les pauvres suivent les moissonneurs de très loin afin de ne pas les gêner dans leur travail. De plus, il donne des ordres pour qu’on la laisse tranquille. En effet, en tant qu’étrangère et plantureuse, Ruth risque fort de faire l’objet de la convoitise des hommes qui étaient rustres et considéraient les femmes comme une commodité. Je continue le texte.

Verset 10

Ruth s’inclina jusqu’à terre, se prosterna et lui dit : — Pourquoi m’accueilles-tu avec tant de faveur et t’intéresses-tu à moi qui ne suis qu’une étrangère ? (Ruth 2.10).

J’ai déjà dit que dans cette histoire, le texte hébreu contient beaucoup de jeux de mots ici et là, mais il est impossible de les rendre en français. En tant qu’étrangère, Ruth s’attendait à une certaine dose d’animosité à son égard de la part des Israélites mais c’est tout le contraire qui se passe. Elle est donc très surprise par l’attitude du seigneur des lieux et est reconnaissante pour le traitement de faveur qu’il lui accorde. Elle répond par un signe de profond respect, une attitude d’humilité courante dans le Proche-Orient ancien et qui apparaît souvent dans les Écritures. Cependant, Ruth cherche à savoir pourquoi elle est si bien traitée.

Verset 11

Je continue.

Booz lui répondit : — On m’a bien raconté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère après la mort de ton mari. Je sais que tu as quitté ton père et ta mère et ton pays natal pour venir vivre chez un peuple que tu ne connaissais pas auparavant (Ruth 2.11).

Ces paroles rappellent celles que Dieu adressa à Abraham quand il lui a dit :

Va, quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père pour te rendre dans le pays que je t’indiquerai (Genèse 12.1).

Les nouvelles concernant l’arrivée de Noémi et de Ruth ont vite fait le tour de la petite bourgade de Bethléhem. Booz n’avait encore jamais fait la connaissance de cette Moabite, mais il savait déjà tout la concernant. On apprend en passant que les parents de Ruth étaient encore en vie, ce qui donne d’autant plus de valeur à son départ du pays de Moab et à son attachement à Noémi. Elle a véritablement tout quitté et coupé tous les ponts avec sa patrie.

Booz montre de la bienveillance envers Ruth parce qu’elle-même a été très compatissante envers sa belle-mère, qui par Élimélek, son mari décédé, est parent avec Booz. Il faut aussi noter que le fait que Ruth soit Moabite ne gêne certainement pas Booz, parce que lui-même est un arrière-petit-fils de Rahab, la prostituée cananéenne qui accueillit les espions israélites et les cacha, une histoire racontée dans le livre de Josué.

Verset 12

Je continue le texte.

Que l’Éternel te récompense pour ce que tu as fait et que le Dieu d’Israël, sous la protection duquel tu es venue t’abriter, t’accorde une pleine récompense ! (Ruth 2.12).

Comme je l’ai déjà dit, ce qu’a fait Ruth est une démarche qui engage à vie. Cependant, elle a tout à y gagner car en renonçant à sa patrie et aux idoles Moabites, et en choisissant l’Éternel, Ruth s’est placée au bénéfice de l’alliance que Dieu a conclue avec Israël. Elle est donc sous la protection de l’Éternel. La formule de bénédiction qu’utilise Booz est une belle métaphore qui est souvent reprise dans les Psaumes, et par Jésus (Matthieu Mt 23:37). Quand une mère poule étend ses ailes sur ses petits pour les protéger, le prédateur ne peut pas les voir. Pareillement, le Seigneur prend soin et la défense de ceux qui se confient en lui.

Verset 13

Je continue.

Ruth dit : — Mon maître, tu m’accueilles avec tant de faveur que j’en suis réconfortée. Tes paroles me touchent, moi ta servante, bien que je ne sois pas même au rang de tes servantes (Ruth 2.13).

Noémi n’a jamais encouragé Ruth à venir avec elle à Bethléhem, au contraire, elle a tout fait  pour qu’elle retourne dans sa famille car elle savait que la vie risquait d’être dure pour sa belle-fille parce qu’elle est étrangère et sans protecteur masculin. Mais c’était sans compter sur Dieu et pour l’instant les choses tournent plutôt bien. Ruth est récompensée pour sa compassion envers sa belle-mère par cet homme puissant qui la prend sous ses ailes, pour ainsi dire; cela a dû lui faire chaud au cœur car elle ne s’attendait pas à tant de bienveillance.

