Psaumes 49.1 – 50.23
Psaume 49
Introduction
Vous êtes-vous déjà demandé ce qui est important dans la vie des personnes que vous côtoyez tous les jours ? Dans le Tiers Monde, la majorité des gens essaie seulement de survivre en trouvant de quoi manger et de l’eau saumâtre. En France, où nos besoins élémentaires sont largement satisfaits et où nous vivons dans un luxe relatif, beaucoup de nos contemporains placent la famille dans le peloton de tête de leurs priorités. Mais je pense que dans la liste des valeurs, c’est l’argent qui porte le maillot jaune, qu’il soit accumulé en banque ou parce qu’il sert à se procurer des tas de choses qu’on estime plus ou moins indispensables; cependant, on n’a encore jamais vu un linceul muni de poches. C’est le sujet du Psaume 49 qui place en même temps chacun d’entre nous devant certains grands mystères de la vie comme la prospérité des hommes impies par exemple. Dans les trois psaumes précédents, le psalmiste a loué et rendu grâce à l’Éternel pour avoir secouru Israël de ses ennemis qui ont envahi le pays de Juda. L’Éternel vient toujours au secours de son peuple quand il se confie en lui. Depuis le jour où il l’a fait sortir d’Égypte, Dieu a été fidèle à son alliance et le demeurera jusqu’à la fin des temps, quand il délivrera encore le petit reste fidèle d’Israël persécuté par l’Antichrist.
Le Psaume 49 est le dernier de la série composée par les Qoréites; il fait partie des écrits « de sagesse ». Dans le psaume 37, le psalmiste a déjà dit que la prospérité du méchant est bien éphémère, tandis que la bénédiction du juste est permanente. La pensée dominante du Psaume 49 est le problème du succès du mal et du bonheur du méchant mais aussi la destruction des hommes pervers avec le lugubre refrain : « semblable aux animaux il devra périr » (verset 13, 21). Son but est d’instruire le lecteur sur la destinée de l’homme et la vanité des richesses, car tous les êtres humains atterrissent dans le Schéol qui est le séjour des morts. Mais sur ce fond macabre, le psalmiste établit un contraste entre la façon dont Dieu traite l’impie qui disparaît à tout jamais sans délivrance possible, et le juste qui est racheté par Dieu à cause de sa foi.
Versets 1-5
Je commence à lire le Psaume 49.
Au chef de chœur. Un psaume des Qoréites. Ô vous, tous les peuples, écoutez ceci ! Habitants du monde, prêtez attention, vous, les gens illustres et vous, gens obscurs, vous, les hommes riches comme vous les pauvres ! De ma bouche sortent des paroles sages, et mon cœur murmure des propos sensés. Mon oreille écoute des proverbes sages. Au son de la lyre, je vais révéler le sens d’une énigme (Psaumes 49.1-5).
Ces paroles rappellent le commencement des Proverbes. L’auteur lui-même, du reste, se dit inspiré car il appelle son cantique « sentence ou proverbe », et aussi « énigme, problème ».
Après avoir reçu de Dieu des vérités très importantes, le psalmiste lance un appel solennel à tous les hommes pour qu’ils l’écoutent. Quand les Israélites étaient sur le point d’entrer en Palestine, Moïse s’est adressé à eux de manière semblable prenant la terre et le ciel comme témoins (Deutéronome 32.1). Huit siècles plus tard, quand l’Éternel punit son peuple à cause de sa rébellion contre lui, par le prophète Ésaïe (1.2), il prononce les mêmes paroles que Moïse.
Verset 6
Je continue le texte.
Pourquoi donc dois-je être dans la crainte aux jours du malheur (ou du méchant), quand les méfaits des fourbes m’environnent ? (Psaumes 49.6).
C’est la question des démunis exploités par ceux qui disposent de ressources considérables, et c’est aussi la question que se posent les innocents qui souffrent sous la botte des tyrans. Ils demandent aussi pourquoi Dieu permet ces injustices. Dans tous les pays, il y a les puissants, les industriels et les politiciens qui sont fortunés et influents. L’argent qu’ils gagnent est obscène, alors qu’un milliard de personnes essaie de survivre avec moins de 1 euro par jour.
Versets 7-9
Je continue.
Ils ont foi dans leur fortune et ils tirent vanité de leurs immenses richesses. Aucun homme, cependant, ne peut racheter un autre. Aucun ne saurait payer à Dieu sa propre rançon. Car le rachat de leur vie est bien trop coûteux. Il leur faut, à tout jamais, en abandonner l’idée (Psaumes 49.7-9).
On peut payer une rançon pour un soldat tombé entre des mains ennemies, mais nul ne peut échapper à la mort en payant à Dieu une rançon. Toutes les richesses du monde sont inutiles parce que la vie éternelle ne s’achète pas. Un poème syrien dit :
Ah ! si je pouvais être racheté !
