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29 mai 2025

Jérémie 9.3 – 11.23

Chapitre 9

Verset 6

Dans l’antiquité, les minéraux étaient traités dans des creusets chauffés à blanc, afin d’en soustraire le métal. Ce processus purificateur permet d’éliminer les scories, c’est à dire le résidu inutile. Or, dans les Écritures, le creuset est une image de l’épreuve et aussi du jugement. Je continue de lire dans le chapitre 9 de Jérémie.

C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur des armées célestes : Voici : je vais les fondre au creuset de l’épreuve car que ferais-je d’autre avec la communauté de mon peuple ? (Jérémie 9.6).

Dieu appelle ; il envoie ses prophètes et il attend et attend encore que le pécheur se repente. Mais une fois sa patience épuisée, il intervient et parfois le châtiment est sévère.

Versets 10-13

Je continue plus loin en compressant.

“ Je ferai de Jérusalem un monceau de décombres, un gîte de chacals ; des villes de Juda, je ferai une terre dévastée sans habitants. ” L’Éternel déclare : — Tout cela leur arrive parce qu’ils ont abandonné ma Loi que j’avais placée devant eux, et ils ne m’ont pas écouté ; ils n’ont pas fait ce que je leur ai dit. Mais ils se sont conduits selon les penchants de leur cœur et ils se sont attachés aux Baals que leurs pères leur ont fait connaître (Jérémie 9.10-13).

Au lieu d’enseigner à leurs enfants la loi de l’Éternel (Exode 10.2 ; Deutéronome 4.9), les parents les initient au culte des fausses divinités, un péché particulièrement grave.

Verset 14

Je continue.

Voilà pourquoi le Seigneur des armées célestes, le Dieu d’Israël, le déclare : Je vais faire avaler de l’absinthe à ce peuple et je lui ferai boire des eaux empoisonnées (Jérémie 9.14).

L’absinthe est une plante très amère dont la consommation peut être mortelle ; c’est une image de l’agonie et de la fin de Juda.

Versets 16-19

Je continue plus loin en compressant.

“ Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes : Considérez ces choses, convoquez les pleureuses et faites-les venir, envoyez appeler celles qui sont habiles à la lamentation et qu’elles viennent ! ” Oui, qu’elles se dépêchent pour prononcer sur nous leurs cris plaintifs et que nos yeux fondent en larmes et que les pleurs ruissellent de nos paupières. Ô femmes, écoutez la parole de l’Éternel ! Et ouvrez vos oreilles pour entendre ce que sa bouche a dit. Enseignez à vos filles une complainte et que chacune apprenne à sa meilleure amie une lamentation (Jérémie 9.16-17, 19).

En Israël, certaines femmes sont spécialisées dans l’art de pleurer, de se lamenter par des chants funèbres pour exprimer le deuil de la famille. On les embauche afin d’augmenter les manifestations bruyantes de douleur par lesquelles les Orientaux honorent leurs morts. Ces lamentations ont un rituel bien codifié.

Le Père de l’Église, Jérôme, décrit ces femmes entonnant leurs chants funèbres la poitrine nue et les cheveux épars. Ici, lugubre ironie, c’est pour leurs propres funérailles que les habitants de Juda doivent convoquer les pleureuses. De plus, Jérémie invite les femmes à apprendre ce métier, car c’est le seul qui sera utile au vu de la catastrophe à venir.

Versets 20-21

Je continue.

“ Oh ! la mort a surgi, grimpant par nos fenêtres, pour pénétrer dans nos belles maisons et faire disparaître les enfants de la rue et les jeunes des places. ” Proclame-le : Voici ce que déclare l’Éternel : Les cadavres des hommes tomberont sur le sol et resteront par terre comme du fumier dans les champs, comme des gerbes que les moissonneurs laissent et que personne ne ramasse (Jérémie 9.20-21).

Le moissonneur coupe les épis avec la faucille puis les jette derrière lui afin qu’ils soient ramassés par l’ouvrière qui le suit. Les hommes tués seront semblables à des javelles, des brassées de céréales jetées à terre par la grande moissonneuse, la dame à la faux, et il n’y aura personne pour inhumer tous ces cadavres.

Versets 22-23

Je continue.

