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02 déc. 2025

Hébreux 11.36-40

Chapitre 11

Verset 36

Dans une vente aux enchères, quand un article de valeur est bon marché, les acquéreurs intéressés ne manquent pas ; c’est même la foule. Mais dès que les enchères montent, leur nombre diminue rapidement. Et si le prix demandé continue à grimper, très vite, on compte sur les doigts de la main ceux qui restent à miser. Pareillement, la quasi-totalité des croyants se dit prête à rester fidèle à leur Seigneur à condition que le coût ne soit pas trop élevé. Mais s’il faut sacrifier ses habitudes, ses envies ou ses biens, le camp des fidèles devient vite clairsemé pour se réduire à une peau de chagrin. Il faut savoir que Dieu ne se soucie pas tellement de notre petit confort, mais que par contre, il est très intéressé par ma sanctification ; il désire que je marche au même pas que lui et main dans la main, comme Hénoc dont il a déjà été question.

L’auteur de l’épître aux Hébreux a mentionné un certain nombre de personnages de l’Ancien Testament qui ont fait des prodiges parce qu’ils ont fait entièrement confiance à l’Éternel. Mais la vie des hommes de foi ne se termine pas toujours en apothéose par une grande victoire militaire ou un miracle. Je continue de lire dans le chapitre onze.

Des femmes ont vu leurs morts ressusciter pour leur être rendus. D’autres, en revanche, ont été torturés ; ils ont refusé d’être délivrés, afin d’obtenir ce qui est meilleur : la résurrection. D’autres encore ont enduré les moqueries, le fouet, ainsi que les chaînes et la prison (Hébreux 11.36).

On sait que le prophète Jérémie subit des moqueries et le fouet, c’est-à-dire une torture à la fois mentale et physique. Il est enchaîné et emprisonné, mais il n’est pas le seul à souffrir ainsi. D’ailleurs d’une manière générale, être prophète en Israël est une profession à haut risque. Dans le premier livre des Rois, on lit :

Lorsque la reine Jézabel avait voulu exterminer tous les prophètes de l’Éternel, Abdias avait sauvé cent d’entre eux en les cachant en deux groupes de cinquante dans des grottes et en leur procurant à manger et à boire (1Rois 18.4).

Cet Abdias qui est l’intendant du palais du roi Achab révère l’Éternel (1Rois 18.3), et pour cette raison et au péril de sa vie, il utilise sa position de haut fonctionnaire pour secourir le plus de prophètes possible. Cet exploit rappelle le dévouement sans précédent de ceux qui pendant la Seconde Guerre mondiale ont tout risqué pour protéger des Juifs.

Verset 37a

Je continue de lire dans le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux.

Certains ont été tués à coups de pierres, d’autres ont été torturés, sciés en deux ou mis à mort par l’épée (Hébreux 11.37a).

Des gens ordinaires sont mis à mort par un despote parce qu’ils désirent rester fidèles à l’Éternel et à leur famille selon le droit de la loi de Moïse. C’est le cas d’un certain Naboth auquel je m’intéresse parce que comme moi, il fait partie du commun des mortels sauf qu’il a le malheur de posséder une vigne qui fait l’envie d’Achab roi d’Israël, et un monarque particulièrement teigneux. Pourtant, cet immonde personnage fait figure d’enfant de chœur à côté de sa femme Jézabel qui est la teigne poisseuse tout au sommet de l’affiche. Idolâtre impénitente et de tempérament masculin, fille (d’Ethbaal) du roi de Sidon, ville de Phénicie, elle adore Baal, divinité masculine et Astarté, divinité féminine. Elle subjugue son mari, faible et irrésolu, qu’elle transforme en adorateur de faux dieux tout comme elle (1Rois 16.30-33). Elle monte de toutes pièces une histoire saugrenue, et avec l’aide des officiels corrompus d’une ville, elle fait exécuter l’un de leurs administrés, un pauvre homme qui souhaite seulement qu’on le laisse tranquille, ainsi que de rester fidèle aux prescriptions que l’Éternel a données concernant les héritages. Je raconte l’histoire.

