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22 nov. 2024

Proverbes 25.26 – 26.28

Chapitre 25

Introduction

Enfant, avec les copains, quand on gambadait dans les prés et les bois, on n’amenait jamais de quoi boire avec nous. Nous épanchions notre soif dans un ruisseau parce qu’à cette époque, la pollution n’était pas un problème. C’est vrai que de temps en temps nous trouvions aussi des trous d’eau verdâtre parfaitement répugnants. Je continue à lire dans le chapitre 25 du livre des Proverbes.

Verset 26

Un juste qui se laisse ébranler devant le méchant est comme une source aux eaux troubles ou une fontaine polluée (Proverbes 25.26).

Dans les régions arides du Proche-Orient, une source ou un puits d’eau potable est un bien très précieux, pareillement, un homme juste et droit l’est aussi. Après qu’Hitler ait accédé à la chancellerie, les dirigeants européens se soumettent à toutes ses exigences soi-disant pour avoir la paix. Chamberlain pour l’Angleterre et Daladier pour la France acceptent donc de signer les accords de Munich cédant ainsi aux caprices du Führer et donnant au parti nazi la main haute et une raison de jubiler. Ces dirigeants ayant ainsi perdu leur crédibilité, leur réputation et le respect du monde libre, sont devenus semblables à une source d’eau corrompue dont il faut se méfier. De nos jours, en politique et dans le monde des affaires, il est fréquent que des gens qui étaient intègres au début de leur carrière se compromettent en trempant dans des sales affaires, généralement des histoires de gros sous ou de sexe.

Verset 27

Je continue le texte.

Il n’est pas bon de manger beaucoup de miel, mais étudier des choses difficiles voilà ce qui est important (Proverbes 25.27).

Ce verset très obscur est traduit diversement. Un peu de miel est bon à manger et pour la santé puisque c’est un antiseptique naturel. Mais trop, ça écœure. Alors plutôt que de rechercher les plaisirs faciles, il vaut mieux s’appliquer à l’étude sérieuse et approfondie des questions importantes de la vie qui se posent à notre esprit, comme la raison de notre présence sur terre par exemple.

Verset 28

Je finis de lire le chapitre 25.

Celui qui ne sait pas se dominer est comme une ville démantelée qui n’a plus de remparts (Proverbes 25.28).

Jadis, une ville sans remparts était vulnérable aux attaques de n’importe quel l’ennemi. Pareillement, celui qui ne se maîtrise pas (Proverbes 14.17, 29 ; 16.32 ; 29.11) s’expose à toutes sortes de problèmes.

Chapitre 26

Introduction

Nous arrivons au chapitre 26 qui comme le précédent, fait partie de la seconde collection des proverbes écrits par le roi Salomon. Sur les 13 premières sentences, 12 parlent de l’insensé, et l’un de ses traits caractéristiques nous est donnée par le roi David qui dans le psaume 14, écrit :

Les insensés disent : “ Dieu n’existe pas ” (Psaumes 14.1).

Selon le genre de stupidité, les Hébreux utilisent un mot différent. Dans les Textes Sacrés, un insensé n’est pas quelqu’un qui est psychotique ou mentalement déficient suite à une maladie, un accident ou une anomalie génétique. Non, l’insensé est insensible à Dieu et à ses règles morales.

J’ai un ami qui à l’âge de 30 ans a eu une attaque cérébrale qui l’a laissé un peu simplet, souriant, mais incapable de prendre une décision de quelque importance ni d’avoir une conversation suivie sur un sujet quelconque. Ce n’est pas un insensé tel que les Écritures le définissent.

Je connais une famille de deux frères et une sœur qui vivent ensemble dans une grande ferme. Ce sont de très braves gens qui se plient en quatre pour bien vous accueillir et avec qui on peut bien discuter, mais ils sont différents du commun des mortels. Quand je suis entré dans la cuisine, il a fallu chasser les poules qui s’étaient confortablement installées sur les chaises, puis il fallait aussi bien faire attention où on mettait les pieds et où on s’asseyait. Alors qu’on prenait le café, une vache est venue nous dire bonjour puis des chèvres qui se promenaient un peu partout nous ont rendu visite et il y avait aussi un cheval dans l’une des chambres à coucher. Ces gens sont originaux mais ni sots ni insensés puisqu’ils ont non seulement accepté Jésus comme leur sauveur mais sont très pieux. Leur excentricité est peut-être due au fait qu’ils descendent d’une succession de mariages consanguins.

