Les émissions

02 sept. 2024

Psaumes 137.8 – 140.14

Psaume 137

Introduction

Il y a des gens qui voient la vie en rose comme la chantait Edith Piaf. Dans un sens, c’est bien d’être optimiste, mais d’un autre côté ils vivent aussi en marge de la réalité ; ils marchent à côté de leurs pompes comme on dit. Dans le même ordre d’idée, beaucoup ne veulent connaître des Textes Sacrés que ce qui ne les dérange pas mais qui leur chatouille agréablement les oreilles. Pourtant, les passages à vous faire dresser les cheveux sur la tête ne manquent pas, dans l’Ancien Testament bien sûr, mais également dans le Nouveau, de la bouche de tous les apôtres, mais c’est surtout Jésus et l’auteur de l’épître aux Hébreux qui prononcent des malédictions à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Dans l’Ancien Testament, la fin du Psaume 137 est une imprécation très violente contre Babylone. Je la lis :

Verset 8

Ô Babylone, la dévastée ! Heureux qui te rendra ce que tu nous as fait ! (Psaumes 137.8).

Par anticipation, le psalmiste voit déjà détruite la reine de l’Orient, la ville forte et riche par excellence. Effectivement, elle fut conquise par le roi perse Cyrus puis détruite par Darius son successeur en 488 av. J-C. Plusieurs tentatives de la reconstruire échouèrent, même le projet d’Alexandre le Grand parce qu’il mourut. Par contre, on a bâti d’autres villes avec les ruines et débris de ses anciens palais.

Dans ce verset, l’exécuteur de la vengeance divine est appelé « heureux » parce que son jugement est un acte de justice. Aujourd’hui, quelque part en Irak, Babylone est en ruines ; Dieu a traité cette ville comme elle le méritait. Comme le dit l’apôtre Paul aux Galates :

Ne vous y trompez pas, Dieu ne se laisse pas traiter avec mépris. On récolte ce que l’on a semé (Galates 6.7).

La cruauté que les Babyloniens faisaient subir aux autres peuples s’est retournée contre eux et ils ont reçu la monnaie de leur pièce.

Verset 9

Le Psaume 137 se termine par des paroles terribles et choquantes. Je les lis :

Heureux qui saisira tes nourrissons pour les briser contre le roc ! (Psaumes 137.9).

Assis au bord des canaux et incapables de chanter, le psalmiste et les Israélites se rappellent comment s’est passée la destruction de Jérusalem. Les Édomites encourageaient les envahisseurs à ne pas faire de quartiers et il voit encore les soldats babyloniens qui arrachent les nourrissons des bras de leurs mères et les prenant par les pieds, il les voit fracassant leurs têtes contre les rochers. Comme dans toutes leurs guerres, ils ont été sans pitié. Voilà pourquoi le prophète Ésaïe annonce qu’à leur tour ils verront leurs petits-enfants écrasés sous leurs regards (Ésaïe 13.16).

Ces imprécations épouvantables nous font mesurer toute la distance qui sépare l’Ancienne alliance de la Nouvelle. Dans d’autres psaumes, où l’on trouve aussi des imprécations terribles, l’injustice des impies, leur perfidie, leur haine de Dieu et de son peuple sont exposées assez clairement pour que le lecteur comprenne que la colère qui s’exprime ainsi est inspirée par la haine du mal en tant que tel. Mais ici, l’explosion de colère du psalmiste apparaît au lecteur comme l’expression d’un désir humain de vengeance cruelle. Cependant, il faut garder à l’esprit que l’aspect religieux fait toujours partie du patriotisme israélite et souvent il en constitue même l’élément principal.

Jérusalem est la ville de l’Éternel, plus encore que la capitale d’Israël ; elle est la ville du culte, des prophètes, des promesses et du salut. Voilà pourquoi le psalmiste la place au-dessus de tout (v. 6). Remplir cette ville de sang et de crimes comme l’avaient fait les conquérants (Ésaïe 47:6 ; Jérémie 51:24), ce n’est pas seulement humilier plus bas que terre les vaincus, mais c’est aussi toucher d’une main profane à ce que l’humanité avait alors de plus précieux, au trône même de l’Éternel (Ézéchiel 38:18-22).

