Psaumes 61.1 – 64.11
Psaume 61
Introduction
La vie compte beaucoup de désagréments qui peuvent être fort divers et forts tragiques. L’idéal est donc de les considérer sous un angle moins dramatique. Facile à dire, n’est-ce pas ? Le roi David connaît des ennuis sans nombre ; certes, il accuse bien les coups et reprend toujours du poil de la bête parce qu’il regarde au-delà de ses circonstances présentes et déprimantes, en direction de l’Éternel. Les Psaumes 61 à 68 sont l’expression de l’homme pieux persécuté, mais qui a une confiance inébranlable en son Dieu. Le Psaume 61 donne d’abord une impression de tristesse et de découragement, mais David se ressaisit vite, reprend confiance en Dieu et c’est avec un regard d’espérance sur l’avenir qu’il termine ce cantique qu’il a rédigé alors qu’il est en fuite suite au coup d’État orchestré par son fils Absalom.
Versets 1-3
Je commence à lire le psaume 61.
Au chef de chœur. Un psaume de David à chanter avec accompagnement d’instruments à cordes. Entends mon cri, ô Dieu ! Écoute ma prière ! Des confins de la terre, je fais appel à toi, car je suis abattu. Conduis-moi au rocher que je ne puis atteindre ! (Psaumes 61.1-3).
Les premiers accents font penser à une marche funèbre, car c’est une prière d’appel au secours faite avec une grande intensité, du fond du cœur et non du bout des lèvres. Éloigné de Jérusalem et proche des contrées païennes, David se sent loin de Dieu, comme exilé au bout de la terre. Il aspire à atteindre le haut rocher d’où il pourra repousser ses ennemis, mais c’est l’Éternel son vrai roc. Ce rocher est aussi une image de Jésus-Christ, que l’auteur de l’épître aux Hébreux qualifie de « plus élevé que les cieux » (Hébreux 7.26).
Versets 4-5
Je continue.
Car tu es pour moi un refuge, une tour forte face à mes ennemis ! Je voudrais demeurer pour toujours dans ta tente, m’y cacher sous tes ailes. — Pause (Psaumes 61.4-5).
Cette tente est le sanctuaire de Jérusalem. Mais au sens spirituel, c’est l’asile où ceux qui cherchent la protection de Dieu sont accueillis à bras ouverts. La pause instrumentale a pour but de donner l’impression de la sécurité qu’on trouve auprès du Tout-Puissant.
Versets 6-7
Je continue.
Oui, ô Dieu, mes souhaits, tu les as exaucés, et tu m’as accordé la part que tu réserves à ceux qui te révèrent. Ajoute de longs jours aux jours de notre roi, et que ses années couvrent plusieurs générations ! (Psaumes 61.6-7).
Dieu est un refuge, une tour forte et une demeure hospitalière pour tous ceux qui le révèrent. Comme David se sait élu de Dieu, il ose demander pour lui et sa dynastie, un règne éternel.
Versets 8-9
Je finis le psaume 61.
Qu’il siège pour toujours sous le regard de Dieu ! Ordonne à ton amour, à ta vérité, de prendre soin de lui ! Alors je chanterai sans cesse en ton honneur, accomplissant ainsi mes vœux jour après jour (Psaumes 61.8-9).
L’amour qui pardonne, relève, protège, et d’autre part, la vérité qui préserve d’erreurs et fait marcher dans le droit chemin, sont les deux gardiens célestes que David demande comme compagnons. C’est aussi ma prière.
