Néhémie 2.19-20 – 3.1-6
Chapitre 3
Introduction
La pesanteur est une loi physique que tout le monde connaît parce qu’on l’expérimente tous les jours ; ce qu’on jette en l’air nous retombe dessus. Le principe à l’œuvre se vérifie avec la loi de la tartine de beurre, mais il s’applique aussi aux accomplissements humains dignes de ce nom. Je m’explique. Si vous voyez une personne qui essaie ou qui est en train de réaliser un projet valable et vertueux, c’est réglé comme du papier à musique, quelqu’un va se pointer dans le but d’essayer de lui casser la cabane ; et la première salve consistera certainement en une critique ou une moquerie. Eh bien c’est exactement ce qui est arrivé à Néhémie lorsqu’il a commencé à reconstruire les murailles de Jérusalem.
Verset 19
Je continue à lire dans le chapitre 2 du livre de Néhémie.
Lorsque Sanballat, le Horonite, Tobiya, son adjoint ammonite, et Guéchem, l’Arabe, l’apprirent, ils se moquèrent de nous, et vinrent nous dire d’un ton méprisant : — Qu’êtes-vous en train de faire ? Vous voulez vous révolter contre l’empereur ? (Néhémie 2.19).
Dès que les ennemis de Néhémie et de son projet de reconstruction apprennent que les Juifs ont commencé les travaux, ils se rendent illico presto sur les lieux dans le but de décourager lest bâtisseurs. Bien sûr, les deux vauriens Sanballat et Tobiya, dont nous avons déjà fait connaissance, refont surface, mais maintenant, ces deux loubards sont accompagnés de Guéchem, un troisième larron. On a retrouvé ses traces dans le nord-ouest de l’Arabie et en Égypte dans des inscriptions qui mentionnent son nom. Il est le chef d’une confédération arabe de nomades qui s’étend du nord-est de l’Égypte à la Palestine, un territoire sous le contrôle nominal de la Perse. La possibilité de la création d’une province juive indépendante contrarie beaucoup ces trois hommes parce qu’elle mettra en péril le commerce d’épices qui est alors aussi lucratif que le trafic de cocaïne aujourd’hui. Voilà pourquoi Guéchem s’est allié aux deux autres sinistres personnages.
Verset 20
Je finis le chapitre 2.
Mais je leur répondis : — Le Dieu du ciel fera réussir notre entreprise. Nous, ses serviteurs, nous nous mettrons à l’œuvre et nous reconstruirons la ville. Quant à vous, vous n’avez aucune propriété ni aucun droit dans Jérusalem, et personne ne se souviendra de vous avec considération ! (Néhémie 2.20).
Ce n’est pas parce que Néhémie accomplit la volonté de Dieu que son projet va passer en douceur et sans difficulté, mais il ne se laisse pas intimider et répond du tac au tac à l’animosité de ces trois méchants hommes. Ce haut dignitaire de l’empire apparaît comme un homme solide, sûr de lui et déterminé. Mais ce n’est pas par rancœur ou par arrogance qu’il parle avec une telle assurance ; il a simplement une confiance absolue en l’Éternel qui le fera réussir. Il révèle aussi à ses trois ennemis qui n’étaient pas de souche israélite, qu’il sait bien qu’ils sont jaloux des prérogatives des Juifs.
Chapitre 3
Introduction
Le chapitre suivant nous amène à l’actuelle remise en état des murailles et des portes d’accès à la ville de Jérusalem. Ce fut un très grand projet de reconstruction et la réussite de Néhémie est tout à fait extraordinaire. Il a emboîté le pas de ses prédécesseurs Zorobabel puis Esdras. Ces deux hommes ont chacun conduit une colonie de rapatriés à Jérusalem dans le but de réparer l’autel des holocaustes, le Temple et de remettre en route le culte à l’Éternel. Dieu choisit des hommes très différents en fonction de l’œuvre qu’il veut réaliser. Cependant, il ont pour dénominateur commun la consécration à l’Éternel.
