Michée 6.9-16
Chapitre 6
Verset 9
L’Ancien Testament est écrit à plus de 99 % en hébreu, et comme il se compose uniquement de consonnes, selon les voyelles qu’on attribue aux consonnes, le sens est différent, bien que la plupart du temps ça ne change pas grand-chose.
Dans le chapitre six du livre de Michée, selon les voyelles adoptées, Dieu dit : « ton nom verra le succès » (JER) ; « celui qui est sage verra ton nom » (SER) ; « celui qui est sage craindra ton nom » (LSG ; OST) ; « la sagesse c’est de le craindre » (SEM). Et l’ancienne version grecque a : « il sauve ceux qui le craignent » (LXX). Voilà ! Choisissez. D’accord, c’est différent mais ça revient à peu près au même. Les versions françaises, anglaises, allemandes, adoptent l’une ou l’autre de ces possibilités. Dans ces situations qui sont relativement fréquentes, il est préférable d’employer le texte hébreu traditionnel ce que je fais.
Je continue de lire dans le chapitre six du livre de Michée. Après avoir exhorté le peuple de Dieu d’une voix douce et paternaliste, le prophète change soudainement de ton et dit :
La voix de l’Éternel crie à la ville : celui qui est sage verra ton nom, écoutez le bâton et celui qui l’a ordonné (Michée 6.9 ; auteur).
« La ville » est évidemment Jérusalem car c’est là que Michée exerce son ministère, et ce que désigne en général le mot « la ville ».
« Celui qui est sage » est littéralement « la sagesse ». Le mot utilisé est très rare et signifie à proprement parler : « solidité, substance, ou réalité ». Ce terme abstrait désigne l’attitude de l’homme sérieux et prudent. Confronté à la loi de Dieu, il ne rue pas dans les brancards mais s’efforce d’y conformer sa conduite. Quelle que soit la manière dont les Israélites écoutent le message de Michée, ceux qui sont sages y sont réceptifs, mettent à profit ce qu’ils ont entendu et s’en trouvent béni. D’autres passages des Écritures expriment à peu près la même pensée. Dans le livre des Proverbes :
Agir avec droiture est une protection pour l’homme intègre (Proverbes 13.6). Obéir aux commandements, c’est veiller sur sa propre vie (Proverbes 19.16).
« Celui qui est sage verra ton nom », dit le texte hébreu traditionnel. Le nom de Dieu révèle qui il est, son être intime. Celui qui a vraiment la tête sur les épaules considérera qui est l’Éternel et aura envers lui une crainte révérencielle qui s’exprimera en attitude et en actes. Dans le livre des Proverbes, on lit :
La clé de la sagesse, c’est de révérer l’Éternel (Proverbes 1.7).
Michée dit : « Écoutez le bâton » qui est une forme elliptique qui signifie : « Écoutez l’annonce de la venue du bâton. » Ce gourdin est un peuple étranger dont l’invasion accomplira les jugements de Dieu contre Israël. Dans le livre d’Ésaïe, « le bâton » est désigné avec précision. Je lis les passages :
Malheur à l’Assyrien, bâton de ma colère ! Ce gourdin dans sa main est l’instrument de ma fureur. – Par conséquent, voici ce que dit l’Éternel, le Seigneur des armées célestes : Ô toi mon peuple, habitant de Sion, ne crains pas l’Assyrie quand, avec le bâton, il viendra te frapper et lorsqu’il brandira son gourdin contre toi, comme l’Égypte l’a fait autrefois (Ésaïe 10.5, 24 ; comparez Ésaïe 9.3).
Cependant, dans la prophétie de Michée, il s’agit des Babyloniens.
Verset 10
Je continue le texte.
Supporterai-je encore, communauté méchante, les biens injustement acquis, les mesures (de capacité) réduites, objets de ma malédiction ? (Michée 6.10).
