Philippiens 3.7-14
Chapitre 3
Introduction
Quand mes enfants ont commencé à fréquenter l’école du village, je me souviens que le sujet de conversation des parents qui revenait tout le temps sur le tapis était la scolarité de leur progéniture et tout ce qui s’y rattache. Il semble que la première valeur des familles françaises, surtout celles des classes moyennes ou supérieures, soit une bonne éducation pour leurs enfants et ça se comprend. En effet, c’est ce qui permet de gravir les échelons, d’obtenir une bonne situation, une place au soleil et donc de bien gagner sa vie, d’atteindre un statut enviable dans la société et une activité satisfaisante. Saul de Tarse qui devint l’apôtre Paul possédait tout cela et même bien plus.
Verset 7
Je continue de lire dans le troisième chapitre de l’épître aux Philippiens.
Toutes ces choses constituaient, à mes yeux, un gain, mais à cause du Christ, je les considère désormais comme une perte (Philippiens 3.7).
Les mots traduits par « gain et perte » sont utilisés en comptabilité pour parler des « pertes et profits » d’un commerce, et le mot grec rendu par « considère » veut dire « compter, comptabiliser, estimer ». Apparemment, Saul de Tarse est né sous une bonne étoile parce qu’il a tout pour lui : un arbre généalogique parfait, une éducation de première classe, un sens de direction pour sa vie, une dévotion rigoureuse au judaïsme, et une conduite morale impeccable. Tous ces avantages, il les a comptabilisés comme des bons points dans la colonne des gains de son registre mental. Il s’imagine alors qu’ils vont lui procurer une justice personnelle qui lui ouvrira toutes grandes les portes du paradis. Mais quand il rencontre le Christ ressuscité sur le chemin de Damas, il reçoit une douche froide sans pareille qui le force à faire le bilan de sa vie. Il réalise alors qu’il s’est trompé de colonne et a tout faux ; tous ses gains personnels qu’il pensait être du profit sont en réalité des pertes sèches. Pire encore, ces faux avantages qu’il a si mal évalués ne sont pas seulement inférieurs à la connaissance de Jésus-Christ, mais ils sont franchement néfastes, comparables à des boulets aux pieds l’entraînant vers l’abîme sans fond. En croyant que par ses propres efforts il se rend juste devant Dieu, Paul n’est pas seulement sur la fausse route, mais il voyage en sens inverse de la vie éternelle.
Les religions trompent l’intelligence et condamnent l’âme. Avant de rencontrer le Christ, Saul de Tarse voue une profonde haine à Jésus, mais après l’avoir accepté comme son Sauveur, il lui fait entièrement et absolument confiance; Paul a subi un revirement complet qui a duré toute sa vie. En effet, le temps des verbes montre que la décision capitale que Paul a prise à un moment de son passé, lors de sa conversion à Jésus, tient toujours quand il écrit ces lignes. Quand un adulte accepte de se soumettre au Seigneur, c’est une révolution dans sa vie et dans son âme, parce que tout ce qui auparavant était pour lui un gain devient une perte et inversement. Tout est sens dessus dessous.
Verset 8
Je continue le texte.
Je vais même plus loin : tout ce en quoi je pourrais me confier, je le considère comme une perte à cause de ce bien suprême : la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté de perdre tout cela, oui, je le considère comme des ordures, afin de gagner le Christ (Philippiens 3.8).
Paul est un virtuose de la langue grecque, alors parfois il faut bien se cramponner aux ridelles. Ici, il établit un contraste violent entre, d’une part, les gains religieux qu’il a mentionnés, et qui sont en réalité des trous noirs devant Dieu, et d’autre part, le bénéfice incalculable d’avoir rencontré Jésus-Christ.
Pour bien exprimer sa pensée, l’apôtre utilise 5 particules à la suite l’une de l’autre, et qui forment une chaîne intraduisible de mots que le traducteur a rendue par : « Je vais même plus loin ».
Tout ce sur quoi Paul tablait pour obtenir la faveur de Dieu est maintenant pour lui un tas d’ordures, en fait c’est pire que ça, mais la bienséance m’oblige à taire le vrai mot.
Paul parle ici du salut comme étant une sorte de transaction légale et financière. Il a échangé les faux gains de sa propre justice contre les mérites du Christ qui par la foi sont portés à son compte.