Assurément je paierais la rançon !
Rachète-moi, toi mon parent bien-aimé,
Au prix de coursiers magnifiques.
Ah ! si je pouvais être racheté !
Rachète-moi, ô mon frère bien-aimé. (Cheyne, The Psalms). Jésus a dit :
Et que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Celui qui croit en moi a la vie éternelle (Matthieu 16.26 ; Jean 6.40).
Verset 10
Je continue le Psaume 49.
Croient-ils qu’ils vivront toujours, qu’ils éviteront la fosse ? (Psaumes 49.10).
La plupart des gens vaquent à leurs affaires comme s’ils étaient immortels. Ils achètent, ils accumulent, ils investissent, ils passent du bon temps. Pourtant, un jour la dame à la faux viendra frapper à leur porte, à la vôtre et à la mienne.
Les héritiers d’un homme qui avait fait une fortune colossale ont demandé au notaire combien il avait laissé derrière lui. « Absolument tout », fut la réponse. Là encore, Jésus a dit :
Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel… Car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur (Matthieu 6.20-21).
Verset 11
Je continue le psaume 49.
On voit bien mourir le sage, et le fou et l’insensé vont périr également, en laissant leurs biens à d’autres (Psaumes 49.11).
Après avoir énoncé la loi universelle de la mort pour tous, le psalmiste revient au Nabab orgueilleux dont la folie consiste à se glorifier de ses possessions. Si même le sage meurt, à combien plus forte raison le riche.
Verset 12
Je continue.
Cependant, ils s’imaginent que leurs maisons vont durer jusque dans l’éternité. Ils croient que leurs édifices seront à l’abri du temps pendant des générations, qu’ils pourront laisser leur nom à leurs terres pour toujours (Psaumes 49.12).
Grâce à son argent, le nom Rockefeller se trouve sur des bâtiments dans le monde entier. Mais à quoi bon ? Un jour, l’édifice sera démoli et le nom partira en poussière.
Verset 13
Je continue.
L’homme le plus honoré ne vit pas longtemps : car, semblable aux animaux, il devra périr (Psaumes 49.13).
Devant la mort, la fin de l’homme est semblable à celle des bêtes. Le PDG et le balayeur finissent en pâture aux vers, tout comme le plus vil des animaux.
Verset 14
Je continue.
Telle est leur voie, leur folie, et ceux qui les suivent approuvent leurs discours. — Pause (Psaumes 49.14).
Le psalmiste fait une distinction entre les riches, les hommes influents, et leurs admirateurs qui voudraient les imiter. Mais ces deux catégories de personnes reviennent au même. Celui qui envie l’orgueilleux est aussi coupable que lui.
Verset 15
Je continue.
On les pousse vers la tombe comme un troupeau de moutons ; oui, la mort en fait sa pâture. Au matin, les justes vont les piétiner. Loin de leur demeure, au séjour des morts, leur forme extérieure s’évanouira (Psaumes 49.15).
Le séjour des morts est le berger des riches orgueilleux, mais au lieu de les paître, il les dévore. Par contraste, David a dit :
L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien (Psaumes 23.1).
Et l’apôtre Jean écrit :
Celui qui a le Fils a la vie (1Jean 5.12).
Les fortunés doivent quitter leurs somptueuses habitations et ce corps qu’ils ont tant soigné avec des poudres, des lotions et des crèmes, et aujourd’hui le lifting et la chirurgie esthétique. Une fois en terre, le corps se putréfie, pue et sert de nourriture aux micro-organismes. Pour les justes qui ont dû subir l’injustice des riches qui les dominaient, la mort de leurs oppresseurs est comme le matin après la nuit. Ils peuvent aller marcher sur leur tombe. Ça ne fait pas partie des bonnes manières mais c’est une juste revanche.
Verset 16
Je continue.
Dieu rachètera ma vie du séjour des morts, car il me prendra. — Pause (Psaumes 49.16).
Au milieu de la description macabre de la destinée finale de l’homme, le psalmiste exprime la conviction que la mort n’a pas le dernier mot sur le juste. Il mentionne brièvement, mais fermement sa foi en la résurrection sans pour autant la développer. La pause instrumentale donne cependant aux fidèles le temps de méditer sur l’espérance de la vie éternelle. Le psaume enseigne que les inégalités de la vie peuvent être affrontées à la lumière de la rédemption.
Le croyant sait que Dieu a le pouvoir de le racheter de la mort tandis que l’impie est livré sans espoir au Schéol où il erre à l’état d’ombre, et rien ni personne ne l’en fera sortir. Ce qui compte dans cette vie ce n’est pas d’être riche ou pauvre, mais de placer sa foi en Jésus-Christ.
Verset 17
Je continue.
Ne sois donc pas alarmé quand un homme s’enrichit, quand tu vois le luxe s’étaler dans sa maison (Psaumes 49.17).
