Les émissions

02 mai 2023

Josué 10.16 – 12.24

Chapitre 10

Versets 16-20

En temps de guerre, les tireurs d’élite ne perdent pas leur temps et leurs munitions avec le menu fretin; ce sont les officiers supérieurs qu’ils visent. Dans les organisations terroristes, c’est pareil, tant que les têtes sont encore en vie, ils peuvent toujours recruter de nouveaux membres. Josué a vaincu une coalition de cinq villes-états; avec l’aide d’un orage de grêle envoyé par l’Éternel, il a décimé toutes leurs troupes. Les Cananéens ont été battus à plat de couture mais les cinq rois ont réussi à fuir le champ de bataille et les Israélites sont à leurs trousses. Je continue à lire dans le chapitre 10 de Josué.

Or, pendant la bataille, les cinq rois avaient réussi à s’enfuir et ils s’étaient cachés dans la grotte de Maqqéda. On les découvrit cachés dans cette grotte et on vint en informer Josué qui donna l’ordre suivant : Roulez de grandes pierres à l’entrée de la grotte et postez-y des hommes pour monter la garde, mais ne vous y attardez pas : poursuivez vos ennemis et coupez-leur la retraite ! Ne les laissez pas rentrer dans leurs villes puisque l’Éternel votre Dieu les livre en votre pouvoir ! Josué et les Israélites leur infligèrent une cuisante défaite et achevèrent de les exterminer tous, à part quelques rescapés qui purent regagner leurs villes fortifiées (Josué 10.16-20).

Dans le pays de Canaan, les grottes sont nombreuses et profondes, et servent de refuge en cas de danger. Mais comme c’est l’Éternel qui combat les Cananéens, se cacher est impossible et ces rois sont rapidement découverts. On avertit Josué qui décide de s’occuper d’eux plus tard, car il a d’autres chats à fouetter pour l’instant; il ne veut pas laisser échapper ses ennemis.

Versets 22-27

Je continue le texte plus loin après la bataille, tout en compressant.

Josué ordonna de dégager l’entrée de la grotte et d’en faire sortir les cinq rois pour les lui amener. Pendant qu’on les faisait sortir pour les lui amener, Josué convoqua tous les hommes d’Israël et dit aux chefs des soldats qui avaient combattu avec lui : Approchez-vous et posez vos pieds sur la nuque de ces rois. Les chefs s’avancèrent et firent ainsi. Après cela, Josué les mit à mort et les fit pendre à cinq arbres. Ils y restèrent pendus jusqu’au soir. Au moment du coucher du soleil, il ordonna de descendre leurs corps et de les jeter dans la grotte où les rois s’étaient cachés. Ensuite, on en boucha l’entrée avec de grandes pierres qui s’y trouvent encore aujourd’hui (Josué 10.22-27).

Ces grosses pierres jouent le rôle de mémorial rappelant l’intervention de l’Éternel en faveur de son peuple et sa victoire éclatante contre la coalition des cinq rois du sud. A cette époque, la pendaison d’un cadavre signifiait que la malédiction de Dieu pesait sur lui. Cependant, la Loi de Moïse interdit de le laisser ainsi après le coucher du soleil. Je lis le passage.

Si un homme qui a encouru la peine capitale pour un crime a été exécuté et pendu à un arbre, son cadavre ne devra pas rester là pendant la nuit sur l’arbre, vous l’enterrerez le jour même, car un pendu est un objet de malédiction divine et vous ne rendrez pas impure la terre que l’Éternel votre Dieu vous donne en possession (Deutéronome 21.22-23).

Quand Jésus a été crucifié, il a lui aussi été considéré comme maudit parce qu’il était pendu à un poteau. L’apôtre Paul écrit :

Le Christ nous a libérés de la malédiction que la Loi faisait peser sur nous en prenant la malédiction sur lui, à notre place. Il est, en effet, écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois (Galates 3.13).

Jésus s’est substitué au pécheur en prenant sur lui la malédiction qui pesait sur moi.

