Les émissions

25 mai 2023

Ruth 1.1 – 2.2

Chapitre 1

Introduction

Les enfants sont moqueurs et aiment bien les blagues. Je me souviens encore du jour où des copains m’ont demandé si j’avais vu le film : « La grande descente » avec Yves Montand ? En réalité, « La grande descente » n’est pas une plaisanterie mais l’histoire vraie d’Israël, le peuple de Dieu dès son installation dans le pays de Canaan. Il est pratiquement descendu aux enfers pour sombrer dans l’horreur. Dès la disparition de Josué et des chefs qui l’entouraient, Israël s’est laissé gagné par les pratiques idolâtres dégénérées et grotesques des Cananéens. Le faux dieu Baal, en particulier, était considéré comme le propriétaire du pays. Ses habitants et bon nombre d’Israélites croyaient qu’il avait des rapports sexuels avec Ashareth, sa contrepartie féminine, ce qui procurait la fertilité de la terre et des habitants du pays. Ça paraît stupide, mais en y réfléchissant, est-ce vraiment plus ridicule que de croire que les signes du zodiaque contrôlent nos vies ? L’adoption par la majorité des Israélites des divinités cananéennes est un véritable soufflet infligé à l’Éternel ; plus que cela, c’est une offense à main levée, un crime de lèse-majesté et l’époque des Juges décrit la décadence morale et spirituelle des tribus d’Israël, une situation qui a conduit à l’anarchie sociale et politique de la nation. Le récit de Ruth est tissé sur ce fond sordide mais c’est un rayon de soleil dans un paysage de ténèbres opaques. Ce livre est un vrai roman d’amour, presque à l’eau de rose, qui raconte l’histoire d’une jeune femme étrangère au peuple d’Israël. Il révèle aussi une religion joyeuse qui satisfait les besoins des hommes quand leurs rapports mutuels reflètent la fidélité de l’amour de Dieu. Je commence à le lire.

Versets 1-2

À l’époque où les chefs gouvernaient Israël, une famine survint dans le pays. Un homme de Bethléhem en Juda partit séjourner avec sa femme et ses deux fils dans la campagne du pays de Moab. Cet homme s’appelait Élimélek, sa femme Noémi et ses deux fils Mahlôn et Kilyôn. Ils faisaient partie des Éphratiens, de Bethléhem en Juda. Ils parvinrent en Moab, dans la campagne, et s’y établirent (Ruth 1.1-2).

Éphrata est le groupe familial auquel appartient Élimélek qui est un joli nom signifiant « Mon Dieu est roi », tandis que Noémi veut dire « Ma charmante ». Par contre leurs enfants Mahlôn et Kilyôn, devaient être malingres à la naissance, car ces noms signifient respectivement « maladie et fragilité ». Comme chacun sait, Bethléhem est le lieu de naissance de Jésus-Christ, mais c’est aussi celui du roi David. La mention de cette bourgade suscitait donc d’emblée un intérêt tout spécial chez les lecteurs juifs. A cause d’une famine cette famille fait un voyage de 80 kilomètres et va s’établir en Moab, le pays voisin, sur la rive est de la vallée de la Mer morte, et sur un plateau fertile situé entre 600 et 900 mètres, au sud de la rivière Arnon qui se jette dans le Jourdain. A partir des collines du sud de Bethléem, il est possible d’apercevoir ce plateau à l’horizon, au-delà de la mer Morte.

Versets 3-4

Je continue.

Élimélek, le mari de Noémi, mourut là et elle resta seule avec ses deux fils. Ils épousèrent des femmes moabites, dont l’une s’appelait Orpa et l’autre Ruth. Ils demeurèrent là une dizaine d’années (Ruth 1.3-4).