Verset 1

Je commence maintenant à lire le chapitre 26.

Être honoré convient aussi peu à un sot que la neige en été ou la pluie pendant la moisson (Proverbes 26.1; Comparez Proverbes 26.8 ; 19.10).

En principe, de mars à octobre, il ne pleut pas en Israël. Alors un gros orage qui éclate au moment où on doit rentrer le foin est tout à fait inhabituel et pose de sérieux problèmes parce qu’on ne peut pas le stocker mouillé, autrement il pourrit. Une tempête de neige en été rafraîchirait l’atmosphère, mais serait vraiment bizarre. De même, honorer un insensé est anormal et néfaste, mais c’est monnaie courante parce que nous vivons dans un monde insensé.

Combien de statues ont été érigées en honneur à des criminels de grande envergure ? Des écrivains ou des metteurs en scène d’œuvres scandaleuses reçoivent un oscar tandis que des philosophes sont admis à l’académie des lettres bien que leurs idées soient à l’origine de nettoyages ethniques. Même le prix Nobel est quelquefois décerné à des insensés.

Verset 2

Je continue.

Une malédiction injustifiée reste sans effet, elle est comme le moineau qui s’enfuit ou l’hirondelle qui s’envole (Proverbes 26.2).

L’Ancien Testament raconte l’étrange histoire de Balaam, un devin prophète de l’Éternel mais en même temps sorcier syncrétiste, opportuniste qui cherche avant tout l’argent et les honneurs, mais qui possède un réel pouvoir (Nombres 22.6) qui lui vient de Dieu. Il est engagé pour une somme colossale par Balaq, un roi local, afin qu’il maudisse les Hébreux qui sont sur le point de commencer la conquête du pays de Canaan. Mais chaque fois que Balaam veut prononcer une malédiction, c’est une bénédiction qui sort de sa bouche. Dans le livre des Nombres, on lit qu’il dit au roi Balaq qui est furieux :

Mais comment maudirais-je ce peuple ? Dieu ne l’a pas maudit. Comment menacerais-je celui que l’Éternel ne veut pas menacer ? (Nombres 23.8).

Beaucoup de gens se proclament médium ou diseurs de bonne aventure. Souvent ils se trompent mais parfois, ils tapent juste et leur prédiction se réalise, mais c’est un hasard, car un vrai prophète de Dieu ne fait jamais erreur (Deutéronome 18.22).

Verset 3

Je continue le texte.

Le fouet est fait pour le cheval, le mors pour l’âne, et le bâton pour l’échine des insensés (Proverbes 26.3; Comparez Proverbes 10.13 ; 19.29 ; Psaumes 32.9).

On ne peut raisonner avec un cheval, un âne ou un insensé ; ils ne comprennent que la douleur. Pour les diriger et les éduquer, il est donc nécessaire d’utiliser des instruments qui font mal.

Versets 4-5

Je continue.

Ne réponds pas au sot selon sa sottise, tu finiras par lui ressembler toi aussi. Réponds au sot selon sa sottise sinon il se prendra pour un sage (Proverbes 26.4-5).

Ces deux proverbes qui semblent se contredire ont donné de l’eau au moulin de ceux qui clament bien haut que les Textes Sacrés sont truffés d’erreurs. Les adeptes du philosophe grec Pythagore (6e siècle) utilisent des paradoxes semblables comme par exemple :

Marche sur la voie royale ! Ne marche pas sur la voie royale ! (la grande route).