Les commerçants indélicats utilisent deux poids deux mesures selon qu’ils achètent ou vendent. S’ils achètent un litre de blé, ils se servent d’un conteneur qui est un peu plus grand que la mesure supposée, et quand ils revendent le blé, ils en utilisent un qui est un peu plus petit. Les livres du Lévitique, du Deutéronome, le livre des proverbes et le prophète Amos s’élèvent contre cette pratique qui est alors très répandue. Je lis ces passages :
Vous ne commettrez pas de malhonnêteté en fraudant sur les mesures de longueur, de poids ou de capacité. Vous vous servirez de balances justes, de poids justes, de mesures de capacité justes. Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir d’Égypte (Lévitique 19.35-36). Tu n’auras pas dans ton sac deux sortes de poids différents : l’un plus lourd, l’autre plus léger. Tu n’auras pas dans ta maison deux mesures de capacité : l’une plus grande et l’autre plus petite. Tu auras des poids exacts et justes, des mesures exactes et justes afin que tu vives longtemps dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. Car l’Éternel ton Dieu a en abomination ceux qui commettent de telles fraudes (Deutéronome 25.13-16). Oui, vous qui dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous vendions notre blé ? Quand le sabbat finira-t-il pour que nous ouvrions nos magasins de grains ? Nous diminuerons la mesure, nous en augmenterons le prix, en truquant les balances, et nous achèterons le pauvre pour de l’argent, et l’indigent pour un morceau de pain ; nous vendrons même jusqu’aux déchets du blé (Amos 8.5-6 ; comparez Proverbes 11.1 ; 16.11 ; 20.10, 23).
Verset 11
Je continue le texte.
Serai-je sans reproche avec des balances fausses et avec des poids trompeurs dans le sac ? (Michée 6.11 ; SER).
C’est le prophète qui parle au nom de la mauvaise conscience des commerçants corrompus. Ils se savent coupables puisqu’ils pratiquent journellement les actes frauduleux que le prophète vient de mentionner. De toute évidence, les classes sociales supérieures ne sont ni droites en affaires, ni miséricordieuses à l’égard de leurs semblables (Michée 6.8).
Verset 12
Je continue.
Les riches de la ville ont recours à la violence, ses habitants profèrent des mensonges, leur langue ne fait que tromper (Michée 6.12).
Non content de tromper leur prochain, les riches de Jérusalem commettent aussi des actes violents, et pour clore le tout, les habitants de la ville s’adonnent au mensonge sans retenue.
La fourberie suivie de violence est un engrenage diabolique (Jean 8.44) auquel les victimes n’échappent pas. Dans le psaume 27, le roi David crie à Dieu disant :
Ne m’abandonne pas aux projets de mes adversaires lorsque de faux témoins se dressent contre moi, respirant la violence (Psaumes 27.12).
C’est aussi dans ce genre de traquenard, mis en place par les chefs religieux juifs, qu’est tombé Jésus. Dans l’évangile selon Matthieu, on lit :
Les chefs des prêtres et le Grand-Conseil au complet cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour pouvoir le condamner à mort. Mais, bien qu’un bon nombre de faux témoins se fussent présentés, ils ne parvenaient pas à trouver de motif valable. Finalement, il en vint tout de même deux qui déclarèrent : – Cet homme a dit : “ Je peux démolir le Temple de Dieu et le rebâtir en trois jours. ” […] Alors le grand-prêtre reprit en disant :– Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous déclarer si tu es le Messie, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : – Tu l’as dit toi-même. De plus, je vous le déclare : À partir de maintenant, vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire sur les nuées du ciel. À ces mots, le grand-prêtre déchira ses vêtements en signe de consternation et s’écria : – Il vient de prononcer des paroles blasphématoires ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez vous-mêmes d’entendre le blasphème. Quel est votre verdict ? Ils répondirent : – Il est passible de mort. Alors, ils lui crachèrent au visage et le frappèrent. D’autres le giflèrent en disant : – Hé, Messie, fais le prophète ! Dis-nous qui vient de te frapper ! (Matthieu 26.59-68).