La mort du mari pose un problème à Noémi, car à cette époque une veuve dépend de sa famille pour survivre. Heureusement, elle a deux fils sur lesquels s’appuyer, et il y a tout lieu de penser qu’ils ont pris soin de leur mère. La loi de Moïse interdit aux Israélites d’épouser des Cananéennes, mais pas des Moabites, qui sont cousins des Hébreux. Donc, ces deux garçons se marient avec des filles du pays, et c’est ainsi que Ruth entre sur scène. Orpa et Ruth sont des noms moabites et non hébreux. On est pas vraiment sûr de leur signification.

Verset 5

Je continue.

Puis Mahlôn et Kilyôn moururent à leur tour, et Noémi resta seule, privée à la fois de ses deux fils et de son mari (Ruth 1.5).

Il n’est pas dit pourquoi ces trois hommes sont décédés avant leur temps. La tradition juive ajoute à ce court verset : « et parce qu’ils avaient transgressé le décret de la parole de l’Éternel, et qu’ils s’étaient alliés à un peuple étranger, alors leurs jours furent abrégés ». Quoi qu’il en soit, les deux belles-filles qui restent sont la seule famille proche de Noémi. Cette fois-ci, elle est dans la détresse et dans l’angoisse car sans ressources, sans espoir, étrangère et sans parent masculin pour la protéger.

Verset 6-7

Je continue.

Lorsqu’elle apprit que l’Éternel était intervenu en faveur de son peuple et qu’il lui avait donné de quoi se nourrir, Noémi se mit en route avec ses deux belles-filles pour rentrer du pays de Moab. Elles quittèrent donc ensemble l’endroit où elles s’étaient établies et prirent le chemin du pays de Juda (Ruth 1.6-7).

Maintenant que l’arrière-plan est en place, l’auteur commence la partie narrative. L’histoire se compose de beaucoup de dialogues qui représentent 70 % de tout le texte. La famine en Juda a pris fin. Plusieurs fois, le récit souligne la souveraineté du Dieu d’Israël sur les événements. Noémi décide donc de faire marche arrière, de laisser les tombes de son mari et de ses fils derrière elle et de retourner dans sa patrie. Les deux jeunes femmes semblent avoir une véritable affection pour leur belle-mère et ne veulent donc pas la laisser partir seule. Elles font donc leurs paquets et s’apprêtent à quitter Moab et traverser le Jourdain pour aller en Israël.

Verset 8

Je continue.

Alors Noémi dit à ses deux belles-filles : — Allez et rentrez chacune dans la famille de votre mère ! Que l’Éternel soit bon pour vous, comme vous l’avez été pour ceux qui sont morts et pour moi-même (Ruth 1.8).

Les belles-filles sont des femmes vertueuses qui ont eu un comportement digne autant envers leurs maris qu’envers Noémi qui leur rend hommage. Elle reconnaît volontiers qu’elles ont été de bonnes épouses. Le mot hébreu traduit par « bon » apparaît plusieurs fois dans ce livre et est courant dans l’Ancien Testament. Il sert souvent à décrire la loyauté et la grâce de l’Éternel envers son peuple. Noémi sait très bien que la possibilité pour ses belles-filles de trouver à se marier en Juda est maigre car les Moabites et les Israélites n’entretiennent pas de relations amicales. D’ailleurs, de temps à autres, ces deux peuples sont en guerre. Alors, au nom de l’Éternel, elle prononce une bénédiction sur ses belles-filles, car en mariant des Israélites, elles se sont placées sous le Dieu de l’alliance.

Versets 9-10

Je continue.

Qu’il vous donne à chacune de trouver le bonheur dans un nouveau foyer. Puis elle les embrassa pour prendre congé. Les deux jeunes femmes pleurèrent à gros sanglots et lui dirent : — Non ! nous t’accompagnerons dans ta patrie (Ruth 1.9-10).

Très généreuse, Noémi pense à l’avenir de ses belles-filles qui doivent se sentir libres de retourner dans leur famille où elles trouveront un nouveau mari. À cette époque, le mariage est un gage de sécurité pour une femme, mais en allant en Israël, les deux jeunes femmes abandonnent cette possibilité. Les pleurs et l’affirmation de vouloir suivre Noémi font certes partie des bonnes convenances de cette époque, mais il faut aussi y voir un fort attachement affectif entre ces deux générations de femmes.

