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03 sept. 2024

Psaumes 141.1 – 145.21

Psaume 141

Introduction

Mon ambition dans la vie est d’être l’homme invisible. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, ma philosophie est : « Pour vivre heureux, vivons cachés ». Mais on ne choisit pas toujours. Perdu dans la montagne et bien tranquille, David garde les moutons quand Dieu décide de le choisir comme roi d’Israël. Bien malgré lui, le voilà sous les feux des projecteurs faisant des jaloux.

Nous arrivons au psaume 141, un psaume qui abonde en contrastes que seule la connaissance exacte des circonstances dans lesquelles il a été composé pourrait expliquer. Nous y voyons une fois de plus David supplier l’Éternel de le préserver de ceux qui veulent sa peau. L’époque de la vie de David qui semble le mieux correspondre à ce psaume est celle des persécutions par le roi Saül.

Versets 1-2

Je commence à lire le psaume141.

De David. Éternel, je t’ai appelé ! Viens en hâte à mon secours ! Prête l’oreille à ma voix quand je crie à toi ! Considère ma prière comme de l’encens placé devant toi, et mes mains tendues vers toi comme l’offrande du soir (Psaumes 141.1-2).

Au Moyen-Âge, on chantait ce cantique pour les vêpres parce qu’il parle de l’offrande du soir. En Israël, le grand-prêtre saupoudre l’autel d’or d’encens et lorsqu’il brûle, la fumée monte au ciel symbolisant l’intercession du peuple, qui en même temps prie les mains levées au ciel.

David est en fuite. N’ayant pas les moyens d’offrir les sacrifices prescrits par la loi, il demande à ce que sa prière les remplace.

La réponse à nos requêtes dépend de notre obéissance à Dieu. Jésus a dit à ses disciples :

Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai (Jean 14.14).

Mais il a ajouté :

Si vous m’aimez, vous suivrez mes enseignements (Jean 14.15).

Versets 3-4

Je continue.

Que ma bouche, ô Éternel, reste sous ta surveillance ! Veille aux portes de mes lèvres ! Ne me laisse pas tendre vers le mal, de peur que je ne commette des actions perverses avec ceux qui font le mal, ou que je ne prenne part à leurs délices ! (Psaumes 141.3-4).

Avant de prier, David se confie à Dieu (Psaumes 141.4-5) afin qu’il ne dise rien de mal et que ses paroles ne l’entraînent pas à commettre des actions répréhensibles. Il ne veut pas que ses lèvres contredisent son comportement. Dans le psaume 66, David a dit :

Si j’avais gardé dans mon cœur des intentions coupables, Dieu ne m’aurait pas écouté (Psaumes 66.18).

Verset 5

Je continue.

Si le juste me reprend, il me prouve son amour. Qu’il me fasse des reproches, c’est un parfum sur ma tête que je ne refuse pas. Mais aux méfaits des méchants, j’opposerai encore ma prière (Psaumes 141.5).

Se voir corrigé par un homme pieux, même quand ça fait mal, est bienfaisant pour celui qui a le cœur droit. Face au roi Saül, la seule arme que David lui oppose est la prière, et il est toujours exaucé parce que son attitude est droite envers Dieu. Jean et Jacques écrivent respectivement :

Il nous donne tout ce que nous lui demandons, parce que nous obéissons à ses commandements et que nous faisons ce qui lui plaît (1Jean 3.22). Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité (Jacques 5.16).

Verset 6

Je continue le psaume 141.

Que leurs chefs soient jetés sur les rochers, alors on écoutera mes paroles (Psaumes 141.6).

David appelle le jugement de Dieu sur les hommes criminels, jaloux et ambitieux qui exploitent les faiblesses du roi Saül, pour l’inciter à poursuivre un innocent.

Versets 7-8

Je continue.

Comme quand on laboure et fend la terre, nos os sont jetés devant le séjour des morts. C’est vers toi, ô Éternel, qui es mon Seigneur, que se tournent mes regards ; je cherche en toi mon refuge. Ne me laisse pas périr ! (Psaumes 141.7-8).

