Les émissions

28 févr. 2024

Néhémie 3.7-28

Chapitre 3

Introduction

Quand je vais chez le mécano, c’est pour entretenir et réparer ma bagnole. Si je me rends chez le médecin, c’est la même chose, c’est pour me réparer moi, tandis que chez le dentiste, c’est plutôt du rafistolage. Une maison aussi demande pas mal d’attention afin de la garder en bon état. Pour ma santé, je dois manger une nourriture équilibrée afin d’apporter au corps ce dont il a besoin pour bien fonctionner. Tout bien considéré, je consacre une grande partie de mon énergie à combattre l’entropie, la seconde loi de la thermodynamique et l’usure du temps ; je dois entretenir tout ce que j’utilise et le remettre en état quand il tombe en panne. Pourtant, et même si je suis hyper-soigneux, je sais que tôt ou tard, mon lieu d’habitation, ma bagnole, l’ordinateur et tout le reste, et mon corps, finiront au rebut ou au cimetière. Ainsi va la vie.

Ce qui est vrai pour une maison l’est aussi pour une ville. Jérusalem a connu son heure de gloire sous les règnes des grands rois David et Salomon. Entourée de remparts, elle semblait invulnérable et éternelle. On connaît la suite ; les Babyloniens la réduisirent en ruine. Alors sous la direction de Néhémie, le peuple rapatrié s’est engagé dans un projet ambitieux, celui de remettre en état tous les remparts qui protègent la ville. L’auteur porte une grande attention à toutes les phases du travail de cet immense chantier. Il cite une à une presque toutes les portes d’accès à la ville ainsi que les bouts de murailles qui sont restaurés, et il donne les noms de la plupart des familles qui ont travaillé à cette reconstruction. Il semble qu’il ne veuille oublier personne qui ait participé à cet effort gargantuesque, alors bien sûr la lecture est parfois un peu fastidieuse.

Verset 7

Je continue à lire dans le chapitre 3 du livre de Néhémie en compressant.

(Yoyada, fils de Paséah, et Meshoullam, fils de Besodia, réparèrent la Vieille Porte). À côté d’eux travaillaient Melatia, le Gabaonite, Yadôn, le Méronothite, et les gens de Gabaon et de Mitspa à côté du siège du gouverneur de la province à l’ouest de l’Euphrate (Néhémie 3.7).

Les personnes citées sont toutes des chefs. Yohada et Meshoullam nous sont inconnus. Ils sont mentionnés parce que soit leur famille est importante, soit leur réalisation fut considérable.

Gabaon et Mitspa sont des villes situés au nord-ouest de Jérusalem. Ces gens travaillent à proximité du lieu de la ville où le gouverneur rend la justice quand il vient à Jérusalem. Ce détail semble important pour l’auteur, Néhémie et les Juifs de l’époque, mais nous ne savons pas pourquoi.

Verset 8

Je continue.

À côté d’eux travaillait l’orfèvre Ouzziel et à côté de lui, Hanania le parfumeur. Ils restaurèrent Jérusalem jusqu’à l’endroit où la muraille s’élargit (Néhémie 3.8).

L’auteur veut montrer que tous ceux qui sont animés de bonne volonté ont participé à la reconstruction des murailles. On a même un parfumeur et un orfèvre présents sur le chantier au risque de blesser leurs petites mains délicates. Alors qu’ils sont habitués à travailler assis et uniquement sur de très petites quantités de matière première fine et précieuse, les voilà qui soulèvent d’énormes pierres. Les premiers jours, ils ont dû avoir avoir quelques écorchures et ressentir des courbatures.

Des fouilles archéologiques ont effectivement mis à jour une double muraille à l’ouest de l’emplacement du Temple. Cet ouvrage est mentionné dans le second livre des Chroniques où il est dit :

Ézéchias se mit courageusement à reconstruire toute la muraille de la ville là où elle avait des brèches et il suréleva les tours. Il la doubla d’une seconde muraille à l’extérieur (2Chroniques 32.5).

