Luc 17.7 – 18.17
Chapitre 17
Versets 7-10
Chaque année, au moment de la remise des oscars qui récompensent les meilleurs acteurs, ils sont tous là pour se faire mousser et recevoir les applaudissements du monde entier. Prétentieux et orgueilleux, il est facile de leur jeter la pierre, mais à leur place, j’aurai fait pareil. Je continue à lire dans le chapitre 17 de l’évangile selon Luc.
— Supposons que l’un de vous ait un serviteur occupé à labourer ou à garder le troupeau. En le voyant rentrer des champs, lui direz-vous : “ Viens vite, assieds-toi à table ” ? Ne lui direz-vous pas plutôt : “ Prépare-moi mon dîner, mets-toi en tenue pour me servir, jusqu’à ce que j’aie fini de manger et de boire ; ensuite tu mangeras et tu boiras à ton tour ” ? Le maître doit-il une reconnaissance particulière à cet esclave parce qu’il a fait ce qui lui était commandé ? Bien sûr que non ! Il en est de même pour vous. Quand vous aurez fait tout ce qui vous est commandé, dites : “ Nous ne sommes que des serviteurs sans mérite particulier ; nous n’avons fait que notre devoir ” (Luc 17.7-10).
L’obligation d’un disciple est d’être fidèle à Dieu sans prétendre à de la reconnaissance de sa part (comparez Luc 17.10), car servir son Créateur est tout ce qu’il y a de plus normal et n’a rien d’extraordinaire. Dieu n’est le débiteur de personne, par contre, je lui dois absolument tout. Au niveau du droit pur, si j’étais capable d’obéir à l’ensemble de la loi de Moïse et du Sermon sur la Montagne, je ne ferais là que mon devoir, je serais sans le moindre mérite. Voilà pourquoi il est absurde de penser qu’on puisse gagner le salut ou la clémence divine par des actes méritoires. Tout ce qu’un homme peut obtenir, y compris le salut, est par la grâce seule. Jésus réduit à néant toute idée de propre-justice.
Cela dit, il existe un niveau de logique supérieur à celui du droit pur; il s’agit de l’amour. Dans cette sphère, l’œuvre de l’homme n’est plus un travail obligé mais un dévouement volontaire; il reçoit alors l’appréciation de Dieu parce que fondée sur l’amour (comparez Luc 12.36,37).
Versets 11-15
Je continue.
Alors qu’il se rendait à Jérusalem, Jésus longea la frontière entre la Samarie et la Galilée. À l’entrée d’un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre ; ils s’arrêtèrent à distance et se mirent à le supplier à haute voix : — Jésus, Maître, aie pitié de nous ! Jésus les vit et leur dit : — Allez vous montrer aux prêtres ! Pendant qu’ils y allaient, ils furent guéris. L’un d’eux, quand il se rendit compte qu’il était guéri, revint sur ses pas en louant Dieu à pleine voix (Luc 17.11-15).
Jésus emprunte la route que suivent les pèlerins juifs qui évitent de traverser la Samarie parce que ses habitants sont particulièrement hostiles aux Juifs.
Ces 10 lépreux sont totalement exclus de la société. Ils se tiennent à bonne distance tout en implorant Jésus. Il leur ordonne alors d’aller faire constater leur guérison par le prêtre de service car lui seul avait le droit de déclarer un lépreux guéri et de le réintégrer dans ses privilèges d’Israélite (Lévitique 13:2; 14:3 ; Matthieu 8:4). La guérison miraculeuse dont ils font l’objet ne les dispense pas d’observer la Loi. En obéissant à l’ordre du Seigneur alors qu’ils sont toujours lépreux, ils font un acte de foi qui leur vaut la guérison. Cependant, un seul des dix réalise la portée de ce qui vient de lui arriver et qui est vraiment Jésus. Il glorifie Dieu pour un bienfait inespéré et rend grâces à Jésus avec une profonde humilité.
Versets 16-19
Je lis la suite.
Il se prosterna aux pieds de Jésus, face contre terre, et le remercia. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus dit : — Ils sont bien dix qui ont été guéris, n’est-ce pas ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est donc trouvé personne d’autre que cet étranger pour revenir louer Dieu ? Puis, s’adressant à ce Samaritain, il lui dit : — Relève-toi, et va : parce que tu as eu foi en moi, tu es sauvé (Luc 17.16-19).
Ce Samaritain hybride, moitié juif, moitié païen, adore Jésus. Or dans la Loi il est écrit :
Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et, à lui seul, tu rendras un hommage (Luc 4.8).
Jésus a lui-même cité ce commandement quand il croisait le fer avec Satan. Or, comme ici, Jésus accepte sans broncher l’adoration de cet homme, c’est qu’il est Dieu.