Verset 11

Je continue.

Noémi leur répondit : — Retournez chez vous, mes filles ! Pourquoi viendriez-vous avec moi ? Je ne peux plus avoir des fils qui pourraient vous épouser (Ruth 1.11).

Dans le Proche-Orient ancien, une femme sans mari est dans une situation très précaire et les veuves encore davantage. Pour cette raison et comme elle n’a pas d’autres fils qui seraient en mesure d’épouser leurs belles-sœurs, Noémi insiste et répète trois fois à ses belles-filles de rester dans le pays de Moab parce que c’est leur meilleure chance de trouver un nouveau mari.

Versets 12-13

Je continue.

Retournez chez vous, mes filles, allez ! Je suis trop âgée pour me remarier. Et même si je disais : “ J’ai de quoi espérer des enfants, je me donnerai à un mari cette nuit même et j’en aurai des fils, attendriez-vous qu’ils aient grandi et renonceriez-vous pour cela à vous remarier ? Bien sûr que non, mes filles ! Je suis bien plus affligée que vous, car l’Éternel est intervenu contre moi ” (Ruth 1.12-13).

Noémi a dépassé l’âge d’avoir des enfants et même si elle se remariait et avait des fils, cela ne changerait rien. Mais à l’heure actuelle des choses, les belles-filles sont suffisamment jeunes pour espérer se remarier. Noémi a foi en l’Éternel dans le sens qu’elle croit véritablement que c’est lui qui dirige les événements qui déterminent la vie des hommes. Mais dans sa détresse, elle lui attribue son malheur, ce qui somme toute est vrai puisqu’il est le Dieu souverain. Il est probable que la mort de son mari et de ses fils soit un jugement contre cette famille mais l’auteur n’y fait pas allusion. Il est vrai qu’ils ont quitté la Palestine, le pays de la promesse, cependant, l’explication la plus plausible de ces morts prématurées est que ces hommes se sont laissés entraîner à des formes d’idolâtrie pratiquées par les Moabites.

Verset 14

Je continue.

Alors les deux belles-filles se remirent à sangloter. Finalement, Orpa embrassa sa belle-mère, mais Ruth resta avec elle (Ruth 1.14).

En restant dans son pays, Orpa obéit aux instances de sa belle-mère qui est maintenant le chef de famille. C’est ainsi que cette jeune femme disparaît des Écritures. Ruth, de son côté, crée la surprise en décidant de suivre Noémi en Israël coûte que coûte. Elle sait qu’elle ne se remariera pas, mais étant apte à travailler grâce à sa jeunesse, elle veut avant tout porter secours à sa belle-mère. Cette attitude est d’une très grande noblesse. D’ailleurs, à ce sujet, dans le Nouveau Testament, Jacques écrit :

La religion authentique et pure aux yeux de Dieu, le Père, consiste à aider les orphelins et les veuves dans leurs détresses et à ne pas se laisser corrompre par ce monde (Jacques 1.27).

Verset 15

Je continue le texte.

Noémi lui dit : — Regarde : ta belle-sœur est partie rejoindre son peuple et ses dieux, fais comme elle : retourne chez les tiens ! (Ruth 1.15).

Dans l’antiquité, un lien étroit unit un peuple à ses divinités. Noémi ne facilite pas la décision de Ruth; elle veut vraiment la renvoyer chez les siens et les faux dieux de Moab comme Kémosh, ce qui laisse un peu perplexe. Mais à cette époque, même les Israélites qui ont foi en l’Éternel ne comprennent pas la gravité de l’attachement aux divinités païennes. Leur compréhension religieuse du monde est très biscornue.

Verset 16

Je continue.

