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10 avril 2025

Esaïe 54.13 – 55.13

Chapitre 54

Introduction

Il était une fois les sept merveilles du monde et il y a aussi des endroits fabuleux et de très belles villes comme Paris. Mais aucune réalisation humaine ne peut se comparer à la Nouvelle Jérusalem, capitale du royaume messianique. Dans le livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean écrit :

La muraille était construite en jaspe, la ville elle-même était d’or pur, transparent comme du cristal pur (Apocalypse 21.18).

Verset 13

Je continue de lire dans le chapitre 54 du livre d’Ésaïe.

Tous tes enfants seront instruits par l’Éternel et la paix de tes fils sera très grande (Ésaïe 54.13).

La beauté de la Nouvelle Jérusalem sera époustouflante, mais la richesse spirituelle du royaume sera bien plus grande encore, avec la vérité qui domine toutes les relations humaines, et la paix qui emplit la terre comme l’eau les océans.

Pendant le Millénium, le Seigneur et ses représentants enseignent tous les hommes de sorte que la justice de Dieu est connue de tous (comparez Ésaïe 11.9 ; Jérémie 31.34). Jean rapporte que Jésus cite ce passage d’Ésaïe (Jean 6.45) pour dire que ceux qui se confient en lui sont les membres du nouveau peuple de Dieu.

Versets 14-17

Je finis de lire le chapitre 54.

Tu seras affermie par la justice, à l’abri de toute oppression ; tu n’auras rien à craindre, car la terreur sera bannie et elle ne t’atteindra plus. Si l’on s’attroupe contre toi, je n’y serai pour rien. Ceux qui t’attaqueraient et ceux qui s’attrouperaient contre toi tomberaient devant toi. “ Moi, j’ai créé le forgeron qui attise les braises et en retire une arme façonnée pour l’usage auquel il la destine. Et j’ai aussi créé celui qui va détruire l’arme. Toute arme fabriquée pour te faire du mal n’atteindra pas son but, et tu pourras confondre tous tes accusateurs en jugement, car tel est l’apanage des serviteurs de l’Éternel et c’est ainsi que je leur fais justice ”, l’Éternel le déclare (Ésaïe 54.14-17).

Ceux qui à travers les siècles ont vaincu Israël ont pu le faire parce que l’Éternel l’a bien voulu. Mais pendant le Millénium, le peuple de Dieu, Juifs et non-Juifs, sera protégé. Pourtant, à la fin du règne de 1 000 ans, des nations se ligueront contre Israël (Apocalypse 20.7-9), mais elles seront détruites par le Messie.

Chapitre 55

Introduction

Nous arrivons au chapitre 55 et jusqu’à la fin du livre d’Ésaïe, le « Serviteur de l’Éternel » qui désigne le Messie n’est plus nommé ; il est remplacé par « les serviteurs » (Ésaïe 63.17 ; 65.8-9, 13-15 ; 66.14) qu’il a engendrés suite à son sacrifice (Ésaïe 53.10) ; ils sont devenus ses cohéritiers, ont part à sa gloire et ont reçu sa justice (Ésaïe 53.11). En conséquence, toute accusation portée contre le peuple de Dieu est rejetée et les oppresseurs sont eux-mêmes condamnés parce que le Messie a offert un sacrifice de réparation pour ceux qui croient en lui, ce qui les rend justes devant Dieu.

La justice personnelle est l’un des aspects du salut qu’Ésaïe mentionne souvent (Ésaïe 41.2 ; 42.21 ; 45.8 ; 46.13) et que l’apôtre Paul a repris et développé dans ses épîtres (Romains 1.16-17 ; 10.3 ; Philippiens 3.9). Le salut nous a été acquis par le « Serviteur de l’Éternel » comme l’a expliqué Ésaïe au chapitre 53. « À tout Seigneur tout honneur ! » Le premier bénéficiaire a été Israël symbolisé par Jérusalem que Ésaïe a décrite restaurée et glorifiée (Ésaïe 54).

