Proverbes 3.1-18
Chapitre 3
Introduction
Sans vraiment s’en rendre compte, les êtres humains sont en quête du paradis perdu. Même si cela ne fait pas la manchette d’un journal, c’est notre préoccupation majeure. En effet, nous recherchons tous le bonheur, mais qui peut dire en quoi il consiste? Est-ce amasser beaucoup d’argent, avoir du succès en amour, gravir les échelons de l’échelle professionnelle et sociale, être toujours en vacances ? Qu’en est-il ? Eh bien, le chapitre 3 du livre des Proverbes nous donne la recette du bonheur et elle est simple : c’est révérer l’Éternel, écouter la Parole de Dieu, accepter ses réprimandes et lui obéir. Tel est le thème de ce chapitre que je commence à lire.
Versets 1-2
Mon fils, n’oublie pas mes enseignements et que ton cœur retienne mes commandements, car ils rallongeront tes jours et ajouteront des années à la durée de ta vie et t’assureront le bonheur (Proverbes 3.1-2).
Le jeune homme a définitivement quitté le giron familial et s’est engagé dans la vie adulte. Alors qu’il est en contact avec les réalités quotidiennes qui souvent posent problème, Dame Sagesse va lui donner des conseils appropriés.
J’ai entendu parler d’un joaillier qui distribue un exemplaire du livre des Proverbes à tous ses clients. Il espère ainsi qu’ils découvriront un joyau bien plus précieux que tous les bijoux qu’il expose dans sa vitrine : la Sagesse. Pour nous qui sommes sous le régime de la Nouvelle Alliance, la Sagesse a été personnifiée en la personne de Jésus. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :
Grâce à Dieu, vous êtes unis au Christ qui est devenu pour nous cette sagesse qui vient de Dieu (1Corinthiens 1.30).
Chacune des 6 premières exhortations du troisième chapitre du livre des Proverbes se compose d’un avertissement suivi d’une promesse. Par ce procédé pédagogique l’auteur encourage le jeune homme à obéir aux enseignements qu’il a reçus de ses parents et maîtres.
La première exhortation : « Que ton cœur retienne mes commandements », est beaucoup plus que le simple accomplissement d’un devoir religieux ; c’est une dévotion, une consécration à la volonté de Dieu. Dans le Psaume 119, David exprime la même idée quand il dit :
Je garde ta parole tout au fond de mon cœur pour ne pas pécher contre toi (Psaumes 119.11).
Ces paroles m’interpellent parce que je me sens non seulement concerné mais surtout déficient. La caractéristique des hommes pieux de l’Ancien Testament est qu’ils sont sensibles à Dieu; leur tête et leur cœur ont toute son attention. On sait qu’Abraham obéissait sur-le-champ aux commandements de l’Éternel ; Moïse est un exemple de consécration au Seigneur, et du jeune prêtre Esdras, il est écrit :
Il avait appliqué son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, et à la pratiquer (Esdras 7.10).
Quand Jésus tient son dernier discours dans la Chambre Haute et dans l’intimité, il explique à ses disciples ce que signifie « retenir les commandements dans son cœur ». Il leur dit :
Si quelqu’un m’aime, il obéira à ce que j’ai dit. Mon Père aussi l’aimera : nous viendrons tous deux à lui et nous établirons notre demeure chez lui (Jean 14.23).
Dieu n’est pas du tout impressionné par mes rites religieux, même ceux empreints de la plus grande piété. Ce qui l’intéresse, c’est mon cœur s’il est bien disposé à son égard.
Après la résurrection, le Seigneur a un entretien privé avec Pierre afin de régler un gros contentieux. Il aurait pu réprimander son apôtre avec perte et fracas pour l’avoir renié, mais il choisit la douceur, la voie du cœur. Tout d’abord et deux fois de suite, Jésus lui demande donc : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » Mais au lieu de répondre : « Oui, je t’aime », chaque fois Pierre dit : « Tu sais que je t’aime bien », c’est à dire : « j’ai de l’affection pour toi ». Alors la troisième fois, Jésus demande : « Simon, fils de Jonas, as-tu de l’affection pour moi ? », et à nouveau, Pierre répond : « Tu sais que je t’aime bien » (Jean 21.15-17).