Psaume 62
Introduction
Nous arrivons au Psaume 62 qui exprime avec force la foi ferme et sereine placée en Dieu. Il contient 6 fois l’affirmation « Oui ! », qui appuie les déclarations de foi de David face à ceux qui complotent contre lui. Ce cantique a été rédigé alors qu’il est en butte aux attaques de nombreux ennemis juste avant l’entrée de son fils Absalom dans Jérusalem. Ce coup d’État oblige le roi et son entourage à fuir. C’est la grosse pagaille; parmi ses intimes, chacun choisit son camp. Ahitophel, un conseiller sagace et intelligent sur lequel David s’est souvent appuyé, trahit son maître. Tziba, serviteur du fils de Jonathan qui fut le meilleur ami de David, accuse faussement son ancien maître de trahison afin d’obtenir ses terres. Alors que David quitte la ville, un certain Chimeï le maudit et lui lance des pierres. Puis Absalom entre dans Jérusalem. La même foule qui avait acclamé David comme roi, porte aux nues le fils conspirateur.
Des siècles plus tard, ce sont des personnes du même genre qui ont crié « Hosanna » quand Jésus a fait son entrée triomphale dans Jérusalem, et « Crucifie-le ! » quelques jours plus tard.
David subit l’épreuve interminable de la roche tarpéienne ; c’est l’heure de sa défaite et le triomphe des ténèbres. Mais malgré ces événements désastreux, il reste calme et confiant.
Le Psaume 62 est un cantique tout simple où David affirme sa confiance sereine et presque enfantine qu’il oppose aux efforts de ses adversaires iniques. Il entonne même un chant de louanges au plus fort de la tourmente. Un commentateur a écrit :
On ne trouve nulle part ailleurs une foi en Dieu aussi noblement proclamée et triomphante ; la vanité de la force et des richesses humaines aussi clairement affirmées ; un courage au milieu du péril aussi calme et résolu. Le Psaume 62 est aussi vigoureux dans sa structure et son langage, qu’exceptionnel dans la piété radieuse et pleine de vie qu’il exhale.
Versets 1-3
Je commence à lire le Psaume 62.
Au chef de chœur, à Yedoutoun. Un psaume de David. Oui, c’est à Dieu seul que, dans le calme, je me remets : mon salut vient de lui. Oui, lui seul est mon rocher, et mon Sauveur ; il est ma forteresse : je ne serai pas ébranlé (Psaumes 62.1-3).
Il ne fait aucun doute que parmi les fidèles de David certains veulent qu’il montre sa confiance en Dieu en combattant, car après tout, c’est lui qui a été désigné et sacré roi par l’Éternel. Mais David a choisi de quitter Jérusalem afin d’éviter un bain de sang. Pour lui, c’est une épreuve et non une défaite ; sa destinée est entre les mains du Dieu souverain qui contrôle tous les événements. Le grand-prêtre, porteur de l’Arche de l’alliance, accompagnait David,
Mais le roi lui a dit : — Ramène le coffre de Dieu dans la ville. Si l’Éternel m’est favorable, il me fera revenir et me permettra de revoir le coffre ainsi que le sanctuaire. Si, par contre, il déclare : “ Je ne prends plus plaisir en toi ”, eh bien, qu’il me traite comme bon lui semblera (2Samuel 15.25-26).
La conduite de David est admirable, car n’étant ni manipulateur ni politicien, il n’essaie pas de forcer les choses. Advienne que pourra, il se soumet à la volonté de Dieu.
Verset 4
Je continue.
Oui, combien de temps encore allez-vous, tous ensemble, vous ruer sur un homme pour chercher à l’abattre comme un mur qui s’affaisse, ou comme une clôture qui cède à la poussée ? (Psaumes 62.4).
Toutes ces expressions font ressortir, d’une part, la faiblesse de celui que l’on veut renverser, et d’autre part, combien il est ridicule de déployer tant d’efforts pour essayer de le renverser. David pense à tous les traîtres qui l’ont déserté, Ahitophel en particulier parce que de confident intime, par sa traîtrise, il est devenu une personnification prophétique de Judas.
Verset 5
Je continue.
Oui, ils forment des projets pour le précipiter de son poste élevé. Ils aiment le mensonge. De la bouche, ils bénissent, mais du cœur, ils maudissent. — Pause (Psaumes 62.5).