L’absence de gratitude des 9 autres lépreux n’est compréhensible que si on admet que les neuf Juifs guéris ont choisi de se placer à nouveau sous la botte des pharisiens qu’ils considèrent donc comme les représentants légitimes de Dieu. Ils rejettent donc Jésus en tant que Messie.
Versets 20-21
Je continue.
Un jour, les pharisiens lui demandèrent quand arriverait le royaume de Dieu. Jésus leur répondit : — Le royaume de Dieu ne viendra pas de façon visible. On ne dira pas : “ Venez, il est ici ”, ou : “ Il est là ”, car, notez-le bien, le royaume de Dieu est parmi vous (Luc 17.20-21).
Comme de coutume, les pharisiens ne cherchent pas à s’instruire mais à coincer Jésus. Le royaume de Dieu sera d’abord spirituel et invisible, sauf ici où il est présent en la personne du Seigneur qui est le roi (Matthieu 12.28). Puis ce sera l’Eglise et enfin l’établissement d’un royaume politique visible sur terre.
Versets 22-25
Jésus profite de cette occasion pour parler du royaume à venir. Je continue le texte.
Puis il s’adressa à ses disciples : — Le temps viendra où vous désirerez ardemment être avec le Fils de l’homme, ne fût-ce qu’un seul jour, mais vous ne le pourrez pas. — Alors on vous dira : “ Le Christ est ici ! ” ou “ Il est là ! ” N’y allez pas ! Ne vous y précipitez pas ! L’éclair jaillit d’un point du ciel et l’illumine d’un bout à l’autre. Ainsi en sera-t-il du Fils de l’homme en son Jour. Mais il faut d’abord qu’il endure beaucoup de souffrances et qu’il soit rejeté par les gens de notre temps (Luc 17.22-25).
Le temps qui viendra est quand les disciples dans leur détresse désireront ardemment le retour de leur ami puissant et plein d’amour qui les soutenait, mais ils ne le verront pas. Par contre, ceux qui prétendront être le Messie seront nombreux. Quand le royaume sera enfin établi, le monde entier le verra. Mais avant que tout cela se réalise, Jésus doit souffrir et être rejeté.
Versets 26-30
Je continue.
— Le jour où le Fils de l’homme reviendra, les choses se passeront comme au temps de Noé : les gens mangeaient, buvaient, se mariaient et étaient donnés en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans le bateau. Alors vint le déluge qui les fit tous périr. C’est encore ce qui est arrivé du temps de Loth : les gens mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient. Mais le jour où Loth sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme apparaîtra (Luc 17.26-30).
On voit ici que Jésus croit aux récits de la Genèse. Il compare la venue du royaume aux situations qui prévalaient avant le déluge et la destruction de Sodome. Ne se souciant pas de Dieu et vaquant à leurs occupations, les gens ne se doutaient pas qu’une catastrophe fondrait à l’improviste sur leur monde profane. Il en sera de même à la fin des temps, quand à son retour, le Seigneur se révélera au monde entier (1Corinthiens 1:7 ; 2Thessalonitiens 1:7 ; 1Pierre 1:7).
Versets 31-33
Je continue.
En ce jour-là, si quelqu’un est sur le toit en terrasse de sa maison, qu’il n’en descende pas pour prendre les affaires qu’il aura laissées en bas ; de même, que celui qui se trouvera dans les champs ne retourne pas chez lui. Rappelez-vous ce qui est arrivé à la femme de Loth. Celui qui cherchera à préserver sa vie, la perdra ; mais celui qui la perdra, la conservera (Luc 17.31-33).
Selon le texte parallèle de Matthieu (24. 4-31), l’Antéchrist est à chasse des chrétiens qui doivent fuir au plus vite sachant que tout délai peut être fatal. Jésus souligne aussi que ceux qui sont attachés à ce monde périront comme la femme de Lot qui après avoir quitté Sodome, a voulu faire marche arrière; elle était bien partie de corps, mais pas de cœur. Celui qui s’accroche à ce monde finit par tout perdre, même son âme. Mais ceux qui donnent leur vie au Seigneur la retrouvent pour l’éternité.
Versets 34-36
Je continue.
Cette nuit-là, je vous le dis, deux personnes seront couchées dans un même lit : l’une sera emmenée, l’autre sera laissée. Deux femmes seront en train de tourner ensemble la pierre de meule : l’une sera emmenée, l’autre laissée. Deux hommes seront dans un champ : l’un sera emmené, l’autre laissé (Luc 17.34-36; comparez Matthieu 24.40-41).