Comme le semeur jette en terre une semence, Dieu fera sortir des os dispersés de ses fidèles, une vie nouvelle. Ce passage fait référence à la résurrection, la suprême consolation des martyrs. Cependant, David préfère bien sûr voir sa vie épargnée.

Versets 9-10

Je finis le psaume 141.

Garde moi des pièges qu’ils ont tendus sous mes pas, des filets de ces malfaisants ! Que les méchants tous ensemble tombent dans leurs propres pièges et que moi je passe sur le chemin sans dommage (Psaumes 141.9-10).

Tout comme le parcours du combattant, la vie est semée d’embûches à cause de gens jaloux ou méchants. Mais on peut aussi tomber dans le malheur simplement en se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Voilà pourquoi c’est une excellente idée que de demander chaque jour à Dieu « que moi je passe sur le chemin sans dommage ». Je le fais systématiquement.

Psaume 142

Versets 1-2

Nous arrivons au Psaume 142 qui est encore une prière d’appel au secours de David qui se trouve encore dans une situation désespérée. Je commence à le lire.

Méditation de David. Prière qu’il prononça quand il était dans la caverne. À pleine voix, je crie vers l’Éternel. À pleine voix, je supplie l’Éternel (Psaumes 142.1-2).

Ce psaume est le dernier qui porte le titre de Maskil qui veut dire enseignement, méditation, parce que c’est un exemple de prière pour ceux qui sont dans la détresse. David s’est réfugié dans une caverne qui est probablement celle d’Adoullam où David se cacha la première fois qu’il dût fuir, et où une troupe de 400 mécontents se rallièrent à lui (1Samuel 22.1-2).

Verset 3

Je continue.

Devant l’Éternel je me répands en plaintes. En sa présence, j’expose ma détresse (Psaumes 142.3).

David va décrire en détail sa position fâcheuse à l’Éternel. Ce n’est pas que Dieu ait besoin qu’on l’informe, mais il veut que nous prenions la peine de lui livrer nos pensées et d’épancher nos cœurs devant lui. Le prélat Fénelon a écrit :

Dites à Dieu comme à un ami très cher, ce qui est dans votre cœur, ses plaisirs et ses peines. Dites-lui vos soucis afin qu’il vous réconforte ; dites-lui vos joies afin qu’il les modère ; dites-lui vos aspirations afin qu’il les purifie ; dites-lui vos aversions afin qu’il vous aide à les vaincre ; parlez-lui de vos tentations afin qu’il vous en garde ; montrez-lui les blessures de votre cœur afin qu’il les guérisse. Dévoilez votre indifférence à l’égard du bien, vos appétits corrompus pour le mal, et votre inconstance. Parlez-lui de votre égoïsme, de votre vanité et de votre orgueil. Si vous exposez ainsi toutes vos faiblesses, vos besoins et vos ennuis, vous ne manquerez pas de choses à dire. Ceux qui n’ont pas de secrets l’un pour l’autre ne manquent jamais de sujets de conversation. Ils ne pèsent pas leurs mots, car ils n’ont rien à cacher. Ils parlent de l’abondance du cœur sans retenue, disant ce qu’ils pensent. Heureux sont ceux qui parviennent à une telle familiarité, à une communication sans réserve avec Dieu.

Après que David ait reçu l’onction de roi, il est à la cour du roi Saül. Mais un jour, jaloux de rage, il tente avec sa lance de clouer au mur David, qui doit alors fuir en se plaignant qu’il est chassé comme une perdrix (1Samuel 26.20). Depuis lors, la chasse à l’homme est ouverte et David ne connaît plus de repos. C’est dans cette situation qu’il prie par de longs soupirs :

Versets 4-8

Quand mon esprit est abattu en moi, c’est toi qui sais sur quel sentier je marche. Sur mon chemin, ils m’ont tendu un piège. Regarde à droite : il n’y a plus personne, pas même un seul qui veuille me connaître ! Je ne sais plus où chercher un refuge et nul ne veut s’inquiéter de ma vie. Ô Éternel, je fais appel à toi, et je m’écrie : “ Tu es mon seul abri ! Tu es mon bien au pays des vivants ! ” Sois attentif à mes supplications car j’ai touché au fond de la misère. Délivre-moi de mes persécuteurs ! Ils sont trop forts, bien plus puissants que moi. Libère-moi pour que je puisse te rendre mon hommage, car je suis en prison ! Autour de moi, les justes feront cercle quand tu m’auras comblé de tes bienfaits (Psaumes 142.4-8).

