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14 oct. 2025

Hébreux 1.1-2

Chapitre 1

Introduction (suite)

Une fois à la télé, on a demandé à certains grands hommes quel est le livre qu’ils prendraient avec eux s’ils devaient se trouver exilés sur une île déserte. Sans surprise, quelqu’un a mentionné Robinson Crusoé (1719) qui, il faut le dire, est l’un des plus célèbres romans de la littérature mondiale. Puis une autre personne a dit : « Moi, je prendrai la Bible ». En réalité, ce n’est pas vraiment un livre puisque les Textes Sacrés se composent de 66 ouvrages différents, composés par plus de 40 auteurs et éditeurs.

Dans le Nouveau Testament, l’épître aux Romains écrite par l’apôtre Paul est considérée comme une œuvre de maître, mais l’épître aux Hébreux est d’une stature toute aussi élevée bien que son auteur ait choisi l’anonymat.

La première partie de cette lettre à des destinataires inconnus et qui couvre dix des douze chapitres, est surtout doctrinale, alors que les deux derniers chapitres en sont l’application pratique. Mais cette distinction entre la partie doctrinale et la partie pratique est moins nette dans l’épître aux Hébreux que dans les écrits de Paul. Comme je l’ai déjà dit, nous ne savons pas qui est ni où se trouve la communauté judéo-chrétienne à qui cette épître est adressée. L’antique ville de Cyrène est une réelle possibilité. La ville fut détruite par un tremblement de terre en 365, et ses ruines, situées en Libye, sont aujourd’hui (depuis 1982) classées sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Même si on n’est pas sûr de l’identité de l’auteur, il ne fait pas le moindre doute que l’épître aux Hébreux fait partie des Écritures inspirées de Dieu, et c’est un magnifique exemple de la révélation que Jésus a promise à ses disciples quand il leur a dit :

J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais elles sont encore trop lourdes à porter pour vous. Quand l’Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans la vérité tout entière, car il ne parlera pas de lui-même, mais tout ce qu’il aura entendu, il le dira, et il vous annoncera les choses à venir. Il manifestera ma gloire, car il puisera dans ce qui est à moi et vous l’annoncera (Jean 16.12-14).

Il faut bien garder à l’esprit que l’épître aux Hébreux est écrite à des personnes de culture juive dont certains sont déjà croyants mais faibles dans la foi, tandis que d’autres n’ont pas encore fait le pas de la foi. Mais avant de leur jeter la pierre, il faut se mettre à leur place. Essayez d’imaginer ce que peut représenter pour un Juif de renoncer à son héritage religieux quand d’une part, il sait que c’est l’Éternel qui a donné la Loi à son peuple, et d’autre part, sa culture est étroitement imbriquée dans sa religion et dans les traditions ancestrales ponctuées par des fêtes et autres cérémonies typiques du judaïsme.

L’un des objectifs de l’épître aux Hébreux est de rappeler à tout Juif qui croit plus ou moins en Jésus-Christ, qu’il doit abandonner complètement et pour toujours les rites religieux qui ont fait partie intégrante de sa vie depuis sa plus tendre enfance. Cette démarche n’est pas facile parce qu’au moment de la rédaction de cette épître, le Temple avec ses sacrifices quotidiens fonctionne toujours. Il sera plus facile aux Juifs de renoncer à leur religion après l’an 70, une fois que Jérusalem et le Temple seront détruits.

Non seulement il est difficile à un Israélite de tourner le dos au système lévitique qui fonctionne toujours, mais dès qu’il se déclare chrétien il est rejeté par ses compatriotes et persécuté.