Verset 14

Je continue.

À l’heure du repas, Booz lui dit : — Approche-toi et viens prendre un morceau de pain. Trempe-le dans la vinaigrette ! Alors elle s’assit à côté des moissonneurs, et Booz lui offrit des épis grillés. Elle en mangea à satiété et garda le reste (Ruth 2.14).

Booz sait très bien que Ruth vient ramasser ce qui est laissé aux pauvres, non seulement pour elle-même, mais aussi pour sa belle-mère. Il est touché par la bonté de cette jeune Moabite dont il admire la générosité. C’est pourquoi il se montre de plus en plus gentil avec elle et ne la laisse pas se débrouiller toute seule. Il l’invite au bon repas préparé pour ses serviteurs. En fait, elle est même mieux traitée que les autres puisqu’il lui donne davantage de nourriture que ce qu’elle peut manger. C’est pour Booz une façon indirecte de pourvoir aux besoins de Noémi, sa parente par alliance, sans l’humilier en lui faisant la charité.

Versets 15-16

Je continue.

Quand elle retourna pour glaner, Booz ordonna à ses serviteurs : — Permettez-lui aussi de glaner entre les gerbes sans la rabrouer ! Laissez même tomber exprès pour elle quelques épis des javelles et abandonnez-les pour qu’elle puisse les ramasser ! Et ne lui faites pas de reproches ! (Ruth 2.15-16).

Alors que Ruth retourne glaner, Booz devient encore davantage généreux envers elle; il va bien au-delà de ce que requiert la Loi afin de lui permettre de faire une abondante récolte.

Verset 17

Je continue.

Ainsi Ruth glana dans le champ jusqu’au soir, puis elle battit ce qu’elle avait ramassé. Il y avait quarante litres d’orge (Ruth 2.17).

Normalement, le grain est foulé par les animaux, mais en petite quantité on le bat au fléau. Ce fut une dure journée de labeur, mais aussi extrêmement profitable. D’habitude, la récolte d’un glaneur après une longue journée de travail sous un soleil brûlant est bien maigre, mais à la tombée de la nuit, Ruth a environ 25 kg d’orge dans sa besace  Les deux veuves ne vont pas mourir de faim, surtout que ce n’est que le début de la moisson et qu’elle sera suivie par celle du blé.

Versets 18

Je continue.

Elle l’emporta, rentra au village et montra à sa belle-mère ce qu’elle avait ramassé. Elle sortit aussi les épis qui restaient de son repas de midi après qu’elle se fut rassasiée et les lui donna. (Ruth 2.18).

Noémi est surprise par la quantité d’orge et le copieux repas de midi que ramène Ruth. Elle se rend compte que Ruth est tombée sur un propriétaire qui est bien généreux. Les ténèbres de Noémi commencent à se dissiper et elle aperçoit une lumière au fond de sa nuit de chagrins.

Verset 19-20

Je continue.

Sa belle-mère lui demanda : — Mais où donc as-tu glané aujourd’hui ? Dans quel champ as-tu travaillé ? Que l’Éternel bénisse celui qui a eu pour toi tant d’attention ! Alors Ruth raconta à sa belle-mère chez qui elle avait travaillé et lui apprit qu’il s’appelait Booz. Noémi dit à sa belle-fille : — Que l’Éternel le bénisse ! L’Éternel n’a cessé d’être bon envers nous les vivants comme il l’a été envers ceux qui sont morts. Puis elle ajouta : Cet homme est notre proche parent, l’un de ceux qui ont envers nous le droit de rachat (Ruth 2.19-20).

L’exclamation joyeuse de Noémi traduit son émerveillement. Malgré ses malheurs, Dieu ne l’a pas oubliée et a manifesté sa bonté en conduisant Ruth vers le champ de Booz. Dans cette rencontre providentielle, Noémi discerne la main de Dieu et voit renaître son espérance. Ce riche propriétaire est un proche parent, sans doute un cousin de son mari Élimélek et donc l’un de ceux qui ont le droit d’acheter les terres non encore vendus qui appartiennent à son mari décédé. Elle entrevoit déjà la possibilité d’un dénouement heureux.

