Josué 13.1 – 17.18
Chapitre 13
Introduction
Suite à leur victoire, du premier puis du second conflit mondial, les alliés se sont partagés le gâteau et en particulier les territoires des pays vaincus; c’est de bonne guerre. Après avoir lutté pendant sept ans contre les rois du pays de Canaan, Israël les a tous vaincus. Josué, le vieux général qui a conduit les tribus d’Israël à la victoire, se rapproche de la fin de son voyage terrestre, mais il doit encore présider au partage de la Terre promise que l’Éternel donne à son peuple. Je commence à lire le chapitre 13 du livre de Josué en compressant le texte.
Versets 1-8
Josué était devenu vieux. L’Éternel lui dit : Te voilà âgé à présent, et il reste encore un grand pays à conquérir. Je déposséderai les populations de ce pays au fur et à mesure de l’avance des Israélites. En attendant, partage-leur déjà ce pays par le sort pour qu’ils le possèdent, comme je te l’ai ordonné. Maintenant, procède au partage pour attribuer le pays en possession aux neuf tribus et à la demi-tribu de Manassé. L’autre moitié de la tribu de Manassé, et les tribus de Ruben et de Gad, ont déjà reçu leur patrimoine. Moïse, serviteur de l’Éternel, le leur a attribué à l’est du Jourdain (Josué 13.1, 6-8).
La conquête que les 12 tribus devaient entreprendre ensemble est un succès et Israël est installé dans son nouveau pays. Josué a bien rempli son rôle de commandant en chef des armées d’Israël. Maintenant qu’il va falloir partager le pays, sa tâche sera administrative, ce qui convient mieux que faire la guerre à un vieux soldat âgé de presque cent ans et fatigué par de longues campagnes militaires. Nous arrivons à un moment hautement significatif dans la vie de la jeune nation d’Israël. Après des siècles d’esclavage, des décennies dans le désert et au moins 7 ans de guerres, l’heure est enfin venue pour chaque famille de s’installer, construire sa maison, planter sa vigne et vivre en paix dans le pays de l’Éternel.
Josué va donner une liste très détaillée des frontières et des villes de chaque tribu parce que ces descriptions précises constituent les titres de propriété de leur héritage. Ici il commence par décrire les territoires des deux tribus et demi situées à l’est du Jourdain qu’il fait suivre d’une liste de régions et de villes qu’Israël devra conquérir s’il est fidèle à l’ordre de l’Éternel.
Versets 14-33
Je continue plus loin et finis le chapitre 13.
À la tribu de Lévi, et à elle seule, il ne donna pas de patrimoine. En effet, ce sont les sacrifices consumés par le feu qui appartiennent à l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui constituent son bien comme Dieu le lui a déclaré (Josué 13.14).
Plus loin, il sera spécifié que les Lévites, qui doivent bien habiter quelque part, recevront en partage 48 villes avec les champs alentour pour leurs troupeaux.
Chapitre 14
Versets 1-2
Nous arrivons au chapitre 14 où a lieu le partage du Pays promis proprement dit entre les neuf tribus et demi qui sont à l’ouest du Jourdain. Je commence à lire.
Voici les territoires que les Israélites reçurent en possession dans le pays de Canaan. Le prêtre Éléazar et Josué, fils de Noun, assistés des chefs de groupe familial des tribus israélites, les leur attribuèrent. Cette répartition des terres entre les neuf tribus et la demi-tribu se fit par tirage au sort, comme l’Éternel l’avait ordonné par l’intermédiaire de Moïse (Josué 14.1-2).
Selon la tradition, une urne contenait les noms des tribus, et une autre, ceux des territoires préalablement tracés. En présence des chefs du peuple, le grand-prêtre procédait au tirage à partir des deux urnes. Ça se passait un peu comme pour des élections où lorsqu’on va voter, tout se fait en présence des représentants des divers partis politiques. C’est ainsi que 10 tirages eurent lieu et que le sort désigna un territoire spécifique pour chaque tribu. Cependant, la répartition ne fut aucunement le fruit du hasard d’un coup de dé, car au final c’est l’Éternel qui a décidé ce que recevrait chaque tribu.