Jusqu’à sa destitution par le roi Hérode Agrippa ii (en 59), Ananias, le grand-prêtre en fonction est implacable envers tout Juif qui se dit chrétien, et il le fait excommunier de la communauté juive. Alors que toute sa vie il a eu accès aux lieux sacrés de Jérusalem, maintenant il en est banni et considéré impur et un paria. Il ne peut donc plus participer à aucune cérémonie juive et encore moins aller au Temple. Il est rejeté par ses anciens amis et coupé de son cercle social. À cause de leur foi en Jésus comme Messie, les Juifs chrétiens sont exclus de tout ce qu’ils ont connu. Bien qu’aux yeux de Dieu ils soient les seuls vrais Juifs (Romains 2.28, 29), pour leurs compatriotes ils sont pires que des païens. Voilà pourquoi, de plus en plus de Juifs ayant reconnu en Jésus-Christ leur Messie, se disent : « Nous avons cru en la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ, mais c’est trop dur de rompre avec notre Ancienne religion, notre peuple, nos coutumes ancestrales et de subir des persécutions. Jésus est-il vraiment le Messie promis ? » Ces doutes sont un sérieux problème pour les jeunes professants de la communauté judéo-chrétienne parce qu’ils n’ont pas la maturité spirituelle nécessaire pour leur faire face.

Tout au long de cette épître aux Hébreux, l’auteur exhorte ces croyants hésitants à persévérer dans leur foi en Jésus-Christ en leur montrant qu’il est leur nouveau grand-prêtre et le médiateur d’une alliance bien meilleure parce que parfaite. Il leur rappelle que s’ils sont exclus du vieux système lévitique, ils participent désormais à un temple céleste ; s’ils sont privés du sacerdoce d’Aaron, ils possèdent un grand-prêtre dans les cieux. L’auteur organise son argumentation autour du Christ céleste, de la vocation céleste, du don céleste, d’une patrie céleste, de la Jérusalem céleste et de leurs noms écrits dans les cieux. Sous la Nouvelle Alliance, tout est nouveau et bien supérieur à l’Ancienne Alliance, celle de la loi de Moïse. À un moment donné de son discours, l’auteur dit :

Voici le point capital de ce que nous sommes en train de dire : nous avons bien un grand-prêtre comme celui-ci, qui siège dans le ciel à la droite du trône du Dieu suprême (Hébreux 8.1).

Voilà qui résume bien l’épître aux Hébreux. Notre grand-prêtre est Jésus-Christ et il est assis, parce que son œuvre est totalement achevée pour tous les croyants de tous les temps.

Verset 1

Je commence de lire le premier chapitre de l’épître aux Hébreux.

À bien des reprises et de bien des manières, Dieu a parlé autrefois à nos ancêtres par les prophètes (Hébreux 1.1).

Ces quelques mots montrent que l’auteur admet d’emblée un certain nombre de vérités qui sont tellement évidentes qu’elles n’ont pas besoin de démonstration.

Quand j’ai commencé à faire du calcul mental, j’ai admis sans faire d’histoire que deux plus deux font quatre, autrement ma carrière mathématique se serait terminée avant d’avoir commencé. En géométrie, on accepte un certain nombre d’axiomes, par exemple que la ligne droite est le plus court chemin entre deux points, sinon il est impossible d’avancer. Dans les Textes sacrés, c’est un peu pareil. Ni l’épître aux Hébreux, ni le livre de la Genèse n’essaie de prouver qu’il y a un Dieu car son existence est simplement admise. D’ailleurs dans les Écritures, aucun auteur sacré ne se lance dans une démonstration fumeuse afin de prouver qu’il est logique et raisonnable de croire en Dieu ; c’est une évidence qui est posée, un point c’est tout. Si après avoir fait un séjour en montagne ou avoir contemplé l’immensité de l’océan et admiré un ciel étoilé, je refuse d’y voir l’empreinte du Créateur, il y a quelque chose qui cloche sérieusement dans ma tête et dans mon âme. Dans le psaume 19, David écrit :

Les cieux proclament la gloire de Dieu et l’étendue céleste publie l’œuvre de ses mains. – L’insensé dit en son cœur : “ Non, pas de Dieu ! ” (Psaumes 19.2 ; 14.1 ; Autre).

L’auteur de l’épître aux Hébreux admet donc que Dieu existe et deuxièmement, et c’est important, ce Dieu s’est révélé, et ce qu’il a dit se trouve dans les Écritures inspirées, Ancien et Nouveau Testament.