Dans un nouveau discours, le prophète montre que quiconque soupire après la grâce de Dieu peut s’approprier le salut par un moyen simple et accessible à tous ; il nous invite à le saisir par la foi sans nous laisser arrêter par le doute ou la crainte. Que ce soit sous l’Ancienne ou la Nouvelle Alliance, la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu est d’abord annoncée aux Israélites puis s’étend au monde entier. Dans le livre des Actes, on lit que Jésus a dit à ses disciples :

Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1.8).

À la Pentecôte, le discours de l’apôtre Pierre a été adressé à des auditeurs juifs, et l’apôtre Paul exprime la primauté d’Israël quand il écrit que l’Évangile est la puissance de Dieu par laquelle il sauve tous ceux qui croient, les Juifs d’abord puis les non-Juifs (Romains 1.16).

Verset 1

Je commence maintenant de lire le chapitre 55.

Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! Et même vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ! Venez acheter sans argent, oui, sans paiement, du vin, du lait ! (Ésaïe 55.1).

Ces paroles ne se rapportent pas au bien-être matériel promis aux Israélites revenant de l’exil babylonien ; ces bienfaits que mentionne Ésaïe sont d’une nature plus élevée que de simples éléments nutritifs pour deux raisons. D’une part, l’appel prophétique est particulièrement solennel, et d’autre part, dans les versets suivants, l’exhortation à tendre l’oreille indique le moyen par lequel on s’approprie les biens promis.

L’invitation de l’Éternel s’adresse à tous les hommes, femmes et enfants qui sont capables de venir, quels que soient leur âge, leur passé ou leur présent, leurs croyances, leur religion, leur race, leur langue, leur culture, leur condition physique, sociale ou économique. Tout le monde sans exception est invité à recevoir la vie éternelle et à entrer dans le royaume de Dieu. La seule exigence est d’avoir soif, c’est à dire de vouloir.

En été, alors qu’on circule en voiture sous un soleil de plomb, on voit parfois des panneaux publicitaires qui montrent une petite bouteille enfoncée dans de la glace et qui nous invitent à nous procurer la boisson en question. C’est bien fait et ça donne vraiment envie de s’arrêter dans le prochain village pour se désaltérer. Par contre, si vous emmenez avec vous de quoi boire, il y a peu de chance que vous vous arrêtiez. Pareillement, à certains carrefours de la vie, Dieu place une enseigne qui dit : « Avez-vous soif d’autre chose ? », ce qui revient à dire : « N’en avez-vous pas marre des boissons que le monde vous présente dans ses bars et ses citernes et qui ne désaltèrent pas ? » Dieu nous offre le salut gratuitement et largement ; la seule condition est de venir le chercher.

Dans le texte d’Ésaïe, le mot hébreu pour « eaux » est au pluriel, ce qui signifie qu’elle est en quantité illimitée et de la meilleure qualité qui soit. Nous savons que l’eau est indispensable à la vie et qu’elle n’est pas gratuite puisque tous les mois nous recevons une facture qu’il faut payer. Et quand vous achetez de l’Evian ou une autre marque, ça coûte cher. Le vin est une boisson noble qui symbolise la joie et la fête ; on n’en a pas besoin pour vivre mais c’est un plus que Dieu donne à ceux qui viennent à lui. Quant au lait, dans le Nouveau Testament, il représente la Parole de Dieu. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :

Comme des enfants nouveau-nés, désirez ardemment le lait pur de la Parole, afin qu’il vous fasse grandir en vue du salut (1Pierre 2.2).

Si on regarde un nourrisson alors que maman prépare son biberon, on voit qu’il gesticule dans tous les sens et essaie même de parler parce qu’il est impatient ; il veut son lait tout de suite et sans plus attendre.

