Psaumes 38.1 – 40.18
Psaume 38
Introduction
Je me souviens avoir lu un jour dans le magazine Le Point un article sur les gothiques. Ludo, un jeune de 18 ans, a fait ce commentaire : « La vie, personne n’en est jamais sorti vivant ! », ce qui est une manière poétique d’affirmer l’irrévocabilité de la mort. À l’exception de Jésus qui est ressuscité, Ludo a raison, mais il ne sait pas que la mort, les tragédies et les maladies ont pour cause le péché. C’est ce que le Psaume 38 enseigne. Dans cette prière de repentance, inspirée par une grande détresse physique et morale, David s’humilie parce qu’il est atteint d’un mal douloureux qu’il attribue à un châtiment divin pour avoir commis des fautes graves. Ce psaume est une prière qui demande l’intervention de Dieu dans une situation désespérée. Il fait partie du répertoire du Temple, et était utilisé pour toute personne gravement malade.
Dans sa triste situation, David ne peut qu’invoquer l’Éternel. Ce psaume reproduit plusieurs des pensées et même des expressions du psaume 6 mais il s’en distingue en accentuant davantage l’idée du péché. Les psaumes 6, 38, 51 et 32 concernent les suites douloureuses des grands péchés de David (2Samuel 11), mais ils ne sont pas dans un ordre logique ou chronologique. Dans les psaumes 6, 32 et 38, se dégage un fort sentiment de culpabilité qui culmine et s’exprime dans la confession du psaume 51 aussitôt suivie de la joie du pardon qu’on trouve dans le psaume 32.
Versets 1-9
Je commence à lire le psaume 38.
Un psaume de David, pour se rappeler au souvenir de Dieu. Éternel, dans ta colère, ne me punis pas, et, dans ton indignation, ne me châtie pas ! Vois : tes flèches m’ont atteint, ta main m’a frappé : tout mon corps est douloureux sous l’effet de ta colère, dans mes membres, rien n’est sain, mon péché en est la cause. Mes fautes s’élèvent bien au-dessus de ma tête, elles sont un poids bien trop lourd pour moi. Mes plaies infectées suppurent : ma folie en est la cause. Triste, accablé, abattu, je me traîne tout le jour, je sens un feu dans mes reins, plus rien n’est intact en moi. Je suis à bout, écrasé, j’ai le cœur en désarroi, je ne cesse de gémir (Psaumes 38.1-9).
David décrit de façon réaliste les conséquences de sa coupable folie en commençant par ses plaies qui s’ulcèrent ; il est torturé par la douleur, penché et courbé comme quelqu’un qui porte le deuil ; tout son corps est fiévreux et morbide. Il ressent comme un engourdissement général. Ses gémissements sortent d’un cœur souffrant et d’une conscience tourmentée.
Ces paroles ne pourraient évidemment pas être attribuées au Christ, car il était saint et sans péché et il ne pouvait pas tomber malade. Il fallait qu’il soit exempt de fautes afin de devenir l’Agneau de Dieu parfait qui enlève le péché du monde. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :
Christ est mort une seule fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu. Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix (1Pierre 3.18 ; 2.24).
C’est par ses blessures que Jésus nous a guéris du péché et contrairement à lui, vous et moi portons toujours une nature vouée au mal ce qui fait que nous tombons malades et mourons.
Versets 11-13,18,21-22
Je continue plus loin et finis le psaume 38.
Ma plaie écarte de moi mes amis, mes compagnons, ceux qui me sont les plus proches restent loin de moi. Ceux qui veulent me tuer m’ont tendu des pièges, ceux qui cherchent mon malheur parlent pour me perdre, ils murmurent des mensonges à longueur de jour. Pourtant, moi je fais le sourd pour ne pas entendre, je reste la bouche close comme si j’étais muet. Oui, je reconnais ma faute, mon péché m’angoisse. Eternel, ne me laisse pas, ô mon Dieu, ne te tiens pas loin de moi ! Viens en hâte à mon secours, toi mon Seigneur, mon Sauveur ! En toi, Éternel, est tout mon espoir. Tu me répondras, ô Seigneur, mon Dieu (Psaumes 38.11-13,18,21-22).