Tout comme d’antan, aujourd’hui le mensonge est répandu dans tous les domaines de la vie. Les politiciens sont spécialistes de la langue de bois et il n’y a pas d’exception, car sans mentir il n’est guère possible de se faire élire. Les hommes d’affaires dansent autour de la vérité en récitant un bréviaire incompréhensible afin de tromper les consommateurs, et les vendeurs parlent comme un disque rayé.
Quant à la publicité, son objectif est de vendre peu importe comment, que ce soient des demi-vérités ou carrément un gros bobard. Qui ne ment pas quand il se sent coincé ? C’est naturel, normal même. Comment en est-on venu là ? L’explication est très simple ; il suffit de se rappeler que c’est Satan le Prince de ce monde qui mène le bal et que dans son évangile, Jean rapporte que Jésus a dit qu’il est le père du mensonge (Jean 8.44).
Versets 13-15
Je continue le texte.
À mon tour (l’Éternel dit), j’ai fait en sorte de vous frapper jusqu’à vous en rendre malades, j’ai fait en sorte de vous dévaster à cause de vos fautes. Tu mangeras mais tu ne seras pas rassasiée, et le vide sera au-dedans de toi ; tu mettras des choses de côté, mais tu ne les sauveras pas, et ce que tu auras sauvé, je le livrerai à l’épée. Tu sèmeras, mais tu ne moissonneras pas ; tu fouleras l’olive, mais tu ne t’oindras pas d’huile ; tu fouleras le moût, mais tu ne boiras pas de vin (Michée 6.13-15 ; auteur).
L’Éternel prédit le marasme de l’économie agricole, la pénurie qui en résulte et la famine, suivie plus tard de l’invasion et le massacre par un ennemi. C’est la juste rétribution des fautes et surtout des violences exercées par les classes dirigeantes contre les petites gens. Ce scénario a d’abord eu lieu dans le royaume israélite des X tribus du Nord. Le prophète Amos écrit :
Puisque vous exploitez le pauvre, et que vous lui prenez du blé de sa récolte, à cause de cela, les maisons en pierres de taille que vous avez bâties, vous ne les habiterez pas. Ces vignes excellentes que vous avez plantées, vous ne boirez pas de leur vin (Amos 5.11).
Assez curieusement, dans sa menace, Michée ne dit pas : « tu presseras », mais : « tu fouleras l’olive ». Normalement, les olives sont soient pressées soient écrasées dans un moulin. Les fouler aux pieds n’est pas très efficace, mais pour les pauvres c’est la seule façon d’obtenir un peu d’huile.
L’huile d’olive est alors utilisée à toutes les sauces, littéralement et autrement. Elle sert d’onction dans certaines cérémonies, à oindre ses hôtes, adoucir les plaies, frictionner les contusions et à d’autres usages.
