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06 mai 2026

1 Jean 1.7-10

Chapitre 1

Verset 7

Au 19e siècle (janvier 1849), un certain J.-B. Alphonse Karr écrit dans le journal satirique « les guêpes » qu’il rédige : « Plus ça change, plus c’est la même chose ». Cette affirmation paradoxale est alors un coup de pied donné aux intellectuels et politiciens de son siècle. Pourtant, cette expression peut aussi avoir une connotation positive car il y a des changements qui sont comme la marée ; elle brasse beaucoup d’eau mais le navire bien ancré ne bouge pas. On considère généralement le passage entre l’Ancienne Alliance et la Nouvelle comme un changement radical et c’en est un. Cependant, comme Dieu est fidèle à lui-même, ce changement est surtout dans la forme mais le fond demeure le même et le moyen de salut n’a jamais changé.

Sous l’Ancienne Alliance, les hommes sont sauvés sur la même base que sous la Nouvelle, à savoir par la mort expiatoire de Jésus-Christ à la place des pécheurs. Le système complexe et lourd du judaïsme avec ses nombreux sacrifices n’est pas une course d’obstacles à franchir en vue d’être sauvé, mais une illustration de l’œuvre rédemptrice que Jésus accomplirait sur la croix.

Dans l’Ancien Testament, on obtient la vie éternelle comme aujourd’hui, par la foi. Quand les Israélites reconnaissent leur incapacité à garder la loi sainte de Dieu, ils vont au temple faire une offrande pour leur péché ou participent par la foi aux sacrifices quotidiens et à celui du Yom Kippour, et ils crient à Dieu dans leur cœur pour obtenir sa miséricorde et recevoir son pardon (Psaumes 32.1, 2 ; Ésaïe 55.6, 7 ; Michée 7.18, 19 ; Luc 18.13, 14).

Tous ceux qui sont sauvés ont été élus de toute éternité (Apocalypse 13.8), et doivent leur salut au Christ et à sa mort sur la croix. Dans l’Ancien Testament, les croyants sont au bénéfice de ce sacrifice par anticipation alors que depuis la venue de Jésus, les croyants regardent à son sacrifice qui a déjà eu lieu.

Depuis le début de l’humanité, le juste est et a toujours été celui qui établit une relation avec Dieu par la foi (Habakuk 2.4 ; Romains 1.17), si bien qu’aucun sacrifice, aucune confession, aucun rite ni aucune observance de la Loi, à n’importe quelle époque, ne peut mériter le statut de juste devant Dieu, ni permettre d’éviter son juste jugement contre les pécheurs (Romains 4.1-24 ; Hébreux 9.11-15).

Seule la mort expiatoire du Christ pouvait satisfaire la justice de Dieu et sauver les pécheurs de sa colère (2Corinthiens 5.21 ; 1Pierre 1.18, 19). Et parce que la vie parfaite de Jésus est imputée aux croyants, ils jouissent de la faveur de Dieu. Pourtant, même le disciple de Jésus le plus consacré commet encore des fautes qu’il doit reconnaître et avouer afin d’être pardonné et rétabli dans sa communion avec le Seigneur.

Le pardon a deux aspects : l’aspect judiciaire qui a été réglé une fois pour toutes sur la croix, et l’aspect pratique qui a trait à la vie quotidienne du croyant. Jésus illustre ces deux aspects du pardon quand il lave la poussière des pieds de ses apôtres. Dans son évangile, Jean rapporte qu’à cette occasion, Pierre qui est tout à fait conscient de ses péchés, lui dit :

Ne me lave pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête (Jean 13.9).

Mais Jésus refuse et lui répond :

Celui qui s’est baigné est entièrement pur, il lui suffit de se laver les pieds. Or vous, vous êtes purs… (Jean 13.9-10).

Par ces paroles, Jésus fait une distinction entre le bain et le dépoussiérage. Le bain qui lave tout est l’aspect judiciaire, où sur la base du sacrifice du Christ, Dieu déclare juste à tout jamais le pécheur repentant (Actes 13.39 ; Romains 3.22, 24 ; 4.6-8 ; 5.1 ; Galates 2.16). Le lavage des pieds par contre, représente le pardon quotidien ou encore la sanctification, c’est-à-dire le processus qui consiste à devenir de plus en plus juste et conforme à Jésus.

Bien que les croyants soient justifiés une fois pour toutes, ils ne sont pas affranchis ni de la puissance ni de la présence du péché dans leur vie. Dans son épître aux Romains et aux Galates, l’apôtre Paul exprime cette réalité dans sa propre vie quand il écrit :

Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux, et c’est ce que je déteste que je fais. Et si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la Loi est bonne. En réalité, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ce que je suis par nature. Vouloir le bien est à ma portée, mais non l’accomplir. Je ne fais pas le bien que je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le commets. Si donc je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais mais c’est le péché qui habite en moi (Romains 7.15-20 ; SEM).

Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair ; ils sont opposés l’un à l’autre, afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez (Galates 5.17 ; SER).

Cependant, quand le croyant commet une faute, il doit la reconnaître, non pas face à un juge mais devant leur Père céleste ; c’est ce qui correspond au lavage des pieds que le Seigneur a opéré.

La repentance, qui est la reconnaissance de ses fautes et la volonté de changer, accompagne toujours la foi qui sauve (Actes 2.38 ; 3.19 ; 11.18 ; 2Corinthiens 7.10 ; 2Timothée 2.25), mais la repentance est aussi un élément essentiel de la marche dans la lumière d’un enfant de Dieu (2Corinthiens 7.1). Le véritable croyant est déjà pardonné, mais il accepte aussi que le Saint-Esprit lui révèle la tête hideuse du péché qui est encore dans sa vie, puis il l’avoue et s’en détourne. C’est en agissant ainsi qu’il reste en communion avec Dieu son Père. Je continue maintenant de lire dans le premier chapitre de la première épître de Jean.

Si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, alors nous sommes mutuellement en communion et, parce que Jésus, son Fils, a versé son sang, nous sommes purifiés de tout péché (1Jean 1.7 ; auteur).

La lumière est la réalité fondamentale que partagent Dieu et le croyant qui marche avec lui. Quand un pécheur est déclaré juste par Dieu, son statut pénal ou judiciaire est inversé car il n’est plus condamné (Jean 3.18). Dès lors, s’il accepte de se soumettre au Saint-Esprit qui lui a été donné, il marche dans la lumière et modifie ses comportements pour devenir juste dans ses actions dans tous les domaines de sa vie.

Dans le Nouveau Testament et en particulier dans les épîtres de Paul, le verbe « marcher » est utilisé pour décrire la sanctification du croyant, c’est à dire sa vie avec Dieu. Comme Jean conjugue ce verbe au présent de l’indicatif, il exprime une action continue. On pourrait donc traduire : « Si nous continuons à marcher dans la lumière […] nous sommes mutuellement en communion ». Le « si » montre que cette action n’est pas automatique ; seuls les fidèles qui choisissent de marcher dans la lumière sont en communion avec Dieu.

Quand le croyant est ouvert à la lumière de la vérité divine qui le scrute et balaie tous les recoins de son âme, ses fautes sont sous la puissance purificatrice du sang que Jésus a versé. On pourrait dire qu’il a continuellement les pieds lavés, débarrassés de toute souillure. Seulement, si on lave bien ses pieds avec de l’eau, seul le sang de Jésus peut purifier l’âme.

Dans le Nouveau Testament, le mot « sang » est souvent utilisé pour signifier le sacrifice de Jésus sur la croix (Actes 20.28 ; Romains 3.25 ; 5.9 ; Éphésiens 1.7 ; Hébreux 9.12 ; 10.19) par lequel il nous a délivrés de nos péchés par son sang (Apocalypse 1.5 ; LSG ; Colossiens 1.20 ; Apocalypse 5.9).

Cependant et comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas parce qu’un croyant marche dans la lumière, en communion avec Dieu, qu’il n’a plus de problème avec le péché ; toute sa vie il aura à le combattre du fait qu’il traîne toujours avec lui comme un boulet cette nature pécheresse qu’il a héritée d’Adam, son ancêtre.

Verset 8

Je continue le texte.

Si nous prétendons que nous n’avons pas le péché en nous, nous vivons dans l’illusion, et la vérité n’habite pas en nous (1Jean 1.8 ; auteur).

L’expression « avoir le péché » est rare et n’est utilisée que par Jean (Jean 9.41 ; 15.22, 24 ; 19.11). Elle a un sens plus fort que commettre des péchés qui ne sont que les manifestations du principe du mal qui habite en chaque être humain.

Précédemment, Jean a fait allusion à un groupe de menteurs qui prétendent être en communion avec Dieu alors qu’ils marchent dans les ténèbres, c’est-à-dire, vivent dans le péché de façon habituelle.

Maintenant il parle d’un deuxième groupe de faux frères qui disent ne pas posséder une nature pécheresse en eux, c’est-à-dire ne pas avoir un cœur corrompu et ne pas être coupable de péchés. Ces gens font partie de ces hérétiques qui opposent corps et esprit, et qui disent que l’esprit n’est pas contaminé par les actions du corps. En gros, c’est encore la position de la secte « Science chrétienne ».