Pierre n’ose pas dire à Jésus qu’il l’aime parce qu’il l’a renié. Je n’aurais pas voulu être à sa place, car il a dû se sentir très à l’étroit dans ses sandales. Comme je l’ai dit, ce qui compte pour Dieu, ce ne sont pas les rites et les devoirs religieux que j’accomplis, mais que mon cœur soit bien disposé à son égard.
La mise en pratique des enseignements de la Sagesse entraîne deux bénédictions : d’une part, elle donne la santé et la vitalité au corps, et d’autre part, elle prolonge la durée de vie sur terre. Or, dans l’Ancien Testament, une longue vie est considérée comme une bénédiction de Dieu, un signe de sa faveur, ainsi qu’une conséquence de sa fidélité à l’enseignement reçu de ses parents et maîtres. Les Hébreux n’ont jamais fait de la sagesse une quête philosophique abstraite, car pour eux, c’est une façon de vivre très pratique qui découle d’une vision du monde où l’Éternel est le centre. La sagesse enseigne au jeune Israélite des concepts très terre-à-terre comme la soumission à l’autorité et l’obéissance à la Loi de Dieu. Se soumettre à cette Loi constitue le fondement d’une vie juste permet à l’homme d’éviter les pires pièges et traquenards de la vie.
Versets 3-4
Je continue de lire dans le chapitre 3 du livre des Proverbes.
Que l’amour et la fidélité ne te fassent jamais défaut ; attache-les autour de ton cou, grave-les sur les tablettes de ton cœur, et tu obtiendras la faveur de Dieu et des hommes, tu auras la réputation d’être un homme de bon sens (Proverbes 3.3-4).
Quand Moïse a donné la Loi, il a ordonné :
Que ces commandements que je te donne aujourd’hui restent gravés dans ton cœur. Qu’ils soient attachés comme un signe sur ta main et comme une marque sur ton front (Deutéronome 6.6, 8).
Dame Sagesse met au même niveau les prescriptions de la Loi, et « l’amour et la fidélité ». Or, plusieurs passages des évangiles décrivent Jésus comme personnifiant la Sagesse. Jean et Luc écrivent respectivement :
La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ (Jean 1.17). Jésus grandissait et progressait en sagesse, et il se rendait toujours plus agréable à Dieu et aux hommes (Luc 2.52).
Le jeune homme qui apprend à se conduire avec sagesse aime Dieu et lui est fidèle, et il est également bon et vrai dans ses rapports avec autrui.
Pour la prière du matin, la coutume des Juifs orthodoxes est de porter au bras et au front des phylactères. Ce sont des petites boîtes carrées qui renferment des versets. Ce comportement est une mauvaise interprétation de la Loi, une obéissance à la lettre et matérielle d’un commandement qui devrait être pris au sens figuré. Là encore, le rite religieux remplace la bonne attitude de cœur.
Versets 5-6
Je continue le texte.
Mets ta confiance en l’Éternel de tout ton cœur, et ne te repose pas sur ta propre intelligence. Reconnais-le dans tout ce que tu entreprends et il aplanira tes sentiers (Proverbes 3.5-6).
Ces versets font partie des favoris de beaucoup de croyants, mais ils n’ont de sens que pour celui qui recherche la sagesse dans une étude assidue des Écritures, et qui obéit aux lois de Dieu. Ce passage a son parallèle dans un autre proverbe qui dit :
Qui se fie à ses propres pensées n’est qu’un insensé, mais celui qui dirige sa marche d’après la sagesse échappera aux dangers (Proverbes28.26).