Mais Ruth lui répondit : — N’insiste pas pour que je te quitte et que je me détourne de ta route ; partout où tu iras, j’irai ; où tu t’installeras, je m’installerai ; ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu (Ruth 1.16).

Ça fait maintenant trois fois que Noémi essaie de renvoyer Ruth, alors elle proteste, car sa décision est prise pour de bon. En faisant ce choix remarquable, elle rejette sa famille, son identité nationale et l’idolâtrie de Moab. Elle choisit délibérément Israël comme son nouveau peuple et l’Éternel comme son Dieu. De toute évidence elle a une certaine foi au  Dieu d’Israël, mais il est peu probable qu’elle le reconnaisse comme le Créateur du ciel et de la terre, le seul souverain et l’unique vrai Seigneur.

La déclaration d’absolue fidélité et de dévouement désintéressé de Ruth à sa belle-mère est le plus bel exemple d’engagement et de consécration de toute la littérature mondiale. Ruth fait une rupture totale avec son passé de Moabite idolâtre. Elle suit l’exemple d’Abraham qui 1000 ans plus tôt a lui aussi laissé derrière lui ses ancêtres idolâtres, mais Ruth agit avec davantage de grandeur d’âme. En effet, l’Éternel avait juré au patriarche qu’il lui donnerait un pays et une postérité. Ruth n’a reçu aucune promesse de bénédiction de la part de Dieu, au contraire, comme elle est étrangère en Israël, elle peut s’attendre à de mauvais traitements de la part des Israélites. Elle ne profite aucunement de Noémi pour être introduite en Israël; elle s’attache à elle afin de lui venir en aide dans sa vieillesse, en travaillant pour subvenir à leurs besoins.

Verset 17

Je continue.

Là où tu mourras, je mourrai aussi et j’y serai enterrée. Que l’Éternel me punisse avec la plus grande sévérité, si autre chose que la mort me sépare de toi ! (Ruth 1.17).

L’attachement de Ruth à sa belle-mère est tellement fort qu’elle s’identifie à elle dans la mort et l’ensevelissement. Cet engagement n’est motivé par aucun intérêt personnel puisque Noémi n’a strictement rien à lui offrir; c’est de la part de Ruth un acte purement gratuit, une preuve d’amour. Son sort sera le même que celui de sa belle-mère. Ruth est née et fut élevée Moabite. À partir de ce jour, sa vie est totalement chamboulée; elle fait un volte-face et pour bien montrer que sa décision est irrévocable, elle ajoute une formule de serment accompagnée d’imprécations contre elle-même. Elle jure fidélité à Noémi au nom de l’Éternel.

A cette époque, le lieu de sépulture est très important, or, Ruth choisit de lier son sort temporel et éternel à celui des Israélites qui sont sous l’alliance que l’Éternel a conclue avec Abraham. Sous l’Ancien Testament, les croyants pensaient avec raison qu’ils ressusciteraient ici-bas sur terre pour y vivre éternellement. Cette espérance est aussi ou sera celle de Ruth.

Verset 18

Je continue.

Devant une telle résolution à la suivre, Noémi cessa d’insister (Ruth 1.18).

Cette fois-ci, elle a compris qu’il es inutile d’essayer de renvoyer Ruth. Son serment au nom de l’Éternel a mis fin aux discussions. Cependant, on ne sait pas si Noémi est ravie de cette décision ou si au contraire elle s’imagine que cela va compliquer les choses une fois de retour à Bethléhem.

Versets 19-22

Je continue jusqu’à la fin du premier chapitre.

Et elles s’en allèrent toutes deux ensemble jusqu’à Bethléhem. Leur arrivée là-bas mit toute la localité en émoi. — Est-ce bien là Noémi ? demandèrent les femmes. Elle leur répondit : — Ne m’appelez plus Noémi (L’heureuse), appelez-moi Mara (L’affligée), car le Tout-Puissant m’a beaucoup affligée. Je suis partie d’ici comblée, et l’Éternel m’y fait revenir les mains vides. Alors pourquoi m’appeler encore Noémi quand l’Éternel s’est prononcé contre moi et que le Tout-Puissant m’a plongée dans l’affliction ? C’est ainsi que Noémi et sa belle-fille, Ruth, la Moabite, revinrent des plaines de Moab. Lorsqu’elles arrivèrent à Bethléhem, c’était le début de la moisson de l’orge (Ruth 1.19-22).