Le récit de Josué continue avec la suite de cette campagne qui a débuté après le SOS envoyé par les gens de Gabaon. À partir d’ici, la description de la conquête devient très schématique avec un bref commentaire sur une succession de villes qui sont détruites ; 7 fiefs indépendants sont mentionnés. La stratégie de Josué est des attaques répétées rapides et dévastatrices contre les villes-clés de Canaan pour les vaincre mais pas pour les occuper. Ce sont des guerres de destruction et d’extermination mais non d’occupation. Je continue plus loin et finis le chapitre 10.

Versets 40-43

Josué conquit tout le pays, il battit tous les rois de la région montagneuse, ceux du Néguev, de la plaine côtière et des contreforts des montagnes. Il extermina tous les êtres vivants sans épargner personne, pour les vouer à l’Éternel, comme l’Éternel, le Dieu d’Israël, l’avait ordonné. Il soumit toute la région de Qadech-Barnéa jusqu’à Gaza, et le district de Gochên jusqu’à Gabaon. En une seule campagne, il vainquit tous les rois et s’empara de leurs territoires, car l’Éternel, le Dieu d’Israël, combattait pour son peuple. Ensuite, Josué et tout Israël avec lui regagnèrent le camp de Guilgal (Josué 10.40-43).

Le pays que Josué a conquis inclut les hautes terres de Judée, la montagne, le midi (en hébreu negeb « le sec »), les steppes semi-arides qui s’étendent jusqu’au désert du Sud ; la plaine (« Shephelah ») qui se situe au pied des collines entre la plaine côtière et les montagnes du Centre, ainsi que le territoire qui descend à l’est vers la Mer Morte. Les découvertes archéologiques ont confirmé que les villes de cette région, par exemple Lakis, Églon, Debir, subirent une destruction violente et totale au 13ème siècle (1250-1200 avant Jésus-Christ). En lançant des offensives dévastatrices contre les places fortes stratégiques du pays, Josué a démoralisé les Cananéens et donné à Israël de solides bastions d’où il pourra continuer la conquête car il reste encore beaucoup à faire (Josué 11:13; 13:2-13; 15:63). Tout ce chapitre relate donc la deuxième campagne de Josué, la conquête du sud du Pays promis. Personne n’a pu résister à Israël qui a littéralement volé de victoire en victoire. Le texte s’attache, une fois encore, à souligner que l’Éternel est l’auteur principal de cette conquête : c’est lui qui met en déroute ses ennemis, qui leur fait essuyer une grande défaite et qui combat pour Israël. Les découvertes archéologiques ont révélé combien les villes cananéennes étaient fortifiées et leur civilisation avancée ; ils savaient fabriquer des armes sophistiquées ce qui prouve bien que la victoire d’Israël ne fut rien d’autre qu’un miracle.

L’extermination systématique des Cananéens offense notre sensibilité d’hommes dits civilisés. C’est quelque peu hypocrite quand on songe que notre monde moderne bien pensant consacre une énorme portion de ses ressources à créer l’armement le plus efficace possible pour tuer. Je rappelle que c’est à cause de leur idolâtrie criminelle et particulièrement cruelle que l’Éternel a ordonné à Israël d’exterminer les Cananéens. Dieu les avait avertis qu’ils devaient se repentir ou subir le même châtiment que Sodome et Gomorrhe. Israël a pris 40 ans pour faire un voyage de 3 semaines, ce qui a donné ample temps aux Cananéens de se mettre en règle avec le Créateur. Aux dires de Rahab la prostituée, ces gens savaient fort bien que les Hébreux avaient été délivrés de l’esclavage par l’Éternel et qu’ils venaient pour conquérir leur pays et les exterminer à moins qu’ils ne se repentent. Cependant, ils ont choisi de persévérer dans leurs voies abominables, et c’est pour cela qu’ils encourent ce jugement terrible qui les voue à l’interdit c’est à dire à l’extinction.