Il n’est pas rare d’entendre quelqu’un dire : « Je ne compte que sur moi », et d’en être fier. Ceux qui ont cette prétention se classent assez souvent dans la catégorie des gens qui n’ont « ni foi ni loi », mais ils ne se rendent évidemment pas compte que « qui se fie à ses propres pensées n’est qu’un insensé. »
Faire confiance à l’Éternel de tout son cœur signifie que dans n’importe quelle situation, il faut se méfier de soi et ne pas être présomptueux. Celui qui s’appuie uniquement sur son ingéniosité et ses capacités intellectuelles d’appréciation navigue sans compas parce que le raisonnement humain étant toujours très subjectif, il n’est pas fiable. Il est tout simplement impossible à une personne de tout savoir tandis que Dieu, qui est hors du bocal espace-temps, connaît le commencement et la fin de chaque chose, et il est le Tout-Puissant. Toute la sagesse qu’un homme peut amasser ne peut jamais et en aucune manière remplacer le besoin de faire confiance au Seigneur qui sait d’avance et en toute circonstance la meilleure voie à suivre, ce qu’on ne peut pas deviner.
Lorsque le jeune homme doit faire face à un imprévu ou à un danger, Dame Sagesse déclare que la bonne conduite à tenir est de s’en remettre à Dieu. Si je suis à l’aéroport et que mon vol est retardé à cause du mauvais temps, je peux scruter le ciel gris et faire un pronostic, mais si je prend une décision en me fondant uniquement sur mes propres conclusions, je me repose sur ma propre intelligence, ce qui veut dire que je ne me conduis pas avec sagesse. Ce principe s’applique à toute circonstance de ma vie. Que de fois j’ai gaffé parce que je n’ai consulté que moi, ma personne et mon opinion. Si je cherche à connaître la pensée de Dieu dans les décisions que je dois prendre, non seulement il me conduira dans mes choix, mais il ôtera même les obstacles que je ne vois pas et qui jonchent pourtant ma route. Dans le Sermon sur la Montagne que nous rapporte l’évangile selon Matthieu, Jésus dit :
Les yeux sont comme une lampe pour le corps ; si donc tes yeux sont en bon état, ton corps entier jouira de la lumière (Matthieu 6.22).
Si je regarde à Dieu, il fera la lumière autour de moi afin que je puisse aller mon chemin avec un minimum d’entraves (Ésaïe 40.3). Le livre des Proverbes enseigne que ceux qui suivent les recommandations de Dame Sagesse ont une vie plus facile et donc moins problématique que ceux qui ne comptent que sur eux-mêmes. Cela ne veut pas dire que je n’aurai pas de problèmes, mais qu’ils seront à ma taille, parce que mesurés par Dieu.
Versets 7-8
Je continue le texte.
Ne te prends pas pour un sage, révère l’Éternel et détourne-toi du mal. Ce sera une bonne médecine qui t’assurera la santé du corps et la vitalité de tout ton être (Proverbes 3.7-8).
Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :
N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais soyez attirés par ce qui est humble. Ne soyez pas sages à vos propres yeux (Romains 12.16).
Celui qui est en voie d’acquérir la sagesse doit se rappeler qu’elle est toujours un don de Dieu, et donc qu’il ne faut pas s’enorgueillir.
La crainte respectueuse de l’Éternel est source de sagesse et par conséquent le style de vie idéal pour une bonne santé à tous les niveaux. Les proverbes établissent souvent une relation entre la santé physique et la sagesse. Or de nos jours, on connaît le lien étroit entre l’état physique d’un individu et son psychisme dont la spiritualité fait évidemment partie.
Devant une même situation périlleuse ou de détresse, celui qui fait confiance à Dieu est beaucoup moins stressé que quelqu’un qui ne compte que sur lui-même. Si ma foi est grande, je jouirai d’une paix parfaite, mais je n’en suis pas encore là. Dans ce sens, croire en Dieu est une béquille comme disent les mécréants. Eh bien moi, j’en voudrais une sur laquelle je pourrais m’étendre de tout mon long.