Dieu ne se contente pas de satisfaire nos besoins essentiels avec de l’eau seulement, mais il va au-delà avec le vin et le lait, car ce qu’il pourvoit est varié et abondant. Jésus aussi a invité ses contemporains à venir à lui et à boire. Dans son évangile, Jean rapporte que :

Le dernier jour de la fête, le jour le plus solennel, Jésus se tint devant la foule et lança à pleine voix : — Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et que celui qui croit en moi boive (Jean 7.37).

Et toujours dans l’évangile selon Jean, il dit :

Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle (Jean 4.13).

L’invitation de l’Éternel est pressante puisque « venez » est mentionné ici trois fois et répété encore plus loin. C’est d’ailleurs sur un écho de ce passage que se termine le livre de l’Apocalypse (22:17) et les Écritures. Cette insistance fait penser à la parabole de Jésus quand il compare le royaume des cieux à un roi qui voulant célébrer les noces de son fils, envoie chercher les convives, mais ceux-ci refusent de venir.

Alors il envoie d’autres serviteurs pour insister de sa part auprès des invités : “ Portez-leur ce message : J’ai préparé mon banquet, j’ai fait tuer mes jeunes taureaux et mes plus belles bêtes, et tout est prêt. Venez donc aux noces ” (Matthieu 22.4).

Dans le même ordre d’idée, Jésus invite les foules en disant :

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes (Matthieu 11.28-29 ; SER).

Oui, mais pour venir à Dieu, il est indispensable de passer par Jésus. Lui-même a dit :

Le chemin c’est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi (Jean 14.6).

Verset 2

Je continue le texte d’Ésaïe.

Pourquoi dépensez-vous votre argent pour payer ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour une nourriture qui ne rassasie pas ? Écoutez, oui, écoutez-moi, alors vous mangerez ce qui est bon, vous vous délecterez d’aliments savoureux (Ésaïe 55.2).

Ésaïe oppose l’offre gratuite de l’Éternel aux œuvres humaines. L’argent et le travail représentent les efforts laborieux et vains de l’homme qui cherche le bonheur dans les plaisirs de ce monde. « Écoutez », c’est-à-dire obéissez à la Parole de Dieu, est le moyen de réussir sa vie et trouver la pleine satisfaction (Jean 6.27-29).

On a demandé à un millionnaire ce qui lui manquait pour être vraiment heureux. Il a répondu : « un peu plus ». Sous nos tropiques, il faut de l’argent pour vivre, c’est vrai, mais beaucoup de gens bossent dur pour de la monnaie de singe avec laquelle ils achètent des sacs de sciure. Travailler pour gagner pour dépenser pour se faire plaisir pour oublier ses problèmes, ses soucis et l’absurdité de la vie, engendre la frustration ; autant poursuivre le vent insaisissable. Le roi Salomon demande :

Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de la peine qu’il se donne ? (Ecclésiaste 3.9).

Il répond en évoquant les ronces et les épines de la vie, toute la peine que l’homme se donne pour subsister ; il décrit la condition humaine avec son cortège de misères, de peines, de déceptions et de frustrations qui finit par la mort. Puis il en déduit que l’existence de l’homme a perdu sa saveur, que son activité sur terre ne mène nulle part, et que les nombreuses anomalies et misères gâchent la vie.

La poursuite du plaisir et de l’argent est vaine, et s’il est bien de mettre du cœur à l’ouvrage, quelles que soient les réussites obtenues, le travail ne donne pas de satisfaction durable (Ecclésiaste 2.4-6 ; 10-11), surtout que les richesses accumulées à la sueur de son front peuvent disparaître en un instant (Ecclésiaste 2.18-19 ; 5.6, 8-9). Finalement, Salomon conclut en disant :

Tout est vanité des vanités.

Georges Byron, poète romantique anglais, a tout fait. Ayant hérité d’une grosse fortune, il voyage sans arrêt et mène une vie de bâton de chaise. Aventurier et baroudeur, il devient le commandant en chef des forces grecques qui luttent contre l’Empire ottoman. Pourtant, dans l’un de ses poèmes, il écrit :

Le ver, le chancre et le chagrin sont pour moi seul.

Verset 3

Je continue le texte d’Ésaïe.

