Les émissions

19 juil. 2024

Psaumes 33.1 – 34.23

Psaume 33

Introduction

Un texte ou un livre anonyme soulève la suspicion sauf si on peut en comprendre la raison. Par exemple, si un document est très vieux, on se dit alors que le nom de l’auteur a dû se perdre au fil des siècles et de leurs circonstances turbulentes. Une signature, un nom, porte en lui un petit je ne sais quoi de rassurant car il authentifie l’écrit, le situe dans le temps et lui donnant un contexte. Cela dit, il existe aussi un grand nombre de manuscrits fabuleux dont on ne sait strictement rien ou pas grand-chose. Cela est également vrai pour un certain nombre de textes bibliques pourtant inspirés de Dieu.

L’auteur du psaume 33 est un illustre inconnu et il ne fait allusion à aucune circonstance particulière ; c’est une expression collective de louange et d’adoration, un hymne magnifique à la gloire de l’Éternel, le Créateur et le Sauveur de son peuple. Pour tout croyant, un sujet perpétuel d’allégresse est de savoir que son Dieu est Celui dont la puissance, la justice et la bonté gouvernent le monde. De toute évidence, ce psaume a été composé suite à un événement heureux, et peut-être par David puisque l’ancienne version grecque le lui attribue.

Ce cantique comme la plupart des psaumes est très bien ordonné. L’introduction en trois versets est un appel à la louange, et la conclusion, également de trois versets, est une réponse à cet appel. Le corps du psaume développe la puissance de l’Éternel, sa souveraineté et la protection dont il couvre les siens.

Versets 1-3

Je commence à lire le psaume 33.

Vous tous qui êtes justes, acclamez l’Éternel ! Car il convient aux hommes droits de le louer. Célébrez l’Éternel, avec la lyre et louez-le sur le luth à dix cordes ! Chantez en son honneur un cantique nouveau ! Pincez habilement les cordes afin de l’acclamer ! (Psaumes 33.1-3).

Comme partout dans les Textes Sacrés, justes doit être pris au sens relatif. Il ne signifie pas « absolument juste » mais exprime la droiture et le désir d’obéir à Dieu. Face à sa bonté qui se renouvelle chaque jour, le fidèle éclate en louanges. C’est un devoir et un honneur, particulièrement après une grande délivrance. Aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

Je vous invite donc, frères, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu (Romains 12.1).

L’expression « un cantique nouveau » est fréquente dans les Textes Sacrés ; c’est la réponse de l’homme à l’œuvre de Dieu. Ainsi, chaque époque de réforme religieuse a été l’occasion de la rédaction de nouveaux chants à la gloire de Dieu. Ici, le psalmiste demande aux fidèles de célébrer l’Éternel parce qu’il est Dieu, et aux joueurs d’instruments de donner le meilleur d’eux-mêmes. Cette requête reste vraie en toute circonstance. Dans les Écritures, les croyants sont toujours conviés à rechercher la perfection, à exceller dans leur service pour le Seigneur, que ce soit avec leur temps, leurs talents ou leurs ressources.

Les auteurs du Nouveau Testament enseignent plusieurs fois que Jésus mérite la louange des siens parce qu’il est allé jusqu’au sacrifice ultime de la croix afin de les racheter de la perdition éternelle. Et dans le royaume des cieux, les bienheureux chanteront à la gloire du Christ parce qu’il est leur Sauveur. Dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean écrit :

Ils chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, [..] car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations (Apocalypse 5.9).

Versets 4-6

Je continue le texte.

Car la parole de l’Éternel est droite, toute son œuvre est sûre. Dieu aime la justice et la droiture. L’amour de l’Éternel remplit la terre. L’Éternel a parlé : les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute l’armée des étoiles est née du souffle de sa bouche (Psaumes 33.4-6).

Dieu doit être loué parce que sa parole est digne de foi et toute puissante. Par elle, il a fait sortir du néant l’ensemble de la création, tout ce qui existe dans l’univers, que ce soient les choses inanimées ou les créatures vivantes. Il les a créées non seulement pour révéler qui il est, mais aussi par amour pour les hommes avec qui il veut partager sa magnificence.

Versets 7-11

Je continue.

Les eaux des mers, il les amasse et les endigue, et il tient l’océan comme en un réservoir. Que l’univers entier révère l’Éternel ! Qu’ils tremblent devant lui, les habitants du monde ! Car lorsqu’il a parlé cela s’est fait, lorsqu’il a commandé, cela est apparu. L’Éternel fait échec aux desseins des nations. Il réduit à néant ce que les peuples projetaient. Les plans de l’Éternel demeurent pour toujours et ses projets subsistent d’âge en âge (Psaumes 33.7-11).