Connaître Jésus, c’est savoir qu’il m’aime, c’est l’aimer en retour et aussi aimer tous les hommes parce qu’il est mort pour eux. Cette connaissance intime du Seigneur est un bien incomparable qui relativise toute autre attache humaine. La vie du Christ sert de modèle à Paul qui lui aussi est prêt à aller jusqu’au sacrifice suprême. Il serait bien difficile de trouver une plus puissante réfutation des efforts humains pour plaire à Dieu que celle donnée ici par Paul. Il a totalement rejeté ses anciens « gains », qu’il considère « comme des ordures afin de gagner le Christ ». Dorénavant, rien ni personne d’autre n’importe à l’apôtre. Pour lui, la connaissance de Jésus comme Seigneur et Sauveur surpasse de loin tout ce que lui avait procuré le judaïsme. Quand Paul s’est converti, son expérience n’a pas été seulement ponctuelle, mais elle a été suivie d’effets qui se sont prolongés et développés durant toute sa vie. À tout jamais il a rejeté tout ce qui autrefois lui était cher. En se consacrant entièrement à Jésus-Christ et à lui seul, il a tourné le dos au judaïsme qui fut pendant longtemps sa seule raison de vivre, il a perdu sa place parmi les Pharisiens, et peut-être même dans sa famille, mais il ne regrette rien.
Verset 9
Je continue le texte.
Mon désir est d’être trouvé en lui, non pas avec une justice que j’aurais moi-même acquise en obéissant à la Loi mais avec la justice qui vient de la foi en Christ et que Dieu accorde à ceux qui croient (Philippiens 3.9).
L’apôtre établit un contraste tranché entre deux sortes de justice. La première s’acquiert par ses propres efforts et mérites ; les classiques sont une conduite morale impeccable, les rites religieux et des bonnes œuvres. Aux dires mêmes de Jésus et de l’apôtre Pierre, ils représentent un fardeau particulièrement écrasant (Matthieu 23.4 ; Luc 11.46 ; Actes 15.10) qui de toute façon ne mène nulle part. Le prophète Ésaïe écrit :
Nous sommes tous semblables à des êtres impurs, toute notre justice est comme des linges souillés. Nous sommes tous flétris comme un feuillage, nos fautes nous emportent comme le vent (Ésaïe 64.5).
Dieu ne prend pas le linge sale, par contre il accepte les êtres humains qui se reconnaissent sales et il les nettoie avec le sang que Jésus-Christ a versé sur la croix. Mais celui qui vient à lui doit reconnaître qu’il est pécheur de la tête aux pieds et qu’il n’a absolument rien à offrir à Dieu.
Depuis son enfance, Paul observe strictement la Loi. Il a été circoncis, il respecte le sabbat et tous les autres préceptes, mais il est bien loin de satisfaire les exigences de Dieu. Aux Romains, il écrit :
Personne ne sera déclaré juste devant Dieu parce qu’il aura accompli les œuvres demandées par la Loi. En effet, la Loi donne seulement la connaissance du péché (Romains 3.20).
Contrairement à la justice qui s’obtient par ses propres mérites, la justice qui vient de Dieu est un don de sa grâce et se reçoit exclusivement par la foi (Romains 3.24-26) ; il n’existe pas d’autres moyens.
Tels que je suis naturellement, Dieu ne peut pas me voir et encore moins m’accepter. J’ai besoin d’être totalement transformé, transfiguré, métamorphosé. Au cœur de la Bonne Nouvelle de Jésus a lieu un échange, une transaction spirituelle où les fautes du pécheur repentant sont imputées à Jésus, placées sur son dos, tandis que sa justice parfaite est mise sur le compte du pécheur (2Corinthiens 5.21). Ainsi revêtu de la justice du Christ, je peux comparaître devant Dieu et je suis reçu les bras ouverts. Celui qui accepte que le sacrifice de Jésus et rien d’autre efface ses péchés, Dieu le traite comme s’il avait vécu la vie parfaite de son Fils.
C’est avec une grande joie et probablement un immense soulagement que Paul, alias Saul de Tarse, a troqué les haillons de sa propre justice pour la robe royale de la justice de Dieu. Après avoir rencontré le Christ sur le chemin de Damas, sa vision de Dieu, du monde et de lui-même a été totalement revue et corrigée, et ses valeurs renversées et inversées. Il a renoncé à se constituer un capital de justice légale en étant pieux et religieux pour se soumettre corps et âme à son nouveau Maître, Jésus-Christ.
Verset 10
Je continue le texte.
C’est ainsi que je pourrai connaître le Christ, c’est-à-dire expérimenter la puissance de sa résurrection et avoir part à ses souffrances, en devenant semblable à lui jusque dans sa mort (Philippiens 3.10).
Ce n’est pas parce que le croyant obtient la vie éternelle uniquement par la grâce de Dieu qu’il attend simplement que le temps passe en se tournant les pouces. Je me souviens de la publicité « Mettez un tigre dans votre moteur » qu’on voyait dans les stations Esso. Eh bien, la foi qui sauve est comme une puissance explosive dans une voiture de course prête à bondir. Dans son épître, Jacques écrit :
La foi qui reste seule sans se traduire en actes est morte (Jacques 2.17).