Tendez l’oreille, venez à moi, écoutez-moi et vous vivrez. Car je conclurai avec vous une alliance éternelle, celle que dans ma bienveillance et ma fidélité j’ai promise à David (Ésaïe 55.3).

Ce passage est difficile parce que deux alliances différentes se télescopent. Dans la première, l’Éternel a promis au roi David que pour l’éternité, il aura un descendant sur le trône d’Israël (comparez 2Samuel 7.8-16, 28-29 ; 23.5 ; Psaumes 89.29-38). Cet engagement de Dieu ne signifie pas qu’il n’y aura pas des passages à vide, des coupures, car depuis l’exil babylonien, Israël n’est plus un royaume et pendant des siècles, les Juifs étaient sous domination étrangère ou ne possédaient même pas de pays. Cependant, le jour vient où un descendant de David sera effectivement assis sur son trône.

Cette promesse a commencé à se réaliser à l’intérieur de « l’alliance éternelle » (Jérémie 31.31-34), aussi appelée « Nouvelle alliance », et on l’a déjà rencontrée sous le nom « d’alliance de paix » (Ésaïe 54.10). Elle a été conclue sur la croix par Jésus-Christ, le « Serviteur de l’Éternel ».

C’est avec cette prophétie d’Ésaïe à l’esprit que l’apôtre Paul déclare que par sa résurrection, Jésus, l’héritier et le descendant de David, a été intronisé pour l’éternité, accomplissant donc l’alliance que Dieu a conclue avec ce roi (Actes 13.34).

Maintenant, on peut se demander pourquoi Dieu a choisi David comme point de référence, ancêtre et prédécesseur du Messie. Certes, c’était un homme courageux et animé d’une foi véritable, mais quand même, il était aussi violent et s’est rendu coupable d’adultère et de meurtre alors que Jésus est doux et humble de cœur. D’un autre côté, si Dieu fait grâce à un être indigne comme David, il y a de l’espoir pour vous et moi.

Versets 4-5

Je continue le texte.

Voici, j’ai fait de lui un témoin pour les peuples, un chef pour commander aux peuples. Oui, tu appelleras une nation que tu ne connais pas ; une nation qui ne te connaît pas va accourir vers toi ; c’est à cause de moi, moi, l’Éternel ton Dieu, moi, le Saint d’Israël, qui te couvre de gloire (Ésaïe 55.4-5).

Tout comme le roi David a dominé sur de nombreux peuples (2Samuel 8.11-14 ; Psaumes 18.44-48), le reste rescapé d’Israël sera à la tête de toutes les nations qui afflueront à Jérusalem pour adorer le roi Jésus-Christ.

Versets 6-7

Je continue.

Tournez-vous donc vers l’Éternel, tant qu’on peut le trouver. Adressez-vous à lui tant qu’il est proche ! Que le coupable abandonne sa voie, et l’homme malfaisant ses mauvaises pensées ! Et qu’il revienne à l’Éternel qui aura compassion de lui, à notre Dieu qui lui accordera un pardon généreux (Ésaïe 55.6-7).

Sous le régime de l’Ancien Testament, comme aujourd’hui, le salut est accessible à celui qui recherche Dieu et invoque son nom. Dans la pratique, une telle démarche inclut la repentance, c’est-à-dire le rejet de son ancienne façon de vivre, de penser et d’agir. La personne doit reconnaître son incapacité de satisfaire la justice de Dieu et s’en remettre uniquement à sa miséricorde (comparez Luc 18.9-14).

En obéissant au système lévitique de la loi de Moïse, l’Israélite prouve que sa foi est réelle ; il reçoit alors le pardon de ses fautes, non pas à cause du sang des animaux mais par anticipation du sacrifice de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu (Ésaïe 53 ; comparez Jean 1.29 ; 1Pierre 1.18-19 ; 2.23 ; Actes 8.32-35).