Versets 6-10
Je continue plus loin en compressant.
Des membres de la tribu de Juda vinrent trouver Josué à Guilgal. Caleb, fils de Yephounné, le Qénizien lui dit : J’avais quarante ans, lorsque Moïse, serviteur de l’Éternel, m’a envoyé de Qadech-Barnéa pour explorer ce pays. À mon retour, je lui ai fait un rapport en toute bonne conscience. Alors que les hommes qui étaient venus avec moi ont découragé le peuple, j’ai été pleinement fidèle à l’Éternel mon Dieu. Ce jour-là, Moïse fit ce serment : “ Assurément, ce pays que tu as parcouru t’appartiendra, ainsi qu’à tes descendants, pour toujours, parce que tu as été pleinement fidèle à l’Éternel mon Dieu ! ” Effectivement, il y a quarante-cinq ans depuis que l’Éternel a adressé cette parole à Moïse pendant qu’Israël voyageait à travers le désert, et il m’a conservé en vie selon sa promesse (Josué 14.6-10).
Quand la première génération d’Hébreux sortie d’Égypte est arrivée aux portes de la Terre Promise, 12 espions sont envoyés pour explorer le pays. Josué et Caleb en font partie et sont les seuls qui dirent : « Allez on fonce ! » Mais les 10 autres réussissent à convaincre le peuple de ne pas conquérir le pays de Canaan sans pour autant avoir un plan de rechange. Ils disent même être prêts à retourner en Égypte et redevenir esclaves. Il va sans dire que l’Éternel s’est fortement mis en colère contre eux, et suite à cet incident, tous ceux âgés de 20 ans et plus, ont péri dans le désert à l’exception des deux espions fidèles. Alors Dieu a promis à Caleb que d’une part, la durée de sa vie normale serait prolongée, et d’autre part, qu’il hériterait de la partie du pays qu’il avait personnellement explorée (Deutéronome 1.36; Nombres 14.24,30).
Il est intéressant de remarquer que comme Rahab la prostituée, Caleb n’est pas de la race d’Abraham, mais qu’il est Qénizien, un descendant de Canaan, fils de Cham, alors que les Israélites sont issus de Sem. Cham, Sem et Japheth sont les 3 fils de Noé qui ont repeuplé la terre après le déluge. Pendant les 39 ans à tourner en rond dans le désert, Caleb a souffert comme les autres de la chaleur et de la monotonie du voyage, mais il se souvenait des gros raisins qu’il avait mangés alors qu’il parcourait la Terre promis; il avait aussi visité la ville d’Hébron qu’il avait bien appréciée et qu’Abraham avait habitée des siècles auparavant. Ces souvenirs et la promesse de l’Éternel le gardent confiant et orienté vers l’avenir. En conséquence, maintenant, il vient auprès de Josué réclamer son dû.
Versets 11-14
Je finis le chapitre 14.
J’ai aujourd’hui quatre-vingt-cinq ans et je suis aussi robuste qu’à l’époque où Moïse m’a envoyé en mission ; j’ai autant de force qu’alors, soit pour combattre, soit pour mener une expédition militaire. Maintenant, donne-moi cette contrée montagneuse que l’Éternel m’a promise à ce moment-là. À l’époque, tu as appris que des Anaqim y habitaient dans de grandes villes fortifiées. Si l’Éternel m’assiste, je les en déposséderai comme il l’a affirmé. Josué bénit Caleb, fils de Yephounné, et lui donna la ville d’Hébron pour patrimoine. C’est pourquoi Hébron appartient encore aujourd’hui aux descendants de Caleb, fils de Yephounné le Qenizien, parce qu’il avait été pleinement fidèle à l’Éternel, le Dieu d’Israël (Josué 14.11-14).
