Psaumes 32.1-11
Psaume 32
Introduction
Quelle est la plus formidable et la plus noble de toutes les expériences humaines possibles et imaginables ? Je n’ai pas à l’esprit un de ces événements majeurs de la vie comme le coup de foudre, se marier, avoir un enfant, un voyage inoubliable, ou encore une grande réussite universitaire ou professionnelle. Ces circonstances heureuses de la vie sont éphémères et avec le temps elles finissent toutes par s’estomper. Je pense à un autre type d’événement qui se situe dans le domaine spirituel. À mon avis, c’est être pardonné, mais pas simplement par quelqu’un que vous avez blessé, non ! Je parle de cette connaissance qui consiste à savoir que toutes ses fautes ont été effacées et oubliées par Dieu, le juge de toute la terre. Voilà l’expérience la plus formidable qu’un être humain puisse faire. C’est aussi l’avis du grand roi David qui commence le Psaume 32 en disant :
Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le péché pardonné ! (Psaumes 32.1).
Dans le psautier, cet hymne de reconnaissance précède, alors que logiquement il aurait dû suivre le 51, un psaume qui est une longue confession des péchés où David écrit :
Aie pitié de moi, ô Dieu, toi qui es si bon ! Efface mes torts, tu es si compatissant ! Lave-moi de mon péché ! Purifie-moi de ma faute ! Car je reconnais mes torts : la pensée de mon péché me poursuit sans cesse. Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, j’ai commis ce qui est mal à tes yeux. Purifie-moi du péché avec un rameau d’hysope, et je serai pur ! Lave-moi et je serai plus blanc même que la neige (Psaumes 51.3-6, 9).
Après avoir reconnu ses péchés sans chercher des excuses, David ajoute :
Rends-moi la joie du salut, et affermis-moi par ton Esprit généreux ! Alors je pourrai montrer à qui est coupable le chemin que tu prescris pour que les pécheurs reviennent à toi (Psaumes 51.14-15).
Cet enseignement que David promet de donner aux coupables repentants nous est donné dans le Psaume 32. Il comporte deux parties principales : tout d’abord, la raison de sa composition, c’est à dire ce qui s’est passé dans la vie de David qui l’a contraint à confesser ses fautes afin d’obtenir le pardon de Dieu, puis en second lieu, une exhortation dans laquelle le roi coupable nous fait part des conséquences de l’expérience qu’il vient de raconter. Par sa structure, on peut considérer que le psaume 32 est un dialogue à trois dans lequel David s’adresse tour à tour à l’Éternel puis aux fidèles rassemblés dans le sanctuaire. Il leur dit qu’en confessant ses fautes à l’Éternel, il a été pardonné et rétabli dans sa relation avec lui.
Verset 1
Je commence à le lire.
Méditation de David. Heureux l’homme dont la faute est enlevée, et le péché pardonné ! (Psaumes 32.1).
David fait éclater sa joie. Ce n’est pas celle d’un homme au caractère léger qui ne se rend pas compte de la gravité de sa faute. Au contraire, plus loin, le psalmiste considère son péché sous différents angles en lui donnant des noms différents, l’appelant tour à tour une transgression, une dépravation intérieure, et une iniquité qui place l’homme sous la condamnation de Dieu.
David dit que son péché est pardonné, littéralement couvert, c’est-à-dire rendu invisible aux yeux de l’Éternel, ce qui veut dire que Dieu n’en tient plus compte. Il dit aussi que sa faute est enlevée, un terme qui correspond à celui qu’utilise Jean-Baptiste quand, devant les Juifs rassemblés, il introduit Jésus en disant :
Voilà l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde (Jean 1.29).