Ceux qui ont de l’argent sont souvent au-dessus des lois. Ils se permettent tout ou presque et arrivent encore à se hisser à des postes à responsabilité que ce soit en politique ou en business.
Versets 18-21
Je finis le Psaume 49.
Car, lorsqu’il mourra, il n’emportera rien de ce qu’il possédait : ses biens ne le suivront pas. Il pouvait se dire heureux pendant le cours de sa vie et on pouvait le louer d’avoir trouvé le bien-être, il lui faudra bien rejoindre ses ancêtres décédés qui, jamais plus, ne verront briller la lumière. L’homme le plus honoré, s’il n’a pas d’intelligence, est semblable aux animaux qui devront périr (Psaumes 49.18-21).
La science proclame que nous avons évolué positivement vers le haut en passant de la bactérie au poisson au singe à vous et à moi. Les Écritures enseignent exactement l’inverse. Dieu a créé Adam et Ève parfaits, mais à cause de leur désobéissance, ils ont dégénéré et donné naissance à une race corrompue, ce qui est attesté 24 h sur 24 par les nouvelles qui nous viennent des 4 coins du globe.
Tôt ou tard, l’être humain meurt comme n’importe quel animal et s’en va dans sa dernière demeure, le Schéol, le séjour des morts qui est le pays où les ombres se meuvent dans une obscurité totale. Cependant, ce n’est pas le riche qui est condamné, mais l’homme qui n’a pas l’intelligence pour connaître Dieu.
Psaumes 50
Introduction
Nous arrivons au psaume 50 qui est très différent des trois précédents; il dénonce les pratiques formalistes d’Israël dénuées d’obéissance concrète à Dieu. Aux sacrifices d’animaux, le psalmiste oppose le culte du cœur, le seul qui soit agréable à l’Éternel. Le Psaume 50 fait penser aux exhortations de certains prophètes (Amos, Michée, Ésaïe). La nature des reproches indique une époque sans idolâtrie et où le culte est régulièrement célébré, donc après le retour d’exil.
Ce psaume fait partie des 12 qui sont attribués à Asaph ou à ses successeurs. Ils ont en commun un ton prophétique annonçant la venue de l’Éternel comme juge. Asaph était l’un des trois chefs de chœur de David et l’ancêtre d’une confrérie de chantres.
Verset 1
Je commence à le lire.
Psaume d’Asaph. Le Dieu suprême, l’Éternel a parlé et il a convoqué la terre du levant du soleil à son couchant (Psaumes 50.1).
Le texte hébreu utilise côte à côte trois noms de Dieu El, Élohim, et Yahvé, ce qui rend l’introduction extrêmement solennelle. L’Éternel y est présenté comme souverain, juge de toute la terre, et le Dieu qui a conclu une alliance avec Israël. Ici, il convoque son peuple et à travers lui tous les habitants du monde pour leur faire un procès.
Versets 2-3
Je continue.
De Sion, parfaite en beauté, Dieu resplendit. Il vient notre Dieu ! Qu’il cesse de se taire ! Devant lui, un feu dévorant, autour de lui, c’est l’ouragan (Psaumes 50.2-3).
La présence de Dieu illumine comme le soleil à son lever. L’Éternel grand et redoutable vient demander des comptes à son peuple et à l’humanité. Le feu représente sa colère qui consume et l’ouragan est la manifestation de son indignation. Le ton grave fait penser à la scène grandiose de la seconde venue en gloire du Seigneur. Au début de l’Apocalypse, on lit :
Voici ! Il vient au milieu des nuées, et tout le monde le verra et même ceux qui l’ont percé et toutes les familles de la terre se lamenteront à cause de lui (Apocalypse 1.7).
Versets 4-6
Je continue.
Le ciel en haut, il le convoque, et il convoque aussi la terre : il vient juger son peuple. “ Rassemblez mes fidèles, ceux qui ont conclu avec moi l’alliance par le sacrifice. ” Le ciel publiera sa justice, c’est Dieu qui est le juge. — Pause (Psaumes 50.4-6).
Le ciel et la terre, créés pour le bénéfice de l’homme, sont appelés comme témoins contre Israël qui a violé sa promesse de fidélité à l’Éternel. La sentence sera juste. À la fin des temps, le dernier jugement sera rendu par Jésus-Christ. Dans l’évangile selon Jean, Jésus dit :
Ce n’est pas le Père qui prononce le jugement final sur les hommes, il a remis toute autorité judiciaire entre les mains du Fils, afin que tous les hommes rendent honneur au Fils au même titre qu’au Père (Jean 5.22-23).
Versets 7-13
Je continue le psaume.