En réalité, le péché corrompt l’homme dans sa totalité ; semblable au cancer ou à la gangrène avec des métastases partout, il est particulièrement tenace et nous colle à la peau du début à la fin de notre vie. Suite au jugement du déluge et parlant de la nature humaine, l’Éternel déclare : « Le cœur de l’homme est porté au mal dès son enfance » (Genèse 8.21).

Lors de la prière de dédicace du temple, Salomon a posé la question : « quel est l’homme qui ne commet jamais de péché ? » (2Chroniques 6.36), une tournure de rhétorique qui signifie que tout homme est pécheur et coupable devant Dieu.

Et le prophète Jérémie écrit :

Le cœur est tortueux plus que toute autre chose, et il est incurable, qui pourrait le connaître ? (Jérémie 17.9).

Terrorisé par une vision de la sainteté majestueuse de Dieu, le prophète Ésaïe s’est écrié :

Malheur à moi ! Je suis perdu, car j’ai les lèvres impures et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures. Et voici que, de mes yeux, j’ai vu le Roi, le Seigneur des armées célestes (Ésaïe 6.5).

Et aux Romains, et dans sa première épître aux Corinthiens et dans sa lettre à Tite, l’apôtre Paul écrit :

L’Écriture le dit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul, pas d’homme capable de comprendre, pas un qui cherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble. Il n’y en a pas qui fasse le bien, non, pas même un seul. Leur gosier ressemble à une tombe ouverte, leur langue sert à tromper, ils ont sur les lèvres un venin de vipère, leur bouche est pleine d’aigres malédictions. Leurs pieds sont agiles quand il s’agit de verser le sang. La destruction et le malheur jalonnent leur parcours. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix. À leurs yeux, révérer Dieu n’a aucun sens (Romains 3.10-18 ; SEM). Car les tendances de la chair sont ennemies de Dieu, parce que la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle en est même incapable. Or ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent plaire à Dieu (Romains 8.7-8 ; SER). L’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge (1Corinthiens 2.14 ; SER). Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de désirs et de passions, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, odieux et nous haïssant les uns les autres (Tite 3.3 ; SER).

Le croyant qui comprend l’enseignement des Écritures concernant la totale dépravation de l’être humain et qui est honnête avec lui-même sait que le péché entache tout ce qu’il fait et pense, et qu’il n’est jamais pur à 100 %. Ne nous leurrons pas : personne n’a jamais fait un acte qui était désintéressé à 100 %.

Ce n’est pas tout ! Le simple fait de ne pas être conscient d’une faute ne veut pas dire qu’on ne l’a pas commise. Le Christ est le seul homme qui en toute vérité peut nous mettre au défi en demandant :

Qui d’entre vous peut m’accuser d’avoir commis une seule faute ? (Jean 8.46 ; comparez Hébreux 4.15).

Jean continue sa lettre en parlant de la confession et du pardon des péchés. Quand on parle de confession, les opinions divergent fortement. Quand j’étais enfant, tous les jeudis j’allais au catéchisme. C’est là que j’ai appris que la confession consiste à divulguer à un prêtre les fautes qu’on a commises. Il faut tout lui avouer puis répéter une certaine formule puis réciter l’acte de contrition. Ensuite le prêtre prononce l’absolution. Une fois sorti du confessionnal, il faut encore accomplir un rite pénitentiel comme répéter une prière ou dire une partie du chapelet. Une fois tout cela accompli, on est supposé être pardonné.

Vous pensez bien qu’avec les copains, on n’aimait pas tellement raconter à un prêtre nos écarts de conduite. Alors quand c’était le moment d’aller à la confesse, comme on disait, on y allait tous ensemble pour se serrer les coudes. Assis sur un banc, on attendait chacun son tour et je me souviens qu’on notait bien le temps que chacun passait avec le prêtre, et quand enfin il sortait du confessionnal, on faisait des commentaires du genre : « Eh bien dis donc, petit cachottier, on savait pas que t’en avais tant fait ! »

Verset 9

Je continue maintenant de lire le texte du premier chapitre de 1Jean.

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifiera même en plus de toute injustice, de toute iniquité (1Jean 1.9 ; auteur).

La grammaire de ce verset est un peu subtile, alors pour la rendre correctement, j’ai écrit une paraphrase. Ce passage s’adresse seulement aux croyants, car Jean ne fait jamais de la confession des péchés une condition pour obtenir la vie éternelle.

Le mot traduit par « juste » (dikaios) est un titre que Jean applique à Jésus au début du chapitre suivant (1Jean 2.1) et que plus loin dans l’épître, il utilise également à propos du Père et du Fils (1Jean 2.29 ; 3.7).