David se souvient de Chimeï. Tant qu’il était sur le trône, cet homme se courbait bien bas comme tous les courtisans de tous les palais du monde. Maintenant que Chimeï a la liberté de dire ce qu’il pense, il exprimer sa haine ; il maudit David et lui jette des pierres. Mais Abichaï, l’un des capitaines de David sort de ses gongs. Voulant venger l’affront, Il dit au roi :
— Pourquoi laisse-t-on ce chien crevé insulter mon seigneur le roi ? Permets-moi d’aller lui couper la tête ! (2Samuel 16.9).
Mais David lui a répondu :
Qu’il prononce ses malédictions, car si l’Éternel lui a dit de me maudire, qui peut le lui reprocher ? (2Samuel 16.10).
Comme tout le monde, j’ai été confronté aux actions de certaines personnes mal intentionnées et il y en a d’autres qui m’énervent. Mais je suis bien forcé d’admettre que c’est Dieu qui permet et même qui orchestre toutes ces irritations. Bien sûr, elles sont parfois difficiles à vivre, mais elles sont aussi une occasion de développer des conduites vertueuses.
Verset 6
Je continue le psaume 62.
Oui, c’est à Dieu seul, mon âme, qu’il te faut te remettre : mon attente est en lui (Psaumes 62.6).
Ce verset définit bien ce qu’est la prière. Le psalmiste s’adresse à lui-même et à Dieu, s’exhortant à lui faire confiance. C’est une très bonne façon de vivifier sa foi. Affligé par les événements tragiques qu’il a vécus, David choisit de se laisser diriger par l’Éternel et non par les circonstances. Si quelqu’un de l’entourage de David lui avait suggéré d’invoquer l’Éternel, il aurait répondu que c’est ce qu’il fait car il est constamment à son écoute. Bien que ce psaume ne contienne aucune intercession formelle, le comportement de David est une attitude de prière qui correspond bien à l’exhortation que l’apôtre Paul adresse aux Thessaloniciens de prier sans cesse (1Thessaloniciens 5.17).
Quelqu’un a dit que la prière efficace, c’est quand le Saint-Esprit qui habite le croyant parle au Père par l’intermédiaire du Fils.
Verset 7
Je continue.
Oui, lui seul est mon rocher, et mon Sauveur, ma forteresse, je ne serai pas ébranlé (Psaumes 62.7).
Voici la vérité centrale de ce psaume qui donne la fondation et le sens à toute la vie de David, et qui fait qu’il fait partie des géants de la foi comme Abraham, Moïse ou l’apôtre Paul. Selon les apparences, David apparaît comme un mur qui est sur le point de s’écrouler, mais avec le regard de la foi, il est en sécurité dans une forteresse.
L’Éternel est le rocher des siècles ; celui qui est ancré en lui peut trembler, avoir des sueurs froides, mais le roc sur lequel il s’appuie ne bougera pas. Dans le Nouveau Testament, le roc c’est Jésus, ou son royaume, et c’est aussi la fondation de l’Église. Paul écrit aux Corinthiens :
Pour ce qui est du fondement, nul ne peut en poser un autre que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ (1Corinthiens 3.11).
Versets 8-9
Je continue le psaume.
Auprès de Dieu se trouvent mon salut et ma gloire, mon rocher fortifié, mon refuge est en Dieu. Vous, les gens de mon peuple, ayez confiance en lui ! Instant après instant, ouvrez-lui votre cœur ! Dieu est notre refuge. — Pause (Psaumes 62.8-9).
David s’adresse à ceux qui l’accompagnent. Il leur ouvre son cœur et exprime ce que l’Éternel représente pour lui afin de les exhorter à placer leur confiance en lui. Si mes vraies valeurs dépendent de Dieu, elles ne peuvent être compromises qu’en apparence et de façon provisoire.
Verset 10
Je continue.
Oui, les êtres humains sont un souffle qui passe ; les hommes, tous ensemble, ne sont que déception ; placés sur la balance, ils pèseraient à eux tous moins que rien (Psaumes 62.10).