Versets 9-10
Je continue le texte.
Honore l’Éternel en lui donnant une part de tes biens et en lui offrant les prémices de tous tes revenus. Alors tes greniers regorgeront de nourriture et tes cuves déborderont de vin (Proverbes 3.9-10).
Les Israélites doivent apporter au Temple les premiers fruits de leurs récoltes. Dans le Lévitique, on lit :
Toute dîme prélevée sur les produits de la terre et sur les fruits des arbres appartient à l’Éternel : c’est une chose sacrée qui est à lui (Lévitique 27.30).
Pour les Hébreux, ces offrandes sont aussi une façon d’exprimer leur reconnaissance pour les bienfaits de Dieu, à condition bien sûr que ces dons soient accompagnés du vif sentiment que l’homme est redevable à l’Éternel en tout et pour tout. Cependant, quelqu’un dira : « C’est par mon travail que j’ai mon argent ». Peut-être, mais qui a fait en sorte que tu puisses avoir une bonne éducation et bien gagner ta vie ? Qui t’a donné la santé et les opportunités ? Tes parents? Et qui te les a donnés? C’est Dieu qui pourvoit à tous nos besoins. Il se sert d’intermédiaires certes, mais c’est lui qui fournit la semence au semeur dit l’apôtre Paul aux Corinthiens (2Corinthiens 9.10). On a coutume de dire : « Qui paie ses dettes s’enrichit ». Mais on pourrait ajouter : « Qui donne à Dieu s’enrichit ». Le prophète Malachie écrit :
Apportez donc vos dîmes dans leur totalité dans le trésor du Temple pour qu’il y ait des vivres dans ma demeure ! De cette façon-là, mettez-moi à l’épreuve, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes : alors vous verrez bien si, de mon côté, je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, et ne vous comble pas avec surabondance de ma bénédiction (Malachie 3.10).
Et Jésus a dit aux foules qui le suivaient :
Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas : “ Que mangerons-nous ? ” ou : “ Que boirons-nous ? Avec quoi nous habillerons-nous ? ” Faites donc du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux votre préoccupation première, et toutes ces choses vous seront données en plus (Matthieu 6.31, 33).
D’une façon générale, la piété est source de prospérité, mais il ne faut pas en faire une règle absolue cause-effet en particulier sous le régime de la Nouvelle Alliance où les promesses sont avant tout d’ordre spirituel. Par ailleurs, Dieu ne me doit rien, il ne peut jamais être mon débiteur, par contre, je lui dois tout.
Versets 11-12
Je continue de lire dans le chapitre 3 du livre des Proverbes.
Mon fils, si l’Éternel te corrige, n’en fais pas fi, s’il te reprend, ne t’impatiente pas, car c’est celui qu’il aime que l’Éternel reprend, agissant comme un père avec lui avec l’enfant qu’il chérit (Proverbes 3.11-12).
Ces versets sont cités dans le Nouveau Testament par l’auteur de l’épître aux Hébreux, mais selon la Septante qui est l’ancienne version grecque. Et dans Job, nous avons un passage parallèle qui dit :
Ah ! certes, bienheureux celui que Dieu corrige, qui n’a pas de mépris pour les leçons du Tout-Puissant. Car Dieu inflige la blessure, mais il la panse aussi et même s’il meurtrit, sa main guérit ensuite (Job 5.17-18).