Les paroles de Jésus sous-entendent la rotation de la terre puisque quand il fait nuit en un point du globe, il fait jour ailleurs. Les personnes emportées le sont par le jugement de Dieu. Ce sont celles qui restent sur terre qui entreront dans le royaume.
Verset 37
Je finis le chapitre 17.
Alors les disciples lui demandèrent : — Où cela se passera-t-il, Seigneur ? Il leur répondit : — Là où sera le cadavre, là se rassembleront les vautours (Luc 17.37).
Jésus fait référence à la bataille d’Armageddon, qui est une guerre terrible décrite dans le livre de l’Apocalypse. Tout comme un corps mort attire les vautours, le châtiment de Dieu frappera partout où se trouvent des âmes mûres pour le jugement.
Chapitre 18
Introduction
Nous arrivons au chapitre 18 de Luc qui contient deux paraboles sur la prière. La première est adressée aux disciples et la seconde à des personnes qui s’autoproclament justes.
La prière est plus que des paroles adressées au ciel; elle s’inscrit dans une relation; c’est une attitude de soumission et de dévotion envers Dieu et l’attente confiante de son intervention. C’est ce que l’apôtre Paul veut dire quand il écrit « Priez sans cesse ! (1Thessaloniciens 5.17) ». Dieu n’est pas impressionné par nos belles phrases bien faites car il regarde au coeur. Si j’ai du mal à m’exprimer, le Saint-Esprit remplit les vides. L’apôtre Paul écrit :
L’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables (Romains 8.26).
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, alors que Londres subissait des bombardements incessants et terribles, devant une petite église quelqu’un plaça un écriteau qui disait : « Si vos jambes tremblent, agenouillez-vous ! ». Enfin, la prière doit être suivie d’actions concrètes. L’agriculteur qui demande à Dieu une bonne récolte doit dire « Amen » sur son tracteur.
Versets 1-3
Je commence à lire le chapitre 18.
Pour montrer qu’il est nécessaire de prier constamment, sans jamais se décourager, Jésus raconta à ses disciples la parabole suivante : — Il y avait dans une ville un juge qui ne révérait pas Dieu et n’avait d’égards pour personne. Il y avait aussi, dans cette même ville, une veuve qui venait constamment le trouver pour lui dire : “ Défends mon droit contre mon adversaire ” (Luc 18.1-3).
La démarche de cette veuve montre qu’elle est dans une situation précaire. Le juge est un homme inique et cynique sans conscience et sans cœur; le mot « compassion » ne fait pas partie de son vocabulaire. Dans le cadre de sa profession, une veuve lui demande de lui faire justice.
Versets 4-5
Je continue.
Pendant longtemps, il refusa. Mais il finit par se dire : “ J’ai beau ne pas révérer Dieu et ne pas me préoccuper des hommes, cette veuve m’ennuie ; je vais donc lui donner gain de cause pour qu’elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête ” (Luc 18.4-5).
Le juge cède aux instances de la veuve uniquement à cause de sa persévérance et non pas parce qu’il a soudainement changé ses états d’âme.
Versets 6-8
Je continue.
Le Seigneur ajouta : — Notez bien comment ce mauvais juge réagit. Alors, pouvez-vous supposer que Dieu ne défendra pas le droit de ceux qu’il a choisis et qui crient à lui jour et nuit, et qu’il tardera à leur venir en aide ? Moi je vous dis qu’il défendra leur droit promptement. Seulement, lorsque le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? (Luc 18.6-8).
La morale de cette histoire est évidente. Si cette charogne de juge a cédé aux tambourinages de la veuve alors qu’il n’y avait en lui ni compassion ni égard pour quiconque, à combien plus forte raison Dieu fera justice à ses enfants qui sont dans la détresse ! Lui, dont la bonté est si généreuse, répondra à mes supplications. Jésus enseigne que Dieu répond promptement aux intercessions de ceux qui l’invoquent, ce qui est particulièrement vrai pour le salut. L’apôtre Paul écrit : « Tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés (Romains 10.13) ».
Jésus termine cette parabole avec une question de rhétorique par laquelle il exhorte ses disciples à demeurer fidèles et à persévérer jusqu’à ce qu’ils obtiennent la délivrance.
Versets 9-10
Je continue avec la parabole qui est un soufflet gigantesque administré aux propres-justes.
Il raconta aussi une parabole pour ceux qui étaient convaincus d’être justes et méprisaient les autres : — Deux hommes montèrent au Temple pour prier : un pharisien et un collecteur d’impôts (Luc 18.9-10).
Le pharisien, et le percepteur à la solde des Romains, se situent aux extrémités opposées de l’échelle religieuse. En fait, le collecteur d’impôts est sous terre.