Quand Ézéchias était roi de Juda, le royaume frère du Nord fut envahi par les Assyriens qui, après 3 années de siège prirent aussi Samarie sa capitale. Beaucoup d’Israélites vinrent alors se réfugier dans le sud. Devant l’afflux de ces réfugiés, le roi décida alors d’agrandir Jérusalem afin de pouvoir les accueillir ; c’est à ce moment là qu’il fit aussi construire cette muraille supplémentaire pour défendre l’extension de la ville. Ces détails n’ont guère d’importance pour nous sinon qu’ils montrent que le récit de Néhémie est historiquement exact.

Versets 9-11

Je continue.

A côté d’eux travaillait Rephaya, fils de Hour, chef de la moitié du district de Jérusalem. A côté d’eux, Yedaya, fils de Haroumaph, travaillait à la section située en face de sa maison. A sa suite venait Hattoush, fils de Hashabnia. Un second secteur de la muraille ainsi que la tour des Fours furent réparés par Malkiya, fils de Harim, et par Hashoub, fils de Pahath-Moab. (Néhémie 3.10-11).

Néhémie connaît bien la nature humaine; il confie chaque portion de mur aux hommes qui habitent à proximité, comme ça, soucieux de leur propre sécurité, ils ont un intérêt personnel à construire du solide. Au lieu de prendre une photo de la muraille et de se lancer dans des explications techniques, l’auteur dirige plutôt son attention sur les personnes qui ont la truelle à la main, ce qui enrichit le texte, mais il veut surtout rendre honneur à tous ces gens. Bien que leurs noms ne veulent rien dire pour nous, ils sont importants pour l’Éternel parce que ces Israélites prouvent leur foi au Dieu de leurs ancêtres et leur dévotion pour lui d’une façon concrète. On constate aussi que même des chefs de quartier, des membres du conseil municipal de Jérusalem se salissent les mains. La tour des Fours était située à proximité des fours qui se trouvaient dans la rue des boulangers, ce qui est très logique.

Verset 12

Je continue.

À côté d’eux travaillait Challoum, fils de Hallohech, chef de l’autre moitié du district de Jérusalem, assisté de ses filles (Néhémie 3.12).

Un autre notable qui n’a pas peur de la poussière et de la chaleur est mentionné ici. Comme apparemment il n’a pas de fils, ce sont ses filles qui lui donnent un coup de main. C’est la seule mention de femmes travaillant à la reconstruction de la muraille. Que le sexe dit faible puisse s’adonner à des travaux pénibles n’est pas une idée nouvelle qui est née avec le mouvement de libération de la femme. D’ailleurs depuis toujours, la gente féminine participe aux travaux des champs et dans la culture africaine, ce sont les femmes qui sont de corvée d’eau et qui ramassent le bois et le portent en fagots sur la tête.

Verset 13

Je continue.

Hanoun et les habitants de Zanoah réparèrent la porte de la Vallée. Ils la reconstruisirent et en posèrent les battants, les verrous et les barres. De plus, ils restaurèrent la muraille sur cinq cents mètres jusqu’à la porte du Fumier (Néhémie 3.13).

Le texte ne mentionne pas la porte d’Éphraïm ou la porte de l’angle, par exemple, qui pourtant existaient. La raison est que n’ayant pas été détruites, elles n’avaient pas besoin d’être réparées.

Zanoah n’est pas la porte à côté puisque cette ville est à une trentaine de kilomètres au sud-est de Jérusalem. Les ouvriers qui viennent de loin sont probablement obligés de trouver à se loger sur place pendant la semaine, car il est impensable de couvrir une telle distance aller-retour à pied tous les jours. Ils retournaient donc chez eux le vendredi assez tôt dans la journée, car ils doivent être rentrés avant le coucher du soleil qui marque le début du Sabbat. Ces gens ont restauré la porte de la vallée qui s’appelle en hébreu gey ben Hinom. Dans dans la partie sud de cette vallée on jetait et brûlait tous les détritus de la ville après les avoir sorti par la porte du Fumier, un nom qui convient parfaitement. Aujourd’hui, cette porte conduit au Mur des Lamentations.