Voici ce qui arriva : Naboth, un habitant de Jizréel, possédait une vigne à Jizréel, près du palais d’Achab, roi de Samarie. Achab fit à Naboth la proposition suivante : – Cède-moi ta vigne. Je voudrais en faire un jardin potager, car elle est juste à côté de mon palais. Je te donnerai en échange une vigne meilleure ou, si tu préfères, je t’en paierai la valeur en argent. Mais Naboth répondit à Achab : – Que l’Éternel me garde de te céder la propriété héritée de mes ancêtres ! (1Rois 21.1-3).

Sur ces entrefaites, Achab rentre chez lui et boude, ce qui conduit sa femme à passer à l’action. Je lis le texte :

Elle écrivit des lettres au nom d’Achab, les scella du sceau royal et les fit porter aux responsables et aux magistrats de la ville où demeurait Naboth. Dans ces lettres, elle leur ordonnait : “ Proclamez un jour de jeûne. Installez Naboth au premier rang de l’assemblée et faites asseoir en face de lui deux vauriens qui l’accuseront d’avoir maudit Dieu et le roi ! Puis menez-le en dehors de la ville et tuez-le à coups de pierres. ” Les gens de la ville de Naboth, les responsables et les magistrats, concitoyens de Naboth, obéirent à l’ordre de Jézabel et firent ce qu’elle demandait dans les lettres qu’elle leur avait envoyées (1Rois 21.8-11).

C’est scandaleux et une infamie ! Certes, le roi Achab et sa reine n’ont pas emporté leur méfait au paradis, car Dieu les a traités comme ils le méritent, mais ça n’a pas ramené à la vie le pauvre Naboth.

« Certains ont été sciés en deux », dit l’auteur. Selon la tradition, le prophète Ésaïe a été placé à l’intérieur d’un tronc d’arbre creux puis scié en deux par Manassé, un roi de Juda très méchant, idolâtre et cruel. Certains monarques israélites sont pires que les Césars romains. Dans l’ancien Israël, non seulement les dirigeants politiques sont corrompus, mais les chefs religieux les devancent. D’ailleurs dans l’évangile selon Luc, on lit qu’en son temps, Jésus leur a dit :

Malheur à vous, parce que vous édifiez des monuments funéraires pour les prophètes, ces prophètes que vos ancêtres ont tués ! Vous montrez clairement par-là que vous approuvez ce que vos ancêtres ont fait : eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux ! C’est bien pour cela que Dieu, dans sa sagesse, a déclaré : “ Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; ils tueront les uns, ils persécuteront les autres ” (Luc 11.47-49).

Et Matthieu rapporte que Jésus annonce le jugement de la nation juive et de Jérusalem pour que « retombe sur vous, dit-il, le châtiment qu’appelle le meurtre de tous les innocents, depuis celui d’Abel, le juste, jusqu’à celui de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le Temple et l’autel du sacrifice » (Matthieu 23.35). Tout ce que nous savons de ce Zacharie est qu’il a été assassiné à Jérusalem. Par ailleurs, Jésus a aussi dit :

Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! (Matthieu 23.37).

Versets 37b-38

Je continue de lire dans le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux.

D’autres ont mené une vie errante, vêtus de peaux de moutons ou de chèvres, dénués de tout, persécutés et maltraités, eux dont le monde n’était pas digne. Ils ont erré dans les déserts et sur les montagnes, vivant dans les cavernes et les antres de la terre (Hébreux 11.37b-38 ; Autre).