Ce psaume choquant doit-il être rangé au placard d’une époque antique révolue ? Est-il démodé à la lumière de notre civilisation humanisée ? Lisez le journal ! Aujourd’hui, des guerres et des luttes fratricides ont lieu sur tous les continents, et bien sûr, ce sont les femmes et les enfants les premières victimes comme je le répète quand j’en ai l’occasion. Tous les ans, 2 millions de femmes et d’enfants sont vendus comme esclaves et forcés à se prostituer.

La cruauté de l’homme rend ce psaume d’actualité et on n’a encore rien vu ; le jour viendra où le monde éberlué assistera à l’éruption des antres de l’enfer. Mais comme dans les cieux règne un Dieu de justice, il mettra fin au mal une fois pour toutes. Cependant, il est aussi un Dieu de miséricorde qui nous a apporté le pardon en Jésus-Christ. La justice subsiste, mais la croix révèle en même temps l’immensité de la grâce de Dieu. Le Sauveur a pris sur lui nos fautes ; Dieu m’a tant aimé qu’il a livré son Fils à la mort parce qu’il doit juger le péché. C’est ce qui devrait arrêter de ma part toute menace et tout désir de vengeance, et me faire désirer le salut des coupables.

Aujourd’hui est encore un jour de grâce, mais il ne faut pas mettre en doute la sainteté et la justice de Dieu. Ceux qui n’acceptent pas le salut en Jésus-Christ, qui le rejettent sous le couvert de la science, de la religion ou par pure négligence, seront condamnés pour l’éternité. Alors, pendant qu’il est encore temps, saisissez le salut en Jésus-Christ.

Psaume 138

Introduction

Nous arrivons au Psaume 138 qui est un cantique d’actions de grâces. Dans le précédent, les Israélites sont en captivité, assis au bord des canaux de Babylone, ils ont suspendu leurs harpes aux branches des saules pleureurs. Mais ici, dans cet hymne de louange, les harpes sont à nouveau utilisées pour célébrer l’Éternel.

Ce psaume est le premier d’une série de huit attribuée à David. D’après la Septante, l’ancienne version grecque, c’est une révision d’un cantique de David faite par les prophètes Aggée et Zacharie. Si le style n’a pas les couleurs des écrits de David, le sujet lui va comme un gant. Dieu est loué parce que une prophétie dit que tous les rois de la terre célébreront l’Éternel.

Verset 1

Je commence à lire.

De David. Je te louerai de tout mon cœur ; devant les faux-dieux, je te louerai en musique (Psaumes 138.1).

Ces paroles « Je te louerai de tout mon cœur » font bien penser au roi David. Quand on va à Jérusalem, la visite du Mur des Lamentations est particulièrement fascinante. On y voit beaucoup de Juifs qui, tenant en main un petit livre, suivent un rituel : certains se tapent la tête contre le Mur et d’autres gémissent. C’est très émouvant mais quand même superficiel.

Dans le lointain avenir, quand les Juifs auront été délivrés de la Grande Tribulation, ils adoreront Dieu non plus du bout des lèvres, mais du fond du cœur.

Au début du siècle passé, le théologien Horace Bonar a dit qu’une fois il a confessé à Dieu l’indifférence et la froideur de son cœur. Puis il a ajouté : « Je me suis repenti de ma confession parce qu’elle avait été superficielle. » Là, je suis impressionné. Pour ceux d’entre nous qui vont à l’église, peut-être que le lundi nous devrions aussi nous repentir d’avoir chanté le cœur froid, prié sans conviction et écouté la prêche avec indifférence. Une telle confession serait un bon début de repentance.

Verset 2

Je continue le psaume.

Je me prosterne tourné vers ton sanctuaire et je te loue, pour ton amour et pour ta fidélité, car tu as accompli ta parole au-delà de tout ce que ton nom représente (Psaumes 138.2).

L’accomplissement de la promesse de l’Éternel a accru sa renommée. Dieu n’est pas un politicien qui parle avec une langue de bois et des « oui mais », ou un brillant diplomate comme Talleyrand qui a dit : « La parole nous a été donnée pour déguiser notre pensée. »

Ce que dit Dieu révèle son caractère, et sa Parole est une réflexion de sa personne. Les hommes « promettent plus de beurre que de pain », mais avec l’Éternel, c’est « chose promise, chose due ». Ce qu’il dit, il le fait ; on peut compter dessus. La vérité est un attribut de Dieu de la plus haute importance en ce qui concerne le salut. Une fois qu’on passe de l’autre côté, comment savons-nous ce qui va nous arriver et quelles garanties possédons-nous ? Eh bien, il n’y aura pas de surprises, car Dieu nous l’a révélé. Jésus a dit :

Celui qui croit en moi a la vie éternelle et ne vient pas en jugement (Jean 6.47 ; 5.24).