Celui qui dit croire en Jésus-Christ doit le prouver par ses actions. S’il n’a pas de bonnes œuvres à son actif, il n’est probablement pas sauvé. Dans leurs écrits, tous les auteurs bibliques rejettent l’idée qu’un croyant peut se reposer sur ses lauriers, sur une soi-disant expérience spirituelle du passé, astiquer son auréole de temps en temps, et ne rien faire de concret pour le Seigneur dans le présent. Quiconque est animé d’une foi vivante travaille pour la gloire de son Maître. Déjà à l’époque où il cherche à acquérir sa propre justice, Paul est un battant ; il parcourt les chemins de Palestine poursuivant les chrétiens. Mais maintenant qu’il est au service du Christ, il est prêt à aller jusqu’aux extrémités de la terre pour annoncer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu. L’apôtre désire de tout son cœur devenir comme le Christ dans toutes les facettes de sa vie. Il veut expérimenter la puissance de sa résurrection mais il est aussi prêt à souffrir pour lui. Ce n’est pas qu’il est maso ou qu’il fait un complexe de martyr, mais tant que les persécutions font avancer la Bonne Nouvelle, elles ne le rebutent pas. Dans le livre des Actes, on lit que Paul a dit :
Je suis tout à fait prêt, moi, non seulement à aller en prison, mais même à mourir à Jérusalem pour le Seigneur Jésus (Actes 21.13).
C’est quand le croyant souffre qu’il invoque son Seigneur avec le plus de ferveur et qu’il expérimente la plus profonde communion avec lui. Jésus est un ami fidèle et un grand-prêtre miséricordieux qui compatit à notre douleur, qu’elle soit physique ou morale. Pendant son séjour sur terre, il a dû subir bien des épreuves et des tentations, ce qui le rend apte à s’identifier à nos malheurs et à nous aider dans nos afflictions, faiblesses et infirmités (Hébreux 4.15). Voilà pourquoi, aux Corinthiens, Paul écrit :
Je trouve ma joie dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et les angoisses que j’endure pour le Christ. Car c’est lorsque je suis faible que je suis réellement fort (2Corinthiens 12.10).
Le programme de vie de Paul est de devenir en tout point semblable à Jésus. Or, comme il est mort pour expier les fautes des hommes, le croyant doit lui aussi mourir à ses péchés en les rejetant et en adoptant de nouveaux comportements par la puissance du Saint-Esprit qui est en lui. En faisant ainsi part de ses objectifs de vie aux Philippiens, Paul se donne en exemple et les encourage à l’imiter.
Verset 11
Je continue le texte.
(En devenant semblable à lui jusque dans sa mort), je parviendrai d’une manière ou d’une autre à la résurrection partielle d’entre les cadavres (Philippiens 3.11).
Le mot traduit ici par « résurrection » n’apparaît qu’ici dans le Nouveau Testament. Paul fait allusion à l’enlèvement de l’Église, lorsque Jésus reviendra dans les airs pour prendre avec lui ceux qui lui appartiennent (1Thessaloniciens 4.13-18 ; 1Corinthiens 15.51-54). Paul espère prendre part à cet événement, car les croyants alors présents sur terre n’auront pas à subir la mort.
Verset 12
Je continue le texte.
Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je poursuis (ma course) afin de saisir le prix, puisque moi aussi, j’ai été saisi par le Christ-Jésus (Philippiens 3.12).
Cela fait maintenant environ 30 ans que l’apôtre s’est converti à Jésus-Christ, et pour les Philippiens, il est un géant spirituel. Mais lui ne veut pas leur donner le change en laissant planer le moindre doute sur son véritable état. Alors il avoue avec candeur qu’il n’a pas encore atteint tout son potentiel spirituel, le niveau maximum de maturité. Comme n’importe quel croyant, et selon ce qu’écrit l’apôtre Pierre dans sa seconde épître (3.18), Paul doit « continuer à progresser dans la grâce et la connaissance de Jésus-Christ ». Il poursuit donc la course chrétienne avec persévérance (Colossiens 1.29 ; 1Timothée 6.12 ; 2Timothée 4.7) afin de remporter le prix. Par cette analogie, il met l’accent sur la concentration et l’intensité de l’effort fournies par l’athlète qui veut franchir la ligne d’arrivée en vainqueur.
Paul a passé 3 ans dans la ville d’Éphèse où se trouve un immense amphithéâtre dans lequel se déroulent parfois les Jeux olympiques. Il y a tout à parier qu’il a dû y assister parce qu’il semble être un fervent amateur de sports et surtout de la course à pied. D’ailleurs dans ses écrits, il utilise souvent des épreuves athlétiques comme métaphores de la vie chrétienne (Actes 20.24 ; Romains 9.16 ; 1Corinthiens 9.24-26 ; Galates 2.2 ; 5.7 ; Éphésiens 6.12 ; 1Timothée 6.12 ; 2Timothée 4.7).