David a fait preuve de bon sens en fuyant Saül et en cherchant refuge dans la montagne. En même temps et parce que sa cause est juste, il a une pleine confiance en Dieu qu’il invoque de tout son cœur et sans inhibition, et ses prières ont toujours été exaucées.

Psaume 143

Introduction

Nous arrivons au Psaume 143, qui est un nouvel appel au secours composé d’extraits d’autres psaumes de David. Mais ici, le sentiment qui domine est la tristesse due à la culpabilité des péchés. Aussi ce cantique est le 7e et dernier des psaumes dits : « de pénitence. »

Versets 1-2

Je commence à le lire.

Psaume de David. Ô Éternel, écoute ma prière, prête l’oreille à mes supplications ! Tu es fidèle et tu es juste, réponds-moi donc ! N’entre pas en procès avec ton serviteur ! Aucun vivant n’est juste devant toi (Psaumes 143.1-2).

La justice absolue de Dieu condamne sans appel tout être vivant sans exception. Point final. Mais heureusement, la grâce de Dieu assure le pardon au pécheur repentant. Jean écrit :

Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis (1Jean 1.9).

L’Éternel n’a pas de sautes d’humeur ; ce n’est pas un Dieu capricieux. Fidèle à lui-même, il agit toujours en fonction de ce qu’il dit. Le prophète Michée écrit :

Oui, tu témoigneras de la fidélité au peuple de Jacob. Tu manifesteras ta grâce aux enfants d’Abraham comme tu l’as promis aux temps anciens, à nos ancêtres (Michée 7.20).

Lorsque les Hébreux étaient esclaves en Égypte, ils crièrent à l’Éternel qui intervint en leur faveur. Dans le livre de l’Exode, on lit :

Dieu entendit leur plainte et se souvint de son alliance avec Abraham, avec Isaac et avec Jacob (Exode 2.24).

Aujourd’hui, le problème de l’humanité est exprimé par l’apôtre Paul en ces termes :

En méconnaissant la manière dont Dieu déclare les hommes justes et en cherchant à être déclarés justes par leurs propres moyens, ils ne se sont pas soumis à Dieu en acceptant le moyen par lequel il nous déclare justes (Romains 10.3).

En effet, tous ceux qui essaient de se mettre en règle avec Dieu en suivant les rites et la liturgie d’une religion font fausse route parce que Dieu a déjà fait tout le nécessaire pour notre salut en envoyant son Fils mourir sur la croix. Il suffit donc de placer sa confiance en Jésus et en lui seul.

Les versets suivants sont empruntés à 7 autres psaumes et au prophète Jérémie (Psaumes 7.6 ; Lamentations 3.6 ; Psaumes 77.4-6 ; 63.2 ; 69.18 ; 28.1 ; 30.6 ; 90).

Versets 8-12

Je continue plus loin et finis le psaume 143 avec une prière modèle à dire chaque jour.

Dès le matin, annonce-moi ta bienveillance, car c’est en toi que j’ai mis ma confiance ! Fais-moi connaître la voie que je dois suivre, car c’est vers toi que je me tourne ! Délivre-moi, ô Éternel, de tous mes ennemis, car je me réfugie auprès de toi ! Enseigne-moi à accomplir ce qui te plaît, puisque tu es mon Dieu ! Ton Esprit qui est bon me conduira sur un sol aplani (Psaumes 143.8-10).