Versets 11-12
Je continue.
Le pharisien, debout, faisait intérieurement cette prière : “ Ô Dieu, je te remercie de ne pas être avare, malhonnête et adultère comme les autres hommes, et en particulier comme ce collecteur d’impôts là-bas. Moi, je jeûne deux jours par semaine, je donne dix pour cent de tous mes revenus ” (Luc 18.11-12).
Debout, la tête haute, le pharisien se lance des fleurs avec la plus grande complaisance. Satisfait de lui-même, il informe Dieu de sa très haute moralité et de sa très grande piété. Irréprochable, il énumère le mal qu’il ne fait pas et le bien qu’il fait, mais dans l’esprit du moulin à prières car ni sa conscience ni son cœur ne participent à sa prière. Par rapport aux autres, il est l’exemple de la bonne conduite. Pour lui il existe deux classes d’hommes : dans l’une tout le genre humain, et dans l’autre il est tout seul. Sa relation avec Dieu fait penser aux décors de théâtre en papier mâché.
Verset 13
Je continue.
Le collecteur d’impôts se tenait dans un coin retiré, et n’osait même pas lever les yeux au ciel. Mais il se frappait la poitrine et murmurait : “ Ô Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! ” (Luc 18.13).
Le percepteur se compare à la justice absolue de Dieu. Alors, il se tient éloigné la tête baissée et il se frappe la poitrine en un acte de contrition. Il ne se fait aucune illusion sur lui-même et sa prière est courte; c’est un cri de l’âme qui cherche le pardon de ses péchés.
Verset 14
Je continue.
Je vous l’assure, c’est ce dernier et non pas l’autre qui est rentré chez lui déclaré juste par Dieu. Car celui qui s’élève sera abaissé ; celui qui s’abaisse sera élevé (Luc 18.14).
Cette parabole fait écho à une déclaration que Jésus a faite précédemment quand il a dit :
Certains de ceux qui sont maintenant les derniers seront les premiers ; et certains de ceux qui sont maintenant les premiers seront les derniers (Luc 13.30).
Les collecteurs d’impôts étaient à la solde des Romains; ils abusaient de leur pouvoir et s’enrichissaient sur le dos de leurs compatriotes. Ce percepteur reconnaît devant Dieu sa culpabilité, sa misère spirituelle et morale, mais il repart le cœur léger avec l’assurance d’être pardonné. Jésus enseigne clairement la doctrine de la justification sans les oeuvres de la Loi que l’apôtre Paul a développée dans plusieurs épîtres. Je le cite :
Mais maintenant Dieu a révélé comment il nous déclare justes sans faire intervenir la Loi – comme l’avaient annoncé les livres de la Loi et les écrits des prophètes. Cependant, nous avons compris que l’on est déclaré juste devant Dieu, non parce que l’on accomplit les oeuvres que commande la Loi, mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. C’est pourquoi nous avons, nous aussi, placé notre confiance en Jésus-Christ pour être déclarés justes par la foi et non parce que nous aurions accompli ce qu’ordonne la Loi. Car, comme le dit l’Ecriture : Personne ne sera déclaré juste devant Dieu parce qu’il aura accompli ce qu’ordonne la Loi (Romains 3.21; Galates 2.16).
Versets 15-17
Je continue le texte.
Des gens amenèrent à Jésus de tout petits enfants pour qu’il pose les mains sur eux. Mais, quand les disciples virent cela, ils leur firent des reproches. Jésus les fit venir et leur dit : — Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu appartient à ceux qui leur ressemblent. Vraiment, je vous l’assure : Celui qui ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera pas (Luc 18.15-17).
Jésus a déjà parlé de la gravité d’entraîner à leur perte les personnes insignifiantes, sans statut social ou richesses (Luc 17.2). Durant tout son ministère, Jésus a été l’ami des petits et des faibles, le Sauveur de l’humanité tout entière, du berceau à la tombe.
Ce passage fait suite à la parabole précédente dans laquelle Jésus a enseigné qu’il faut se faire tout petit devant Dieu, à l’exemple du collecteur d’impôts. Pour entrer dans le royaume, il faut venir à Jésus avec l’attitude simple et spontanée d’un enfant. De plus, les enfants sont conscients ils ne peuvent pas faire grand-chose d’eux-mêmes et qu’ils dépendent des autres à qui ils font naturellement confiance. C’est pourquoi ils acceptent ce qu’on leur donne sans se compliquer la vie et sans chercher midi à quatorze heures comme les adultes. Voilà pourquoi Jésus m’exhorte à devenir comme un enfant pour entrer dans le royaume de Dieu.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.