L’Éternel dit ceci : Que celui qui est sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que celui qui est fort ne se glorifie pas de sa puissance ; que celui qui est riche ne se glorifie pas de sa richesse. Celui qui veut se glorifier, qu’il se glorifie de ceci : d’avoir l’intelligence de me connaître, moi qui suis l’Éternel, qui agis avec bienveillance, qui exerce le droit et la justice sur la terre ; car ce sont là les choses qui me font plaisir, l’Éternel le déclare (Jérémie 9.22-23).

L’apôtre Paul s’inspire de ce passage dans ses deux épîtres aux Corinthiens quand il dit :

Comme il est écrit : Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur (1Corinthiens 1.31 ; 2Corinthiens 10.17).

L’homme orgueilleux place sa confiance dans sa propre sagesse, son statut social, sa puissance et ses richesses. C’est très répandu surtout parmi les gens affluents et influents. Pour les stars, les politiciens et les hommes d’affaires, les valeurs morales et le caractère n’ont guère d’importance, car ce qui compte pour eux, c’est le pognon et le pouvoir. Il y a belle lurette qu’ils ont mis Dieu sur la touche et l’ont remplacé par eux-mêmes, la science ou autre chose.

Quant au petit peuple, ses idoles sont l’alcool, la fesse et le sport. Est-ce que j’exagère ou suis-je en dessous de la vérité ? Je sais bien que ce n’est pas en m’exprimant ainsi que je vais obtenir les félicitations du jury, mais je me range au côté de Jérémie et je conteste toutes les philosophies humanistes modernes.

En toute occasion, le seul appui sûr est une foi personnelle en Jésus-Christ, et la vraie sagesse consiste à se confier en lui, à vivre avec intégrité et à être bienveillant envers autrui. « Aime ton prochain comme toi-même » ordonnent les Écritures.

Versets 24-25

Je finis de lire le chapitre 9.

Or le temps vient, déclare l’Éternel, où moi j’interviendrai contre (le circoncis incirconcis) ceux qui sont circoncis seulement dans leur corps, contre les Égyptiens, les Judéens, les Édomites, les Ammonites, les Moabites et tous les habitants des abords du désert qui se rasent le haut des joues, car toutes ces nations ne sont pas vraiment circoncises : de même que tous les Israélites, elles ont le cœur incirconcis (Jérémie 9.24-25).

Selon l’historien grec Hérodote (III, 8), certaines tribus arabes se coupent les cheveux en rond et se rasent le tour des tempes en l’honneur de Bacchus, une pratique évidemment interdite par la loi de Moïse (Lévitique 19.27). Jérémie fustige à nouveau l’idolâtrie et le formalisme religieux de ses contemporains. Ce n’est pas la circoncision de corps qui compte, mais celle du cœur, ce que Paul écrit d’ailleurs aux Romains (2.25).

Chapitre 10

Versets 1-2

Nous arrivons au chapitre 10 où Jérémie s’attaque à nouveau à l’idolâtrie qu’il dénonce avec une ironie mordante et virulente tout en faisant ressortir son absurdité. Je commence à lire le chapitre 10.

Ô peuple d’Israël, écoute la parole que l’Éternel prononce ! Voici ce que déclare l’Éternel : N’imitez pas le comportement des nations et ne redoutez pas les signes dans le ciel même si les nations en sont saisies de peur (Jérémie 10.1-2).

Les païens adorent les astres comme le soleil, la lune, les étoiles et les planètes du système solaire qu’ils confondent avec leurs divinités. Ils interprètent les phénomènes célestes : les éclipses, le positionnement des astres, le passage des comètes, comme étant un bon ou mauvais présage des événements terrestres présents et futurs.

Aujourd’hui, nous avons les signes du zodiaque, l’horoscope, le thème astral, les diseuses de bonne aventure et je ne sais quoi encore. Il n’y a donc guère de différence entre le Français moyen et son homologue babylonien.

Versets 3-5

Je continue.