Les deux femmes quittent donc le pays de Moab et vont dans le territoire de Juda, la patrie de Noémi. Les gens la reconnaissent mais la trouvent passablement changée, physiquement, mais aussi en son esprit qui s’est aigri face aux dures épreuves qu’elle a subies. Elle n’a aucun doute quant à l’origine de ses maux; ils proviennent de l’Éternel et semblent liés au départ de la famille du pays d’Israël.

On imagine aussi que pour Ruth cette arrivée sans fanfare dans Bethléem ne doit pas être très gaie. Elle est étrangère et arrive en terre inconnue; elle est avec sa belle-mère pour l’aider mais celle-ci déprime. De plus, ces femmes sont sans ressources sinon l’assistance prévue par la Loi de Moïse, si la communauté la respecte. Ces deux veuves offrent donc un tableau bien pathétique. Mais à côté de cela c’est le printemps et les champs sont en fête. Nous sommes en avril et la moisson de l’orge sera suivie par celle du blé.

Chapitre 2

Verset 1

Nous arrivons maintenant au second chapitre du livre de Ruth. Les deux femmes s’installent quelque part, sans doute avec de la parenté comme cela se faisait à cette époque dans une pareille situation. Je commence à lire.

Noémi avait un parent du côté de son mari, un homme riche et de valeur de la famille d’Élimélek, nommé Booz (Ruth 2.1).

L’auteur introduit un nouveau personnage, quelqu’un de puissant et de valeur selon le texte originel. Booz dont le nom signifie « en lui est la force » est en effet un homme diligent qui mène une vie exemplaire. En le mentionnant comme ça en passant, l’auteur prépare le terrain et surtout la façon magnifique dont l’Éternel va intervenir.

Verset 2

Je continue.

Ruth la Moabite dit à Noémi : — Permets-moi d’aller aux champs ramasser des épis laissés par les moissonneurs. J’irai derrière celui qui m’accueillera aimablement. Noémi lui répondit : — Va ma fille. Ruth partit donc et se mit à glaner dans les champs derrière les moissonneurs (Ruth 2.2).

Ruth ignore l’existence de Booz. Elle veut retrousser ses manches et se mettre à l’ouvrage car c’est justement pour cela qu’elle est restée avec sa belle-mère, pour lui éviter le travail des champs qui est fatiguant et humiliant. Comme elles sont pauvres et veuves de surcroît, elles sont au bénéfice de la Loi de Moïse concernant les démunis. Je lis un passage :

Quand vous ferez les moissons dans votre pays, tu ne couperas pas les épis jusqu’au bord de ton champ, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. De même, tu ne cueilleras pas les grappes restées dans ta vigne et tu ne ramasseras pas les fruits qui y seront tombés. Tu laisseras tout cela au pauvre et à l’immigré. Je suis l’Éternel, votre Dieu (Lévitique 19.9-10 ; comparez Deutéronome 24.19-20).

Les propriétaires ne doivent pas moissonner les coins de leurs champs et ceux qui sont  particulièrement généreux laissent environ le quart de la récolte sur place, que ce soient des céréales, des olives ou des fruits, pour les pauvres. De cette manière, ces derniers gardent leur dignité en n’étant pas transformés en assistés vivants aux crochets de la société. Ils doivent au contraire sortir du lit et aller chercher eux-mêmes leur nourriture sous le soleil de plomb. Notre civilisation occidentale arrogante aurait beaucoup à apprendre de la Loi de Moïse dans bien des domaines comme celui de s’occuper des démunis par exemple.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

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