Verset 3

Je continue le psaume 138.

Le jour où j’ai appelé, et où tu m’as répondu, tu as accru la force de mon âme (Psaumes 138.3).

Le verbe hébreu traduit par « accru » exprime un mouvement intérieur impétueux et brusque qui donne une assurance inébranlable. C’est l’effet qu’a fait la promesse divine sur David.

Versets 4-5

Je continue.

Que tous les rois de la terre te remercient, Éternel, en entendant ta parole ! Et qu’en chantant ils célèbrent les œuvres de l’Éternel ! Grande est la gloire de l’Éternel ! (Psaumes 138.4-5).

Pendant le Millénium, Jésus-Christ sera le roi de toute la terre et pas seulement d’Israël. Nous avons ici la contrepartie de ce qui est dit dans le psaume précédent : pendant l’exil babylonien les Israélites ne voulaient pas chanter en présence d’étrangers les cantiques de Sion, mais ici, le psalmiste annonce une époque où les étrangers non-Juifs chanteront eux aussi les cantiques de Sion.

Verset 6

Je continue.

Si haut que soit l’Éternel, il voit les humbles, et il repère de loin les orgueilleux (Psaumes 138.6).

Imbus d’eux-mêmes, les gens arrogants sont remplis de néant. Dieu les laisse de côté pour s’intéresser aux humbles. Le prophète Ésaïe et l’apôtre Paul écrivent respectivement :

Car voici ce que dit le Dieu très élevé qui demeure éternellement, qui s’appelle le Saint : J’habite dans un lieu qui est très haut et saint, mais je demeure aussi avec l’homme accablé, à l’esprit abattu, pour ranimer la vie de qui a l’esprit abattu et vivifier le cœur des hommes accablés (Ésaïe 57.15). Dieu a porté son choix sur ce qui n’a aucune noblesse et que le monde méprise, sur ce qui est considéré comme insignifiant, pour réduire à néant ce que le monde estime important (1Corinthiens 1.28).

Il y a beaucoup de passages qui comparent l’humilité et l’orgueil. Les apôtres Jacques et Pierre écrivent respectivement :

Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux humbles (Jacques 4.6). Dans vos relations mutuelles, revêtez-vous d’humilité, car l’Écriture déclare : Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il accorde sa grâce aux humbles. Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève au moment qu’il a fixé (1Pierre 5.5-6).

Dieu est allé chercher David dans les pâturages où il gardait les moutons, pour faire de lui le chef de son peuple (2Samuel 7.8), mais même roi, il est resté humble (Psaumes 131.1).

Versets 7-8

Je finis de lire le Psaume 138.

Lorsque je passe par la détresse, Éternel, tu préserves ma vie de la furie de l’ennemi, tu interviens pour me sauver. Oui, l’Éternel agira en ma faveur. Ton amour, ô Éternel, dure toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! (Psaumes 138.7-8).

Tout ce que Dieu a déjà accompli pour David et son peuple n’est qu’un début, à côté du futur glorieux d’Israël et de l’humanité. Dans son épître aux Philippiens, l’apôtre Paul exprime la même idée quand il écrit :

J’en suis fermement persuadé : celui qui a commencé en vous son œuvre bonne la poursuivra jusqu’à son achèvement au jour de Jésus-Christ (Philippiens 1.6).

Psaume 139

Introduction

Nous arrivons au Psaume 139 où le psalmiste s’émerveille devant l’Éternel qui connaît toutes choses de leur début à leur fin, qui est partout à la fois, et qui est tout-puissant. En d’autres mots, ce psaume enseigne l’omniscience de Dieu, son omnipotence, omniprésence mais aussi sa sainteté. L’idée centrale du psaume 139 est que le croyant trouve la sécurité en Dieu.