David rappelle à la fois l’insignifiance de l’homme et la puissance de Dieu. Cette dernière partie du psaume 62 est similaire au 39 dont elle reproduit l’idée principale qui est le néant de l’homme. Quelqu’un a dit : « Qui l’homme et le rien pèserait, par cette épreuve il trouverait que l’homme est plus léger encore. »
David est pleinement conscient de la fragilité humaine et c’est ce qui le conduit à dire que sa confiance repose exclusivement en Dieu, le roc inébranlable auquel il s’agrippe.
Verset 11
Je continue.
Ne comptez pas sur la violence ! Ne placez pas d’espoir dans les biens mal acquis ! Si la fortune augmente, n’y attachez pas votre cœur ! (Psaumes 62.11).
Ce verset est en decrescendo. Il s’adresse à ceux qui ont acquis des richesses par le crime, le vol, ou par des événements fortuits de l’existence.
Verset 12
Je continue.
Dieu a dit une chose, et il l’a répétée, et je l’ai entendue : la puissance est à Dieu (Psaumes 62.12).
Seul ce que Dieu a dit n’est pas vain. Il parle par sa révélation écrite et par ses œuvres. Et quiconque veut entendre, recueille de ce langage divin que la puissance procède de Dieu et de lui seul. C’est lui qui a mis David sur le trône et qui le ramènera à Jérusalem en temps voulu.
Verset 13
Je finis le psaume 62.
À toi aussi, Seigneur, appartient la bonté, car tu rends à chacun selon ce qu’il a fait (Psaumes 62.13).
Dieu n’est pas seulement puissant, mais aussi miséricordieux. Au cœur même du système de l’Ancienne Alliance, dans le Lieu très saint, se trouvait le propitiatoire qui une fois l’an était enduit de sang pour couvrir les péchés du peuple. Dieu seul dispose du pouvoir de gracier puisque c’est à lui que le jugement appartient. Sa grâce nous permet de nous approcher de lui à tout moment et de lui vider son sac, même, et surtout, s’il est plein d’ordures.
Les derniers mots « qui rend à chacun selon ses œuvres » sont cités textuellement par l’apôtre Paul (Romains 2.6). C’est sur cette note grave que David termine ce psaume.
Psaume 63
Introduction
Nous arrivons au psaume 63 qui est sans doute l’un de ceux qui ont été le plus utilisés par les croyants au travers des siècles. C’est comme du baume sur une plaie ou un pansement sur une blessure. Au premier siècle, les chrétiens chantaient ce cantique quand ils se réunissaient.
Alors qu’il s’enfuit dans le désert, chassé par Absalom, David éprouve la faim et la soif. Mais ce qu’il désire avant tout est la présence de Dieu. La joie qui remplit alors son âme lui inspire les magnifiques paroles de ce psaume que je commence à lire.
Versets 1-3
Psaume de David, lorsqu’il était dans le désert de Juda. Ô Dieu, tu es mon Dieu ! C’est toi que je recherche. Mon âme a soif de toi, mon corps même ne cesse de languir après toi comme une terre aride, desséchée et sans eau. Pour voir ta force et ta gloire comme je t’ai contemplé dans le sanctuaire (Psaumes 63.1-3).
David et sa troupe sont épuisés. Ce n’est pas la première fois qu’ils se réfugient dans les environs de la Mer Morte, l’un des endroits les plus inhospitaliers qui soient. La vue du désert aride aggrave encore la lassitude des fugitifs. Mais malgré la fatigue, par la foi, c’est vers Dieu que se porte le soupir de David. Son esprit et son corps ont besoin d’une communion avec lui.
Verset 4
Je continue.
Car ton amour vaut bien mieux que la vie, aussi mes lèvres chantent sans cesse tes louanges (Psaumes 63.4).
Ici, la vie c’est tout ce qui à nos yeux fait partie d’une existence heureuse : santé, sécurité, famille, richesses. Aux fidèles privés de ces bénédictions, exposés à la disette et à toutes sortes de souffrances, il reste un bien encore plus précieux et qu’ils ne peuvent perdre : l’amour, le pardon, la bonté et la grâce de Dieu.