Verset 13
Je continue le texte.
Non, frères, pour moi je n’estime pas avoir saisi le prix. Mais je fais une seule chose : oubliant ce qui est derrière moi, je tends toute mon énergie vers ce qui est devant moi (Philippiens 3.13).
Paul répète qu’il n’a pas encore atteint la perfection, un objectif d’ailleurs impossible en ce bas-monde. Son humilité contraste, d’une part, avec les judaïsants prétentieux qui enseignent qu’il est possible de devenir parfait en se faisant circoncire et en obéissant à la Loi, et d’autre part, avec les avant-coureurs du gnosticisme du second siècle, qui prôneront aussi la perfection, mais par le biais d’une connaissance quelque peu mystique.
Cette simple parole de l’apôtre « je fais une seule chose » laisse penser qu’il a peut-être bien participé à une épreuve athlétique parce qu’il semble savoir par expérience que pour gagner une course, il faut garder les yeux fixés sur la ligne d’arrivée. Ceux qui regardent leurs pieds ou les spectateurs et qui sont distraits, ne sont pas suffisamment concentrés pour triompher.
En réalité, Paul fait deux choses. D’une part, il a coupé avec son passé et refuse de se laisser distraire ou handicaper par son héritage, ses erreurs, ses fautes, les opportunités manquées, les tragédies, le mal qu’on a pu lui faire, mais aussi ses accomplissements et ses succès.
Je me souviens qu’Édith Piaf chantait : « Je ne regrette rien, ni le bien ni le mal, tout cela m’est bien égal ». Paul fait mieux, il oublie tout, il enterre tout. Luc rapporte que Jésus a dit à ses disciples :
Celui qui regarde derrière lui alors qu’il se met à labourer, n’est pas prêt pour le royaume de Dieu (Luc 9.62).
Ayant donc mis le passé derrière lui, Paul se concentre sur le présent en portant toute son attention sur son objectif : devenir comme Jésus. Son désir est de le connaître le plus intimement possible, d’arriver à « l’état d’homme mature qui est à la mesure de la stature parfaite de Christ » , des paroles qu’il écrit aux Éphésiens « 4.13). Pour atteindre ce but, l’apôtre dit :
Je tends toute mon énergie vers ce qui est devant moi.
Le verbe traduit par « je tends » décrit un muscle étiré au maximum ou un athlète qui donne tout ce qu’il a afin de gagner une épreuve sportive. À son disciple Timothée, et juste avant d’être exécuté, Paul exprime cette même pensée, mais en d’autres termes ; il écrit :
Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie civile, s’il veut donner satisfaction à celui qui l’a enrôlé (2Timothée 2.4).
On trouve aussi ce principe dans un proverbe de Salomon qui dit :
Que tes yeux regardent en face, et que tes paupières se dirigent devant toi. Considère le chemin par où tu passes, et que toutes tes voies soient bien réglées ; N’incline ni à droite ni à gauche, et détourne ton pied du mal (Proverbes 4.25-27).
Verset 14
Je continue de lire dans le chapitre 3 de l’épître aux Philippiens.
Je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l’appel que Dieu nous a adressé du haut du ciel dans l’union avec Jésus-Christ (Philippiens 3.14).
Au premier siècle, à la fin des compétitions olympiques, on annonce les noms des vainqueurs, leurs origines familiale et géographique. Ensuite, l’athlète s’avance pour recevoir sa couronne qui au début était de persil et plus tard de lauriers. Le prix que Paul désire n’est ni quelque chose de matériel ni le salut puisque c’est un don entièrement gratuit ; non, ce qu’il convoite est une récompense céleste.
Pour Noël, mon anniversaire ou la fête des Pères, quand on me fait un cadeau, je le prends. Je n’ai jamais besoin de remporter une course, de travailler ou d’accomplir quoi que ce soit pour l’obtenir parce qu’il m’est donné. Aux Éphésiens, Paul écrit :
C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres afin que personne ne se glorifie (Éphésiens 2.8-9).
Le salut ne peut ni se gagner ni se mériter. Une fois sauvé par contre, je dois produire des fruits, courir pour remporter le prix, car il est possible que le jour où je rendrai des comptes au Seigneur, je ne reçoive aucune récompense. Dans sa première épître, Jean écrit :
Mes enfants, demeurez attachés au Christ pour qu’au moment où il paraîtra, nous soyons remplis d’assurance et que nous ne nous trouvions pas tout honteux loin de lui au moment de sa venue (1Jean 2.28).
Avec les yeux de la foi, Paul perçoit le jour où devant tous les anges et les croyants déjà dans les cieux, il sera appelé par Dieu pour monter à la tribune du Christ et recevoir sa récompense (2Timothée 4.7-8).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.