La maladie de David engendre une attitude soupçonneuse de la part de ses amis et même de sa parenté, qui les éloigne de lui comme d’un lépreux. Pendant ce temps, ses ennemis cherchent à profiter de son état de grande faiblesse pour l’écarter du pouvoir ou même le tuer.
David ne répond pas à ses accusateurs à cause de sa culpabilité, mais surtout parce qu’il croit que l’Éternel interviendra en sa faveur comme il l’a fait pour d’autres hommes pieux comme Joseph ou Moïse qui étaient injustement maltraités. Jésus non plus n’a pas essayé de se défendre. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :
Injurié, il ne ripostait pas. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge (1Pierre 2.23).
Psaume 39
Introduction
Nous arrivons maintenant au Psaume 39 qui a des points communs avec le précédent car tous deux sont des prières de confession et de supplication à cause d’une maladie. Cette complainte expose en plus la fragilité, la faiblesse et l’insignifiance de l’homme. Avec raison, ce psaume est souvent lu pour des funérailles. Un commentateur a dit :
Ce psaume montre combien le problème que pose la vie conduit au désespoir sauf si on la considère à la lumière de Dieu.
Dans l’univers, l’existence humaine est sans conteste l’échec le plus colossal qui soit. Si je n’ai pas une relation avec mon Créateur, je n’ai aucune raison d’être ou de vivre. Sans la venue du Sauveur, le Fils de Dieu, la vie serait absurde et vaine, aussi remarquable que des bulles de savon.
Ce psaume est un exemple remarquable de la foi israélite, qui, face au voile qui recouvre l’au-delà, n’a pas d’autre perspective que le Séjour des morts après une vie très courte et remplie de maux, mais persiste malgré tout à espérer en l’Éternel.
Versets 1-3
Je commence à lire le psaume 39.
Au chef de chœur, à Yedoutoun ; psaume de David. Je m’étais dit : “ Je vais me surveiller pour ne pas pécher en paroles. Je serai comme bâillonné aussi longtemps que des méchants se tiendront devant moi. ” Je me suis renfermé dans un complet silence, sans prononcer une parole ; ma douleur s’est exaspérée (Psaumes 39.1-3).
Yedoutoun était l’un des 3 chefs de chœur de David. Face au méchant, dont la seule présence est une négation de l’autorité divine, le psalmiste qui vit une sorte d’affliction, s’efforce de refouler ses plaintes et ses doutes sur la justice de Dieu.
Versets 4-5
Je continue.
Mon cœur brûlait dans ma poitrine, mes pensées s’embrasaient en moi, alors j’ai fini par parler : Ô Éternel, fais-moi savoir quand finira ma vie, quel est le nombre de mes jours, afin que je sache à quel point ma vie est éphémère (Psaumes 39.4-5).
Considérant son épreuve qui lui fait penser à la brièveté de l’existence, David cherche un refuge en Dieu. Alors, son agitation s’apaise, et il retrouve la sérénité. Il demande à l’Éternel de lui donner du discernement afin que sa vision et compréhension du monde épouse celle de Dieu, pour qu’il sache distinguer ce qui donne un sens à la vie, ce qui a de la valeur et compte pour l’éternité. Cette question est toujours d’actualité surtout pour les jeunes. Il n’y a qu’à se rappeler ce que Ludo le gothique a dit : « La vie, personne n’en est jamais sorti vivant ! »
Après la Deuxième Guerre mondiale, ceux qui sont revenus désiraient être tranquilles et chacun voulait s’installer dans le confort de sa petite maison avec deux voitures dans le garage et un poulet dans la marmite. Ils ont travaillé, créé une société de consommation et fermé les yeux sur les grandes questions de l’existence. Mais les choses n’ont pas évolué aussi bien que prévu. Ils ont été pris dans les embouteillages des villes et ont commencé à mener une vie trépidante. Il y a eu un bébé boom, mais quand cette génération est arrivée à l’âge adulte, elle a protesté. Les 68tars ont crié : « Si vivre, c’est boulot métro dodo, on n’en veut pas ! »
David pose donc la question : « À quoi sert la vie » ?