En fait, les deux sentences apparemment contradictoire de ce proverbe se justifient pleinement. Dans certaines situations, il ne faut pas descendre au niveau de l’insensé ni le suivre sur son terrain, car il croit qu’on approuve ce qu’il dit ou ce qu’il fait. De plus, répondre à ses inepties est une perte de temps, car de toute façon il n’écoute pas et on risque de se laisser entraîner dans des discussions interminables qui n’ont ni queue ni tête. Il vaut donc mieux se taire. En d’autres circonstances, ne rien dire lui fait croire qu’on lui donne raison et qu’on accepte ses idées fausses ou son comportement insensé. Il faut alors lui répondre comme il le mérite et même le corriger de façon énergique en lui montrant sa stupidité. Au sage de discerner ce qui convient au cas par cas.

Il y a bien des années, j’ai reçu un courrier d’une maman très inquiète pour son fils étudiant que j’avais bien connu. Je lis son long discours et je me rend tout de suite compte que sous forme de questions, elle m’accuse d’être responsable de ses problèmes. Au vu de sa détresse, je décide de lui répondre point par point dans le but de les aider elle et son fils. Mais elle m’expédie illico presto une nouvelle missive plutôt méchante et qui montre qu’elle n’a absolument pas tenu compte de mes explications. Je réalise alors que le but de cette dame querelleuse est d’avoir raison et que si je continue à écrire je ne vais qu’attiser les flammes (Proverbes 26.20-21) : j’ai donc cessé toute correspondance.

Depuis que la toile, l’internet, a le vent en poupe, je reçois comme vous sans aucun doute, des tas d’informations ou sollicitations stupides auxquelles je ne donne aucune suite, tandis qu’à d’autres courriels, je réponds immédiatement.

Verset 6

Je continue le texte.

Celui qui confie des messages à un sot se coupe les pieds et se prépare bien des déboires (Proverbes 26.6; Comparez Proverbes 10.26).

Si j’ai une information importante à transmettre, je ne confie pas la lettre à un insensé, sinon elle a autant de chances d’arriver à bon port que si elle était amené à pied par un cul-de-jatte.

Verset 7

Je continue.

Un proverbe dans la bouche des sots fait le même effet que les jambes inertes d’un estropié (Proverbes 26.7; Comparez Proverbes 25.19).

C’est bien de posséder des jambes, mais elles sont tout à fait inutiles à un paraplégique ? Le proverbe le plus précieux perd toute sa valeur sur les lèvres d’un insensé, qui de toute façon ne sait pas l’appliquer à bon escient. Ça me fait penser qu’on a mis les paroles de Jésus ou des Textes Sacrés à toutes les sauces afin de justifier n’importe quoi et surtout des aberrations morales. Dans sa seconde épître, Pierre écrit :

Les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens des Écritures pour leur propre perdition (2Pierre 3.16).

Verset 8

Je continue le texte.

Décerner des honneurs à un insensé, c’est attacher une pierre à une fronde (Proverbes 26.8; Comparez Proverbes 26.1).

Fixer un projectile qu’on veut lancer est totalement absurde. Dans la Vulgate, la version latine de la Bible, il est écrit :

Décerner des honneurs à un insensé c’est jeter une pierre précieuse sur le tas consacré à Mercure.

C’est une allusion à la coutume païenne de dresser au bord des chemins, des colonnes portant une image de Mercure, le dieu romain des voyageurs, des commerçants et des voleurs. Moi aussi je trouve curieux que ces trois corporations soient chapeautées par le même dieu. Quoi qu’il en soit, au pied de Mercure se trouve un tas de cailloux et le passant y ajoute le sien pour honorer cette divinité, mais y jeter une pierre précieuse serait pure folie, tout comme « décerner des honneurs à un insensé ».

Verset 9

Je continue.

Un proverbe dans la bouche des sots est comme un rameau épineux brandi par un homme ivre (Proverbes 26.9).

Cet homme imbibé d’alcool risque de se faire mal et de blesser les autres en même temps. Dans notre contexte, ce pourrait être une personne insensée selon le point de vue des Écritures, qui enseigne les sciences humaines comme la philosophie, la psychologie, ou la sociologie, et même certaines branches scientifiques qui se prêtent à des interprétations subjectives. Un tel personnage risque de faire beaucoup de tort à ses élèves tout en se confortant dans ses erreurs ; il correspond donc très bien au proverbe cité.

Verset 10

Je continue.