Un jour, un moqueur a demandé : « Dieu peut-il créer un rocher qui soit tellement lourd qu’il ne peut pas le porter ? » La réponse est que Dieu ne fait jamais rien de ridicule.

Verset 1

Je commence à lire le psaume 139.

Au chef de chœur. Psaume de David. Éternel, tu m’as sondé et tu m’as connu (Psaumes 139.1).

Un manuscrit ajoute au nom de David celui du prophète Zacharie ce qui est plausible. Dieu nous connaît de a à z depuis toujours et même avant notre conception. Comme on ne peut rien lui cacher, autant tout lui dire. Et au lieu d’aller sur le divan du psychologue, allons à Jésus.

Versets 2-4

Je continue.

Quand je suis assis et quand je me lève, tu le sais. De loin, tu discernes tout ce que je pense. Tu sais quand je marche et quand je me couche, et tous mes chemins te sont familiers. Bien avant qu’un mot vienne sur mes lèvres, Éternel, tu sais déjà tout ce que je vais dire (Psaumes 139.2-4).

Dieu connaît mes faits et gestes, mes pensées, ce que je ressens, mes paroles bien sûr mais aussi ce que j’ai failli dire. Il n’y a strictement rien sur moi et sur toi qu’il ne sait pas.

Versets 5-6

Je continue.

Tu es devant moi et derrière moi : tu m’entoures ; ta main est sur moi. Merveilleux savoir hors de ma portée, savoir trop sublime pour que je l’atteigne (Psaumes 139.5-6).

Que Dieu sache tout et se trouve partout est réconfortant, car il m’aime en dépit de ce que je suis. Il est arrivé à presque tout le monde de croire connaître quelqu’un et d’être déçu. Mais Dieu n’est jamais surpris. Avant la création, il savait déjà que David prendrait la femme de son voisin de palier, que l’apôtre Pierre le renierait et que Judas le trahirait.

Versets 7-8

Je continue.

Où pourrais-je aller loin de ton Esprit ? Où pourrais-je fuir hors de ta présence ? Si je monte au ciel tu es là, et si je descends au séjour des morts, t’y voilà ! (Psaumes 139.7-8).

Le psalmiste se met à la place de quelqu’un qui cherche à fuir Dieu. Le séjour des morts semble être le lieu de l’oubli par excellence, eh bien pas du tout, car Dieu s’y trouve.

Versets 9-10

Je continue.

Et si j’empruntais les ailes de l’aube pour me réfugier aux confins des mers, là aussi ta main me dirigerait, ton bras droit me tiendrait (Psaumes 139.9-10).

Si je me déplace avec la rapidité de l’éclair pour aller du lieu où le soleil se lève au lieu où il se couche, partout, je trouve Dieu qui me manifeste sa sollicitude.

Versets 11-12

Je continue.

Qu’il n’y ait que ténèbres… que la clarté se change en nuit. Les ténèbres mêmes ne sont plus ténèbres devant toi. La nuit est claire comme le plein jour (Psaumes 139.11-12).

Dieu étant lumière, il n’a pas besoin d’une clarté extérieure pour y voir clair. Il voit aussi tout ce qui se fait en secret et sous le couvert de l’obscurité. Celui qui confesse une faute doit tout dire et reconnaître sa totale culpabilité, car il n’est pas possible de lui cacher quoi que ce soit.

Versets 13-14

Je continue.

Tu m’as fait ce que je suis, et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Je te loue d’avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse : tu fais des merveilles, et je le reconnais bien (Psaumes 139.13-14).

Dans l’Ancien Testament, les reins sont considérés comme le siège de la force physique, de l’inconscient et de l’affectivité. L’enchevêtrement du squelette et de la chair avec les systèmes nerveux et circulatoire est d’une complexité époustouflante ; tout le monde sait cela.

Versets 15-16

Je continue.

Mon corps n’était pas caché à tes yeux quand, dans le secret, je fus façonné et brodé dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tu me voyais et, dans ton registre, se trouvaient déjà inscrits tous les jours que tu m’avais destinés alors qu’aucun d’eux n’existait encore (Psaumes 139.15-16).

Dès avant la conception, toute l’histoire d’un individu est devant Dieu qui l’écrit dans un registre. David était déjà un être humain avant de voir le jour. D’après ce passage, un embryon est une personne, ce qui fait de l’IVG un meurtre, et que ce soit légal ne change pas son immoralité.