C’est par la foi que les croyants fidèles sont tirés de leurs détresses, ou bien qu’ils reçoivent la force dont ils ont besoin pour supporter les épreuves. Dieu qui peut évidemment délivrer ses enfants de toute adversité désire souvent qu’ils apprennent à persévérer malgré leurs souffrances, quand il fait sombre le jour et que les nuits sont interminables. À des croyants en proie à des persécutions à cause de leur foi, dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :

Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal. Au contraire, réjouissez-vous, car vous participez aux souffrances du Christ, afin d’être remplis de joie quand il paraîtra dans toute sa gloire (1Pierre 4.12-13).

Le livre des Actes des Apôtres rapporte que le diacre Étienne n’a décidément pas froid aux yeux quand il dit aux chefs religieux :

Ô vous hommes obstinés qui, comme de véritables incirconcis, gardez votre cœur et vos oreilles fermés, vous résistez toujours à l’Esprit Saint ! Vous ressemblez bien à vos ancêtres ! Y a-t-il un seul prophète que vos ancêtres n’aient pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient la venue du seul Juste. Et vous, maintenant, vous l’avez trahi et assassiné ! (Actes 7.51-52).

Il va sans dire que les religieux n’ont guère apprécié ces remontrances et que ça s’est mal terminé pour Étienne. Plus loin, le texte dit :

D’un même élan, ils se ruèrent sur lui, le traînèrent hors de la ville et le tuèrent à coups de pierres (Actes 7.57b-58).

Tous les apôtres ont été persécutés à cause de leur foi en Jésus et tous ont subi une mort violente, sauf Jean qui a été déporté sur une île. Toujours dans le livre des Actes, on lit que quand Paul s’est converti, Jésus a dit :

Je lui montrerai moi-même tout ce qu’il devra souffrir pour moi (Actes 9.16).

Chose promise, chose due. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul fait un premier bilan de sa vie et constate que les persécutions le suivent à la trace. Il écrit :

J’ai été plus souvent en prison, j’ai essuyé infiniment plus de coups ; plus souvent, j’ai vu la mort de près. Cinq fois, j’ai reçu des Juifs les “ quarante coups moins un ”. Trois fois, j’ai été fouetté, une fois lapidé, j’ai vécu trois naufrages, j’ai passé un jour et une nuit dans la mer. Souvent en voyage, j’ai été en danger au passage des fleuves, en danger dans des régions infestées de brigands, en danger à cause des Juifs, mes compatriotes, en danger à cause des païens, en danger dans les villes, en danger dans les contrées désertes, en danger sur la mer, en danger à cause des faux frères. J’ai connu bien des travaux et des peines, de nombreuses nuits blanches, la faim et la soif, de nombreux jeûnes, le froid et le manque d’habits (2Corinthiens 11.23-27).

Et aux Philippiens persécutés à cause de leur foi, Paul écrit :

Dieu vous a accordé la grâce, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui (Philippiens 1.29).

Dans sa seconde lettre à son disciple Timothée, il écrit :

N’aie donc pas honte de rendre témoignage au sujet de notre Seigneur. N’aie pas non plus honte de moi qui suis ici en prison pour sa cause. Au contraire, souffre avec moi pour l’évangile selon la force que Dieu donne. – Tel un bon soldat de Jésus-Christ, prends, comme moi, ta part de souffrances (2Timothée 1.8 ; 2.3).

Quand Paul et Barnabas font ensemble leur tournée missionnaire, le texte dit que « ils fortifiaient les disciples et les encourageaient à demeurer fermes dans la foi. – Car, leur disaient-ils, c’est au travers de beaucoup de souffrances qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14.22). Malgré toutes les détresses qu’il a connues, la philosophie de Paul n’est pas « contre mauvaise fortune bon cœur ! », car pour lui, c’est un privilège de souffrir pour Jésus. En effet, aux Romains, il écrit :

J’estime qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler en nous (Romains 8.18).

Et juste avant d’être exécuté par Néron, Paul écrit sa seconde lettre à Timothée dans laquelle il dit :

J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là (2Timothée 4.7-8).