Quand Michée dit de la part de l’Éternel : « j’ai fait en sorte de vous frapper […] de vous dévaster », en hébreu, il emploie le temps du parfait qui sert à exprimer la certitude du jugement futur. Les Israélites ne pourront donc pas dire qu’ils n’ont pas été avertis ; non seulement l’Éternel leur envoie prophète sur prophète, mais une grande partie de la Loi est constituée de menaces en cas de désobéissance. Par exemple dans le livre du Deutéronome, on lit :
Je suis l’Éternel votre Dieu, qui vous ai fait sortir d’Égypte et vous ai libérés de l’esclavage. J’ai brisé les barres de votre joug et je vous ai fait marcher la tête haute. – Mais si vous ne m’écoutez pas, et si vous n’appliquez pas tous ces commandements, si vous méprisez mes ordonnances et si vous rejetez mes lois, pour ne plus appliquer tous mes commandements et pour violer mon alliance, voici comment j’agirai envers vous : j’interviendrai pour vous plonger dans l’épouvante et vous envoyer le dépérissement et la fièvre qui terniront votre regard et épuiseront votre vie. Vous répandrez en vain vos semences, car vos ennemis s’empareront de vos récoltes. Je me retournerai contre vous : vous serez battus par vos ennemis ; ceux qui vous haïssent domineront sur vous ; vous fuirez même sans que personne ne vous poursuive. […] Je rendrai le ciel au-dessus de vous dur comme du fer, et votre terre comme du bronze. Vous épuiserez vos forces en vains efforts ; vos terres ne produiront plus rien et les vergers ne porteront plus de fruit. Si vous continuez à me résister en refusant de m’écouter, je vous infligerai sept fois des coups pour vous punir de vos péchés. Je lâcherai contre vous les bêtes sauvages qui vous raviront vos enfants, déchireront vos bêtes et vous réduiront à un petit nombre, en sorte que vos chemins deviendront déserts. Et si, malgré ces châtiments, vous ne vous laissez pas corriger par moi, si vous vous obstinez à me résister, moi aussi, je m’opposerai à vous et je vous frapperai sept fois plus à cause de vos péchés. Je déclencherai des guerres contre vous pour vous punir d’avoir rompu mon alliance. Si vous vous réfugiez dans vos villes fortifiées, je déchaînerai la peste au milieu de vous, et vous serez livrés à la merci de l’ennemi. Je vous couperai les vivres, de sorte que dix femmes pourront cuire tout leur pain disponible dans un seul four et, lorsqu’elles le distribueront par rations pesées, il n’apaisera pas votre faim (Lévitique 26.13-26 ; comparez Deutéronome 28.29-68). L’Éternel déchaînera contre vous la misère, le désordre et la ruine dans tout ce que vous entreprendrez et que vous exécuterez, jusqu’à ce que vous soyez complètement détruits, et vous ne tarderez pas à disparaître, parce que vous m’aurez abandonné et que vous aurez commis de mauvaises actions (Deutéronome 28.20).
Toutes ces menaces effrayantes ne sont pas restées lettres mortes. Les prophètes et les livres historiques décrivent comment elles se sont accomplies. Tout d’abord, le royaume du Nord est conquis par les Assyriens (722-721 avant Jésus-Christ), puis moins d’un siècle et demi plus tard, c’est au tour de Juda et de Jérusalem qui sont détruits par les Babyloniens. Le prophète Jérémie écrit :
Pendant que le siège de la ville se prolongeait, une grande famine y sévissait au point qu’une tête d’âne valait quatre-vingts pièces d’argent et une livre de pois chiches cinq pièces d’argent (2Rois 6.25 ; comparez Jérémie 52.6).
Verset 16
Je finis de lire le chapitre six du livre de Michée.
On observe les ordonnances d’Omri, et toute la manière de faire de la maison d’Achab, et vous marchez d’après leurs conseils. C’est pourquoi je ferai de toi un objet d’horreur (Deutéronome 28.27 ; Jérémie 25.9), de tes habitants un objet de raillerie (Jérémie 19.8 ; 25.18) et vous porterez l’opprobre des peuples (Michée 6.16 ; Ézéchiel 34.29 ; 36.6, 15, 20 ; auteur).
Michée termine sa liste de menaces en rappelant leur cause. Il décrit la culpabilité de Juda sous forme poétique, de trois manières différentes mais équivalentes, auxquelles il fait correspondre trois châtiments qui concernent d’abord Jérusalem, puis sa population, et enfin toute la nation.
Les Israélites suivent à la lettre « les ordonnances d’Omri et toute la manière de faire de la maison d’Achab ». La corruption et le mensonge qui sont alors prévalents en Israël sont la conséquence logique de l’abandon par le peuple de la Loi de l’Éternel (Lévitique 20.22). Ce rejet de Dieu fait suite à l’idolâtrie mise en place par le roi Jéroboam I dès la création du royaume des X tribus. Cette idolâtrie s’est encore aggravée avec le temps pour atteindre, sous la dynastie d’Omri, le même niveau que les nations païennes.
