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06 mars 2025

Esaïe 12.1 – 13.22

Chapitre 12

Introduction

On a coutume de dire : « Après la pluie, le beau temps » ou encore : « Malheur ne dure pas toujours ». À la fin de l’épopée « Le Seigneur des anneaux » a lieu une terrible bataille qui voit la victoire du bien sur le mal ; les ténèbres se dissipent alors pour laisser place à la lumière du soleil. Eh bien il en sera également ainsi à la fin des temps. Les 7 années de jugement qui ont frappé la terre sont passées, et la deuxième moitié, qui s’appelle « la grande tribulation », s’est achevée par l’éclatante victoire du Christ qui est redescendu sur terre pour triompher de tous ses ennemis, puis tous les rescapés israélites sont retournés dans leur pays.

Le chapitre 12 du livre d’Ésaïe est un cantique de louanges que les rachetés juifs chantent à l’Éternel après être entrés dans le Millénium. Ils se réjouissent, car la malédiction qui pesait sur toute la terre depuis la désobéissance d’Adam et Ève a été levée. Aujourd’hui, la nature possède toujours des crocs acérés et des griffes ensanglantées. Mon gazon est infesté de mulots que le chat se fait un plaisir d’écorcher vif et chaque printemps, des colonies de fourmis essaient de s’établir dans notre cuisine. Mais malgré ces désagréments, on peut quand même apprécier les oiseaux qui chantent et le doux parfum des fleurs. Cependant, nous ne pouvons pas imaginer à quoi un monde régénéré, ramené aux premiers jours de la création, peut ressembler. Pendant le Millénium, il n’y aura plus ni ronces ni moustiques car la nature sera totalement métamorphosée.

Israël est désormais dans le temple de l’Éternel et non plus devant le mur des Lamentations comme de nos jours. Ce cantique des rachetés du chapitre 12 est parallèle à celui de Moïse après la sortie d’Égypte ; Ésaïe lui emprunte d’ailleurs plusieurs expressions.

Les deux strophes de ce poème commencent chacune par : « Et tu diras ou vous direz en ce jour-là », une expression qui désigne le Millénium. Pour nous, le jour commence avec le lever du soleil, mais pour les Hébreux, avec son coucher donc par la nuit et les ténèbres. Pareillement, le « Jour de l’Éternel » débute par une période sombre de jugements qui s’étale sur 7 ans, mais qui est suivie par la lumière du règne du Christ sur terre. Je rappelle que dans les Écritures, l’expression : « ce jour-là » désigne soit la totalité du « Jour de l’Éternel » soit une de ses parties. Ce cantique sera chanté en unisson par le peuple juif.

Verset 1

Je commence maintenant de lire le chapitre 12.

Et tu diras en ce jour-là : Je te loue, Éternel, car même si tu as été irrité contre moi, ta colère s’apaise, tu me consoles (Ésaïe 12.1).

Le thème de la consolation après le jugement réapparaît au chapitre 40, qui ouvre la seconde partie du livre d’Ésaïe avec les paroles :

Réconfortez mon peuple, oui, réconfortez-le ! dit votre Dieu (Ésaïe 40.1).

Les Israélites ont subi une épreuve terrible, mais maintenant c’est fini ; ils ont traversé les ténèbres et sont entrés dans le Millénium, le royaume de la lumière. Les 1 000 ans du règne de Jésus-Christ seront un temps de louanges, de grande joie et de prospérité mondiale.

Verset 2

Je continue.

Oui, Dieu est mon Sauveur, je me confie en lui et je n’ai plus de crainte, car l’Éternel, l’Éternel est ma force, il est le sujet de mes chants, il m’a sauvé (Ésaïe 12.2).

Ce verset met l’accent sur le salut qui est mentionné  deux fois. Il faut souligner une fois encore que ce n’est pas un programme, une liturgie, des rites ou une bonne conduite qui sauve, mais la personne de Dieu. Dans l’évangile selon Jean et dans la prière à son Père, dite sacerdotale, Jésus dit :

La vie éternelle consiste à te connaître, toi le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé : Jésus-Christ (Jean 17.3).

Les Israélites qui sont entrés dans le royaume ont dorénavant une attitude de foi et de sérénité qui est à des années-lumière de l’incrédulité et de l’idolâtrie qui les ont toujours caractérisés surtout au temps d’Ésaïe. Quand ils ont été attaqués par la coalition des X tribus du Nord et de la Syrie, au lieu de chercher la face de l’Éternel, le roi Ahaz et ses grands ont appelé les Assyriens à leur rescousse. Mal leur en a pris.

Verset 3

Je finis de lire la première partie du cantique.

C’est pourquoi, avec joie, vous puiserez de l’eau aux sources du salut (Ésaïe 12.3).