Tout comme l’apôtre Pierre, Paul peut dire que « Dieu a préparé pour nous un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se corrompre, ni perdre sa beauté. Il le tient en réserve pour vous dans les cieux » (1Pierre 1.4).

Après avoir énuméré un certain nombre de personnages de l’Ancien Testament, qui se sont distingués par leur foi, l’auteur fait une liste d’une douzaine de différents types de persécutions (Hébreux 11.36-38) qui furent le lot des fidèles du Seigneur. Parmi celles-ci, on trouve le bannissement, un traitement que les lecteurs hébreux fidèles ont déjà subi, puisque précédemment dans l’épître, l’auteur leur dit :

Oui, vous avez pris part à la souffrance des prisonniers et vous avez accepté avec joie d’être dépouillés de vos biens, car vous vous saviez en possession de richesses plus précieuses, et qui durent toujours (Hébreux 10.34).

Aujourd’hui encore, des gens se font éjecter de leurs foyers et évincer de leurs pays à cause de leur foi en Jésus-Christ. Mais en passant, l’auteur fait la remarque charmante que le monde n’est pas digne d’avoir la compagnie de ces fidèles du Seigneur. Les croyants à qui on inflige des souffrances ressusciteront et seront récompensés pour leur foi, mais leurs bourreaux seront jugés pour l’éternité.

À travers les siècles, les Juifs ont toujours été et sont encore la cible privilégiée des persécuteurs tortionnaires. Le Moyen Âge est une période particulièrement difficile pour eux, car on les hait seulement parce qu’ils existent ; et quand il arrive un malheur national, ils font régulièrement office de boucs émissaires. Puis il y a eu les pogroms orchestrés par les Tsars. Ces pratiques barbares qui consistent à massacrer toute la population de villages juifs est abolie par les bolcheviks. Mais la chasse aux Juifs est officiellement reconduite par les nazis et en grande fanfare dans ce qui s’appelle la Kristallnacht. En effet, dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, des milliers de familles et d’entreprises juives sont saccagées, des dizaines de milliers de personnes déportées et plus de 200 synagogues détruites.

Verset 39

Je continue le texte.

Dieu a approuvé tous ces gens à cause de leur foi, et pourtant, aucun d’eux n’a reçu ce qu’il leur avait promis (Hébreux 11.39).

Les fidèles du Seigneur qui sous l’Ancienne Alliance souffrent à cause de leur foi vivent d’espérance, car ils ont bien peu de connaissance concernant le salut de Dieu, la forme qu’il prendra, comment et quand il surviendra. Mais ils ont une confiance inébranlable en l’Éternel et ils savent qu’un jour Dieu fera le nécessaire pour les racheter et les récompenser. Ils n’ont pas reçu ce que Dieu leur a promis en argent comptant, mais comme l’auteur l’a déjà dit un peu plus tôt dans ce chapitre :

C’est dans la foi que tous ces gens sont morts sans avoir reçu ce qui leur avait été promis. Mais ils l’ont vu et salué de loin, et ils ont reconnu qu’ils étaient eux-mêmes étrangers et voyageurs sur la terre (Hébreux 11.13).

Ces héros de la foi croient en l’accomplissement ultime des promesses divines, mais ils sont loin d’avoir nos connaissances dans ce domaine, car c’est seulement dans le Nouveau Testament qu’un coin du voile est levé.

Au travers des siècles, la grande promesse de Dieu est la venue du Rédempteur le Messie, et l’établissement de la Nouvelle Alliance qui rendra les croyants justes et permettra l’établissement du royaume sur terre avec à sa tête Jésus, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :

Ce salut a fait l’objet des recherches et des investigations des prophètes qui ont annoncé d’avance la grâce qui vous était destinée. Ils cherchaient à découvrir à quelle époque et à quels événements se rapportaient les indications données par l’Esprit du Christ. Cet Esprit était en eux et annonçait à l’avance les souffrances du Messie et la gloire dont elles seraient suivies (1Pierre 1.10-11).