Omri, règne sur le royaume des X tribus du Nord au début du 9e siècle avant Jésus-Christ (885-874). C’est lui qui fait construire la capitale Samarie (1Rois 16.24). Au niveau moral et religieux, c’est un très mauvais roi, pire que les précédents. Dans le premier livre des Rois, on a de lui et de son fils le témoignage suivant :
Omri fit ce que l’Éternel considère comme mal ; il agit encore plus mal que tous ses prédécesseurs. Il imita en tout l’exemple de Jéroboam, fils de Nebath, il entraîna le peuple d’Israël dans le péché, en sorte qu’ils irritèrent l’Éternel leur Dieu par leur idolâtrie (1Rois 16.25-26). Achab, fils d’Omri, fit ce que l’Éternel considère comme mal et fut pire que tous ses prédécesseurs. Non content d’imiter les péchés de Jéroboam, fils de Nebath, il épousa encore Jézabel, fille d’Ethbaal, le roi des Sidoniens, et alla jusqu’à rendre un culte au dieu Baal et à se prosterner devant lui. Il construisit un temple en l’honneur de Baal à Samarie et y dressa un autel. Il érigea aussi un poteau sacré à la déesse Achéra. Par tous ses actes, il irrita l’Éternel, le Dieu d’Israël, plus que tous les rois d’Israël qui l’avaient précédé (1Rois 16.30-33).
Jézabel, princesse Phénicienne est dévouée corps et âme à l’idole Baal. Elle s’entoure de plusieurs centaines de faux prêtres et fait assassiner les prophètes de l’Éternel (1Rois 18.4). Durant le règne du couple infernal que constituent Achab et Jézabel, le culte de Baal devient religion d’état, la religion officielle du royaume des X tribus du Nord. Leur règne est non seulement caractérisé par un paganisme de bas étage, mais également par le mépris du droit et de toute justice.
Achab et Jézabel ont une fille, Athalie qui devient l’épouse de Yoram, un roi de Juda qui imite son beau-père, ce qui est une catastrophe pour le royaume de Juda (2Rois 8.16-27).
Les pratiques infâmes qui ont alors cours dans le royaume du Nord, se propagent dans Juda, le royaume du sud, d’où les reproches de Michée qui accuse les habitants de Jérusalem, et surtout les classes dirigeantes, de se rendre coupables des mêmes fautes que les Israélites sous les règnes d’Omri et d’Achab (874-853).
Dans la phrase : « On observe les ordonnances d’Omri », Michée utilise une forme du verbe hébreu qui signifie « observer scrupuleusement », ce qui est une référence au culte de Baal et à la corruption dans les rapports sociaux. Il s’en suit que Juda connaîtra le même sort que le royaume des X tribus qui est conquis et détruit par les Assyriens (en 722). Juda subit une série de châtiments qui ont déjà été décrits (Michée 6.13-15 ; 3.12) et qui culmineront par l’exil et sa fin politique (587-586).
Michée a écrit cet oracle soit au temps d’Ahaz roi de Juda particulièrement idolâtre, soit au tout début du règne de son fils Ézéchias (co-régence :727-715 ; 715-686), avant que ce dernier n’entreprenne les grandes réformes religieuses qui abolissent l’idolâtrie en Juda.
L’histoire enseigne que les dirigeants d’une nation donnent l’exemple à leur peuple et que les croyances de ce dernier se reflètent dans ses valeurs et les relations sociales. Or, d’un côté de l’Atlantique, nous avons eu un président qui pendant son mandat s’est déculotté devant l’une de ses assistantes, et en France nous avons des présidents ou chefs de partis qui ont plusieurs femmes ou bien qui passent de l’une à l’autre sans se sentir gênés le moins du monde. Il ne faut donc pas s’étonner que l’immoralité ait infiltré tous les niveaux de la société française.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.