Les coutumes des autres peuples ne sont que du néant, leur dieu n’est que du bois coupé dans la forêt, travaillé au ciseau par la main d’un sculpteur. On l’embellit d’or ou d’argent, un marteau et des clous le font tenir en place pour qu’il ne branle pas ! Ces dieux-là sont semblables à des épouvantails dans un champ de concombres : ils ne savent parler, il faut qu’on les transporte car ils ne marchent pas. Ne les craignez donc pas : ils ne font pas de mal ; et ils ne peuvent pas non plus faire du bien (Jérémie 10.V 3-5).

Les idoles sont soit une moulure de métal soit une statue taillée dans du bois puis enrichie d’une couche d’or et d’argent, un peu comme les bouddhas et les divinités hindoues aujourd’hui ; il n’y a pas de différence. Comme le dit si ironiquement Jérémie, leur place est dans un champ de concombres à côté de l’épouvantail de service. Imaginez quelqu’un, qui, après avoir décoré un arbre de Noël se met ensuite à plat ventre devant lui pour l’adorer. Voilà en gros ce que font les habitants de Juda.

Nous, on a évolué et on ne fait pas des choses pareilles. Nous sommes une société de consommation moderne qui avons remplacé les statues muettes par toutes ces choses que nous possédons pour nous divertir, tuer le temps et ne pas mourir d’ennui.

Versets 6-10

Je continue en compressant.

Personne n’est semblable à toi, ô Éternel ! Car tu es grand et parce que tu es puissant, ta renommée est grande ! (comparez Exode 15.11 ; Deutéronome 6.4 ; Psaumes 86.8). Qui donc ne te révérerait pas, roi des nations ? On doit te révérer car parmi tous les sages des nations et dans tous leurs royaumes, personne n’est semblable à toi ! Mais l’Éternel est le vrai Dieu ; il est le Dieu vivant et le roi éternel ; par sa colère, la terre est ébranlée, et les nations ne peuvent soutenir son courroux (Jérémie 10.6-7, 10).

Ces affirmations ne sont pas superflues mais plutôt l’expression d’une foi héroïque, car à cette époque, la puissance d’un dieu se mesure à la prospérité du peuple qui invoque son nom. Comme Israël part en exil, l’Éternel va paraître inférieur aux divinités babyloniennes. Cependant, l’Éternel qui a créé et contrôle tout est le seul Dieu éternel, le seul Dieu vivant et digne de confiance et le seul devant qui tout l’univers doit trembler.

Verset 11

Je continue.

Vous leur direz ceci : Les dieux qui n’ont créé ni le ciel ni la terre disparaîtront de dessus cette terre et de dessous ce ciel (Jérémie 10.11).

Ce verset n’est pas écrit en hébreu mais en araméen, la langue internationale de l’époque. Ce changement soudain de langue donne au texte un regain d’énergie. Jérémie dicte aux Israélites captifs qu’ils devront dire aux Babyloniens que leurs divinités sont impuissantes et qu’elles seront anéanties, ce qui sous-entend que l’Éternel est le seul vrai Dieu.

Versets 12-16

Je continue en compressant.

L’Éternel, lui, a fait la terre par sa puissance, il a solidement fondé le monde par sa sagesse, et il a déployé le ciel par son intelligence. Combien est différent le Dieu qui est la part du peuple de Jacob. Il a tout façonné ; Israël est le peuple qui constitue son patrimoine. Il a pour nom le Seigneur des armées célestes (Jérémie 10.12, 16).

Les habitants de Juda sont le peuple élu qui appartient en propre à l’Éternel (Deutéronome 4.20) ; c’est donc son bien précieux. Les nations se partagent la terre, mais le privilège d’Israël est de posséder l’Éternel comme son Dieu.

Verset 23

Je continue plus loin.

Je sais, ô Éternel, que le destin de l’homme n’est pas entre ses mains, et que celui qui marche n’est pas le maître de ses pas (Jérémie 10.23).

Jérémie exprime ici son besoin du soutien de Dieu. L’être humain n’est pas capable de diriger correctement sa vie et ça se voit dès l’enfance. Quand notre fille aînée avait 3-4 ans et que nous sortions, il ne fallait pas la quitter d’une semelle parce qu’elle ne savait pas ce qu’était une ligne droite et partait dans n’importe quelle direction. Finalement, on a été obligé de lui mettre un harnais afin de ne pas la perdre en route.