Mon peuple, écoute, je te parle Israël, je témoigne contre toi, moi qui suis Dieu, ton Dieu. Ce n’est pas pour tes sacrifices que je t’adresse des reproches : j’ai constamment tes holocaustes sous les yeux. Je ne prendrai ni des taureaux dans ton étable, ni des boucs dans tes fermes, car tous les animaux des forêts sont à moi, à moi, les bêtes par milliers dans les montagnes ! Je connais les oiseaux des cieux et tous les animaux des champs me sont à portée de la main. Si j’avais faim, te le dirais-je ? L’univers est à moi et tout ce qu’il renferme. Vais-je manger des taureaux gras, ou m’abreuver du sang de bouc ? (Psaumes 50.7-13).
A l’époque où ce psaume est écrit, les Israélites sont aussi assidus au Temple que des termites à leur nid. Ils s’y rendent matin midi et soir et suivent tous les rites prescrits. Extérieurement, ils sont en règle. Mais en offrant un culte formaliste, ils se moquent de Dieu. Cette pratique est aberrante parce qu’elle le rabaisse au niveau de l’homme. Comme Dieu n’a besoin de rien, ce ne sont pas quelques offrandes et un peu de liturgie qui peuvent le satisfaire. Il serait encore plus incongru à Dieu d’exiger des hommes de la nourriture que pour l’océan de demander de l’eau aux poissons.
Versets 14-15
Je continue.
En sacrifice à Dieu offre donc ta reconnaissance ! Accomplis envers le Très-Haut les vœux que tu as faits. Alors tu pourras m’appeler au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me rendras gloire (Psaumes 50.14-15).
Dieu ne veut pas de mes simagrées, mais que je sois reconnaissant pour sa bonté et ses bienfaits, que je lui obéisse de cœur et que je tienne ma parole quand je m’engage. Alors, au jour du malheur, il répondra à ma prière. Les prophètes ont dit de même. Je lis trois passages :
Non ! je n’ai rien prescrit à vos ancêtres concernant les holocaustes et autres sacrifices quand je les ai fait sortir d’Égypte. Mais voici ce que je leur ai commandé : “ Écoutez-moi et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; suivez toutes les voies que je vous prescrirai, afin que vous soyez heureux ”. L’Éternel voudra-t-il des milliers de béliers, dix mille torrents d’huile ? On te l’a enseigné, ô homme, ce qui est bien et ce que l’Éternel attend de toi : que tu te conduises avec droiture, que tu prennes plaisir à témoigner de la bonté et qu’avec vigilance tu vives pour ton Dieu. Car je prends plaisir à l’amour bien plus qu’aux sacrifices, à la connaissance de Dieu bien plus qu’aux holocaustes (Jérémie 7.22-23 ; Michée 6.7-8 ; Osée 6.6).
Versets 16-20
Je continue le Psaume 50.
Au méchant aussi, Dieu s’adresse : Pourquoi rabâches-tu mes lois ? Tu as mon alliance à la bouche, mais tu détestes l’instruction et tu rejettes mes paroles au loin, derrière toi. À peine as-tu vu un voleur, tu deviens son complice, et puis, tu fais cause commune avec les adultères. Ta bouche forge la malice. Ta langue tisse le mensonge. Lorsque tu t’assieds avec d’autres, tu calomnies ton frère, et tu jettes le déshonneur sur le fils de ta mère (Psaumes 50.16-20).
La récitation des commandements de la Loi fait partie du culte, auquel même les mécréants participent, mais elle n’a aucune incidence sur leur conduite. Le psalmiste s’adresse aux hypocrites qui, pieux en apparence, trompent leur prochain. Il cite spécifiquement les 8e, 7e, 9e et 5e du décalogue, c’est à dire des X Commandements.
Verset 21
Je continue.
Lorsque tu agissais ainsi et que je n’ai rien dit, as-tu vraiment imaginé que je te ressemblais ? Aussi je vais te corriger, tout mettre sous tes yeux (Psaumes 50.21).
L’impie croit que Dieu est indifférent à ses méfaits alors que par son silence il le convie à la repentance. Dieu va mettre fin à cette mascarade en punissant les coupables.
Versets 22-23
Je finis le Psaume 50.
Prenez donc garde et comprenez, vous qui ignorez Dieu, sinon je vous déchirerai et nul ne vous délivrera. Celui qui offre sa reconnaissance, celui-là me rend gloire, et il prend le chemin où je lui ferai voir le salut que Dieu donne (Psaumes 50.22-23).
L’Éternel vient de juger les auditeurs dans leur conscience. Il n’a pas seulement fait le procès d’Israël, mais aussi de vous et de moi. Dans sa miséricorde, il reporte le châtiment à plus tard afin que les coupables aient le temps de se repentir et de prendre le droit chemin. Le psalmiste rappelle les exigences de Dieu qui consistent pour le fidèle à exprimer sa reconnaissance et à adopter un comportement conforme à ses lois morales.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.