Jacques 1.19-22
Chapitre 1
Verset 19
On raconte l’histoire vraie ou fictive d’un jeune homme qui demande à un célèbre orateur romain de lui enseigner l’art de parler en public. Le jeune homme se lance dans une discussion interminable sans laisser la possibilité à l’orateur de placer un mot. Enfin, il s’arrête et demande combien coûteront les leçons. L’orateur lui répond : – Jeune homme, pour vous instruire dans l’art oratoire, je vais devoir vous demander un double tarif… – Hein, quoi, comment, pourquoi, répondit le jeune homme. – Eh bien, parce que je devrai vous enseigner deux facultés. La première : tenir votre langue ; et la seconde, l’utiliser ».
Je continue de lire dans le premier chapitre de l’épître de Jacques.
Vous savez tout cela, mes chers frères. Mais que chacun de vous soit toujours prêt à écouter, qu’il ne se hâte pas de parler, ni de se mettre en colère (Jacques 1.19).
En appelant ses lecteurs « mes chers frères », Jacques exprime son affection et la préoccupation sincère qu’il a pour leur bien-être spirituel. Il ne cherche pas seulement à les convaincre du bien-fondé de son enseignement en alignant des arguments logiques, il veut aussi toucher leur cœur. Or, celui qui désire être écouté de ses auditeurs doit d’abord les aimer.
Jacques donne trois exhortations : premièrement, chacun doit être « toujours prêt à écouter » ce qu’on peut lui dire avant de réagir, que ce soit l’enseignement de la Parole de Dieu, un discours, un exposé, ou une argumentation, surtout si les relations entre les individus sont tendues, ce qui semble être le problème que Jacques soulève ici. Toute personne qui est engagée dans un dialogue doit ouvrir toutes grandes ses oreilles afin de prêter attention à ce qu’il entend. Soit dit en passant, qu’on peut se faire une assez bonne idée de la maturité de quelqu’un à sa capacité d’écoute et de maîtrise de sa langue. Or, vous avez sans doute remarqué comme moi que relativement peu de gens écoutent vraiment et ont la patience d’attendre jusqu’à ce que leur interlocuteur ait fini d’exprimer sa pensée, parce qu’ils préparent mentalement leur argumentation. Pourtant, c’est en écoutant et non en parlant qu’on apprend et qu’on résout les problèmes.
Deuxièmement, « que chacun ne se hâte pas de parler ». C’est le corollaire de l’affirmation précédente, car il est évident que celui qui sait écouter va commencer par se taire. De toute façon, il n’est guère possible de faire attention à ce que l’autre dit si vous parlez en même temps que lui ou si vous réfléchissez à ce que vous allez dire. Cette façon de se comporter rend toute discussion vaine et improductive.
Les Écritures font beaucoup d’éloges à ceux qui savent tenir leur langue en bride. Dans le livre des Proverbes, on lit que le roi Salomon a dit :
As-tu déjà vu un homme qui parle sans réfléchir ? Il y a plus à espérer d’un sot que de lui (Proverbes 29.20). Le sot lui-même passe pour sage s’il sait se taire ; qui tient sa bouche close est intelligent (Proverbes 17.28). Qui veille sur ses paroles préserve sa vie, mais celui qui ouvre grand la bouche court à sa ruine (Proverbes 13.3).
Verset 20
En troisième lieu, Jacques exhorte ses lecteurs à ne pas s’emporter.
Car (dit-il) ce n’est pas par la colère qu’un homme accomplit ce qui est juste aux yeux de Dieu (Jacques 1.20).
Il n’existe pas sur terre une seule personne avec qui je suis d’accord à 100 % sur tous les sujets, mais ce n’est pas une raison de me disputer avec tout le monde ; nous devons accepter nos différences. L’apôtre Paul exhorte souvent ses lecteurs à prendre exemple sur Jésus. Aux Philippiens, il écrit :
Rendez donc ma joie complète en vivant en accord les uns avec les autres. Dans cette optique, ayez le même amour, une même pensée, et tendez vers le même but. Ne faites donc rien par esprit de rivalité, ou par un vain désir de vous mettre en valeur ; au contraire, par humilité, considérez les autres comme vous étant supérieurs, et que chacun regarde, non ses propres intérêts, mais ceux des autres. Tendez à vivre ainsi entre vous, car c’est ce qui convient quand on appartient à Jésus-Christ. Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de son égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition d’un esclave (Philippiens 2.2-7).