Quelqu’un pourrait rétorquer que ce n’est pas juste d’avoir choisi et avantagé Israël. Oui, mais voilà ! Dieu choisit qui il veut et c’est lui le patron et le critère de ce qui est juste. De plus, ce soi-disant favoritisme fut de très courte durée : comme chacun sait, diaspora et Juifs sont pour ainsi dire des mots synonymes. Les descendants d’Abraham ont subi le courroux de leur Dieu et davantage souffert que n’importe quel autre peuple. De plus, leur châtiment qui dure depuis des siècles, dure toujours. Et c’est pareil pour tout homme, qu’il vive dans la brousse ou qu’ils soit moderne et civilisé, habitant Paris ou la province, New York ou Calcutta, s’il ne se repent pas, il tombera également sous le jugement divin.

Chapitre 11

Versets 1-5

Nous arrivons au chapitre 11 du livre de Josué qui décrit la troisième campagne : la conquête du nord du pays. Je commence à lire.

Lorsque Yabîn, le roi de Hatsor, apprit les victoires de Josué, il envoya des messagers aux rois de la plaine à Yôbab, roi de Madôn, aux rois de Chimrôn et d’Akchaph ainsi qu’à ceux qui étaient établis dans la région montagneuse du nord, dans la plaine du Jourdain au sud du lac de Génézareth, dans la plaine côtière et sur les coteaux de Dor à l’ouest. Il adressa des messages aux Cananéens établis à l’est et à l’ouest, aux Amoréens, aux Hittites, aux Phéréziens, et aux Yebousiens établis dans la région montagneuse, et aux Héviens établis au pied de l’Hermon dans la région de Mitspa. Tous ces rois se mirent en campagne avec leurs armées au complet. C’était une multitude innombrable comme les grains de sable des bords de la mer, et ils étaient équipés d’un nombre énorme de chevaux et de chars de guerre. Ils se donnèrent rendez-vous et vinrent établir leur camp près des eaux de Mérom, pour attaquer Israël (Josué 11.1-5).

Josué, en conquérant tous les rois du sud et du centre du pays, a, pourrait-on dire, donné un grand coup de pied dans la fourmilière cananéenne et il s’est fait un tas d’ennemis. C’est le branle-bas de combat et on sent que ça va chauffer. Hadsor était la principale ville du nord du pays et la mieux fortifiée. Elle était 25 fois plus grande que Jéricho et comptait au moins 40 000 habitants ; bâtie sur deux niveaux, rien que Hadsor le bas, car il existait aussi un Hadsor le haut, occupait 75 ha. Son roi a eu vent que tout le sud et le centre du pays sont à feu et à sang. Alors, il se sent très mal dans ses sabots et prend donc l’initiative intelligente d’inviter tous ses confrères à une grande kermesse en l’honneur des Israélites. Aucun de ces rois ne porte l’autre dans son cœur, mais devant les armées de Josué, tous, du nord au sud, mettent de côté leurs petites ambitions personnelles, comme celle d’avaler son voisin, et forment une confédération dans le but commun de faire front à Israël. A cette époque, la Palestine est d’une fertilité inconnue de nos jours; c’est vraiment un pays où coulent le lait et le miel. A certains endroits on fait des récoltes sans même avoir semé. C’est ce qui explique pourquoi la population est si nombreuse et donc qu’il y a beaucoup de soldats prêts à se battre.

Mais maintenant, cette immense région, qui va jusqu’aux sources du Jourdain au Liban, est en pleine effervescence. On n’a jamais vu ça ; des hommes en armes et des chars par milliers sont en mouvement de partout. Tous les rois et leurs armées se rassemblent à une dizaine de kilomètres au nord-ouest du lac de Galilée dans un endroit où se trouve aujourd’hui la ville de Meron en Israël, à 17 km du Jourdain. Cette coalition du nord est bien plus nombreuse que la ligue du sud et beaucoup mieux armée que les Israélites. Alors tandis qu’ils se regroupent et partagent les nouvelles, ils se croient en parfaite sécurité du fait de leur nombre et de leur armement. Mauvais calcul !

Versets 6-8

Je continue en compressant.