Versets 17-18

Je continue.

Combien tes desseins, ô Dieu, sont, pour moi, impénétrables, et comme ils sont innombrables ! Si je les comptais, ils seraient bien plus nombreux que les grains de sable sur les bords des mers. Voici : je m’éveille, je suis encore avec toi (Psaumes 139.17-18).

Au lieu de se lancer dans une spéculation philosophique, le psalmiste reste sur le terrain pratique ; il adore et rend grâces à Dieu qui est constamment à ses côtés. Pareillement, au grand réveil après la mort, le croyant constatera qu’il est dans la présence de Dieu

Versets 19-22

Je continue.

Puisses-tu, ô Dieu, faire mourir le méchant ! Que les hommes sanguinaires partent loin de moi ! Ils se servent de ton nom pour leurs desseins criminels, eux, tes adversaires, l’utilisent pour tromper. Éternel, comment donc ne pas haïr ceux qui te haïssent, et ne pas prendre en dégoût ceux qui te combattent ? Je leur voue une haine extrême et les considère comme mes ennemis (Psaumes 139.19-22).

Après avoir contemplé les perfections divines, le psalmiste regarde avec horreur la présence des impies. Cette tâche qui dépare l’œuvre parfaite de Dieu est une injure qui doit disparaître. David se fait son porte-parole. Sa haine n’est pas un sentiment de vengeance personnelle, mais le désaveu complet des actions de ceux qui font le mal. Par ailleurs, cette haine exige que justice soit faite, que le coupable soit jugé et mis hors d’état de nuire.

Versets 23-24

Je finis le psaume 139.

Sonde-moi, ô Dieu, pénètre mon cœur, examine-moi, et pénètre les pensées qui me bouleversent ! Considère si je suis en train de suivre le chemin du mal et dirige-moi sur la voie de l’éternité ! (Psaumes 139.23-24).

L’indignation exprimée par David n’est pas un manteau qu’il jette sur son propre péché. Au contraire, il demande à Dieu de le pénétrer de son regard pour lui révéler le mal qui pourrait se trouver en lui, et de le conduire sur la voie du bien.

Psaume 40

Introduction

Nous arrivons au Psaume 140 qui avec les deux suivants forment un tout et nous ramène aux persécutions de David par le roi Saül. Il faut aussi remarquer que ces psaumes sont des prières, ce qui montre que pour le croyant, la première réaction face aux difficultés, c’est de les apporter à l’Éternel. Le psaume 140 est un appel au secours. Je commence à le lire.

Versets 1-5

Au chef de chœur. Psaume de David. Ô Éternel, délivre-moi du méchant et sauve-moi de l’homme violent ! Faire du mal : voilà tous leurs projets. Jour après jour, ils cherchent des querelles. Ils ont dardé leur langue comme un serpent, ils ont, entre les lèvres, du venin de vipère. — Pause. Éternel, préserve-moi des griffes du méchant ! Protège-moi des violents, de ceux qui veulent causer ma chute ! (Psaumes 140.1-5).

La référence au serpent est une satire citée par l’apôtre Paul (Romains 3.13) pour décrire la race humaine. Ma prière journalière est que Dieu me garde du mal et du malin.

Versets 10-14

Je continue plus loin et je finis le psaume 140.

Que sur la tête de ceux qui m’environnent retombe le mal provoqué par leurs lèvres ! Que des charbons ardents soient déversés sur eux ! Que dans le feu, ils soient précipités, au fond d’un gouffre d’où ils ne pourront plus se relever ! Que les mauvaises langues soient bannies de la terre ! Que l’homme violent soit pourchassé sans trêve par le malheur ! (Psaumes 140.10-12).

Cette prière imprécatoire qui demande le jugement divin sur les méchants est juste de la part de David, et le sera également de la part des Israélites quand ils seront persécutés par l’Antichrist. Sous la Nouvelle Alliance par contre, les croyants sont appelés à pardonner et à laisser Dieu s’occuper de ceux qui leur font du tort (Romains 12.19-21). Tôt ou tard, tous les impies, violents et blasphémateurs seront jugés par Dieu.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

Émission du jour | Éphésiens 6.13-16

Prendre les armes de Dieu (suite)

Nos partenaires