Généralement, quand je vois rouge c’est que j’estime qu’on a marché sur mes plates-bandes et que mes droits sacro-saints ont été violés. Alors, je me rebiffe, je me fâche et je demande que justice soit faite. Mais je suis pathétique car ce n’est pas moi avec mes coups de colère qui vais redresser les torts. Au lieu de défendre la justice, je me conduis en insensé. Dans l’Ecclésiaste, Salomon écrit :
Ne t’irrite pas trop vite, car c’est dans le cœur des insensés que la colère élit domicile (Ecclésiaste 7.9).
Cela dit, il est des circonstances de la vie où l’on ne peut pas et où l’on ne doit pas rester indifférent, car l’injustice doit être dénoncée et si possible sanctionnée. Quand le droit des innocents et des honnêtes gens est bafoué, quand les faibles sont écrasés et exploités, il faut réagir, mais dans le cadre de la loi et j’ajouterai : avec ses deniers.
Verset 21
Je continue le texte.
Débarrassez-vous donc de tout ce qui souille et de tout ce qui reste en vous de méchanceté, pour recevoir, avec humilité, la Parole qui a été plantée dans votre cœur, car elle a le pouvoir de vous sauver (Jacques 1.21).
Dans cette phrase, « débarrassez-vous » est un participe passé (s’étant débarrassé ou ayant rejeté) alors que le verbe conjugué est « recevez », et le temps à tous deux est l’aoriste. Cette grammaire compliquée fait que littéralement le texte dit : « Après avoir rejeté tout ce qui souille et tout ce qui reste en vous de méchanceté, recevez avec humilité la Parole qui a été plantée dans votre cœur ». En d’autres mots, avant que la Parole de Dieu puisse produire ses fruits en moi, je dois renoncer au péché. Plusieurs auteurs du Nouveau Testament utilisent la même image que Jacques. Dans ses épîtres aux Éphésiens et aux Colossiens, l’apôtre Paul écrit :
(La vérité en Jésus) consiste à vous débarrasser de votre ancienne manière de vivre, celle de l’homme que vous étiez autrefois, et que les désirs trompeurs mènent à la ruine, à être renouvelés par le changement de ce qui oriente votre pensée, et à vous revêtir de l’homme nouveau, créé conformément à la pensée de Dieu, pour mener la vie juste et sainte que produit la vérité (Éphésiens 4.22-24). Mais à présent, débarrassez-vous de tout cela : colère, irritation, méchanceté, insultes ou propos grossiers qui sortiraient de votre bouche ! Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés de l’homme que vous étiez autrefois avec tous ses agissements, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau. Celui-ci se renouvelle pour être l’image de son Créateur afin de parvenir à la pleine connaissance (Colossiens 3.8-10).
Et l’auteur de l’Épître aux Hébreux déclare :
C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée (Hébreux 12.1).
Enfin, dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :
Rejetez donc toutes les formes de méchanceté et de ruse, l’hypocrisie, la jalousie, et toute médisance. Comme des enfants nouveau-nés, désirez ardemment le lait pur de la Parole, afin qu’il vous fasse grandir en vue du salut (1Pierre 2.1-2).
Jacques exhorte ses lecteurs « à renoncer à toute souillure et à tout ce qui reste encore de méchanceté ». Le mot pour « souillure » (rhuparia) fait référence à l’impureté morale en général. Ce mot est particulièrement bien indiqué dans ce contexte parce qu’il désigne aussi la cire qui dans l’oreille empêche de bien entendre.
Il va de soi que celui qui est moralement corrompu n’a guère envie d’écouter et d’être repris par la Parole de Dieu. Mais Jacques veut que les croyants auxquels il s’adresse éliminent de leur vie tout ce qui leur reste encore du péché, parce que cette corruption intérieure freine en eux l’action de la Parole de Dieu.
Après avoir fait table rase du mal qu’il sait être en lui, le croyant a désormais la place, façon de parler bien sûr, pour recevoir « avec humilité, la Parole qui a été plantée dans son cœur », dit Jacques.
Le mot pour « humilité » (prauté) veut aussi dire « doux, débonnaire » (comparez Matthieu 5.5). Il décrit une attitude de soumission à Dieu parce qu’on sait que quoiqu’il arrive, ultimement, il veut toujours notre bien. Cette Parole est plantée comme dans la bonne terre de la parabole du semeur (comparez Matthieu 13) où elle peut germer à souhait et produire du fruit, et même beaucoup de fruits à la gloire de Dieu (comparez Jean 15.8), c’est-à-dire la vie éternelle (comparez 1Pierre 1.23) et les bonnes œuvres qui l’accompagnent.