Certaines personnes prétendent avoir des difficultés intellectuelles avec les Écritures, leur transmission, leur interprétation, ou que sais-je encore. En réalité, leur problème est le péché et leur façon de vivre qu’ils ne veulent pas lâcher. Voilà à quoi se résume la difficulté intellectuelle qui empêche les gens de venir à Dieu.

Versets 8-9

Je continue le texte.

Car vos pensées ne sont pas mes pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, déclare l’Éternel ; autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et autant mes pensées sont élevées au-dessus des vôtres (Ésaïe 55.8-9).

Dieu est au ciel et l’homme sur la terre ; l’Éternel, le Saint d’Israël, appartient à une autre dimension que la sphère humaine. Sa façon de penser et d’agir sont aux antipodes de celles des Israélites et des nôtres.

La réponse de Dieu au péché de l’homme est la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, qui sur la croix est devenu un sacrifice ; aucun être humain n’aurait jamais pu concevoir un tel scénario et encore moins le mettre en œuvre. Dans son épître aux Galates, l’apôtre Paul écrit :

Le message que je vous ai annoncé n’est pas le fruit d’une pensée humaine… c’est Jésus-Christ lui-même qui me l’a fait connaître, par une révélation (Galates 1.11-12 ; condensé).

Versets 10-11

Je continue le texte.

Or, la pluie et la neige qui descendent du ciel n’y retournent jamais sans avoir arrosé et fécondé la terre, sans avoir fait germer les graines qui s’y trouvent, sans fournir au semeur le grain qu’il doit semer, et sans donner du pain à tous ceux qui le mangent. Il en sera de même de la parole que j’ai prononcée : elle ne reviendra jamais vers moi à vide, sans avoir accompli ce que je désirais et sans avoir atteint le but que je lui ai fixé (Ésaïe 55.10-11).

La Parole de Dieu est comparée à la pluie qui féconde le sol et fait vivre l’homme. Elle est comme un messager qui ne retourne pas à son maître avant d’avoir accompli sa mission (comparez Psaumes 107.20 et suivants). Ésaïe répond aux doutes des Israélites qui se demandent si l’Éternel les a abandonnés ou s’il est capable de les délivrer de leurs ennemis. La Parole de l’Éternel rétablira Israël avec le Messie pour roi, mais en attendant ce jour, c’est la Parole faite chair, qui est descendue d’en-haut, qui a la puissance de sauver les pécheurs. Personne ne peut accéder à Dieu par ses propres moyens en montant sur une quelconque tour de Babel, mais seulement en acceptant la révélation divine contenue dans les Écritures.

Versets 12-13

Je finis de lire chapitre 55.

Car vous sortirez pleins de joie, vous serez conduits dans la paix. Montagnes et collines éclateront en cris de joie devant vos pas. Tous les arbres des champs applaudiront. Où croissent les broussailles poussera le cyprès, et au lieu des orties croîtra le myrte. Ce sera un titre de gloire pour l’Éternel et ce sera un signe qui ne disparaîtra jamais (Ésaïe 55.12-13).

Le myrte est un arbuste au feuillage toujours vert. La nature métamorphosée représente le salut. Elle est ici personnifiée afin de participer à la joie des rachetés (Ésaïe 35.1-2 ; 41.18-19 ; 44.23 ; 49.13 ; Psaumes 96.11-13 ; 98.7-9). Israël, dispersé et exilé, reviendra dans son pays, de Babylone bien sûr, mais ce passage nous projette surtout à la fin des temps quand les Juifs de la grande diaspora retourneront en Palestine.

Suite à la désobéissance de nos premiers parents dans le jardin d’Éden, des épines et des chardons ont commencé à pousser, et Adam devait travailler dur pour obtenir une récolte (Genèse 3.17-19). Mais pendant le Millénium, la malédiction du péché sera levée et la nature transformée (Romains 8.21) couronnera l’œuvre de grâce accomplie par l’Éternel en faveur de son peuple ; la nature métamorphosée sera le témoin éternel de son amour, de sa puissance et de sa sagesse.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 06 2024

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