Non seulement la tâche entreprise par Néhémie est énorme, mais tout en construisant, les ouvriers doivent sans cesse veiller sur leurs arrières pour ne pas recevoir de coup dans le dos. Néhémie a bien su diriger les bâtisseurs et partager les tâches. Pour aller plus vite, ils ne travaillent pas tous ensemble au même endroit, mais sont répartis tout le long de la muraille, construisant différentes sections à la fois.
Cette organisation linéaire est rendue par des expressions comme « à côté de, à leur suite, plus loin, au-delà », qui sont répétées 28 fois dans ce chapitre. Les ouvriers sont assignés à la réfection de la portion de mur qui est la plus proche de leur domicile, ce qui est une excellente idée. En effet, de cette manière, comme ils embellissent leur voisinage immédiat, ils mettent davantage d’ardeur et de cœur à l’ouvrage que s’ils avaient réparé une portion de mur dans un quartier qui n’est pas le leur. De plus, tous les bras disponibles peuvent se rendre rapidement sur le chantier sans perdre de temps. En troisième lieu, en cas d’attaque de l’ennemi ces gens ne prendront pas la fuite mais se battront avec courage, car c’est leur turf et leur famille qu’ils défendront. Quant aux Juifs qui viennent d’un village de la Judée, ils sont assignés aux sections de la muraille où il y a peu ou pas de maisons d’habitation.
Verset 1
Je commence à lire le chapitre 3.
Éliachib, le grand-prêtre, se mit au travail avec ses collègues, les prêtres, et ils se chargèrent de la reconstruction de la porte des Brebis. Ils la consacrèrent et en posèrent les battants, puis ils continuèrent à réparer la muraille, qu’ils consacrèrent, jusqu’à la tour de Méa, puis jusqu’à la tour de Hananéel (Néhémie 3.1).
Néhémie va décrire les travaux en commençant par la porte dite des Brebis, et continuer en allant de porte en porte dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Toutes les classes sociales prennent part à l’action, y compris les prêtres, les orfèvres et les parfumeurs (verset 8), les chefs et les femmes (verset 12), les Lévites (verset 17), et les marchands (verset 32).
Le grand-prêtre Éliachib est le petit-fils de Josué qui est revenu de Babylone avec la première caravane sous la conduite de Zorobabel. Ce chef religieux est très important dans la vie religieuse du peuple. Loin d’avoir peur de se salir, il donne l’exemple accompagné de ses plus proches parents. Cette famille sacerdotale se consacre à la réfection de la porte des Brebis qui s’appelle aujourd’hui Saint-Étienne et qui était située vers l’angle nord-est de la muraille. Les deux tours de Méa et Hananéel semblent avoir échappé à la destruction des Babyloniens et n’ont pas nécessité de réfection massive.
La porte des Brebis existait au temps du Christ et portait le même nom. C’est par là qu’entraient les Bédouins qui amenaient au marché de Jérusalem les troupeaux de moutons ; c’est aussi par cette porte que passaient les animaux qui allaient au Temple pour être sacrifiés.
Selon l’évangile, Jésus est passé par la porte des Brebis pour aller à la piscine de Bethesda. C’était sans aucun doute par là qu’il entrait dans Jérusalem, ce qui est somme toute relativement logique puisqu’il est par excellence « l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Dans l’évangile Jésus s’identifie à la porte des Brebis. Je lis ce passage :
Vraiment, je vous l’assure : je suis la porte par où passent les brebis. C’est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera sauvé. Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis (Jean 10.7-11).
Dieu désire que vous et moi et tous les êtres humains passent par cette porte. Il veut que j’accepte son Fils comme mon sauveur, et tant que je ne fais pas fait cette démarche, il ne me demande rien d’autre. Il ne veut ni de mes soi-disant bonnes œuvres, ni de mon fric ; il ne veut strictement rien de moi. Par contre, lui a quelque chose à nous offrir : son Fils mort pour nous en tant qu’Agneau de Dieu. C’est le message de la porte des Brebis ; la vie chrétienne commence à cet endroit et pas ailleurs.