Le début de ce psaume est cité par l’apôtre Paul dans son épître aux Romains quand il cherche à démontrer que l’homme est déclaré juste devant Dieu par la foi sans l’obligation d’obéir à la Loi de Moïse. Je cite ses paroles :
David exprime le bonheur de l’homme que Dieu déclare juste sans qu’il ait produit d’œuvres pour le mériter : Heureux ceux dont les fautes ont été pardonnées et dont les péchés ont été effacés. Heureux l’homme au compte de qui le Seigneur ne porte pas le péché (Romains 4.7-8).
Heureux, est aussi le premier mot du Psaume premier dans lequel on lit :
Heureux l’homme qui ne marche pas selon les conseils des méchants, qui ne va pas se tenir sur le chemin des pécheurs, qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs. Toute sa joie il la met dans la Loi de l’Éternel qu’il médite jour et nuit (Psaumes 1.1-2).
Celui qui serait capable d’agir ainsi tout au long de sa vie jour et nuit sans jamais faillir est parfait. Mais Jésus-Christ est le seul homme qui s’est comporté de cette manière parce qu’il trouvait ses délices à faire la volonté de son Père céleste. Dans son évangile, l’apôtre Jean rapporte que le Seigneur a dit à ses disciples :
J’ai, pour me nourrir, un aliment que vous ne connaissez pas. — Ce qui me nourrit, leur expliqua Jésus, c’est d’accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener à bien l’œuvre qu’il m’a confiée (Jean 4.32, 34).
En ce qui me concerne, je suis tout à fait incapable d’obéir parfaitement à la Loi de l’Éternel. En conséquence, elle me condamne en long en large et en travers. Les commandements que Moïse a donné au peuple hébreu de la part de Dieu ne peuvent pas apporter le bonheur à quiconque parce qu’il y en a plus de 600 qui doivent tous être obéis au doigt et à la lettre, parfaitement et en toute circonstance. Comme cela m’est impossible, je suis un transgresseur de la Loi et si j’essaie quand même de mettre ces commandements en pratique pour me justifier devant Dieu, je suis maudit. Dans son épître aux Galates, l’apôtre Paul écrit :
En effet, ceux qui comptent sur leur obéissance à la Loi tombent sous le coup de la malédiction, car il est écrit : Maudit soit l’homme qui n’obéit pas continuellement à tout ce qui est écrit dans le livre de la Loi (Galates 3.10).
Personne ne peut sincèrement affirmer qu’il peut satisfaire les exigences du Dieu trois fois saint. Celui qui prétendrait pouvoir le faire, pourrait aussi s’asseoir à côté du Christ à la droite de la majesté divine puisqu’il est parfait. Bien entendu, ni vous ni moi ne le sommes. Et c’est bien la raison pour laquelle nous avons un besoin constant de reconnaître nos écarts, nos péchés en toute humilité afin d’être pardonnés. C’est le thème du Psaume 32.
La possibilité de recevoir le plein pardon pour toutes nos transgressions nous a été acquise par la mort expiatoire du Christ sur la croix à notre place. Son sacrifice a satisfait les exigences du Dieu trois fois saint. Désormais, sans écorner ses attributs et en toute justice, il peut déclarer juste ceux qui placent leur foi en Jésus. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :
Si quelqu’un n’accomplit pas d’œuvre mais place sa confiance en Dieu qui déclare justes les pécheurs, Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit (Romains 4.5).
Tous ceux qui sous le régime de l’Ancien Testament croyaient en l’Éternel, qui le prenaient au sérieux, recevaient le pardon de leurs péchés. Ceux-ci étaient couverts par anticipation, sur la base du sacrifice à venir du Christ. C’est ainsi que David, dont le péché a été couvert, effacé et lavé par le Seigneur, peut exprimer la profonde satisfaction et la joyeuse liberté de tout son être en faisant éclater sa joie :
Heureux l’homme dont la faute est enlevée (Psaumes 32.1).
Verset 2
Je continue avec le second verset du Psaume 32.
Heureux l’homme au compte de qui l’Éternel ne porte pas l’iniquité et qui est exempt de mauvaise foi ! (Psaumes 32.2).