Comme je l’ai déjà dit précédemment, le nom de cette vallée a donné en français le mot géhenne qui dans les Textes Sacrés est le symbole du lieu de malédictions réservées aux ennemis de Dieu. Bref, c’est un endroit plutôt sinistre qui fait penser à une autre vallée mentionnée dans le livre des Psaumes et qui s’appelle la « vallée de l’ombre de la mort ». On pourrait aussi la qualifier de vallée de larmes. En tant qu’êtres humains, nous marcherons tous dans cette vallée à un moment ou à un autre de notre vie, et un jour pour chacun d’entre nous elle s’ouvrira inéluctablement sur l’au-delà, notre destination ultime et finale. Cela dit, quand le roi David a écrit le psaume en question, il n’a pas considéré l’aspect sinistre de cette vallée, mais plutôt le soutien dont bénéficie celui qui a foi en l’Éternel. Je cite le passage :

L’Éternel est mon berger. Je ne manquerai de rien. Grâce à lui, je me repose dans des prairies verdoyantes, et c’est lui qui me conduit au bord des eaux calmes. Il me rend des forces neuves, et, pour l’honneur de son nom, il me mène pas à pas sur le droit chemin. Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es auprès de moi : ta houlette me conduit et ton bâton me protège (Psaumes 23.1-4).

Traverser la « vallée de l’ombre de la mort » est un passage évidemment douloureux mais qui fait partie du lot de chaque être humain. Cependant, Jésus aussi a traversé cette vallée et maintenant, il se tient à son entrée où il attend chacun de ses enfants pour lui donner la main.

Verset 14

Je continue le texte.

C’est Malkiya, fils de Rékab, chef du district de Beth-Hakkérem, qui répara la porte du Fumier. Il la rebâtit et en posa les battants, les verrous et les barres (Néhémie 3.14).

Beth-Hakkérem qui signifie « vignoble » désigne au sud-est de Bethléem la colline connue aujourd’hui sous le nom de « mont des Francs » ou « mont du Paradis ». Dans ce passage, il est question d’un descendant de Rékab. Cette famille est issue d’un dénommé Yonadab qui devint chef d’un clan auquel il donna un caractère spécifique. Les Récabites ont en effet un mode de vie particulier dans le but de sauvegarder la simplicité des coutumes primitives. Je cite un passage qui décrit leurs particularités :

Vous ne boirez jamais de vin, ni vous, ni vos descendants, à perpétuité. Vous ne construirez pas de maisons, vous ne cultiverez pas la terre, vous ne planterez pas de vignes et vous ne posséderez rien de cela ; pendant toute votre vie, vous habiterez sous des tentes, afin que vous viviez longtemps sur la terre où vous n’êtes que des étrangers (Jérémie 35.6-7).

Bien que les Récabites soient nomades et ne doivent pas se construire de maisons, rien dans leurs règles de vie ne s’oppose à ce qu’ils participent à la reconstruction des murs de Jérusalem, et c’est exactement ce qu’ils ont fait. Ainsi, ce sont eux qui ont réparé la porte dite du Fumier.

Contrairement aux Français du Moyen-Âge, la propreté a toujours été importante pour les Juifs car c’est dans la Loi de Moïse, et c’est d’ailleurs grâce à leur hygiène de vie qu’ils n’ont pratiquement pas été touchés par la peste noire qui par contre a décimé une bonne partie de l’Europe. Pour conserver la santé, la propreté corporelle est indispensable, comme chacun sait ou devrait savoir. Dans le domaine spirituel, c’est pareil; c’est en reconnaissant humblement mes fautes devant Dieu que je me débarrasse de leurs effets destructeurs. L’apôtre Jean écrit :

Purifions-nous de tout ce qui corrompt la chair et l’esprit, pour mener ainsi une vie pleinement sainte en révérant Dieu. Si nous admettons nos péchés, il est fidèle et juste et nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis (2Corinthiens 7.1 ; 1Jean 1.9).