Verset 2
Je continue le texte.
À côté d’eux travaillaient les habitants de Jéricho. À leur suite, c’était Zakkour, fils d’Imri, qui bâtissait (Néhémie 3.2).
Zakkour n’apparaît nulle part ailleurs; c’est un illustre inconnu pour nous mais pas pour Dieu qui a pris note qu’il est dévoué à son Dieu.
Juste à côté de ceux qui œuvrent à la porte des Brebis qui se trouve vers l’angle nord-est de la muraille, travaillent des hommes venus de Jéricho, une ville qui est dans la vallée du Jourdain. Or ce lieu avait été maudit par Josué, le successeur de Moïse et le chef qui a dirigé la conquête du pays de Canaan. Je cite ses paroles :
Josué prononça ce serment solennel : Maudit soit devant l’Éternel celui qui tentera de rebâtir cette cité, de reconstruire Jéricho. C’est au prix de son fils aîné qu’il posera ses fondations, et au prix de son fils cadet qu’il fixera ses portes (Josué 6.26).
Or à l’époque d’Achab, le roi qui règne alors sur le royaume d’Israël du Nord, un homme s’est moqué de la prédiction de Josué et a reconstruit cette ville, ce qu’il a payé très cher. En effet, la malédiction s’est abattue sur lui, car durant les travaux, ses deux fils sont morts. Je lis le passage :
C’est sous son règne qu’un certain Hiel de Béthel rebâtit Jéricho. La pose des fondations coûta la vie à son fils aîné Abiram et lorsqu’on en posa les portes, son cadet Segoub mourut. Cela arriva conformément à la parole que l’Éternel avait prononcée par l’intermédiaire de Josué (1Rois 16.34).
Ce curieux accomplissement prophétique m’interpelle de deux manières. Tout d’abord, c’est une très mauvaise idée de se moquer de Dieu et de ce qu’il dit et j’ai intérêt à tenir compte de tout ce qui est écrit dans les Textes Sacrés et qui me concerne. Ensuite, cette histoire me rappelle que vous et moi vivons aujourd’hui encore dans un monde qui a été maudit par Dieu à cause de la faute de nos premiers parents. Soit dit en passant que c’est la seule explication plausible aux innombrables maux et problèmes, qui se posent sans cesse à notre monde, qui semblent défier toute logique et qui frustrent l’humanité parce qu’ils n’ont pas de solution durable. Il se trouve donc que ces hommes qui viennent de Jéricho, la ville maudite, travaillent juste à côté de la porte des Brebis, symbole du Christ sauveur. La coïncidence est forte et me fait penser à une parole de l’apôtre Paul qui a dit aux Athéniens idolâtres :
Dieu invite les hommes à le chercher, et à le trouver, peut-être, comme à tâtons, lui qui n’est pas loin de chacun de nous (Actes 17.27).
L’apôtre dit en substance que la porte des Brebis est toute proche de tous les êtres humains et Dieu veut que chacun la cherche et passe par elle.
Verset 3
Je continue le texte.
Les descendants de Senaa reconstruisirent la porte des Poissons. Ils en firent la charpente et en posèrent les battants, les verrous et les barres (Néhémie 3.3).
Aujourd’hui, la porte dite « des Poissons » s’appelle la porte de Damas. Cet accès à la ville était plutôt facile à localiser car votre odorat vous y aurait conduit très facilement. Cette porte est ainsi nommée parce que dans son voisinage se trouve le marché où les Galiléens et les Phéniciens de la ville de Tyr viennent vendre le produit de leur pêche. En effet, c’est par là qu’on amène le poisson pêché en Méditerranée ou dans le Jourdain. Il paraît que les habitants de Jérusalem en étaient friands et en mangeaient régulièrement. Pour eux, le poisson était ce que le pain est pour nous.