Dieu pardonne totalement. Précédemment, David a exprimé l’aspect marqué positif du pardon des péchés : il se réjouit parce que ses fautes sont effacées. Ici, il exprime la même idée selon le modèle de la poésie hébraïque qui répète un même concept en termes parallèles. David parle toujours du pardon mais selon l’aspect marqué négatif, c’est-à-dire la non-imputation des péchés. Les fautes qu’il a commises ne sont plus à sa charge, sur ses épaules en quelque sorte. Mais cela ne veut pas dire qu’elles se sont simplement volatilisés dans la stratosphère parce que la sainteté et la justice de Dieu ne le permettent pas. Si les péchés ne figurent plus sur mon ardoise, c’est parce qu’ils sont comptabilisés ailleurs, sur le Christ. C’est lui qui les a pris sur son dos lacéré, qui les a portés et qui les a expiés sur la croix. Aux Romains, l’apôtre Paul écrit :
Jésus a été livré pour nos fautes (Romains 4.25).
Cependant, cette vérité n’est actualisée, ne devient réellement vraie que pour celui qui se reconnaît sincèrement coupable sans essayer de se trouver des excuses en accusant quelqu’un d’autre, les circonstances ou le diable. C’est ce que David veut dire quand il précise que le repentant ne doit pas être de mauvaise foi, une condition du pardon qu’il va développer dans les deux strophes suivantes.
Verset 3
Je continue le texte.
Tant que je taisais ma faute, je m’épuisais à gémir sans cesse, à longueur de jour (Psaumes 32.3).
A un moment donné de son règne, la gloire est montée à la tête de David et il se croit tout permis. Au lieu de partir au combat à la tête de ses troupes, il reste dans son beau palais. Il s’ennuie et son harem ne lui suffit pas. Alors, il prend la femme du voisin, en l’occurrence Bathshéba, une créature de rêve qui est l’épouse de l’un de ses officiers supérieurs, alors que ce dernier est au front en train de se battre pour son roi. Comme cette femme tombe enceinte, David ordonne que son mari soit laissé seul en pleine bataille afin d’être tué par l’ennemi. Son plan marche comme sur des roulettes. Suite à ce méfait, il épouse Bathshéba et le tour est joué. Peu de gens sont au courant et de toute façon ils sont muets comme une carpe. Ni vu ni connu, David pense que l’affaire est dans le sac. Mais il a compté, d’une part, sans Dieu qui est fort mécontent de ses actions pendables, et d’autre part, sans sa conscience qui ne lui laisse aucun repos. Sa réaction initiale est d’étouffer les fautes par le silence, mais il ne fait que les refouler dans le subconscient où elles le rongent comme un feu intérieur, et s’extériorisent en symptômes de détresse physique qui le font gémir. Pourtant, pendant plus d’un an, David refuse obstinément de reconnaître et d’avouer ses péchés.
Verset 4
Je continue.
Sur moi, le jour et la nuit, ta main s’appesantissait, ma vigueur m’abandonnait comme l’herbe se dessèche lors des ardeurs de l’été. — Pause (Psaumes 32.4).
Cette pause musicale renforce la douleur profonde et persistante de David. Non seulement il est tourmenté par ses fautes, mais Dieu est fâché contre son serviteur et le lui fait savoir. Dans le second livre de Samuel, on lit :
Ce que David avait fait déplut à l’Éternel (2Samuel 11.27).
Entre sa mauvaise conscience et le châtiment du Seigneur, David est au bout du rouleau.
Chaque être humain commet presque continuellement toutes sortes de péchés vis-à-vis de Dieu, que ce soient des négligences, des transgressions volontaires ou inconscientes. Cela dit, il existe une très grande différence entre un incroyant même religieux et quelqu’un qui comme David, a véritablement foi en l’Éternel ou qui, aujourd’hui, a mis sa pleine confiance en Jésus-Christ. Le non-croyant est d’office sous la condamnation et le couperet divins. Dans son évangile, Jean écrit :
Celui qui croit en Jésus n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu (Jean 3.18).