La toute-puissance de l’Éternel se révèle dans sa souveraineté sur la nature, sur les éléments déchaînés et aussi sur tous les peuples. C’est lui qui est le maître de l’univers et de l’Histoire. Les Nations Unies ont choisi pour devise une parole du prophète Ésaïe qui dit :

Martelant leurs épées, ils forgeront des socs pour leurs charrues, et, de leurs lances, ils feront des faucilles. Plus aucune nation ne brandira l’épée contre une autre nation, et l’on n’apprendra plus la guerre (Ésaïe 2.4).

Au lieu de cette scène idyllique, on entend sans cesse le crépitement des armes et le bruit des canons. Les Nations Unies auraient plutôt dû choisir le verset 10 du psaume 33 :

L’Éternel fait échec aux desseins des nations. Il réduit à néant ce que les peuples projetaient (Psaumes 33.10).

On a déjà enterré la Ligue des Nations et toutes les conférences sur la paix mènent nulle part parce que ceux qui se posent en maîtres du monde rejettent Dieu au lieu de le craindre.

Verset 12

Je continue le texte.

Heureuse la nation dont l’Éternel est Dieu, et le peuple qu’il a choisi pour qu’il lui appartienne ! (Psaumes 33.12).

Parce que l’Éternel est souverain sur les cieux, la terre et sur tous les peuples, ce passage devrait figurer à l’entrée de toutes les chancelleries et sièges de gouvernement du monde.

Versets 13-15

Je continue.

Du haut du ciel, l’Éternel regarde la terre. Il voit tous les humains. De son trône, il observe tous les habitants de la terre. Il a formé leur cœur à tous, et il reste attentif à chacun de leurs actes (Psaumes 33.13-15).

L’Éternel me suit du regard ; il m’examine et prend des notes. Il surveille de près l’usage que je fais des aptitudes et ressources qu’il m’a données. Dans une parabole, Jésus a dit :

Si quelqu’un a beaucoup reçu, on exigera beaucoup de lui ; et plus on vous aura confié, plus on demandera de vous (Luc 12.48).

Versets 16-19

Je continue le texte.

Le roi n’est pas sauvé par une armée nombreuse, la force ne saurait délivrer le guerrier. Pour avoir la victoire, le secours du cheval est illusoire, et toute sa vigueur ne suffit pas pour échapper. Mais l’Éternel prend soin de ceux qui le révèrent, comptant sur son amour pour les délivrer de la mort et préserver leur vie aux jours de la famine (Psaumes 33.16-19).

Devant toutes les tragédies et calamités possibles et imaginables en ce bas-monde, l’homme est impuissant. Cependant, l’Éternel garde du mal et sauve tous ceux qui se confient en lui.

Versets 20-22

Je finis le Psaume 33.

Oui, nous comptons sur l’Éternel, il est notre secours et notre bouclier. En lui nos cœurs trouvent leur joie, et notre confiance, nous la plaçons dans le Dieu saint. Accorde-nous ta grâce, ô Éternel, car nous comptons sur toi (Psaumes 33.20-22).

A l’exhortation de louer l’Éternel, cette conclusion qui est une confession de foi, est la réponse des fidèles qui honorent et espèrent en Dieu et qui se reposent sur sa grâce et sur sa bonté.

Psaume 34

Introduction

Nous arrivons au Psaume 34 qui contrairement au précédent précise les circonstances dans lesquelles il a été écrit. Les renseignements donnés en tête des Psaumes 34 et 56 indiquent qu’ils ont été composés par David alors qu’il est pourchassé par le roi Saül. Il se cache de caverne en caverne dans le désert aux environs de la Mer Morte. Il est découragé et sa foi en Dieu est en chute libre. Il fait alors une tentative désespérée en allant se réfugier chez les Philistins, ennemis héréditaires d’Israël, qui bien sûr se méfient de lui (1Samuel 21.12-14). Au final, il est chassé et soit retourner dans le désert de Juda.

Tandis que le Psaume 56 reproduit la prière de David alors qu’il est chez les Philistins dans la gueule du loup pour ainsi dire, le 34e exprime sa reconnaissance pour avoir pu en sortir.

Le ton calme et didactique du psaume 34 indique qu’il fut certainement composé après les événements qu’il rapporte. Ce psaume a deux parties. C’est premièrement une prière de reconnaissance pour avoir échappé à la mort, et deuxièmement une exhortation qui enseigne l’attitude droite que le fidèle doit adopter envers l’Éternel. L’invitation au milieu du psaume « Venez, mes fils, écoutez-moi, et je vous apprendrai comment vivre en révérant l’Éternel » (verset 12) ainsi que sa structure en ordre alphabétique pour en faciliter la mémorisation montrent que David veut graver dans le cœur des nouvelles générations ce qu’il a lui-même appris de Dieu en cette grave circonstance.