Hébron est située dans la montagne à une quarantaine de kilomètres au sud de Jérusalem. On s’attend à ce que ce vieux combattant alors âgé de 85 ans passe ses dernières années à cultiver un petit potager et quelques fleurs. C’est mal le connaître car il veut diriger une expédition contre les géants qui avaient terrorisé les 10 autres espions et qui occupent toujours la ville qu’il a décidé de s’approprier. Il croit en la promesse que lui a faite Moïse de la part de l’Éternel, que Dieu lui donnera la victoire et que Hébron deviendra sa possession familiale. Suite à la demande de Caleb, Josué la ratifie formellement ce qui fait du vieux guerrier le propriétaire légal de cette ville alors même qu’elle est toujours occupée par les Anaqim de très grande stature et qui sont de formidables guerriers. Caleb donna l’assaut à Hébron aidé par ses valeureux compatriotes et en particulier son neveu Othniel. Le récit de cette conquête est raconté dans le livre des Juges qui suit celui de Josué.
Chapitre 15
Verset 1
Nous arrivons au chapitre 15 qui traite de la portion du pays qui revient à la tribu de Juda dont Caleb fait partie. Je commence à lire le texte.
Le territoire que le tirage au sort attribua aux familles de la tribu de Juda s’étendait au sud jusqu’à la frontière d’Édom dans le désert de Tsîn vers le Néguev à l’extrême sud (Josué 15.1).
La suite du texte décrit en détail le contour de ses frontières. Au début, Juda était environnée d’ennemis : les Moabites, les Édomites, les Amalécites et plus tard les Philistins. Les limites ouest et est de Juda sont la Méditerranée et la mer Morte.
Juda était la plus importante des tribus et elle reçut le plus grand des territoires et il était parfait pour la culture de la vigne. C’est d’ailleurs de l’une de ses vallées, qui s’appelle vallée de la grappe, que les espions avaient ramené d’énormes raisins. La primauté de cette tribu ressort ici conformément à la prophétie de Jacob, l’ancêtre de la nation d’Israël; je le cite :
Ô toi, Juda, tes frères te rendront hommage, ta main fera ployer la nuque de tes ennemis, et les fils de ton père se prosterneront devant toi. Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, et l’insigne de chef ne sera pas ôté d’entre ses pieds jusqu’à la venue de celui auquel ils appartiennent et à qui tous les peuples rendront obéissance. Son âne, il l’attache à la vigne, et, à un cep de choix, le petit de l’ânesse. Il lave dans le vin son vêtement et nettoie son manteau dans le jus des raisins (Genèse 49.8-11).
Faisait aussi partie du territoire de Juda la vallée de Ben-Hinnom au sud-ouest de Jérusalem. C’est là que les Cananéens sacrifiaient des enfants à leur idole Molok en les faisant passer par le feu. Plus tard, les Israélites y jetteront et brûleront les immondices de la ville. Le nom hébreu de cette vallée a donné en français le mot « géhenne », qui est devenu le symbole du lieu de malédictions des ennemis de Dieu.
Versets 13-19
Je continue plus loin en compressant.
Caleb, fils de Yephounné, reçut une part du territoire de Juda, comme l’Éternel l’avait ordonné à Josué. On lui donna Hébron. Caleb en déposséda les trois descendants d’Anaq. De là, il partit attaquer les habitants de Debir qui s’appelait autrefois Qiryath-Sépher. Caleb fit savoir qu’il donnerait sa fille Aksa en mariage à celui qui s’emparerait de Qiryath-Sépher. Son neveu Otniel, fils de son frère Qenaz, s’en rendit maître, et Caleb lui donna sa fille Aksa en mariage. Lorsqu’elle fut arrivée auprès de son mari, elle l’engagea à demander un certain champ à son père Caleb. Puis elle sauta de son âne, et Caleb lui demanda : Quel est ton désir ? Elle lui répondit : Accorde-moi un cadeau. Puisque tu m’as établie dans une terre aride, donne-moi aussi des points d’eau ! Et Caleb lui donna les sources supérieures et les sources inférieures (Josué 15.13-19).