De profession, la plupart des apôtres du Seigneur étaient pêcheurs de poissons. Quand Jésus les a appelés à son service, il a changé leur vocation en leur disant : Je vous ferai pécheurs d’hommes (Matthieu 4.19).
Cette parole s’est pleinement réalisée à partir de la Pentecôte, quand les disciples du Seigneur ont été baptisés du Saint-Esprit et revêtus de la puissance d’En-Haut. À partir de ce moment-là, ils ont définitivement abandonné la pêche pour se consacrer exclusivement à l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ à tous les hommes. Quand je dis « définitivement », j’exagère un peu, parce qu’après la mort et la résurrection de leur Maître, ces pauvres hommes sont tellement perdus sans lui à leur tête que 5 apôtres et deux autres disciples non nommés, sont retournés à leur ancienne profession sur le lac de Tibériade. C’est d’ailleurs là que Jésus leur a fait faire une pêche miraculeuse. (Jean 21.1-12).
Verset 4
Je continue le texte.
À côté d’eux, Merémoth, fils d’Urie, petit-fils d’Haqqots, travaillait ; à sa suite, c’était Mechoullam, fils de Bérékia, fils de Mechézabeel ; et plus loin, Tsadoq, fils de Baana (Néhémie 3.4).
Dans la suite du livre, on apprend que Mechoullam fait partie de la haute aristocratie de Jérusalem, mais malgré la dignité de son rang, tout comme le grand-prêtre, il n’a pas rechigné à écorcher ses mains douces en soulevant des grosses pierres et en maniant la truelle.
Tous ces gens avec des noms difficiles à prononcer sont pour nous d’illustres inconnus, mais pas pour Dieu car tout comme Zakkour qui a déjà été nommé, ils avaient à cœur l’honneur de Dieu et ont contribué à la construction des murailles de Jérusalem, la ville que l’Éternel avait choisie pour y faire résider son nom. Ces hommes ont fait preuve de bonne volonté et de dévotion à l’égard de leur Dieu, alors, au jour du Grand Jugement, ils seront récompensés.
Verset 5
Je continue.
Venaient ensuite les habitants de Teqoa, mais leurs notables refusèrent de travailler sous les ordres des maîtres d’œuvre (Néhémie 3.5).
Il y a de l’eau dans le gaz. Aujourd’hui, la ville de Teqoa s’appelle Thékoua. Le bas peuple de cette localité fait partie de ces familles quelconques sans grande importance, alors on les appelle simplement d’après le lieu où elles se sont établies. Ce sont des gens ordinaires mais importants pour Dieu parce qu’ils ont répondu à son appel en se mettant au service de Néhémie pour rebâtir la muraille. À leur crédit, il faut ajouter qu’ils répareront encore une autre section du mur.
Par contre, l’état d’esprit des notables de Teqoa est tout autre, car ils ne sont pas partants pour se lancer dans une tâche aussi titanesque. La raison ne nous est pas donnée, mais il n’est pas rare que ceux qui occupent des fonctions élevées se croient supérieurs aux autres. Ou alors, le dessus du panier de cette petite ville a peut-être les mains trop douces, ou bien ils sont trop gringalets pour ce travail qui exige une force herculéenne afin de pouvoir mettre en place les énormes pierres qui constituent la muraille. Il se peut aussi que ces notables soient de mèche avec le sinistre Sanballat ou bien qu’ils craignent des représailles s’ils font cause commune avec Néhémie. Leur territoire se trouve en effet en bordure de la région contrôlée par Guéschem, un autre ennemi des Juifs. Cela dit, il est vrai à leur décharge qu’ils ne viennent pas de la porte d’à côté puisque la ville de Teqoa est à plus de 15 km de Jérusalem. Le texte ne précise pas si tous ceux qui viennent des villages et villes de la Judée font l’aller-retour tous les jours, mais si c’est le cas, on peut comprendre qu’après un tel trajet sous le soleil et dans la poussière, tout le monde ne se sente pas d’attaque à soulever des tonnes. Malgré ces circonstances adverses, les notables de Teqoa n’ont pas d’excuse valable et il est évident que leur problème de fond est que leur dévotion à Dieu laisse fortement à désirer. Leur statut de noble aurait non seulement dû les inciter à participer à l’ouvrage, mais on est en droit d’attendre d’eux qu’ils donnent l’exemple.