Psaume 144

Introduction

Nous arrivons au psaume 144 qui a des affinités avec le psaume 18 (1-11) dont il reproduit les splendides images, et les psaumes 8 et 39 qui soulignent la faiblesse de l’homme et son besoin de se confier en Dieu. Ensuite, le psalmiste invoque le Seigneur avant un combat et le loue d’avance pour la victoire. La strophe finale (12-15) est sans rapport avec ce qui précède et semble provenir d’une autre composition qui nous est inconnue. Cette strophe dresse un tableau des bienfaits de la paix, ce qui au reste termine fort bien ce cantique guerrier.

Le psalmiste a utilisé les paroles que David avait écrites alors qu’il est poursuivi par Saül, pour composer une prière destinée à l’armée d’un roi de Juda. Le psaume 144 est applicable à tous ceux qui sont persécutés à cause de leur foi. Il y a tout lieu de penser que pendant la Grande Tribulation des derniers temps, il sera la prière des Juifs persécutés par l’Antichrist.

Versets 1-2

Je commence à le lire.

De David. Loué soit l’Éternel, lui qui est mon rocher, qui exerce mes mains pour le combat, qui prépare mes poings pour la bataille. Il est ma grâce, il est ma forteresse et mon refuge : c’est lui qui me libère. Il est mon bouclier où je trouve un abri : il me soumet mon peuple (Psaumes 144.1-2).

Comme Israël est un petit État, il avait besoin de Dieu pour faire la guerre. Contrairement à une idée reçue, Jésus n’est pas contre le port d’armes. À un moment, il a dit à ses disciples de vendre leur vêtement et d’acheter une épée (Luc 22.36). Ceux qui désarment invitent leurs voisins à les envahir. Jésus a aussi dit qu’il n’y aurait pas de paix durable ici-bas avant qu’il ne vienne pour instaurer son royaume. En attendant donc, il faut se protéger. Les croyants ont aussi le privilège de pouvoir demander à Dieu qu’il soit leur forteresse, leur refuge et leur bouclier.

Versets 3-4

Je continue le psaume 144.

Ô Éternel, qu’est-ce que l’homme pour que tu prennes soin de lui ? Qu’est-ce que l’être humain pour que tu lui témoignes de l’intérêt ? Il est semblable au vent, sa vie ressemble à l’ombre passagère (Psaumes 144.3-4).

La vie de l’homme sans Dieu est vaine. Le plus gros héritage fut octroyé à un Suédois, qui, une fois devenu infiniment riche, mit fin à ses jours. Belle réussite !

Les non-croyants qui se suicident pour échapper à un problème le déplacent dans l’au-delà où il les hantera pour l’éternité. Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Ici et maintenant, tout un chacun peut encore accepter la grâce de Dieu. Alors, il aura une raison de vivre, et une fois de l’autre côté, il sera dans la présence du Seigneur, son Sauveur.

Verset 5

Je continue.

Ô Éternel, déplie tes cieux et descends ici-bas ! Viens toucher les montagnes et qu’elles fument ! (Psaumes 144.5).

David demande à Dieu d’intervenir. Le prophète Ésaïe exprime la même idée quand il écrit :

Oh ! si tu ouvrais les cieux, si tu descendais, les montagnes s’ébranleraient devant toi ! Tu ferais connaître ton nom à tes ennemis, les nations trembleraient devant toi (Ésaïe 63.19-64.1).

Verset 6

Je continue.

Décoche des éclairs ! Disperse l’ennemi ! Envoie sur eux tes flèches et mets-les en déroute ! (Psaumes 144.6).

La prochaine fois que le Seigneur viendra, ce sera comme conquérant, pour juger la terre et prendre sa juste place comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19.11).

Versets 12-15

rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19.11).

Versets 12-15

Je continue plus loin et finis le psaume 144.

En sorte que nos fils soient comme des plantes croissant dans leur jeunesse ; nos filles comme des colonnes taillées, ornant les angles d’un palais ! Que nos celliers soient remplis, fournissant toute espèce de provisions ; que nos brebis se multiplient par milliers, par dix milliers dans nos champs ! Que nos bœufs soient chargés de graisse ; qu’il n’y ait ni brèche, ni attaque, ni clameur dans nos rues ! Heureux le peuple duquel il en est ainsi ! Heureux le peuple dont l’Éternel est le Dieu ! (Psaumes 144.12-15).