Aujourd’hui, notre monde est dans un triste état. À chaque seconde ont lieu les pires atrocités et elles ne sont pas sanctionnées parce que nous avons abandonné les préceptes que Dieu nous a donnés dans sa Parole. Ceux qui nous dirigent ne savent pas distinguer l’endroit de l’envers, le vrai du faux et le bien du mal et toute leur sagesse se résume à : « vas-y comme j’te pousse ; j’suis l’meilleur et j’me remplis les poches ! »

Versets 24-25

Je finis de lire le chapitre 10.

Châtie-nous, Éternel, mais avec équité et non avec colère, pour ne pas nous détruire presque totalement. Déverse ta fureur sur les peuples païens, ceux qui ne te connaissent pas, sur les nations qui ne t’invoquent pas, car ils ont dévoré, oui, dévoré Jacob, jusqu’à l’exterminer et ils ont ravagé le lieu de sa demeure (Jérémie 10.24-25).

Jérémie se déclare solidaire de son peuple. Il comprend que Dieu doit sévir, mais il implore sa miséricorde et demande que sa colère se déverse sur les Babyloniens qui vont attaquer Israël avec furie et sans mesure.

Chapitre 11

Versets 1-2

Nous arrivons au chapitre onze qui est le quatrième message de Jérémie et donc un nouveau sermon, mais qui est assez similaire au précédent (Jérémie 7.1-15). Ce discours semble dater du règne de Yehoyakim, donc bien après la découverte dans le Temple d’un exemplaire de la Loi. Jérémie réside dans son bourg natal d’Anathoth et on l’informe qu’un complot se trame contre lui (11.18-21). Je commence à lire.

L’Éternel adressa la parole à Jérémie en ces termes : — Écoutez donc les clauses de cette alliance, tu les énonceras pour les gens de Juda et les habitants de Jérusalem ! (Jérémie 11.1-2).

Jérémie expose le contenu du contrat d’alliance que l’Éternel a établi avec les Hébreux à leur sortie d’Égypte, et que le bon roi Josias avait ratifié (2Rois 22.8–23.25). Il va passer en revue différents articles qui conditionnent la vie quotidienne et en particulier les relations de l’homme avec Dieu et son prochain.

Versets 3-4

Je continue.

Tu leur diras : Voici ce que déclare l’Éternel, le Dieu d’Israël : Maudit soit l’homme qui ne respecte pas les termes de l’alliance que j’ai prescrite à vos ancêtres lorsque je les ai fait sortir d’Égypte, de ce creuset de fer, et que je leur ai dit : Écoutez-moi et appliquez tout ce que je vous prescrirai, et vous serez mon peuple, et moi je serai votre Dieu (Jérémie 11.3-4).

Le creuset de fer est une métaphore qui décrit la dureté de l’esclavage enduré par les Hébreux en Égypte, des siècles auparavant. L’alliance prévoit la bénédiction du peuple s’il obéit à la Loi et la malédiction dans le cas contraire (Deutéronome 11.26-28).

Tous ceux qui ont la connaissance de la Parole de Dieu sont aussi responsables de s’y soumettre. C’est pourquoi il vaut mieux être un païen pur et dur perdu au fond de la brousse, qui rend un culte aux esprits de la forêt, plutôt que de fréquenter une église où la Bonne Nouvelle est annoncée et de lui rester indifférent. Le jugement de Dieu sera plus sévère pour celui qui joue la carte de la religion que pour l’animiste moyen.

Verset 9

Je continue le texte du chapitre 11 plus loin.

L’Éternel ajouta : — Les habitants des villes de Juda et de Jérusalem préparent un complot (Jérémie 11. 9).

Le peuple de Juda est triplement coupable. Il résiste délibérément aux appels pressants à la repentance de Jérémie ; il s’obstine à rendre un culte aux idoles, et il choisit de croire le message de paix qu’annoncent les faux prophètes. De plus, les chefs juifs incrédules ont fait un pacte pour annuler les réformes religieuses entreprises précédemment par le bon roi Josias.

Verset 13

Je continue plus loin.

Autant tu as de villes, autant tu as de dieux, Juda. Autant tu as de rues, Jérusalem, autant tu as dressé d’autels à l’infamie, des autels pour offrir des parfums à Baal (Jérémie 11.13).