Versets 5-6
Je continue.
Oui, je veux te louer tout au long de ma vie, je lèverai les mains pour m’adresser à toi. Mon cœur sera comblé comme, en un bon festin, le corps se rassasie de mets gras succulents, et je crierai de joie en chantant tes louanges (Psaumes 63.5-6).
Le soupir du psalmiste s’est déjà transformé en actions de grâces. La communion avec Dieu renouvelle ses forces mieux que ne le feraient les mets les plus délicats.
Versets 7-9
Je finis le psaume 63.
Lorsque je suis couché, mes pensées vont vers toi, je médite sur toi tout au long de la nuit. Oui, tu es mon appui, je suis dans l’allégresse à l’ombre de tes ailes ! Je demeure attaché fidèlement à toi et ta puissance me soutient (Psaumes 63.7-9).
Dans les Écritures, « l’ombre de tes ailes » est une image fréquente qui évoque la présence protectrice de Dieu. Le soutien divin dont David a bénéficié pendant la première nuit de sa fuite éveille en lui le souvenir de toutes les délivrances passées. Suit alors la conclusion qui est essentiellement une prière imprécatoire contre ses ennemis comme cela était courant dans l’Ancien Testament.
Psaume 64
Introduction
Nous arrivons au psaume 64 qui est une prière d’appel au secours à l’occasion d’une conspiration, mais rien ne permet de la rattacher à un moment particulier de la vie de David. Ce psaume est un encouragement pour celui qui, comme David, se trouverait dans la détresse.
Versets 1-3
Je commence à le lire.
Au chef de chœur. Psaume de David. Ô Dieu, écoute ma voix plaintive, protège-moi d’un ennemi qui me fait peur, et mets-moi à l’abri des complots des méchants et des intrigues des malfaisants ! (Psaumes 64.1-3).
Une fois encore, David demande la protection divine. Devant la persécution, sa seule défense est d’invoquer le secours de l’Éternel. Dans le psaume 46, il a dit :
Dieu est pour nous un rempart, il est un refuge, un secours toujours offert lorsque survient la détresse (Psaumes 46.2).
Versets 4-5
Je continue.
Comme une épée, leur langue est aiguisée et ils décochent leurs propos venimeux comme des flèches ! Ils tirent en cachette sur l’innocent, ils le visent soudain, sans éprouver la moindre crainte (Psaumes 64.4-5).
La langue est un glaive et ses paroles calomnieuses sont des traits qui blessent.
Versets 6-7
Je continue.
Ils s’enhardissent dans leurs mauvais propos, ils se concertent pour bien cacher leurs pièges, en se disant : “ Qui s’en apercevra ? ” Chacun combine des mauvais coups. “ Nous voici prêts, notre plan est au point ! ” Oui, la pensée intime dans le cœur de l’homme est un gouffre profond (Psaumes 64.6-7).
L’histoire humaine a amplement prouvé que la capacité au mal de l’homme est sans limite.
Versets 8-11
Je finis le psaume 64.
Mais Dieu leur lance soudain des flèches. Ils sont frappés : leur propre langue cause leur chute. En les voyant, chacun secoue la tête, et tous les hommes sont pris de crainte et ils proclament l’œuvre de Dieu en tirant la leçon de ses actions. Qu’en l’Éternel, le juste trouve sa joie et son refuge, et tous les hommes droits s’en féliciteront (Psaumes 64.8-11).
Les méchants veulent oublier que Dieu les sonde et que tôt ou tard ils seront jugés pour leurs actions. Il y a beaucoup d’exemples dans les Écritures et dans la vie, où les hommes ignobles sont frappés à l’improviste ; il y a même des familles maudites. Le juste est celui qui se confie en l’Éternel et qui le vénère. Sa joie et son titre de gloire sont d’avoir Dieu pour défenseur et Sauveur.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.