Il faut se rappeler que comme un poisson rouge, l’homme est prisonnier d’un bocal qui pour lui est l’espace-temps, car ses cinq sens ne lui permettent de fonctionner que dans le monde matériel. Pourtant, hors de son bocal, existe une autre dimension, le monde spirituel invisible. Au fond de lui, l’homme a une certaine conscience de cette autre dimension parce que comme l’écrit Salomon dans l’Ecclésiaste :

Il (Dieu) a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité (Ecclésiaste 3.11).

Contrairement aux animaux, l’homme est un être religieux. Alors quand quelqu’un doté d’une personnalité charismatique se met en quête de l’autre monde, une nouvelle secte voit le jour. Les bouddhistes enseignent que par ses propres efforts, l’homme peut atteindre le Nirvana et se retrouver hors du bocal parce qu’il a transcendé le monde physique et s’est propulsé dans le monde spirituel. Toutes les religions offrent un moyen d’atteindre la divinité qui est dans l’autre dimension, mais le seul endroit où ces tentatives mènent est le monde des démons et le royaume des ténèbres.

De lui-même, l’homme ne peut pas accéder au Dieu unique et véritable ; il a fallu que ce soit Dieu qui prenne l’initiative de se révéler et de nous parler et c’est ce qu’il a fait. Il s’est abaissé à notre niveau ; il a communiqué avec nous ; il nous a donné sa Parole, et Jésus est descendu sur terre.

« Dieu a parlé autrefois à nos ancêtres par les prophètes ». Cette petite phrase prouve que l’auteur s’adresse à des Israélites, car ces ancêtres sont ceux du peuple juif des générations passées, et cela même si les croyants d’origine païenne se considèrent comme leurs héritiers (Romains 11.17).

« Les prophètes » sont tous les auteurs sacrés par l’intermédiaire desquels Dieu s’est révélé ; il se sert d’agents humains pour se faire connaître, mais ils sont sous le contrôle du Saint-Esprit qui les éclaire et décide ce qui doit être couché sur le parchemin.

Certains philosophes parlent d’une cause première impersonnelle qui est à l’origine de toutes choses alors que le Dieu des Écritures, lui est une personne qui n’est ni muet ni indifférent et il a parlé. L’Ancien Testament n’est pas un recueil de sagesse humaine mais la voix de Dieu (2Pierre 1.21). Tout ce qui est consigné dans les Textes sacrés nous est rapporté parce que Dieu désire que nous en prenions connaissance.

« Dieu a parlé autrefois par les prophètes, à bien des reprises et de bien des manières ». En grec, l’auteur fait un jeu de mots. Dieu parle au moyen d’un rêve, d’une vision, d’une transe prophétique, d’une dictée, ou d’un symbole et j’en oublie, mais c’est toujours Dieu qui parle.

L’expression « de bien des manières » désigne les nombreux styles et genres littéraires de l’Ancien Testament. On y trouve par exemple des récits, des paraboles, diverses formes poétiques, des commandements, des prophéties, des doctrines, des préceptes moraux, des avertissements, des encouragements, des exhortations et ainsi de suite, mais c’est toujours Dieu qui parle.

Quoiqu’il soit d’origine divine, l’Ancien Testament est fragmenté et incomplet. Écrit par de nombreux auteurs sur une période discontinue d’environ 16 siècles, cette révélation est progressive, une vérité s’ajoutant à une autre au fil du temps. L’Ancien Testament n’est qu’une partie de la vérité de Dieu mais entièrement la vérité.

Dieu a parlé à toute une lignée d’hommes, à commencer par Abraham puis ses descendants. Plus tard, il a complété sa révélation en donnant la loi à Moïse alors qu’il n’en avait pas touché un mot aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob. Les siècles ont passé, puis Dieu choisit David à qui il dit clairement qu’un roi sera issu de sa lignée et qu’il régnera sur le monde entier alors qu’il n’avait fait que de vagues allusions de ce projet à Abraham, Jacob et Moïse (Genèse 17.6 ; 35.11 ; 49.10 ; Nombres 24.17 ; Deutéronome 17.14-20). L’Ancien Testament ne contient qu’une partie de la révélation de Dieu et il a fallu attendre la rédaction du Nouveau Testament pour qu’elle soit complète.