Monsieur « tout le monde » que l’apôtre Paul appelle « l’homme animal », c’est-à-dire « naturel, brut ou livré à lui-même », ne reçoit pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ; (car) à ses yeux, c’est “ pure folie ” et il est incapable de le comprendre, car seul l’Esprit de Dieu permet d’en juger » (1Corinthiens 2.14). Mais l’homme qui a un cœur bien disposé envers Dieu s’efforce de prêter l’oreille à sa Parole parce qu’elle a la puissance (comparez Hébreux 4.12) de le transformer en faisant de lui un être nouveau capable d’accomplir des bonnes œuvres agréables à son Dieu.
Pour le croyant qui place toute sa confiance en la Parole de Dieu, elle est une ressource constante qui lui permet de faire face à toutes les situations difficiles de la vie, au diable, mais surtout à la puissance du péché qui est en lui et autour de lui. La Parole de Dieu est d’abord le moyen par lequel le pécheur est sauvé de la condamnation et rendu juste devant Dieu. Ensuite, c’est par la Parole qu’il peut croître dans la connaissance de Dieu, se rapprochant toujours davantage de la personne idéale qu’il deviendra enfin et à tout jamais dans l’éternité dès qu’il y entrera glorifié.
Verset 22
Je continue le texte.
Débarrassez-vous de tout ce qui souille .. pour recevoir, avec humilité, la Parole qui a été plantée dans votre cœur.. Seulement, ne vous contentez pas de l’écouter, traduisez-la (Parole) en actes, sans quoi vous vous tromperiez vous-mêmes (Jacques 1.22).
Il faut noter les trois étapes : écouter la Parole qui est la conscience informée, la recevoir avec humilité qui est un acte de foi, et enfin la mettre en pratique qui est un acte de la volonté. Jésus a donné le même enseignement, par exemple dans le Sermon sur la montagne quand il compare la maison bâtie sur le roc à la maison bâtie sur le sable (Matthieu 7.24-27).
Moi, j’aime bien écouter la Parole de Dieu, même quand je me sens visé par elle. Cependant, quand il s’agit de passer à l’action, de faire le ménage, de me débarrasser des squelettes qui se cachent dans mes placards, c’est une toute autre affaire. Mais l’ordre de Jacques est clair, il ne suffit pas d’écouter l’enseignement des Écritures, il faut lui obéir.
Nous avons à notre disposition pas mal de versions françaises des Textes sacrés et pourtant, tout croyant est capable d’écrire sa propre traduction sans connaître le grec et l’hébreu, l’archéologie, la géographie, la culture et l’histoire du Moyen Orient. Malgré nos limitations qui peuvent être considérables, chacun d’entre nous peut réaliser la meilleure version des Écritures qui a jamais existé. Elle s’appelle « la Parole de Dieu en actions ». L’apôtre Paul écrit aux croyants de Corinthe :
Il est évident que vous êtes une lettre que le Christ a confiée à notre ministère et qu’il nous a fait écrire, non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tablettes de pierre, mais sur des tablettes de chair : sur vos cœurs (2Corinthiens 3.3).
En d’autres mots, par leur façon de vivre qui contraste avec celle des païens comme le jour avec la nuit, les Corinthiens qui obéissent à l’enseignement de la Parole de Dieu prouvent qu’elle est écrite sur leur cœur et dans leur âme. Bien rares sont nos contemporains qui lisent les Écritures, par contre ils observent avec soin le comportement de ceux qui font profession de croire en Jésus-Christ et ils prennent mentalement des notes.
Littéralement, le verset 22 qui nous occupe dit : « Efforcez-vous de devenir ceux-qui-mettent-en-pratique (poiétai ; un seul mot en grec) la parole et pas seulement des auditeurs ». Telle en effet est l’exigence de la Parole de Dieu pour ceux qui appartiennent à Jésus-Christ. Par contre, le Seigneur ne demande pas aux non-croyants de faire le ménage dans leur vie ou d’accomplir des bonnes œuvres, car ce serait mettre la charrue avant les bœufs. Ce qu’il veut d’abord et avant tout est qu’ils s’humilient devant lui et placent leur confiance en Jésus-Christ. Un jour, des gens qui suivaient Jésus lui ont demandé :
Et que devons-nous faire pour accomplir les œuvres que Dieu attend de nous ? lui demandèrent-ils encore. – L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé (Jean 6.28-29).
Contrairement aux Israélites sous le régime de l’Ancienne Alliance, nous sommes sous le régime de la grâce, où Dieu ne demande pas à l’homme de suivre à la lettre des règles légalistes ; c’est plutôt le contraire, Dieu veut nous communiquer ce qu’il a déjà fait pour nous en la personne du Christ qui est mort sur la croix. Par contre, et comme le dit Jacques, une fois que quelqu’un place sa confiance en Jésus-Christ, il lui appartient et cette appartenance doit se refléter dans son comportement et la façon dont il gère tous les aspects de sa vie.