Par contre, si un croyant persiste à commettre des péchés ou refuse de les avouer et de s’amender, Dieu va le traiter comme un père son enfant et le corriger, quelquefois même très sévèrement. L’apôtre Paul écrit aux Corinthiens :
C’est pour cette raison qu’il y a parmi vous tant de malades et d’infirmes, et qu’un certain nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le reste du monde (1Corinthiens 11.30-32).
Nul ne peut échapper à la main de Dieu qui s’appesantit de plus en plus sur le coupable. Bien que David gémisse, il refuse toujours d’avouer ses fautes. Alors un jour, le prophète Nathan vient lui parler sous la forme d’une parabole de la part de l’Éternel et lui dit :
Dans une ville vivaient deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre. Le riche possédait beaucoup de moutons et de bœufs. Le pauvre n’avait qu’une petite brebis qu’il avait achetée et qu’il élevait ; elle grandissait chez lui auprès de ses enfants, elle mangeait de son pain, buvait à son bol et couchait dans ses bras ; elle était pour lui comme une fille. Un jour, un voyageur arriva chez l’homme riche, mais celui-ci ne voulut pas prendre une bête de ses troupeaux de moutons ou de bœufs pour préparer un repas au voyageur de passage. Alors il alla prendre la brebis du pauvre et la fit apprêter pour son hôte. David entra dans une violente colère contre cet homme. Il dit à Nathan : — Aussi vrai que l’Éternel est vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort ! Il restituera quatre fois la valeur de la brebis pour avoir commis un tel acte et pour avoir agi sans pitié. Alors Nathan dit à David : — Cet homme-là, c’est toi ! Voici ce que déclare l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je t’ai conféré l’onction pour t’établir roi d’Israël et je t’ai délivré de Saül. Je t’ai livré la maison de ton seigneur Saül, j’ai mis les femmes de ton seigneur dans tes bras et je t’ai établi chef sur Israël et sur Juda ; et si cela était trop peu, j’étais prêt à y ajouter encore d’autres dons. Alors pourquoi as-tu méprisé ma parole en faisant ce que je considère comme mal ? Tu as assassiné par l’épée Urie le Hittite. Tu as pris sa femme pour en faire la tienne, et lui-même tu l’as fait mourir par l’épée des Ammonites (2Samuel 12.1-9).
Suite à cette accusation claire et précise, David a enfin reconnu ses péchés.
Verset 5
Je continue le Psaume 32.
Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes fautes, j’ai dit : “ Je reconnaîtrai devant l’Éternel les péchés que j’ai commis. ” Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute. — Pause (Psaumes 32.5).
Cette libération d’une culpabilité mordante persistante est accentuée par la pause musicale. L’expression « poids de ma faute » est littéralement « iniquité de mon péché », qui fait penser à une mare de purin saumâtre. D’ailleurs, c’est à peu près comme ça que Dieu voit nos fautes.
Jusqu’à ce qu’il avoue son péché, David le couvrait ; c’est le même mot que dans l’affirmation :
Heureux l’homme dont le péché est couvert (Psaumes 32.1).
Seulement, ce n’est plus l’homme qui le cache, mais Dieu afin de ne plus le voir. En avouant son iniquité, David a permis à Dieu de le couvrir. Soit je cache mes fautes et ils me rongent, soit je les avoue et Dieu les fait disparaître. Dans sa première épître, l’apôtre Jean écrit :
Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis (1Jean 1.9).
Le pardon de Dieu suit immédiatement la confession sincère. Saint Augustin a dit :
La parole n’est pas plus tôt sur les lèvres que la blessure est guérie dans le cœur.
Cependant, la confession doit être un acte de confiance en Dieu et un abandon entre ses mains de miséricorde et non pas un rite ou une belle parole religieuse (Matthieu 27:4).