De nos jours, beaucoup de vagabonds issus de familles BCBG traînent dans les rues des grandes villes du globe parce qu’ils ont constaté que leurs aînés menaient ou plutôt subissaient une existence vide de sens. Alors, ils font n’importe quoi et consomment des drogues pour atténuer la douleur du néant qui est au fond de leur cœur.
Verset 6
Je continue le psaume.
Voici : mes jours sont limités, car tu leur as donné la largeur d’une main. — Pause. Oui, devant toi, ma vie n’est vraiment presque rien, même s’il est solide, tout homme n’est qu’un souffle (Psaumes 39.6).
La pause musicale de ce passage nous invite à nous arrêter et à nous interroger. En effet, la brièveté et la fragilité de l’existence devraient nous faire réfléchir. Si cette vie est tout ce qu’il y a, c’est une catastrophe. Il vaudrait mieux alors être autre chose qu’un être humain : une tortue des Galapagos ou un séquoia de Californie survit des siècles alors que la vie d’un homme passe comme la fleur de l’herbe.
Verset 7
Je continue.
L’homme va, il vient, ce n’est qu’une ombre. Son agitation, c’est du vent, et les richesses qu’il amasse, sait-il qui les recueillera ? (Psaumes 39.7).
Pour être agité, l’homme moderne bat tous les records. Il engrange inlassablement des possessions qui provoquent des jalousies et des querelles et qui finissent par lui échapper totalement le jour où il quitte ce monde.
En 1848, l’écrivain britannique William Thackeray a publié le livre intitulé en français : « la Foire aux vanités ». Ce roman sans héros est un ouvrage satirique qui dévoile les vices, et les comportements ridicules d’un groupe de personnes issu de toutes les couches de la société anglaise. Ils sont mesquins, attachés à leurs statuts minables ; ils se disputent, existent un temps, puis meurent. Si c’est ça la vie, c’est triste à mourir ! Ça me fait aussi penser à la tragédie de Shakespeare dans laquelle, suite à la mort de sa femme, Macbeth dit :« La vie est une histoire contée par un idiot, pleine de fureur et de bruit, et qui ne veut rien dire ».
Verset 8
Je continue le psaume.
Dès lors, Seigneur, que puis-je attendre ? Mon espérance est toute en toi (Psaumes 39.8).
Confronté à l’absurdité de l’existence, le psalmiste se tourne vers l’Éternel, son souverain bien, qui seul donne un sens à la vie.
Versets 9-11
Je continue.
De tous mes péchés, sauve-moi ! Ne permets pas aux insensés de m’exposer au déshonneur ! Voici : je veux rester muet, ne plus ouvrir la bouche, car c’est toi qui agis. Détourne donc de moi tes coups, car je succombe sous les attaques de ta main (Psaumes 39.9-11).
Par la foi, David se soumet entièrement à l’Éternel. Dans les épreuves qu’il subit, il sait voir la main de Dieu au-dessus de celles de ses persécuteurs. Il demande seulement à ne pas succomber sous le châtiment mérité de ses péchés.
Verset 12
Je continue.
Pour corriger les hommes, tu les punis de leurs péchés, et tu détruis comme une teigne ce qu’ils ont de plus cher. Tout homme n’est qu’un souffle. — Pause (Psaumes 39.12).
La pause musicale donne aux auditeurs l’occasion de réfléchir à leur propre condition, car tôt ou tard, eux aussi seront confrontés à cette teigne qui détruit sûrement. Calvin a dit : « Bien que Dieu ne foudroie pas ouvertement du ciel les coupables, toutefois sa malédiction secrète ne laisse pas de les miner, ainsi que la teigne, sans qu’on l’aperçoive, consume un drap ou un bois par sa morsure cachée ». Chacun sait que la maladie détruit force et santé.