Verset 6
Je continue.
Yoyada, fils de Paséah, et Mechoullam, fils de Besodia, réparèrent la Porte de la vieille ville. Ils en firent la charpente et posèrent les battants, les verrous et les barres (Néhémie 3.6).
Cette porte, située à l’angle nord-ouest de Jérusalem, est peut-être un autre nom pour désigner celle d’Éphraïm qui n’est pas mentionnée dans ce chapitre mais qui apparaît plus loin dans le livre. C’était l’accès principal à l’ancienne ville de Jérusalem, mais les remparts de part et d’autre de cette porte furent détruits par les Israélites du nord lors d’une guerre entre les deux royaumes. Mais qui s’intéresse à la vieille ville sinon les touristes en mal de divertissement ? Le moderne n’est-il pas automatiquement mieux que l’ancien ? Pas du tout, la preuve en est l’intérêt que beaucoup de nos contemporains portent encore pour les vieux objets et surtout les antiquités.
Quand j’étais jeune, je faisais quelques fois « les puces » de Lyon, mais ce genre particulier de vente n’était présent que dans les grandes villes. De nos jours par contre, et cela, dans de plus en plus de régions françaises, les vide-greniers, les bric-à-brac et les farfouilles se sont multipliés et rencontrent toujours plus de succès. C’est comme si chacun essaie ainsi de retourner à ses racines, à ce qui a fait notre culture. Je crois qu’arrivés à l’âge adulte beaucoup de personnes ressentent une certaine nostalgie du passé où la vie était moins trépidante et nettement plus paisible qu’aujourd’hui. Les valeurs aussi ont radicalement changé. Le modernisme a été une quête de toutes les générations qui désiraient elles aussi le dernier modèle d’un objet utilitaire et des vêtements dernier cri qui soient en accord avec la mode du moment.
Cette recherche constante de quelque chose de mieux dans tous les domaines occupe beaucoup nos esprits et conduit à la frustration, car ce n’est pas une nouvelle voiture qui va remplir le vide d’un cœur ou d’une âme. Nos aïeux étaient beaucoup plus respectueux que nous de la morale traditionnelle et du religieux. Ce clivage n’est cependant pas propre à notre culture, car déjà les prophètes de l’Ancien Testament, parlant au nom de l’Éternel, exhortaient leurs contemporains à revenir au mode de vie spirituel tel que leurs ancêtres le pratiquaient. Je lis un passage :
Voici ce que dit l’Éternel : Tenez-vous sur les routes, regardez ! Informez-vous des sentiers d’autrefois : “ Quel est le bon chemin ? ” Et puis, suivez-le donc et vous y trouverez du repos pour vous-mêmes. Mais ils ont répondu : “ Nous n’y marcherons pas ! ” (Jérémie 6.16).
Cet appel du prophète Jérémie n’a pas trouvé de résonance chez les Israélites de sa génération. Jésus-Christ a répété la même idée aux Juifs de son époque. Je cite ses paroles :
Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Oui, mon joug est facile à porter et la charge que je vous impose est légère (Matthieu 11.28-30).
Le cœur humain a besoin d’autre chose que ce que nous propose notre époque moderne, que ce soit une belle mécanique, le nouveau gadget électronique ou le dernier-né de la micro-informatique. Nous avons besoin de retourner aux racines de notre culture judéo-chrétienne afin de redécouvrir le sens de la vie. Ne nous rebellons pas comme les contemporains du prophète Jérémie que j’ai cité, mais répondons de façon positive à l’appel du Christ tout comme l’ont fait les apôtres qui ont dit : Nous venons à toi Seigneur, car vers qui irions-nous ? C’est toi qui a les paroles de la vie éternelle (Jean 6.68).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.