Qui embauche un sot ou le premier venu est comme un archer qui blesse tout le monde (Proverbes 26.10).

En hébreu, ce verset est très obscur. Un tireur à l’arc imprudent ne peut pas prendre pour excuse : « Ce n’est pas moi qui t’ai blessé, mais ma flèche. » Pareillement, un patron est responsable du tort fait à autrui par un employé stupide laissé à lui-même.

Verset 11

Je continue.

Le sot retourne à ses folies comme le chien à ce qu’il a vomi (Proverbes 26.11).

C’est la sentence la plus répugnante du livre des Proverbes. Comme l’insensé n’est pas capable d’apprendre par l’expérience, il répète sans arrêt les mêmes comportements stupides. L’abandon de la folie est pour lui un changement contre nature, alors même corrigé, il retourne à son instinct premier.

Dans la parabole du fils prodigue, ce jeune homme est tombé au plus bas et vit dans une porcherie. Pour un Juif on ne peut pas tomber plus bas. Un jour il en a marre et décide de retourner à la maison. Supposons qu’il ramène avec lui un joli petit porcelet bien lavé tout beau tout rose, à la première occasion, ce charmant animal retournera se vautrer dans la boue parce que c’est sa nature.

Dans sa seconde épître (2.22), l’apôtre Pierre applique ce proverbe aux faux prophètes qui prétendent être croyants et qui se donnent des airs pieux, mais ont l’âme tordue au point de tromper leurs disciples en toute connaissance de cause.

Verset 12

Je continue.

J’ai vu un homme qui se croit sage : il y a plus à espérer d’un sot que de lui (Proverbes 26.12).

Salomon conclut cette série sur les insensés par une sentence cinglante adressée au prétentieux. En effet, malgré toute son expérience de la vie, un sage sait qu’il est faillible et que sa science et sa connaissance sont très limitées. L’orgueil sous toutes ses formes et la mauvaise langue (Proverbes 29.20) sont des vices constamment et fortement condamnés par le livre des Proverbes.

Versets 13-16

Je continue.

Le paresseux dit : “ Il y a un lion qui barre la route, un fauve qui parcourt les rues. ” Comme la porte tourne sur ses gonds, le paresseux se tourne sur son lit. Le paresseux plonge sa main dans le plat, mais il trouve trop pénible de la ramener à sa bouche. Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui parlent avec bon sens (Proverbes 26.13-16; Comparez Proverbes 19.24; 22.13).

La porte tourne sur ses gonds, mais ne les quitte jamais. De même, le fainéant est avachi sur un lit, un canapé ou un bout-de-table et reste assoupi le plus clair de son temps. Et parce qu’il arrive à survivre, il se croit plus malin que les autres, même que des sages, qui à force de réflexion, d’études et d’expérience, sont capables de résoudre les problèmes difficiles de l’existence.

Verset 17

Je continue.

Vous mêler d’une querelle qui ne vous regarde pas, c’est comme attraper un chien par les oreilles (Proverbes 26.17).

À partir d’ici et jusqu’à la fin du chapitre 26, Salomon donne des avertissements et des conseils qui portent sur certains aspects négatifs des relations humaines.

En Orient et dans l’Ancien Israël, les chiens sont sauvages et très rarement des animaux de compagnie. Alors, en attraper un par les oreilles est pire qu’une très mauvaise idée.

Du temps où j’allais sur les vogues, souvent et pour un oui ou pour un non, des bagarres éclataient à la sortie du bal parce que les jeunes étaient éméchés par l’alcool. Nous les copains, on se tenait toujours à l’écart de ces disputes, d’abord parce que ça ne nous regarde pas et ensuite parce que ça peut toujours mal tourner ; et en effet, de temps en temps on lisait dans le journal que quelqu’un s’était pris un coup de couteau (Proverbes 20.3).

J’ai déjà eu l’occasion de parler de Josias qui régna sur le royaume de Juda. C’est un brave homme très pieux, mais un jour il décide d’intervenir dans une guerre qui ne le concerne pas et y laisse sa peau (2Chroniques 35.20-24). La sagesse dicte de ne pas se mêler de ce qui ne nous regarde pas. Cependant, et comme je l’ai déjà dit, selon un proverbe précédent (24.11-12), le juste doit défendre les innocents. Donc, si je suis témoin d’une agression, je dois faire quelque chose. Maintenant que nous avons tous des téléphones portables, il est facile d’appeler police-secours.