Verset 1

Je commence à lire le Psaume 34.

Un psaume de David lorsqu’il simula la folie en présence d’Abimélek qui le chassa, de sorte que David put s’en aller (Psaumes 34.1).

Ici, le roi des Philistins s’appelle non pas Akich, mais Abimélek. Cette différence a donné de l’eau au moulin de ceux qui rejettent l’inspiration des Écritures. L’explication est simple. Abimélek n’est pas un nom, mais un titre royal comme pharaon ou César. Du temps d’Abraham, les rois des Philistins s’appelaient déjà Abimélek (Genèse 20.2 ; 26.1).

Versets 2-4

Je continue.

Oui, en tout temps, je remercierai l’Éternel et à jamais, mes lèvres le loueront. Mon sujet de fierté, c’est l’Éternel ! Que les affligés l’entendent et qu’ils se réjouissent ! Venez proclamer avec moi que l’Éternel est grand ! Exaltons-le ensemble pour ce qu’il est ! (Psaumes 34.2-4).

Au travers de la souffrance, David a appris l’humilité et la patience. Bien qu’il connaisse le découragement, sa ligne de conduite est de louer l’Éternel en toute circonstance. Quand les choses vont comme on veut, c’est facile de rendre grâces à Dieu, mais quand le soleil se cache et qu’on ne sait plus où se tourner c’est une tout autre affaire. J’en sais quelque chose.

Versets 5-7

Je continue.

Moi, je me suis tourné vers l’Éternel et il m’a répondu. Oui, il m’a délivré de toutes mes frayeurs. Qui regarde vers lui est rayonnant de joie, et jamais son visage ne rougira de honte. Un malheureux a appelé, et l’Éternel a entendu, car il l’a délivré de toutes ses détresses (Psaumes 34.5-7).

Après avoir été expulsé du pays des Philistins David a loué l’Éternel qui lui a redonné courage, mais avant cela, il n’en menait pas large.

Verset 8

Je continue.

L’ange de l’Éternel monte la garde autour de ceux qui le révèrent ; c’est lui qui les libère (Psaumes 34.8).

Ce personnage apparaît souvent dans l’Ancien Testament, mais seulement 3 fois dans le psautier. Il œuvre en faveur du peuple de Dieu en assurant notamment sa protection. Il s’agit d’une apparition du Christ avant son incarnation. Aujourd’hui, par le Saint Esprit, Jésus est présent avec les siens. Juste avant son ascension, il a dit à ses disciples :

Je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28.20).

Verset 9

Je continue le texte.

Goûtez et constatez que l’Éternel est bon ! Oui, heureux l’homme qui trouve son refuge en lui (Psaumes 34.9).

Les témoignages de la bonté de Dieu sont une nourriture de l’âme, mais il faut savoir les reconnaître et les apprécier.

Versets 10-11

Je continue.

Vous qui appartenez à l’Éternel, révérez-le ! Car rien ne manque à ceux qui le révèrent. Le lion peut connaître la disette et la faim, mais ceux qui se tournent vers l’Éternel ne manquent d’aucun bien (Psaumes 34.10-11).

Dans le psaume 23, David écrit :

L’Éternel est mon berger. Je ne manquerai de rien. Grâce à lui, je me repose dans des prairies verdoyantes, et c’est lui qui me conduit au bord des eaux calmes (Psaumes 23.1-2).

Et Jésus a dit aux foules qui le suivaient :

Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas : “ Que mangerons-nous ? ” Ou : “ Que boirons-nous ? Avec quoi nous habillerons-nous ? ” Votre Père, qui est aux cieux, sait que vous en avez besoin. Faites donc du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux votre préoccupation première, et toutes ces choses vous seront données en plus (Matthieu 6.31-33).

Cela dit, la crainte respectueuse de l’Éternel est en tête de la liste des attitudes exigées d’un croyant. Par ailleurs, nul n’est exempt des épreuves de la vie parce que nous sommes toujours sous la malédiction que l’Éternel a prononcée sur Adam et Ève. Mais malgré les aléas de l’existence, David a appris par expérience que Dieu est toujours digne de confiance.

Verset 12

Je continue le texte.

Venez, mes fils, écoutez-moi, et je vous apprendrai comment vivre en révérant l’Éternel (Psaumes 34.12).

Ici commencent les exhortations de David qui, fort de son expérience, veut communiquer à la jeune génération ce qu’il a appris de l’Éternel à l’école de la vie. Il utilise une formule traditionnelle employée par les maîtres qui enseignent la sagesse à leurs disciples.

Versets 13-15

Je continue.

Qui désire une longue vie ? Qui voudrait être heureux ? Qu’il veille sur sa langue pour ne faire aucun mal, qu’aucun propos menteur ne passe sur ses lèvres. Détourne-toi du mal, et fais ce qui est bien, cherche la paix avec ténacité (Psaumes 34.13-15).