L’Éternel dit à Josué : N’aie pas peur d’eux, car demain à cette heure-ci, je les livrerai tous, blessés à mort, au pouvoir d’Israël. Josué et toute son armée vinrent attaquer leurs ennemis par surprise près des eaux de Mérom et ils se ruèrent sur eux. L’Éternel les livra au pouvoir des Israélites qui les battirent en les poursuivant jusqu’à Sidon la grande ville, jusqu’à Misrephoth-Maïm, ce qui signifie : incendie des eaux ; et jusqu’à la vallée de Mitspa à l’est. Ils leur infligèrent une défaite totale au point de ne leur laisser aucun survivant (Josué 11.6-8).

Josué a dû envoyer des espions qui lui ont décrit l’immense horde qui se préparait à l’attaquer. Il commence à transpirer. Cette crainte compréhensible de Josué est apaisée par l’assurance de la présence de Dieu et de la victoire totale. Il reçoit l’ordre de brûler les chars, de couper les jarrets des chevaux ennemis pour que les Cananéens ne puissent plus les utiliser, bien sûr, mais aussi afin que même les Israélites victorieux ne soient pas tentés de mettre leur confiance dans cette cavalerie. Josué est à la fois un géant spirituel ayant pleine confiance en la promesse de l’Éternel, et un génie militaire. C’est toujours lui qui prend l’offensive. Quand il sait qu’il va être attaqué, il prend l’initiative et utilise l’élément de la surprise pour déconcerter ses adversaires. À l’aube, probablement après une marche forcée, il lance toutes ses forces contre cette immense troupe qui ne s’y attend absolument pas et c’est rapidement la panique et la déroute. Les forces israélites étaient divisées en 4 corps d’armée de trois tribus, chacun ayant un objectif différent. Le texte est extrêmement succinct et ne donne aucun détail des différentes batailles qui ont pourtant dû prendre un temps considérable. Ici encore, le texte indique clairement que ce succès militaire est dû à l’Éternel.

Versets 10-20

Je continue le texte en compressant.

À la même époque, sur le chemin du retour, Josué s’empara de Hatsor qui était autrefois la capitale de tous ces royaumes. Il tua son roi par l’épée. Il s’empara aussi de toutes les villes des autres rois coalisés. Il captura leurs rois et les fit périr. Cependant, les Israélites n’incendièrent aucune des villes situées sur les collines, excepté Hatsor, que Josué fit brûler. Josué se conforma entièrement aux ordres que l’Éternel avait donnés à son serviteur Moïse et que celui-ci lui avait transmis. Il n’enfreignit aucun de ces ordres. C’est ainsi que Josué conquit tout le pays : la région montagneuse, tout le Néguev, la région de Gochên, la plaine côtière, la vallée du Jourdain, ainsi que la région montagneuse et les plaines du nord. La guerre qu’il livra contre tous ces rois dura de longues années. Aucune ville sauf Gabaon habitée par les Héviens ne fit la paix avec les Israélites ; il s’en empara par les armes. Cela venait de l’Éternel ; en effet, il avait rendu ces gens obstinés pour qu’ils affrontent Israël, afin qu’ils soient détruits sans pitié jusqu’à leur totale extermination pour lui être voués, comme il l’avait ordonné à Moïse (Josué 11.10-20).

L’obéissance parfaite de Josué fut la clé de ses succès. La guerre fut longue et rude, surtout pour les Cananéens qui pour la plupart finissent exterminés. Malgré leurs défaites répétées, ils continuent à se battre, cependant ils ne peuvent plus désormais organiser une défense efficace. Cet endurcissement à persévérer malgré tout est un jugement de Dieu contre eux à cause de leur idolâtrie criminelle, comme je l’ai déjà dit. Ces récits de conquête constituent de courtes notices d’une guerre longue et complexe et qui a duré au moins 7 ans.

D’après d’autres textes, Caleb a 78 ans au moment de la conquête. Avec Josué, ce sont les seuls rescapés de la première génération qui a quitté l’Égypte et péri dans le désert. Or quand il prend la ville de Hébron dans le territoire qui lui est attribué, Caleb est âgé de 85 ans (Josué 14.10).