En pleine conquête surgissent des histoires de famille où les accords de troc étaient monnaie courante. Otniel, le neveu de Caleb, reçoit la fille de son oncle comme cadeau pour sa bravoure. Celle-ci marchande avec son père voulant obtenir des sources d’eau. Ça ferait un film d’aventures cap et d’épée avec du romantisme en prime. Plus tard et après la mort de Josué, Otniel deviendra le premier des juges libérateurs d’Israël. Le texte donne ensuite la liste des villes de Juda et elle est impressionnante car il y en a plus d’une centaine sans compter les villages alentour.
Verset 63
Cependant, le dernier verset du chapitre 15 laisse perplexe. Je le lis :
Les descendants de Juda ne réussirent pas à déposséder les Yebousiens qui habitaient à Jérusalem, de sorte qu’ils y vivent encore aujourd’hui avec les gens de Juda (Josué 15.63).
On se pose la question : cette cohabitation est-elle voulue ou forcée ? Est-ce parce que les Israélites ne peuvent pas ou ne veulent pas déloger ces Yebousiens ? Comme ces derniers sont encerclés au beau milieu de la tribu de Juda, il n’est guère concevable qu’ils aient pu continuer à occuper Jérusalem sans l’accord des Israélites pour des raisons qui ne nous sont pas précisées. Il est probable que l’Éternel ne veut pas que les Yebousiens soient exterminés pour le moment.
Chapitre 16
Versets 1-3
Nous arrivons au chapitre 16 où il est question de l’héritage des deux tribus de Manassé et d’Éphraïm, fils de Joseph. Parce que Joseph, leur père ancestral, avait maintenu toute la famille de Jacob en vie lors d’une famine de 7 ans, le patriarche Jacob avait ordonné que ses deux fils héritent comme leurs oncles. Joseph a donc reçu une double part d’héritage. Je commence à lire en compressant :
Les descendants de Joseph reçurent par tirage au sort un territoire dont la frontière commençait au Jourdain près de Jéricho, à l’est des sources qui alimentaient la ville pour aboutir à la mer Méditerranée (Josué 16.1-3).
Ces sources situées au pied du Tell-es-Sultan sont aujourd’hui connues sous le nom de « Fontaine d’Élisée ». Les territoires de ces deux tribus situés au centre du pays sont magnifiques et très fertiles.
Verset 10
Je continue plus loin et finis le chapitre 16.
Les gens d’Éphraïm ne dépossédèrent pas les Cananéens établis à Guézer. Ceux-ci continuèrent à vivre au milieu des gens d’Éphraïm qui leur imposèrent des corvées. Ils y demeurent encore aujourd’hui (Josué 16.10).
Comme précédemment la tribu de Juda, celle d’Éphraïm n’a pas conquis la totalité du territoire qui lui est attribué. Les gens de cette tribu ont peur des Cananéens qui les entourent et refusent donc de leur faire la guerre. Ils désobéissent à l’Éternel encore davantage en choisissant, pour des raisons mercantiles, d’exploiter les Cananéens d’une ville-état de leur territoire, au lieu de les chasser. Plus tard, ces Cananéens se rendront maître de toute la tribu et la mettra en esclavage. Environ trois siècles plus tard, la ville de Guézer sera conquise par un pharaon d’Égypte qui la donnera en dot à sa fille quand elle épousera le roi Salomon.
Chapitre 17
Verset 1
Nous voici maintenant au chapitre 17 que je commence à lire en compressant.
Puis le tirage au sort attribua un patrimoine à la tribu de Manassé, fils premier-né de Joseph (Josué 17.1).
Cette tribu s’est divisée en deux et la première moitié s’est déjà installée sur la rive orientale du Jourdain. Ce tirage au sort concerne donc la deuxième moitié.
Versets 3-4
Je continue plus loin.
Tselophhad, descendant de Manassé par Makir, Galaad et Hépher n’eut pas de fils ; il n’eut que des filles qui s’appelaient : Mahla, Noa, Hogla, Milka et Tirtsa ; elles allèrent trouver le prêtre Éléazar, Josué, fils de Noun, et les responsables du peuple. Elles leur dirent : L’Éternel a ordonné à Moïse de nous donner un patrimoine comme aux hommes de notre tribu (Nombres 27; 36). On leur attribua donc un patrimoine comme aux frères de leur père, conformément à l’ordre de l’Éternel (Josué 17.3-4).