Les deux strophes de ce poème sont reliées entre elles par cette parole destinée à conforter la foi des croyants de l’époque d’Ésaïe. Pendant la fête des Tabernacles aussi appelés « Cabanes », les Juifs commémorent la bienveillance de l’Éternel à l’égard de leurs ancêtres durant la marche dans le désert. À un moment donné, les pèlerins forment une procession et vont puiser de l’eau au réservoir de Siloé (Ésaïe 8.6), puis l’apportent au temple, et le prêtre en la recevant, récite ces paroles d’Ésaïe.

Dans les Écritures, l’eau vive et abondante est souvent une image de délivrance (Ésaïe 55.1 ; Joël 4.18 ; Jean 4.10, 14 ; 7.38-39 ; Apocalypse 22.17). Après avoir traversé la Mer Rouge, les Hébreux arrivent aux douze sources d’Élim (Exode 15.27) où ils peuvent se rafraîchir et se reposer, et plus tard, alors qu’ils marchent en plein désert sous un soleil de plomb, l’Éternel fait jaillir de l’eau du rocher (Exode 17.1-7).

Le Nouveau Testament donne à l’eau le sens spirituel « d’étancher la soif de l’âme » (Jean 4.10, 14 ; 7.37 ; Apocalypse 7.16-17 ; 21.6 ; 22.17).

Versets 4-6

Je continue la deuxième strophe de ce cantique de louanges et je finis de lire le chapitre 12.

Et vous direz en ce jour-là : “ Célébrez l’Éternel, invoquez-le, annoncez aux nations ses œuvres et proclamez qu’il est sublime. Chantez pour l’Éternel, car il a accompli des œuvres magnifiques ; que, dans le monde entier, on les connaisse ! Poussez des cris de joie, exultez d’allégresse, habitants de Sion ! Car, au milieu de vous, il est très grand, lui, le Saint d’Israël ” (Ésaïe 12.4-6).

« Le Saint d’Israël » est une expression particulière au prophète Ésaïe.

Israël exprime sa reconnaissance à l’Éternel, mais le peuple témoigne aussi au reste du monde la grandeur et la majesté de Dieu. Alors, toutes les nations rendront gloire à l’Éternel. C’était en fait, dès le départ, le projet de Dieu quand il a choisi les descendants d’Abraham pour être son peuple.

Les deux strophes de ce petit poème, qui seront entonnées au début du Millénium par les Israélites rescapés et rachetés, rappellent le cantique de Moïse, et sont similaires aux chants de louanges qu’on trouve dans les deux doxologies célestes du livre de l’Apocalypse (Apocalypse 15.3-4 ; 19.6-7).

Chapitre 13

Introduction

Nous arrivons maintenant au chapitre 13 où le ton change du tout au tout. À partir d’ici commence une série de 15 discours menaçants qui s’étend sur 11 chapitres. 13 prophéties sont dirigées contre une douzaine de peuples païens et deux contre Jérusalem et contre un très sinistre personnage. La plupart de ces jugements annoncés ont déjà eu lieu et sont donc des événements passés qu’on trouve dans les livres d’histoire.

Ces oracles, donnés à des époques diverses, sont un prélude aux visions mondiales des chapitres 24-27, et un interlude entre l’annonce de l’invasion assyrienne et son accomplissement dans les chapitres 28-39.

Le royaume de Juda a un contact avec les nations mentionnées soit en tant que voisin, soit parce qu’il se trouve sur la route d’un empire en marche. En effet, à cause de sa situation géographique au carrefour de l’Asie, l’Afrique, l’Europe et du bassin méditerranéen, la Palestine a toujours fait l’objet de convoitises.

L’idée générale qui se dégage des 15 discours menaçants d’Ésaïe est la chute de toutes les puissances ennemies d’Israël et la soumission finale des peuples païens au règne de Dieu. Cette série de prophéties est suivie de 4 chapitres qui traitent de la fin des temps.

Verset 1

Je commence maintenant de lire le chapitre 13.

Menace sur Babylone, révélée à Ésaïe, fils d’Amots (Ésaïe 13.1).

Babylone est située sur les deux rives de l’Euphrate, ce qui lui confère une situation géographique privilégiée. À l’époque où Ésaïe écrit, c’est un centre culturel, politique et commercial important. Babylone fait toujours partie de l’Empire assyrien, mais le prophète voit déjà le temps où elle deviendra la puissance dominante du Moyen Orient.

Ésaïe consacre à Babylone l’oracle le plus long. Il décrit tous les malheurs qui au fil des siècles frapperont la ville. Établi au début du 19e siècle avant Jésus-Christ par les Amorites, le premier Empire babylonien est fondé par Hammourabi (1792-1750) surtout connu pour son fameux code qui a été trouvé écrit sur une stèle en basalte noir et qui est exposé au Musée du Louvre.