Verset 15

Je continue le texte.

Challoun, chef du district de Mitspa, répara la porte de la Source. Après l’avoir reconstruite, il la couvrit d’un toit et fixa les battants, les verrous et les barres. De plus, il releva la muraille de l’Étang de l’aqueduc, près du jardin du roi, jusqu’aux marches qui descendent de la cité de David (Néhémie 3.15).

La muraille de l’Étang est ainsi nommée parce qu’elle surplombe cette nappe d’eau. L’auteur donne beaucoup de détails topographiques. L’étang de l’aqueduc, appelé Siloé dans l’évangile, est ainsi nommé parce qu’il est alimenté par un canal souterrain qui part de la source dite de la Vierge. Le réservoir qui reçoit ses eaux se trouve au sud-est de la ville, au croisement des deux vallées de l’Hinnom et du Cédron ; c’est aussi là que se situent le jardin et l’étang du roi.

Quand Jésus parlait aux Juifs de son époque, il utilisait généralement un vocabulaire concret tiré de l’expérience personnelle ou de l’environnement familier de ses auditeurs. À l’époque du Nouveau Testament, tout le monde connaît les noms des différentes portes d’accès à Jérusalem et il est tout à fait possible que Jésus se trouve près de la porte de la Source à la fin de la fête des Cabanes lorsqu’il a parlé d’eau vive. Je rappelle ce passage :

Le dernier jour de la fête, le jour le plus solennel, Jésus se tint devant la foule et lança à pleine voix : — Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme le dit l’Écriture. En disant cela, il faisait allusion à l’Esprit que devaient recevoir plus tard ceux qui croiraient en lui (Jean 7.37-39).

L’eau symbolise souvent le Saint-Esprit qui est donné à tous ceux qui placent leur confiance en Jésus-Christ. Cependant, les croyants ne sont pas de simples réservoirs, car ils sont appelés à être une source d’eau vive chargée de dispenser la Bonne Nouvelle autour d’eux.

Verset 16

Je continue le texte.

Au-delà, Néhémie, fils d’Azbouq, chef de la moitié du district de Beth-Tsour, travaillait dans le secteur qui s’étendait jusqu’en face du cimetière de David et allait jusqu’au réservoir artificiel et jusqu’à la maison des héros (Néhémie 3.16).

Un autre chef est mentionné tenant la truelle à la main. Il est responsable de Beth-Tsour, une ville très proche de Hébron où les touristes peuvent encore y voir les restes d’une tour fort ancienne.

Le cimetière de David est l’endroit où la plupart des rois de Juda étaient enterrés dans des tombes creusées dans le roc. L’historien juif Josèphe raconte que le roi Hérode le Grand a fouillé ce cimetière dans l’espoir d’y trouver des trésors, mais il est rentré bredouille. La maison des héros est la caserne où étaient cantonnés les chefs de guerre de David. Le texte continue avec des noms et encore des noms. Il est précisé que les prêtres et des Lévites ont réparé la muraille proche du Temple, ce qui est somme toute logique.

Verset 26

Je continue plus loin.

Les desservants du Temple s’étaient établis sur la colline de l’Ophel jusqu’en face de la porte des Eaux à l’est, et de la tour en saillie (Néhémie 3.26).

Comme je l’ai déjà dit, les desservants sont chargés des travaux pénibles comme charrier l’eau et le bois pour le culte ; ils sont logés à proximité du Temple. La porte des Eaux mène à la principale source alimentant Jérusalem. C’est dans ses alentours que le prêtre Esdras avait érigé un autel et qu’il avait lu la Loi de Moïse au peuple.