Le Dieu qui donne la sagesse, à qui on peut faire confiance, qui ôte les obstacles de ma route et qui pourvoit à mes besoins, prouve son amour pour moi avec sa baguette. Et pourquoi en serait-il autrement? Ne dit-on pas : « Qui aime bien châtie bien ! »
La discipline éducative est toujours difficile à accepter parce qu’elle fait mal, mais c’est la preuve que Dieu traite les croyants comme ses fils et ses filles. C’est exactement de cette manière que les parents dignes de ce nom se comportent envers leurs enfants. Une bonne fessée instruit l’enfant et la correction fait partie de son éducation afin qu’il apprenne à distinguer le bien du mal. Cependant, il ne faut pas confondre la discipline paternelle avec la peine infligée à un criminel coupable d’avoir commis une action répréhensible. Le malfaiteur doit être puni parce que la justice divine l’exige alors que l’enfant est corrigé. Ces deux types de châtiments obéissent à des logiques entièrement différentes.
Verset 13
Je continue le texte.
Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse ! Heureux celui qui est devenu raisonnable ! (Proverbes 3.13).
À partir d’ici débute un petit discours qui va jusqu’au verset 18, qui commence et finit par heureux, et qui célèbre la valeur incomparable de la sagesse ainsi que le bonheur qu’elle procure à l’homme qui la possède. Alors que les hommes sont entièrement absorbés par la recherche des richesses et des honneurs, pour le croyant, la sagesse est infiniment plus précieuse. Ce passage s’inscrit dans la lignée des béatitudes qui proclament « heureux celui qui fait la volonté de Dieu ».
Versets 14-15
Je continue le texte.
Acquérir la sagesse vaut mieux que gagner beaucoup d’argent. Les avantages qu’elle donne sont plus précieux que l’or le plus fin. Elle a plus de prix que les perles, et aucun trésor que tu pourrais désirer n’égale sa valeur (Proverbes 3.14-15).
Dans les psaumes 19 et 119, David utilise aussi l’image des richesses, mais pour souligner que la Parole de Dieu leur est bien plus précieuse. Il écrit :
Les décrets de l’Éternel sont bien plus désirables que beaucoup de lingots d’or, plus savoureux que le miel le plus doux coulant des ruches. La Loi que tu as édictée est pour moi plus précieuse que mille objets d’or et d’argent (Psaumes 19.11 ; 119.72).
David dans les Psaumes et le sage dans les Proverbes, utilisent le langage de la finance pour expliquer que ce que rapporte la sagesse à celui qui la possède est bien supérieur à ce qu’on peut tirer de l’argent, de l’or ou des perles. La sagesse procure un bonheur durable contrairement aux biens matériels qui souvent sont une malédiction. Dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon écrit :
Qui aime l’argent n’en aura jamais assez, et qui se complaît dans l’abondance ne sera jamais satisfait de ses revenus. Cela encore est dérisoire. Plus on possède de biens, plus se multiplient les profiteurs (Ecclésiaste 5.9-10).
Versets 16-18
Je continue le texte.
La sagesse t’offre, dans sa main droite, une longue vie, et dans sa main gauche, la richesse et la considération. Les voies dans lesquelles elle conduit sont agréables, tous ses chemins convergent vers la paix. La sagesse est un arbre de vie pour ceux qui s’attachent à elle, et ceux qui savent la garder sont heureux (Proverbes 3.16-18).
Dame Sagesse est particulièrement généreuse puisqu’elle donne de ses deux mains les plus grands biens imaginables. Les richesses et le rang social c’est bien beau, mais encore faut-il avoir la paix et la santé pour pouvoir en profiter. Quelqu’un de ma famille, devenu vieux, devint aussi violent parce qu’il croyait qu’on voulait lui couper la tête avec une scie. C’est drôle dans un film, mais pas dans la réalité. Une longue vie n’a de sens que si elle est de qualité, sinon c’est une malédiction.
L’étude assidue des Écritures et l’acquisition de la sagesse ne préservent pas des aléas de l’existence, par contre, elles permettent de leur faire face avec sérénité, et elles sont une source de vie et de bonheur. Voilà pourquoi l’auteur met en parallèle l’Arbre de vie et Dame Sagesse.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.