Il existe dans le monde une multitude de livres, des centaines de millions, je suppose, et on peut y trouver des informations intéressantes et utiles dont on peut faire ce qu’on veut. Un livre d’histoire, de géographie ou de littérature renseigne mais ne vous demande rien. Un livre de cuisine vous donne des recettes, un livre de sciences vous explique comment faire certaines expériences, mais comme l’auteur, grand prince, désire respecter votre liberté et ne veut surtout pas vous offusquer, il n’exige rien de vous. D’ailleurs, ceux qui par leurs écrits essaient de vous imposer leur volonté sont dangereux.
Les Textes sacrés sont différents de tous les autres livres parce qu’ils s’imposent ; ce sont des trompettes retentissantes qui demandent une réponse de votre part, et vous devez mettre leur enseignement en pratique dans les plus brefs délais. Et cet impératif est tout à fait légitime parce qu’il vient de Dieu lui-même notre Créateur.
Les Écritures nous rapportent que le message de Jean-Baptiste, précurseur du Christ, est court et va droit au but quand il dit :
Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche (Matthieu 3.2 ; LSG).
Quand Jésus commence son ministère, il dit exactement la même chose (Matthieu 4.17 ; Marc 1.15), et à la Pentecôte, l’apôtre Pierre termine sa prédication fulgurante par :
Repentez-vous ! (Actes 2.38 ; 3.19).
La Parole de Dieu n’est pas une histoire qu’on écoute en s’endormant ; elle exige toujours une réponse et de l’action.
Les publicités utilisent toutes sortes de manipulations psychologiques et beaucoup de demi-mensonges pour vous inciter à utiliser les produits qu’elles vantent. La pub vous caresse dans le sens du poil, elle vous berce et vous fascine, elle joue sur vos tares, sur votre vanité, sur la convoitise des yeux et de la chair.
La Parole de Dieu par contre, ne fait pas de détours ; elle est franche directe et souvent brutale. Elle s’adresse au monde entier, à chaque être humain sans exception. Par exemple, dans son évangile, l’apôtre Jean dit tout simplement :
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui (Jean 3.36 ; LSG).
À chacun de faire de cette parole ce qu’il veut.
Un jour, Jésus dit à un jeune homme riche :
Si tu veux être digne de moi, va vendre tes biens, distribue le produit de la vente aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi. Quand il entendit cela, le jeune homme s’en alla tout triste car il était très riche (Matthieu 19.21-22 ; Autre).
Or, Jésus n’a pas couru après lui pour essayer de le récupérer en tempérant ses exigences ou en lui demandant de réfléchir ; il l’a laissé partir bien que cela a dû lui faire de la peine parce que dans son évangile, Marc dit que « Jésus, l’ayant regardé, l’aima » (Marc 10.21).
Quand Jacques écrit à ses lecteurs de ne pas se contenter d’écouter la Parole de Dieu, le mot « écouter » (akroaté) est utilisé pour décrire ceux qui vont se distraire en allant écouter de manière passive un chanteur ou un orateur. On pourrait aussi l’appliquer à ces étudiants qui assistent à des cours en fumistes ; ils font acte de présence, écoutent distraitement, mais n’étudient pas, ne font aucun des travaux pratiques et ne passent pas les examens. En réalité, ce ne sont pas de vrais étudiants.
Écouter un sermon et même étudier les Écritures n’est pas une fin en soi, mais le moyen de connaître la vérité de Dieu afin de l’appliquer dans sa vie de tous les jours. Jean rapporte que Jésus a dit à ses disciples :
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande (Jean 15.14). Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui (Jean 14.23). Voici comment nous savons que nous connaissons le Christ : c’est parce que nous obéissons à ses commandements. Si quelqu’un dit : “ Je le connais ” sans obéir à ses commandements, c’est un menteur et la vérité n’est pas en lui (1Jean 2.3-4).
Finalement, Jacques affirme que celui qui écoute la Parole sans la mettre en pratique « se trompe lui-même ». Le mot pour « tromper », un participe dans le texte (trompant ; Paralogizomai) signifie « raisonner de travers » ou comme une pantoufle ; c’est mal calculer, ou pire, c’est essayer de tromper délibérément son prochain. Ceux qui ne font qu’écouter la Parole de Dieu sans lui obéir promptement commettent la grave erreur de croire qu’ils font ce que Dieu leur demande alors qu’en réalité, écouter et même étudier les Écritures, comme je l’ai déjà dit, ne sont qu’un premier pas. En effet, celui dont la foi en Jésus-Christ est authentique désire non seulement connaître ce que la Parole de Dieu enseigne mais aussi et surtout, la mettre en pratique. Dans le cas contraire, sa confession de foi est une simple croyance, une coquille vide.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.