Le mot pour « confessons »  (homologômen) a donné « homologue » en français et signifie « dire la même chose ». En d’autres mots, le véritable croyant est celui qui est du même avis que Dieu concernant ses péchés ; il les reconnaît comme une transgression de la loi morale et de la volonté de son Père céleste et les avoue comme tels (1Jean 3.4 ; Jacques 2.10, 11 ; 4.17). En fait, c’est parce que le croyant est déjà pardonné, en passant par « le bain purificateur de la nouvelle naissance » (Tite 3.5), qu’il reconnaît ses fautes et qu’en les avouant, ses pieds sont lavés pour ainsi dire, selon les paroles même du Seigneur à ses disciples.

Plus un enfant de Dieu marche dans la lumière et plus il désire se détourner du péché, ce qui produit en lui un cœur sincèrement repentant. D’ailleurs à ce sujet, plus loin dans l’épître, Jean écrit que les vrais croyants ne continuent pas dans le péché (1Jean 3.4-10) mais aspirent à obéir à Dieu et à mener une vie sainte (1Jean 3.19-24).

Dieu seul connaît l’étendue de nos fautes mais comme il est aussi notre Père céleste, nous sommes en famille. Or, il est tout à fait normal qu’un fils (ou une fille) ait à demander pardon à son père pour un écart de conduite et s’il ne le fait pas, il est toujours un fils mais les relations familiales seront tendues. Pour qu’il reste dans la lumière, le croyant doit donc reconnaître et avouer à son Père céleste tout ce que le Saint-Esprit met devant les yeux de sa conscience. C’est aussi ce que Jésus a enseigné à ses disciples quand il leur a dit de prier Dieu en disant :

Pardonne-nous nos torts envers toi comme nous pardonnons nous-mêmes les torts des autres envers nous (Matthieu 6.12).

Quand le croyant perd le contact avec son Père céleste qui est Dieu de lumière, il commence à vivre dans les ténèbres. Mais s’il avoue ses écarts de conduite, une purification complète et parfaite lui est accordée et il revient dans la lumière. Cependant, il ne faut pas devenir obsessionnel, se torturer l’esprit et être angoissé concernant les fautes dont on n’est pas conscient. En effet, les croyants sont pardonnés pour tous leurs péchés, même ceux qu’ils n’ont pas reconnus ou avoués, parce que l’œuvre de Jésus-Christ sur la croix couvre au grand complet toutes les fautes de tous ceux qui s’attendent à lui pour leur salut. Aucun élu n’entrera donc au ciel avec une liste de péchés non confessés suspendue au-dessus de sa tête.

Le croyant qui avoue ses fautes peut être certain qu’il sera pardonné parce que, d’une part, le pardon que Dieu accorde dépend du sacrifice expiatoire de Jésus (1Jean 2.2) qui a parfaitement satisfait sa justice, et d’autre part, Dieu n’est pas capricieux mais fidèle à ses promesses.

Verset 10

Je finis de lire le premier chapitre de 1Jean.

Si nous prétendons ne pas avoir commis des péchés, nous faisons de Dieu un menteur et sa Parole n’est pas en nous (1Jean 1.10 ; auteur).

Ici encore, Jean s’adresse en premier lieu à des croyants pour leur dire de ne pas se leurrer ; ce n’est pas parce qu’ils ont accepté Jésus comme leur Sauveur qu’ils ne commettent plus de fautes. Si en ce bas monde, quelqu’un pense avoir atteint ce niveau de perfection, il ne fait pas bon d’être son conjoint parce que ça doit être drôlement difficile de vivre et de satisfaire une personne qui se croit parfaite.

Dans la réalité, le processus de sanctification du croyant, processus qui consiste à devenir comme Jésus ne s’achèvera que lorsqu’il sera glorifié dans le ciel (Romains 8.23). Alors et alors seulement, il sera sans péché.

Toute personne, qui prétend avoir atteint un niveau spirituel supérieur où le péché n’existe plus dans sa vie, n’a rien compris de sa vraie condition. Une telle croyance est hautement prétentieuse et contredit totalement les Écritures qui enseignent que ceux qui sont en communion avec Dieu peuvent tomber dans le péché. Mais alors ils ne nient pas leur faute mais l’avouent ouvertement et sincèrement au Seigneur.

La parabole de Jésus au sujet du pharisien et du collecteur d’impôts indique clairement qu’on ne peut pas être déclaré juste par Dieu sans reconnaître son état de pécheur. Dans cette histoire, et contrairement au pharisien imbu de lui-même, « le collecteur d’impôts se tenait dans un coin retiré, et n’osait même pas lever les yeux au ciel. Mais il se frappait la poitrine et murmurait : “ Ô Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »  Et Jésus de conclure : « Je vous l’assure, c’est ce dernier et non pas l’autre qui est rentré chez lui déclaré juste par Dieu. Car celui qui s’élève sera abaissé ; celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18.13, 14).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

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