Les promesses que Dieu a faites sous le régime de l’Ancien Testament ont commencé à s’accomplir sous le régime de la Nouvelle Alliance. Matthieu rapporte que Jésus a dit :

Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir (Matthieu 5.17).

Les hommes pieux de l’Ancien Testament avaient foi en des promesses qu’ils n’ont pas vues s’accomplir de leur vivant. Vers la fin de l’épître aux Hébreux, l’auteur dit :

Dieu a approuvé tous ces gens à cause de leur foi, et pourtant, aucun d’eux n’a reçu ce qu’il leur avait promis (Hébreux 11.39).

Et dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit que les prophètes de l’Ancien Testament, qui annonçaient la grâce de Dieu, ne comprenaient pas tout ce qu’ils écrivaient. Je lis le passage :

Ce salut a fait l’objet des recherches et des investigations des prophètes qui ont annoncé d’avance la grâce qui vous était destinée. Ils cherchaient à découvrir à quelle époque et à quels événements se rapportaient les indications données par l’Esprit du Christ. Cet Esprit était en eux et annonçait à l’avance les souffrances du Messie et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que le message dont ils étaient chargés n’était pas pour eux, mais pour vous. Et ce message vous a été communiqué maintenant par ceux qui vous ont annoncé la Bonne Nouvelle sous l’action de l’Esprit Saint envoyé du ciel ; les anges eux-mêmes ne se lassent pas de le découvrir (1Pierre 1.10-12).

La révélation de l’Ancien Testament est progressive car plus on se rapproche de la venue du Christ et plus la lumière spirituelle s’intensifie. Dieu a donné des vérités aux hommes un peu comme quand on apprend aux enfants à lire : on commence par leur enseigner les lettres, puis les mots et enfin les phrases.

Le système lévitique avec ses sacrifices et toutes les cérémonies qui font partie du culte à l’Éternel est comme un livre d’images. Puis vinrent les prophéties qui ponctuent presque toute l’histoire du peuple d’Israël. Enfin, les révélations partielles de l’Ancien Testament trouvent leur accomplissement en la personne et l’œuvre de Jésus-Christ et dans l’enseignement des auteurs du Nouveau Testament. Dans son évangile, Jean rapporte que avant de quitter ce monde, Jésus a dit à ses disciples :

Tout ce que le Père possède m’appartient à moi aussi ; voilà pourquoi je vous dis qu’il puisera dans ce qui est à moi et vous l’annoncera (Jean 16.15).

Cette prophétie a été accomplie par les auteurs sacrés qui, inspirés par le Saint Esprit, ont écrits les lettres du Nouveau Testament.

Verset 2a

Je continue de lire le texte du premier chapitre de l’épître aux Hébreux.

Et maintenant, dans ces jours qui sont les derniers, c’est par son Fils qu’il nous a parlé (Hébreux 1.2a).

Dieu qui a parlé autrefois à maintes reprises et sous maintes formes a finalement parlé d’une nouvelle manière, par une seule personne, par son Fils Jésus-Christ.

Jésus est passé du sein du Père au sein d’une femme. Il a revêtu l’humanité afin que nous puissions revêtir la divinité. Il est devenu Fils de l’homme pour que nous puissions devenir fils de Dieu. Il a vécu dans la pauvreté, a été élevé dans l’ombre. Sans richesse ni influence, il n’a pas fait de grandes études mais seulement fréquenté la petite école rabbinique de son village. Sa famille est quelconque, pourtant, après sa naissance un roi essaie de le tuer, puis plusieurs rois font un très long voyage pour venir lui rendre hommage et lui apporter de précieux cadeaux.