Cette description idyllique de paix et de prospérité se réalisera pendant le règne du Christ.

Psaume 145

Introduction

Nous arrivons au Psaume 145 qui est un hymne à la gloire de l’Éternel, le grand roi qui agit avec puissance et bienveillance. C’est le seul psaume qui a pour titre « louange », mais à partir d’ici et jusqu’à la fin du psautier, ce ne sont que des louanges qui vont en crescendo ; nous n’avons plus ni complainte, ni supplication ni même de prière.

Chaque verset du psaume 145 débute par une lettre différente de l’alphabet hébreu qui apporte à son tour son hommage à l’Éternel. Cependant, il manque la lettre « noun » qui aurait sa place entre les versets 13 et 14. On a expliqué cette omission en disant que « cette absence nous rappelle que la louange est incomplète, car il y manque les voix de l’Église et de tous les croyants qui sont dans les cieux.» Ce n’est que lorsque Jésus entrera dans son règne ici-bas que les croyants de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliance seront réunis (Apocalypse 19.6).

Quand Jésus est né, les anges ont chanté : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! » (Luc 2.14), parce que, effectivement, un jour la paix régnera sur toute la terre. Mais jusqu’à ce jour, les hommes continueront à s’entre-déchirer. Ce n’est qu’au retour du Christ que toute la création entonnera enfin le grand Alléluia et que la louange atteindra sa plénitude.

Versets 1-2

Je commence à lire le Psaume 145.

Chant de louange. De David. Je t’exalterai, ô mon Dieu le Roi, et je te louerai jusque dans l’éternité. Oui, je te louerai tous les jours, et je te célébrerai jusque dans l’éternité (Psaumes 145.1-2).

Comme pour beaucoup d’autres, ce psaume a en toile de fond des paroles et pensées de David. La fonction de toute créature intelligente est de louer Dieu ; c’est dans ce but que nous avons été créés, mais seul un véritable croyant peut avoir une telle vision des choses.

Versets 7-8

Je continue plus loin.

On fera jaillir le souvenir de ta grande bonté, et l’on chantera ta justice. L’Éternel est plein de grâce et de compassion, lent à la colère et riche en amour (Psaumes 145.7-8).

L’amour et la justice de Dieu sont deux cimes resplendissantes de l’infinie grandeur de Dieu.

Versets 15-16

Je continue plus loin.

On fera jaillir le souvenir de ta grande bonté, et l’on chantera ta justice. L’Éternel est plein de grâce et de compassion, lent à la colère et riche en amour (Psaumes 145.7-8).

L’amour et la justice de Dieu sont deux cimes resplendissantes de l’infinie grandeur de Dieu.

Versets 15-16

Je continue plus loin.

Les regards de tous sont tournés vers toi : tous attendent que tu donnes à chacun sa nourriture au moment voulu. Tu ouvres ta main et tu combles les désirs de tout ce qui vit (Psaumes 145.15-16).

Dans l’Église primitive, ce psaume était lu par les chrétiens pendant le repas principal.

Versets 17-18

Je continue.

L’Éternel est juste dans tous ses desseins, il est plein d’amour dans tout ce qu’il fait. L’Éternel est proche de ceux qui l’appellent, de tous ceux qui sont sincères lorsqu’ils font appel à lui (Psaumes 145.17-18).

L’une des grandes contributions de la Réforme protestante a été de rappeler que quiconque, sans rites ni liturgie, a directement accès à Dieu. Il accueille à bras ouverts celui qui l’invoque en toute sincérité.

Versets 20-21

Je finis le psaume 145.

L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Je proclamerai ta louange, ô Éternel ! Toute créature te louera, toi le Dieu saint jusque dans l’éternité (Psaumes 145.20-21).

Toute la Création souffre à cause du péché d’Adam qui a entraîné le mal en nous et autour de nous. Pourtant, dans l’histoire de l’univers, le mal n’est qu’une sorte de parenthèse, une anomalie qui finira par disparaître, car l’ordre normal des choses est pour toute créature de louer l’Éternel pour l’éternité.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 14 2024

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