Ce reproche apparaît déjà dans la première prêche de Jérémie (2:28) ce qui montre qu’aucun changement de disposition n’est survenu entre les deux discours. L’idolâtrie est tellement répandue qu’il existe des fausses divinités pour chaque ville et un autel qui leur est dédié à tous les carrefours, un peu comme dans les campagnes françaises très catholiques où on trouve un crucifix à chaque croisée de chemins.

Verset 15

Je continue plus loin.

“ Pourquoi ma bien-aimée vient-elle dans mon Temple pour agir avec fourberie ? La viande consacrée pourrait-elle détourner le châtiment ? C’est quand tu fais le mal que tu te réjouis ! ” (Jérémie 11.15 ; SEM note).

Jérémie dénonce à nouveau le formalisme religieux des Israélites qui offrent des sacrifices à l’Éternel tout en pratiquant l’idolâtrie et en s’adonnant au mal.

Verset 18

Je continue plus loin.

L’Éternel m’en a instruit, il m’en a informé, il m’a fait voir ce qu’ils tramaient (Jérémie 11.18).

C’est ici la première fois que Jérémie parle des dangers attachés à son ministère de prophète. Cette entrée en matière éveille l’attention du lecteur qui n’est informé que progressivement du complot meurtrier que les habitants d’Anatoth, la ville d’origine de Jérémie, complotent contre lui.

Verset 19

Je continue.

J’étais comme un agneau docile qu’on mène à l’abattoir et je ne savais pas que c’était contre moi qu’ils concevaient de tels projets, disant : — Abattons l’arbre pendant qu’il est en sève, venez, supprimons-le du monde des vivants, et qu’on ne s’en souvienne plus ! (Jérémie 11.19).

Jérémie a prêché la Parole du Seigneur un peu partout dans le royaume de Juda, obéissant ainsi à l’Éternel (Jérémie 11.6). Il est probable que certains Israélites sont vraiment revenus à l’Éternel, mais pour l’immense majorité d’entre eux, le prophète est leur mauvaise conscience, donc gênant. La solution consiste alors à le réduire au silence en l’assassinant. Mais il est choquant de constater que ce sont les concitoyens de Jérémie qui veulent l’éliminer, ses amis d’autrefois, avec qui dans sa jeunesse, il battait la campagne. Mais l’apôtre Jean rapporte que Jésus a dit :

Un prophète ne reçoit pas dans son pays l’honneur qui lui est dû (Jean 4.44).

D’ailleurs Luc rapporte que quand le Seigneur a prêché dans la synagogue de Nazareth, sa ville natale, on chercha aussi à le mettre à mort (Luc 4.28-30).

Verset 20

Je continue le texte.

Ô Seigneur des armées célestes, tu es un juste juge, tu es celui qui sonde le cœur et les pensées. Que je voie donc comment tu les rétribueras ; en effet, c’est à toi que j’ai remis ma cause (Jérémie 11.20).

Jérémie implore la protection que l’Éternel lui a promise (Jérémie 1.8 ; 18-19). Dieu va le venger parce que c’est lui qui est offensé en la personne de son serviteur.

Versets 21-23

Je finis de lire le chapitre 11.

C’est pourquoi voici ce que déclare l’Éternel au sujet des hommes d’Anatoth qui veulent te tuer et qui disent : “ Ne prophétise pas au nom de l’Éternel, sinon nous te tuerons. ” Oui, c’est pourquoi voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes : Je vais sévir contre eux, leurs jeunes gens périront par l’épée ; leurs fils et leurs filles mourront par la famine, et il n’en restera aucun. Je ferai venir le malheur sur les gens d’Anatoth dans l’année de leur châtiment (Jérémie 11.21-23).

Jérémie a fidèlement annoncé le message que l’Éternel lui a donné mais il y laisse des plumes, et si Dieu n’était pas intervenu, il y aurait laissé sa vie. L’obéissance à Dieu peut mener au sacrifice suprême. Matthieu rapporte que Jésus a dit à ses disciples :

Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. Celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. Celui qui cherche à sauver sa vie la perdra ; et celui qui l’aura perdue à cause de moi la retrouvera (Matthieu 10.37, 39).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2024

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