Les Écritures font souvent un lien entre l’eau et la Parole de Dieu, car toutes deux ont un effet purificateur. Jésus a dit à ses disciples : Vous êtes purs à cause de la parole que je vous ai annoncée (Jean 15.3).

Et dans un psaume, on lit : Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? C’est en se conformant à ta parole (Psaumes 119.9).

Dans un Évangile, Jésus explique à un chef religieux juif qu’il lui faut naître de nouveau pour entrer dans le royaume des cieux. Je lis le passage en le compressant :

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu… si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau (Jean 3.3-7).

Souvent, c’est quand quelqu’un entre en contact avec les Écritures qu’il est convaincu qu’elles sont véritablement la Parole de Dieu et que Jésus est bel et bien celui qu’il a dit être : le Sauveur et le Seigneur. Les Écritures ont une action purificatrice parce qu’elles pointent mes fautes, et dès que je reconnais ma culpabilité devant Dieu, elles sont effacées et je suis pardonné.

Verset 27

Je continue le texte.

Les gens de Teqoa travaillaient à la section suivante, depuis la grande tour en saillie jusqu’à la muraille de la colline de l’Ophel (Néhémie 3.27).

Les habitants de Teqoa ont déjà été mentionnés comme reconstruisant un bout de la muraille tandis que leurs notables refusèrent de participer aux travaux, confirmant ce qu’on sait déjà : ceux qui nous gouvernent ne donnent pas toujours le bon exemple ; il n’y a qu’à songer aux fameuses affaires en France ou à l’ancien président américain et ses écarts sexuels.

Verset 28

Je continue.

À partir de la porte des Chevaux, les prêtres travaillaient chacun en face de sa maison (Néhémie 3.28).

Cette porte est située au point le plus à l’est de la muraille dans le voisinage du Temple et s’ouvre sur la vallée du Cédron. Dans l’histoire de l’humanité, le cheval a toujours été l’animal de prédilection des conflits armés grands ou petits ; il n’y a qu’à songer à tous les films de cow-boys et d’Indiens par exemple. Pendant longtemps, les chevaux constituaient la cavalerie de toutes les armées du monde ; ils emmenaient les guerriers au combat ou tiraient les canons et cela, jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, du moins du côté français. Je le sais parce qu’au début de ce conflit, mon père avait la charge de 4 chevaux auxquels il était très attaché.

Dans les Écritures aussi, le cheval est souvent mentionné dans un contexte de lutte armée. Dans l’Apocalypse, le dernier livre du Nouveau Testament, quand Jésus ouvre les 7 sceaux de jugement, 4 chevaux sont mentionnés : un blanc chevauché par un conquérant portant une couronne ; un rouge feu monté par un cavalier armé d’une épée et ayant le pouvoir de bannir toute paix sur terre ; un noir monté par un cavalier tenant une balance dans la main, et un blême chevauché par La Mort. Dans notre société, les chevaliers de l’Apocalypse jouissent d’une certaine notoriété puisqu’on les a mis en films et une bière québécoise porte ce nom.

Au faîte de sa gloire, le roi Salomon possédait des milliers de chevaux répartis dans tout Israël. Ceux qui entraient dans Jérusalem empruntaient la porte des Chevaux. Par contre, lors de son entrée triomphale dans la ville sainte, Jésus ne montait pas un cheval, car il n’était pas venu comme guerrier conquérant. Il était assis sur un âne, l’animal qu’utilisaient les notables de l’époque. Jésus est venu une première fois en tant que le Serviteur humble de l’Éternel pour offrir le salut à tous ceux qui se soumettent à lui. Mais quand il reviendra la seconde fois, ce ne sera plus comme serviteur mais comme conquérant, une épée à la main pour régner sur terre. Il est en effet écrit que tout genou fléchira alors devant lui (Esaïe 45.23; Romains 14.11; Philippiens 2.10), de gré ou de force, car il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs (1 Timothée 6.15; Apocalypse 17.14; 19.16).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 03 2024

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