Verset 13
Je continue.
Ô Éternel, écoute ma prière et sois attentif à mon cri ! Ne reste pas sourd à mes pleurs, car je ne suis, chez toi, qu’un étranger, qu’un hôte temporaire, tout comme mes ancêtres (Psaumes 39.13).
Le psalmiste rappelle qu’il n’est qu’un voyageur sur cette terre et qu’il n’a de vie que ce que Dieu veut bien lui accorder. Moi aussi je suis de passage ici-bas, un pèlerin en route pour ma demeure céleste, ma vraie patrie, tout comme Abraham qui « attendait la cité aux fondements inébranlables dont Dieu lui-même est l’architecte et le constructeur (Hébreux 11.10) ». Mais la plupart de nos contemporains s’installent dans leur petit coin comme s’ils y étaient pour l’éternité. Ils ne font pas attention à la brièveté de la vie et veulent ignorer qu’un jour ils devront la quitter à tout jamais.
Verset 14
Je finis le Psaume 39.
Détourne de moi ton regard pour que je puisse respirer avant de partir pour toujours ! (Psaumes 39.14).
La vie de David ne tient qu’à un fil. Son avenir sur terre dépend uniquement du bon vouloir de Dieu. C’est lui qui décide qui vit et qui meurt ; mes destinées sont dans sa main.
Nous arrivons au Psaume 40 qui se compose de deux parties : d’abord, une prière de reconnaissance pour une grande délivrance suivie d’un appel au secours à cause d’un danger imminent. Ce genre de situation a dû se produire fréquemment à l’époque où David était sans cesse pourchassé ; à peine sorti d’un péril, un autre surgissait.
Psaume 40
Introduction
Je commence à lire le psaume 40.
Au chef de chœur. Psaume de David. J’ai mis tout mon espoir en l’Éternel. Il s’est penché vers moi, il a prêté l’oreille à ma supplication. Il m’a fait remonter de la fosse de destruction et du fond de la boue. Il m’a remis debout, les pieds sur un rocher, et il a affermi mes pas (Psaumes 40.1-3).
Quand Jésus était à l’agonie dans le jardin des Oliviers, il a lui aussi supplié Dieu son Père. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :
Dans les jours de sa chair, Jésus offrit à grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort (Hébreux 5.7).
Verset 4
Je continue le psaume.
Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, un hymne de louanges pour chanter notre Dieu. Quand ils verront ce qu’il a fait, beaucoup voudront révérer l’Éternel et lui faire confiance (Psaumes 40.4).
Craindre et croire sont les deux éléments essentiels de la piété. Sous l’Ancienne Alliance, les Juifs pieux avaient un profond respect pour l’Éternel et s’attendaient à lui. Tout au long du psautier, les auteurs expriment souvent l’idée que leur délivrance doit amener à Dieu d’autres adorateurs. Pareillement, le triomphe de Jésus sur la mort est à l’origine du formidable essor du christianisme dans le monde.
Versets 5-6
Je continue.
Bienheureux l’homme fort qui fait confiance à l’Éternel et ne se tourne pas vers les faux dieux. Ô Éternel, mon Dieu, que d’œuvres merveilleuses tu as faites pour nous, et combien de projets ! Nul n’est semblable à toi. Je voudrais publier, redire tes merveilles, mais leur nombre est trop grand (Psaumes 40.5-6).
La délivrance que David a vécue lui rappelle la bonté de l’Éternel envers son peuple. Depuis la venue de Jésus, nous avons encore davantage de raisons de célébrer l’amour de Dieu.
Verset 7
Je continue.
Tu n’as voulu ni offrande ni sacrifice. Tu m’as ouvert l’oreille, car tu n’as demandé ni holocaustes ni sacrifices pour expier le péché (Psaumes 40.7).