Comme toutes les familles de toutes les tribus d’Israël, son mari Élimélek possède un héritage qui lui est revenu en propre lors du partage du pays effectué par Josué. Mais quand une famine a éclaté et s’est prolongée, Élimélek a certainement été obligé d’en vendre une partie ; suite à quoi, il quitta Israël avec femmes et enfants pour immigrer dans le pays de Moab.

Selon la Loi de Moïse toutes les possessions d’Élimélek retourneront au propriétaire originel ou à sa descendance lors du Jubilé. Cette disposition légale est une des merveilles des ordonnances divines qui régissaient la société civile agraire israélite. Les textes de loi qui établissent le Jubilé et l’année sabbatique ont plus de 3000 ans, mais ils sont révolutionnaires et je pèse mes mots. Je lis un passage :

Vous compterez sept années de repos, soit sept fois sept ans, c’est-à-dire une période de quarante-neuf ans. Le dixième jour du septième mois, le Jour des expiations, vous ferez retentir le son du cor à travers tout le pays. Vous déclarerez année sainte cette cinquantième année et, dans tout le pays, vous proclamerez la libération de tous ses habitants. Ce sera pour vous l’année du jubilé ; chacun retrouvera la possession de sa terre, et chacun retournera dans sa famille. La cinquantième année sera donc pour vous l’année du jubilé : vous ne sèmerez pas, vous ne moissonnerez pas ce que les champs auront produit d’eux-mêmes durant cette année, et vous ne vendangerez pas la vigne non taillée, car c’est l’année du jubilé ; vous la tiendrez pour sainte ; vous mangerez ce qui aura poussé dans les champs. En cette année jubilaire, chacun de vous retournera dans sa propriété. Si donc vous vendez une propriété à votre compatriote, ou si vous en achetez une de lui, qu’aucun de vous ne lèse son compatriote. Vous fixerez le prix d’achat ou de vente d’une terre en tenant compte du nombre d’années écoulées depuis le dernier jubilé, et donc du nombre d’années de récolte jusqu’au prochain jubilé. Selon qu’il reste plus ou moins d’années, le prix d’achat sera élevé ou faible, car, en fait, ce qui est vendu, c’est un certain nombre de récoltes. Que nul de vous ne lèse donc son prochain, mais montrez que vous révérez votre Dieu ; car je suis l’Éternel, votre Dieu. Vous obéirez à mes commandements, vous observerez mes lois et vous les appliquerez ; ainsi vous demeurerez dans le pays en sécurité ; et la terre vous donnera ses fruits, vous mangerez à satiété et vous mènerez une existence paisible (Lévitique 25.8-19).

Il y a déjà bien longtemps, le chanteur britannique John Lennon du groupe des Beatles a composé un tube à grand succès qui s’appelle « Imagine ». J’aime bien cette chanson parce qu’elle fabrique un monde idyllique qui me fait penser à ce que l’Éternel avait en vue quand il a établi l’année sabbatique et l’année du Jubilé. Tous les 6 ans, les terres étaient laissées en friche, et pendant ce repos sabbatique, les indigents pouvaient librement aller récolter ce qui avait poussé tout seul dans les champs, dans les vignes et sur les arbres. Dieu rappelle ainsi à son peuple qu’il n’est que locataire de ce sol car c’est Lui l’Éternel le vrai propriétaire. Cette pratique a pour but de créer chez l’Israélite un état d’esprit de dépendance, de confiance, de reconnaissance envers Dieu et aussi de compassion envers son prochain nécessiteux.

De nos jours, les ventes sont définitives et les locations se font au moyen d’un bail, mais l’Éternel avait une meilleure idée. Après un cycle de sept fois sept années révolu, on célébrait l’année du Jubilé. Cette fête revenait ainsi tous les cinquante ans, deux par siècles. Non seulement, en cette année-là, la terre se reposait comme lors des repos sabbatiques, mais les propriétés qui avaient été hypothéquées retournaient à leurs propriétaires ancestraux. D’autre part, les Israélites qui avaient été obligés de se vendre ou plutôt de se louer comme travailleurs forcés recouvraient leur liberté, et cela, quels que soient leurs maîtres, Israélites ou étrangers établis dans le pays. Ça, c’est du vrai progrès social et un vrai coup de génie prévu par la Loi de Moïse ! Je rêve à ce que notre monde pourrait être si ce système de répartition des richesses était étendu à l’ensemble de la planète ou même seulement à la France.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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