La majorité des héros de l’Ancien Testament, ce qui inclut tous les prophètes, ont eu des vies très mouvementées. Parmi eux, certains remportent des victoires ou échappent à la mort, mais d’autres doivent endurer des épreuves terribles.

Verset 40

Cependant, aucun d’entre eux « n’a reçu ce que Dieu leur avait promis » parce que le dernier verset du chapitre 11 dit :

Dieu avait prévu quelque chose de meilleur pour nous : ils ne devaient donc pas parvenir sans nous à la perfection (Hébreux 11.40).

Tous les hommes sont solidaires les uns des autres et il en est de même des croyants. C’est l’intention de Dieu d’accorder le salut à tous ceux et celles qui placent leur foi en lui indépendamment de l’époque où ils ont vécu, mais c’est ensemble que tous les rachetés de tous les siècles hériteront les promesses et la vie éternelle, et entreront dans le royaume du Messie, que celui-ci soit terrestre pour les saints de l’Ancien Testament ou céleste pour les membres de l’Église du Christ.

« Ce que Dieu avait prévu de meilleur pour nous », est la Nouvelle Alliance qui corrige toutes les imperfections de l’Ancienne, et par laquelle la perfection est désormais possible, du moins en puissance et parce que c’est le Saint-Esprit qui l’accomplit dans le cœur du croyant. Cela dit, en ce bas monde, dans la réalité du quotidien, la perfection n’existe pas, et ne se réalisera que dans l’éternité.

L’argument de l’auteur, qui s’adresse à des Hébreux ne l’oublions pas, est que leur situation spirituelle présente est bien supérieure à celle de ceux qui sont sous l’ancien régime car alors, la perfection n’est tout simplement pas envisageable parce que la Loi (Romains 7) et les rites lévitiques rappellent sans cesse la présence du péché qui au mieux est couvert par les sacrifices, mais jamais entièrement effacé.

De toute manière, il n’est pas possible aux fidèles de l’Ancienne Alliance de parvenir à la perfection, car avant la venue du Christ, le salut est une espérance future qui repose sur l’œuvre expiatoire que Jésus doit accomplir sur la croix. Aujourd’hui par contre, le salut repose sur ce que le Christ a réalisé. Alors que la foi des anciens anticipe la promesse, la foi des croyants actuels atteste un fait historique vieux de deux mille ans.

Pourtant, ceux qui ont marché avec Dieu dans les temps reculés ne sont pas des croyants de seconde classe. Que ce soient Abel, Hénoc, Noé, Abraham et les patriarches, tous ceux sous l’Ancienne Alliance, qu’il s’agisse de Rahab, des différents juges qui ont été cités, de David, Daniel et ses compagnons, tous ces hommes et femmes sont justes parce qu’au lieu de dépendre d’eux-mêmes et de s’appuyer sur leurs propres forces ou sagesse, ils ont placé leur confiance dans la Parole de l’Éternel et ont choisi de dépendre de lui pour surmonter leurs difficultés. Parce que certains ont manifesté une foi à toute épreuve, l’auteur nous les donne en exemple. En effet, même si nous avons bien davantage de lumière et de connaissance que les fidèles d’antan, ceux-ci nous parlent encore par la façon dont ils ont relevé les défis que la vie leur a lancés.

Les personnes citées dans le chapitre onze se sont distinguées par leur foi qui a été éprouvée et prouvée dans le temps. Lorsque quelqu’un dit avoir mis sa confiance en Jésus, c’est certainement une occasion de se réjouir, mais il faut que cette foi nouvelle soit testée, non pas pour essayer de la renverser, mais afin d’établir son authenticité. Croire aujourd’hui c’est très très bien, mais persévérer et croire encore dans trois ans ou trente ans, c’est beaucoup mieux.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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