Ce passage est cité et appliqué au Christ dans l’épître aux Hébreux (10.5). Cependant, l’auteur utilise l’ancienne version grecque qui remplace « Tu m’as ouvert l’oreille », une expression unique dans les Textes Sacrés, par « Tu m’as formé un corps ».
Sous le régime de l’Ancienne Alliance, un moyen de payer ses dettes est de se vendre à son créditeur et une fois l’ardoise effacée, le serviteur est libre de rentrer chez lui. Mais s’il veut, il peut rester au service de son maître jusqu’à la fin de ses jours. Alors, tous deux vont devant les juges et on perce l’oreille du serviteur (Exode 21.6). Cette cérémonie qui s’appelle : « ouvrir l’oreille », signifie symboliquement « rendre le serviteur capable d’entendre les ordres du maître et lui obéir ». Jésus n’a pas eu l’oreille percée, mais il s’est revêtu de notre humanité pour devenir un serviteur soumis qui a obéi en tous points à Dieu. Les deux expressions “ Tu m’as ouvert l’oreille ” et “ Tu m’as formé un corps ” indiquent une volonté d’obéissance et de service. Cette attitude est bien plus importante que le respect des règles rituelles de la loi de Moïse. Pour Dieu, les sacrifices d’animaux n’ont de valeur que s’il sont un acte de consécration sincère de l’adorateur à Dieu. Samuel a dit au roi Saül :
L’obéissance est préférable aux sacrifices, la soumission vaut mieux que la graisse des béliers (1Samuel 15.22).
Cela ne veut pas du tout dire que sous le régime de l’Ancienne Alliance, les actes d’adoration à l’Éternel pouvaient être remplacés par une réponse morale et pieuse. Non ! Il fallait aussi que le sang d’un animal innocent soit versé car sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.
Versets 8-9
Je continue le psaume 40.
Alors j’ai dit : Voici, je viens, dans le rouleau du livre, il est question de moi. Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu, et ta Loi est gravée tout au fond de mon cœur (Psaumes 40.8-9).
Ce passage est cité dans l’épître aux Hébreux (10.7).
Jésus a pleinement accompli toute la volonté de Dieu son Père, jusqu’à accepter la mort sur la croix (Philippiens 2.8 ; comparer Ésaïe 50.4-6).
Versets 10-12
Je continue le Psaume 40.
Dans la grande assemblée, j’annonce la bonne nouvelle de ton salut. Je ne la tairai pas, Éternel, tu le sais. Je ne garde pas dans mon cœur comme un secret la délivrance que tu m’as accordée. Je proclame bien haut combien tu es fidèle et que tu m’as sauvé. Non, je ne cache pas ton amour, ta fidélité dans la grande assemblée. Et toi, ô Éternel, tu ne retiendras pas loin de moi ta tendresse : ton amour, ta fidélité sans cesse me protégeront (Psaumes 40.10-12).
David proclame publiquement la délivrance dont il a été l’objet ainsi que la fidélité et la grâce de l’Éternel. L’empressement de l’homme à partager avec d’autres la bonne nouvelle du salut de Dieu, témoigne de l’état de son cœur.
Versets 13-18
Je finis le psaume 40 en le compressant.
De malheurs innombrables je suis environné… Veuille, Éternel, me délivrer ! Éternel, viens vite à mon aide ! Que tous ceux qui te sont attachés soient débordants de joie, et qu’ils s’égaient en toi. Et que tous ceux qui aiment ton salut redisent constamment : “ Que l’Éternel est grand ! ” Moi, je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur prend soin de moi. Toi qui es mon secours et mon libérateur, ô mon Dieu, hâte-toi ! (Psaumes 40.13-18).
La louange que le psalmiste exprime dans ce poème, sa confiance dans la promesse de Dieu et son appel à l’aide se rejoignent dans les derniers versets. Nul autre que l’Éternel peut aider le malheureux. Au nom de Jésus, vous et moi pouvons aussi adresser à Dieu une telle prière en cas de besoin.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.