Ce passage répond à l’amour de la vie et au bonheur qui sont des besoins particulièrement manifestes chez les jeunes. Le psalmiste donne ici des conseils précis et pratiques qui sont repris par l’apôtre Pierre dans sa première épître (1Pierre 3.10-12).

Un thème classique de la sagesse est la maîtrise de sa langue, car elle trahit infailliblement les dispositions du cœur. David, qui a souffert de la calomnie s’élève spécifiquement contre le mensonge et recommande l’harmonie. Dans le psaume 15, il a dit :

L’homme à la conduite intègre pratique la justice et dit la vérité qu’il pense au fond de son cœur. Il n’insulte pas son frère et il ne raconte rien qui déprécie son prochain ou lui cause un préjudice (Psaumes 15.2-3).

Versets 16-17

Je continue le texte.

Les yeux de l’Éternel se tournent vers les justes, son oreille est tendue pour écouter leurs cris. Mais l’Éternel s’oppose à ceux qui font le mal, pour ôter de la terre jusqu’à leur souvenir (Psaumes 34.16-17).

À partir d’ici, l’exhortation se transforme en promesses de bénédiction pour ceux qui sont justes, c’est-à-dire, qui ont à cœur d’obéir à l’Éternel.

Notre époque se caractérise par beaucoup de sentimentalisme. Au niveau religieux, Dieu est dépeint comme une sorte de père Noël à la barbe blanche toujours prêt à excuser n’importe quelle conduite aussi déplorable soit-elle. En réalité, il ne laisse strictement rien passer ; la moindre faute doit être sanctionnée. Le coupable, c’est à dire vous et moi, n’a aucune autre issue que de suivre la démarche du publicain dont il est dit :

Il se tenait dans un coin retiré, et n’osait même pas lever les yeux au ciel. Mais il se frappait la poitrine et murmurait : “ Ô Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! ” (Luc 18.13).

Versets 18-19

Je continue le texte.

Lorsque les hommes justes lancent leurs cris vers lui, l’Éternel les entend ; aussi, il les arrache à toutes leurs détresses. Car l’Éternel est proche de ceux qui ont le cœur brisé. Il sauve ceux qui ont un esprit abattu (Psaumes 34.18-19).

Ici encore, le juste n’apparaît pas la tête haute. C’est un suppliant qui souffre en son for intérieur de sa condition de pécheur car il doit lutter contre la tentation et ses mauvais penchants. Mais à cause de sa contrition, il sera délivré par l’Éternel. Le prophète Ésaïe écrit :

Le Serviteur de l’Éternel ne brisera pas le roseau qui se ploie et il n’éteindra pas la flamme qui faiblit, mais il établira le droit selon la vérité (Ésaïe 42.3).

Versets 20-21

Je continue le texte.

Le juste doit passer par beaucoup de souffrances mais l’Éternel l’en délivre toujours. Il veille sur ses os : aucun d’eux n’est brisé (Psaumes 34.20-21).

Ce texte a une double application. Nul n’est exempt des difficultés de la vie, mais Dieu veille sur ses enfants puisque Jésus a dit que même les cheveux de leur tête sont comptés (Matthieu 10.30). En second lieu, David émet ici une prophétie concernant le supplice du Christ. Les Romains avaient coutume de casser les jambes des crucifiés. Dans son évangile, l’apôtre Jean  écrit :

Quand les soldats arrivèrent à Jésus, ils constatèrent qu’il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes. Tout cela est arrivé pour que se réalise cette parole de l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé (Jean 19.33, 36).

Une des règles que les Hébreux doivent respecter concernant l’agneau pascal est de ne pas casser ses os, justement parce qu’il symbolise Jésus le Messie, l’Agneau de Dieu sur la croix dont les jambes n’ont pas été brisées.

Versets 22-23

Je finis le Psaume 34.

Le malheur tuera le méchant, les ennemis du juste auront leur châtiment, mais l’Éternel sauve la vie de tous ses serviteurs, et ceux dont il est le refuge ne seront jamais condamnés (Psaumes 34.22-23).

Le choix de la méchanceté conduit à une ruine inévitable. À cause de son antagonisme même avec le bien, la pratique du mal entraîne la destruction des coupables. Par contre, celui qui met sa confiance en Jésus-Christ et qui s’efforce de mener une vie droite a la vie. Ce principe apparaît aussi dans l’évangile, où il est écrit :

Celui qui met sa confiance en Jésus n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné, car il n’a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu (Jean 3.18).

Tel est donc le choix qui se présente à tout être humain : accepter ou rejeter le Fils unique de Dieu.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

Émission du jour | Éphésiens 6.13-16

Prendre les armes de Dieu (suite)

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