Jeune garçon, il laisse perplexes les experts de la Loi. Devenu homme, il domine les éléments de la nature : il marche sur les eaux et calme la mer. Par sa parole ou sa simple volonté, il guérit des multitudes. Il n’a jamais écrit de livre, mais des bibliothèques lui sont entièrement consacrées. Il n’a jamais composé le moindre refrain, mais il a inspiré plus de chants que tous les auteurs-compositeurs réunis. Il n’a jamais fondé d’université mais toutes les écoles réunies n’ont pas autant d’élèves que lui. Jésus-Christ est l’étoile de l’astronomie, le rocher de la géologie, le lion et l’agneau de la zoologie, celui qui apaise toutes les discordes, celui qui guérit n’importe quelle maladie. Tout au long de l’Histoire, des hommes célèbres se sont succédés, mais lui, il vit à jamais. Hérode n’a pas pu le tuer. Satan n’a pas pu le séduire. La mort n’a pas pu avoir le dernier mot car le tombeau n’a pas pu le retenir.

L’ensemble du Nouveau Testament est axé sur Jésus-Christ. Les évangiles racontent son histoire, les épîtres la commentent, et l’Apocalypse en révèle la conclusion. Jésus, ce qu’il a dit et tout l’enseignement du Nouveau Testament, sont l’expression entière, totale et finale de la révélation de Dieu. Et puisqu’elle est maintenant complète, c’est une insulte à Dieu que de vouloir ajouter un autre livre au Nouveau Testament et dire qu’il vient de lui. La fin de l’Apocalypse donne d’ailleurs un avertissement sévère à celui qui voudrait ajouter à la révélation divine ou y retrancher quoique ce soit (Apocalypse 22.18, 19).

Si Dieu venait à nous parler du haut des cieux, il ne dirait rien d’autre que ce qu’il a déjà dit dans sa Parole et par son Fils. Quand Jésus-Christ fut transfiguré devant des disciples, une nuée lumineuse les enveloppa, et une voix en sortit qui a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie. Écoutez-le ! » (Matthieu 17.5). Au bord du puits de Jacob, la femme samaritaine a dit à Jésus :

Je sais qu’un jour le Messie doit venir, celui qu’on appelle le Christ. Quand il sera venu, il nous expliquera tout (Jean 4.25).

Cette femme savait que la venue du Messie signifierait la fin de la révélation de Dieu.

Alors que toutes les religions sont des tentatives humaines de sortir du bocal espace-temps dans lequel nous sommes enfermés, le message du christianisme est que le Fils de l’homme est venu chercher ce qui était perdu (Luc 19.10). Dieu s’est fait homme et est entré dans notre bocal pour se mettre à notre niveau, se révéler à nous et nous apporter la vie éternelle. C’est la grande différence entre une foi personnelle en Jésus-Christ et une religion. Il est faux de dire que toutes les religions se valent et mènent au même Dieu car elles sont d’inspiration diabolique. Seul Jésus-Christ mène à Dieu.

Jésus est l’expression pleine et entière de Dieu et son ultime révélation. C’est aussi par lui que toutes les promesses que Dieu a faites s’accomplissent.

Dès le début de l’épître aux Hébreux, on voit que l’auteur établit la prééminence du Christ sur les prophètes de l’Ancien Testament et sur leur message parce qu’il est l’incarnation divine de la vérité. C’est ce que tous les Juifs du premier siècle avaient besoin d’entendre, et nous aussi.

« Dans ces jours qui sont les derniers » désigne la période finale de l’histoire humaine que la venue de Jésus-Christ a inaugurée. Cette expression est alors bien connue des Juifs qui l’associent avec l’accomplissement.

t de toutes les promesses de l’Éternel à son peuple, c’est-à-dire la venue du Messie (Jérémie 33.14-16 ; Michée 5.1-4 ; Zacharie 9.9, 16), l’établissement de son royaume et bien sûr la fin de l’asservissement d’Israël aux nations étrangères. Or, c’est exactement ce que Jésus est venu faire, mais malheureusement, les Israélites ont rejeté leur Messie et tout ce qu’il représente ce qui fait que toutes les promesses qui concernent les derniers temps ne se sont pas encore accomplies. Cependant, bien que le royaume du millénium a été différé, les promesses de l’Ancien Testament ont commencé à se réaliser avec la première venue de Jésus et continueront à l’être lors de son retour, sans plus aucune interruption jusqu’à ce que les derniers jugements soient rendus et tous les élus entrent dans l’éternité. Voilà vraiment une glorieuse perspective !

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 16 2024

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