Verset 6
Je continue le texte.
Ainsi que tout homme pieux te prie au temps opportun. Si les grandes eaux déferlent, leurs flots ne l’atteignent pas (Psaumes 32.6).
Dans les Écritures, « les grandes eaux » sont une image d’épreuve ou de jugement comme pour le déluge. Cependant, Noé était à l’abri dans l’arche ; les eaux l’ont soulevé mais ne l’ont pas atteint alors qu’elles détruisirent tout ce qui avait souffle de vie.
David exhorte les fidèles à tirer la leçon de son expérience personnelle. Le temps opportun est maintenant, ce qui pour nous correspond au temps de la grâce, quand Dieu répond à ceux qui l’invoquent. Le prophète Ésaïe et l’auteur de l’épître aux Hébreux écrivent respectivement :
Tournez-vous donc vers l’Éternel, tant qu’on peut le trouver. Adressez-vous à lui tant qu’il est proche ! Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs (Ésaïe 55.6 ; Hébreux 3.15).
Une fois le temps de la grâce révolu, le ciel sera d’airain car Dieu ne se laissera plus trouver.
Verset 7
Je continue le Psaume 32.
Tu es un abri pour moi, tu me gardes du danger. Autour de moi retentissent les chants de la délivrance. — Pause (Psaumes 32.7).
Pendant la pause, on s’arrête, on réfléchit et on médite sur ce qui vient d’être dit. Depuis son enfance, le danger fait partie du quotidien de David. Mais sa communion maintenant rétablie avec l’Éternel est pour lui un refuge en toute circonstance et l’occasion de le louer.
Verset 8
Je continue.
Tu as dit : Je vais t’instruire et t’indiquer le chemin que tu devras emprunter, je serai ton conseiller, mes yeux veilleront sur toi (Psaumes 32.8).
Dieu répond à celui qui lui fait confiance en l’éclairant afin qu’il ne tombe pas dans le péché comme David. Une fois affranchie du poids qui pesait sur elle, la conscience du croyant retrouve sa sensibilité pour discerner la volonté de Dieu.
Verset 9
Je continue.
Ne soyez donc pas stupides comme un cheval, un mulet dépourvus d’intelligence dont il faut dompter la fougue par la bride et par le mors pour qu’ils t’obéissent ! (Psaumes 32.9).
Un homme avait un mulet qu’il attelait à un petit chariot. Un jour, un ami vint lui rendre visite et ils décidèrent d’aller en ville. Mais avant de se mettre en route, le maître prit un gros bâton, frappa le mulet et expliqua : « C’est pour avoir son attention ! » Le pécheur non repentant est comme l’âne têtu qui n’obéit pas à son maître. Voilà pourquoi il faut parfois le frapper.
Fort de son expérience douloureuse, David lance un avertissement aux fidèles afin qu’il ne soient pas rebelles à l’Éternel, mais se laissent diriger par lui afin qu’il n’ait pas à les ramener sur le chemin de l’obéissance par la pression douloureuse d’un mors entre les dents ou par des coups de bâton. Dieu désire que ses serviteurs choisissent de leur plein gré de marcher sur le bon chemin, celui de la confiance en lui et de la droiture.
Versets 10-11
Je finis le Psaume 32.
Ils sont nombreux les tourments qui attendent les méchants, mais les hommes qui ont mis leur confiance en l’Éternel sont comblés par son amour. Justes, réjouissez-vous ! Mettez votre joie en l’Éternel et poussez des cris de joie, vous qui êtes droits de cœur ! (Psaumes 32.10-11).
Celui qui est « droit de cœur », c’est-à-dire « exempt de mauvaise foi », est un bienheureux parce qu’il a la possibilité extraordinaire de recevoir au nom de Jésus-Christ le pardon de toutes ses fautes s’il accepte de les avouer devant son Créateur.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.