Versets 18-19

Je continue le texte.

Comme un fou qui lance des traits enflammés et des flèches, semant la mort autour de lui, tel est l’homme qui trompe son prochain et qui dit ensuite : “ C’était pour plaisanter ” (Proverbes 26.18-19).

La tromperie est une plaisanterie de très mauvais goût pour la personne qui en fait les frais. Songez par exemple à un jeune homme qui demande à sa belle de l’épouser et ensuite qui lui dit : « Oh mais il fallait pas me prendre au sérieux, je rigolais. », Eh bien, c’est rarement drôle.

Versets 20-22

Je continue.

Quand il n’y a plus de bois, le feu s’éteint ; quand il n’y a plus de calomniateur, la querelle s’apaise. Les charbons donnent de la braise, le bois alimente le feu, et l’homme querelleur attise la querelle. Les médisances sont comme les friandises : elles descendent jusqu’au tréfonds de l’être (Proverbes 26.20-22; Comparez Proverbes 18.8).

Pour échauffer une dispute, il n’y a pas pire que la présence d’une teigne armée d’une mauvaise langue (Proverbes 11.13 ; 16.28 ; 20.19). Certaines communautés, clubs, ou même certaines familles sont toujours en état d’ébullition ; il y règne un climat pourri, une animosité ambiante à couper au couteau. Ce foyer infectieux ne s’éteint jamais parce qu’un ou plusieurs membres du groupe trouvent un malin plaisir à l’entretenir en y ajoutant sans arrêt du combustible sous forme de ragots dont ils se délectent.

Si les responsables prennent conscience de ce manège et y remédient, ce feu s’éteint de lui-même. On rencontre des gens qui spontanément sèment la zizanie partout où ils vont. Ils sont à l’opposé des faiseurs de paix dont parle Jésus dans les béatitudes (Matthieu 5.9). Une maxime précédente dit :

Chasse le moqueur, et la discorde prendra fin : les contestations et les insultes cesseront (Proverbes 22.10 ; comparez Proverbes 18.6 ; 30.33).

Versets 23-26

Je continue le texte.

Comme un vernis argenté sur un pot de terre, telles sont des paroles chaleureuses sur un cœur malveillant. Celui qui a de la haine peut donner le change par ses propos, mais au fond de lui-même, il est rempli de duplicité. S’il a des propos bienveillants, ne te fie pas à lui, car il y a sept abominations dans son cœur. Il a beau déguiser sa haine sous des apparences trompeuses, sa méchanceté finira par apparaître aux yeux de tous (Proverbes 26.23-26; Comparez Proverbes 6.18).

Dans ce passage, le maître de sagesse nous met en garde contre l’hypocrisie des paroles polies, douces charmantes et flatteuses qui peuvent facilement dissimuler des intentions secrètes plus ou moins vicieuses. Tous les malfaiteurs sont coupables, mais aussi les politiciens, les agences publicitaires, les hommes d’affaire et certains religieux, et parfois, moi aussi.

Verset 27

Je continue.

Celui qui creuse une fosse y tombera lui-même, et la pierre revient sur celui qui la roule (Proverbes 26.27; Comparez Proverbes 1.18 ; 28.10 ; Psaumes 7.16-17 ; 9.15 ; 35.8 ; 57.6).

Plusieurs passages des Écritures affirment que la méchanceté agit comme un boomerang qui revient sur le fourbe.

Verset 28

Je finis de lire le chapitre 26.

Celui qui raconte des mensonges a de la haine pour ceux qu’il blesse, et avec des paroles flatteuses on cause la ruine de quelqu’un (Proverbes 26.28).

L’historien et homme politique romain Tacite (55-120 ap. J-C) a écrit : « Il est courant pour les hommes de haïr ceux qu’ils ont blessés. »

Décidément, la cruauté humaine ne connaît pas de limites.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2024

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