Ces 5 filles de la descendance de Manassé vont voir le pouvoir administratif et réclament haut et fort leur dû qu’elles obtiennent. Cet incident montre que les femmes israélites avaient des droits alors que dans toutes les autres peuplades, elles avaient la même valeur que le bétail.
Versets 12-13
Je continue plus loin.
Cependant les gens de Manassé ne réussirent pas à déposséder les habitants de ces villes et les Cananéens se maintinrent dans le pays. Même lorsque les Israélites eurent accru leur puissance, ils leur imposèrent des corvées, mais ne les dépossédèrent pas (Josué 17.12-13).
Toujours le même air de musique. Comme Juda et Éphraïm, Manassé profite de la présence des Cananéens pour les exploiter au maximum au lieu de les chasser comme l’Éternel le leur avait ordonné. Cette désobéissance se retournera contre eux et les mordra cruellement.
Versets 14-15
Je continue.
Les descendants de Joseph vinrent se plaindre à Josué en disant : Pourquoi nous as-tu attribué par le sort seulement une part du pays, alors que l’Éternel nous a tellement bénis jusqu’à présent que nous sommes devenus très nombreux ? Josué leur répondit : Si vous êtes tellement nombreux, et si la région montagneuse d’Éphraïm ne vous suffit pas, allez donc vous défricher du terrain dans les forêts appartenant aux Phéréziens et aux Rephaïm (Josué 17.14-15).
Il y a de l’eau dans le gaz. Les descendants de Joseph ne sont pas contents de leur héritage qu’ils jugent trop petit. Ils viennent devant le mur des lamentations pour geindre, espérant bien obtenir une addition à leur territoire vu que Josué est aussi de la tribu d’Éphraïm. Mais lui ne voit pas les choses de cet œil et leur dit en substance de chasser les Cananéens et de défricher les territoires conquis.
Versets 16-18
Je continue jusqu’à la fin du chapitre 17.
Les fils de Joseph répliquèrent : Il est vrai que la région montagneuse ne nous suffit pas, mais tous les Cananéens qui habitent dans les plaines de Beth-Cheân et des villes voisines, ainsi que ceux de la vallée de Jizréel, possèdent des chars de fer pour combattre. Alors Josué dit aux gens d’Éphraïm et de Manassé, descendants de Joseph : Vous êtes un peuple nombreux et fort, vous ne serez pas réduits à un lot unique. Vous posséderez toute la région montagneuse couverte de forêts, vous la défricherez et vous l’occuperez jusqu’à ses limites extrêmes. Vous en déposséderez les Cananéens malgré leurs chars de fer et malgré leur puissance (Josué 17.16-18).
Ces chars de combat à deux roues étaient bardés de plaques de fer donnant un réel avantage en plaine. Pour cette raison, les Israélites se sont d’abord installés dans la montagne. Ils viennent donc voir Josué avec leurs excuses ; mais lui ne l’entend toujours pas de cette oreille. Au lieu de leur donner un nouveau bout de terrain, il leur dit encore une fois d’aller conquérir les territoires dont ils ont besoin ce qui n’est pas ce que les descendants de Joseph voulaient entendre. Apparemment, leur foi en l’Éternel est quasi inexistante car leur démarche est dictée par la peur. Ils ont une vision des choses tout à fait opposée à celle de Caleb qui est venu voir Josué pour obtenir une ville qu’il avait tout à fait l’intention de conquérir, ayant confiance en une intervention de Dieu en sa faveur.
Ce passage enseigne que les Israélites devront agir avec foi en l’Éternel s’ils veulent effectivement occuper tout le pays qu’il leur a donné. Moi aussi, si je veux avoir du succès dans ce que j’entreprends, je dois marcher en plaçant toute ma confiance en mon Dieu, tel qu’il s’est révélé en la personne du Christ.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.