Versets 21-23

Je finis le chapitre 11 en compressant le texte.

À la même époque, Josué alla éliminer les Anaqim qui vivaient dans les montagnes. Il les extermina et détruisit totalement leurs villes pour les vouer à l’Éternel. Josué conquit donc tout le pays, comme l’Éternel l’avait dit à Moïse, et il le répartit entre les tribus d’Israël pour qu’elles possèdent chacune sa part. Et la guerre cessa dans le pays (Josué 11.21, 23).

Les Anaqim en parenté avec les Nephilim sont des géants qui furent pour la plupart exterminés par Josué. Il en resta quelques-uns et plus tard on trouve le fameux Goliath, qui est le dernier de cette race et qui fut tué par le futur roi David en combat singulier.

Chapitre 12

Versets 1-24

Le chapitre 12 récapitule donc les campagnes militaires israélites et sert de conclusion à la première partie du livre consacrée à la conquête du Pays promis. L’Éternel a tenu sa promesse tandis que la seconde génération d’Israélites, sous le commandement fidèle et efficace de Josué, s’est montrée à la hauteur de sa mission. Le texte mentionne 33 rois en tout : d’abord, Og et Sihôn, à l’est du Jourdain ; ces deux rois régnaient sur deux territoires, qui mis bout à bout faisaient 240 km de long et 45 de large. Ensuite en Cisjordanie, à l’ouest du Jourdain donc, sont énumérés les 16 rois du sud et du centre qui furent conquis, puis les 15 de la région du nord. Ces 31 fiefs étaient essentiellement des villes états et couvraient en tout un territoire d’environ 20 000 km².

Pourquoi les Écritures donnent-elles les noms des 33 rois vaincus par Israël ? C’est pour nous rappeler que l’Éternel se soucie des détails, même s’il ne nous les donne pas tous. J’ai déjà mentionné le livre du Juste qui contient des informations qui ne nous sont pas parvenues, mais qui existe pour l’éternité. De plus, ces noms des 33 rois sont là pour nous rappeler qu’ils ont bel et bien existé et que les Textes Sacrés sont enracinés dans l’histoire, dans ce qui s’est passé, et qu’il ne s’agit pas de mythes. Il faut aussi garder à l’esprit que Dieu prend des notes, façon de parler bien sûr, mais disons qu’il prend beaucoup de notes concernant nos faits et gestes : les miens et les vôtres : qui fait quoi sur terre, quand, pourquoi, et tout ça, pour le jour du grand règlement de comptes.

Ainsi, tout à la fin de l’Apocalypse, dans le dernier livre des Textes Sacrés, l’humanité tout entière est appelée à la barre du Jugement Dernier. Alors, deux sortes de livres sont ouverts : l’accusation possède la liste détaillée des moindres paroles, actions et pensées de tout être humain qui a vécu sur terre, tandis que la défense ouvre le Livre de vie. Je cite le passage.

Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu. On y jeta aussi tous ceux dont le nom n’était pas inscrit dans le livre de vie. Seuls auront accès à la Jérusalem céleste ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau (Apocalypse 20.12-15 ; 21.27).

D’après les livres des actions des hommes, je suis condamné et tout le monde avec moi. Il n’y a pas d’exception. Mes bonnes œuvres ont un seul et unique objectif : celui de me montrer combien je suis en dessous de la barre divine et donc de me condamner. Mais si mon nom est écrit dans le livre de vie de l’Agneau, alors ça change tout, car cela veut dire que ma dette est payée, ma dette épongée. Les dernières « paroles  du Christ sur la croix furent : « Tout est accompli !», ce qui signifie Payée ! En effet, à cette époque, c’est ce mot qu’on écrit sur une facture entièrement réglée. Tout ça pour dire que ceux dont les noms sont écris dans le Livre de Vie sont les élus et ils seront citoyens du ciel pour l’éternité.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

mai 29 2023

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