Au temps d’Ésaïe, comme Babylone essaie de se défaire du joug pesant de l’Assyrie, la ville est complètement dévastée par le roi assyrien Sennachérib en 689 av. J-C. Mais son fils la reconstruit et plus tard, la dynastie chaldéenne et en particulier Nabuchodonosor redonnent toute sa gloire à la cité antique. Redevenue puissante, l’armée babylonienne réussit à s’emparer de Ninive, capitale de l’Assyrie, en 612 av. J-C et prend sa place comme première puissance du Moyen Orient.

Ce sont les Babyloniens qui envahissent Juda et mettent à sac Jérusalem en 587 av. J-C. Par la suite, Babylone tombe aux mains de la coalition Mèdes et Perses en 539 av. J-C. Aujourd’hui, il ne reste de cette ville que des monticules de ruines qui servent de repaires aux chacals et aux bédouins. Babylone symbolise la rébellion unifiée de l’humanité contre Dieu qui débuta avec la célèbre Tour de Babel (Genèse 11.1-9).

Versets 2-3

Je continue.

Sur un mont dénudé, dressez un étendard, poussez des cris et agitez la main ! Que l’on franchisse les portes des seigneurs ! Moi, j’ai donné mes ordres à des milices qui me sont consacrées, j’ai convoqué mes braves, agents de ma colère, qui se réjouissent de ma gloire (Ésaïe 13.2-3).

D’après l’historien grec Hérodote (484-420 av. J-C), le mur d’enceinte de Babylone compte 100 portes en airain. La colère de l’Éternel s’est momentanément détournée d’Israël pour se porter contre ses oppresseurs étrangers. Sous forme de poème, Dieu parle par la bouche d’Ésaïe. C’est lui qui dirige les opérations militaires, qui convoque les armées étrangères, les Mèdes et les Perses, pour qu’ils attaquent Babylone (Jérémie 51.27) et s’en emparent (Ésaïe 13.17 ; 45.1 ; Jérémie 50.9 ; 51.11). C’est une guerre sainte parce que ce sont les agents humains qui exécutent le châtiment de Dieu contre le mal et l’injustice. Auparavant, l’Éternel s’est servi de l’Assyrie qu’il appelle « le bâton de ma colère » pour punir son peuple, puis il a annoncé qu’il jugerait les Assyriens (Ésaïe 10.5).

Versets 4-5

Je continue.

C’est le bruit d’une foule sur les montagnes : on dirait un grand peuple. On entend le tumulte de royaumes, de nations rassemblées. Le Seigneur des armées célestes passe en revue ses troupes de combat. Ils viennent de très loin, du bout de l’horizon, l’Éternel et les troupes dont il se servira dans son indignation pour dévaster toute la terre (Ésaïe 13.4-5).

Une coalition de nations s’apprête à attaquer Babylone ; tel un général,  l’Éternel passe ses troupes en revue avant qu’elles se précipitent en masse pour détruire la ville infâme (Jérémie 51.27). Bien qu’Ésaïe parle d’événements relativement proches, cette prophétie envisage aussi la fin des temps quand le Messie reviendra pour détruire ses ennemis et établir son règne de 1 000 ans sur terre (Apocalypse 19.11-16).

Versets 6-7

Je continue le texte.

Poussez donc des cris de détresse, car il se rapproche à grands pas, le jour de l’Éternel, comme un fléau dévastateur déchaîné par le Tout-Puissant. C’est pourquoi tous les bras s’affaibliront et tout le monde perdra courage (Ésaïe 13.6-7).

L’expression « le Jour de l’Éternel » ou « Jour du Seigneur » apparaît 19 fois dans l’Ancien Testament et 4 fois dans le Nouveau. Il désigne un temps où Dieu, soit déverse sa colère sur un monde perverti, soit délivre son peuple, soit les deux. Il peut s’agir d’un châtiment proche ou lointain. Deux de ces jugements de la terre entière sont encore futurs, l’un avant le Millénium et l’autre à la fin du règne des 1 000 ans (2Pierre 3.10).

Ici, Ésaïe réitère le jugement divin prononcé par le prophète Joël (Joël 1.15 ; 2.1-11 ; 3.3-4 ; 4.14-16). La chute de Babylone est le premier acte du jugement du monde qui culminera avec « la grande tribulation », un temps d’immense détresse qui précédera l’instauration du Millénium.

Verset 8

Je continue le texte.

Ils seront frappés d’épouvante, l’angoisse s’emparera d’eux, ils seront saisis de douleurs comme une femme qui enfante. Ils se regarderont avec stupeur les uns les autres, le visage embrasé (Ésaïe 13.8).

Il est fréquent que les Écritures comparent des souffrances humaines aux contractions douloureuses qui précèdent l’accouchement. En général, ce sont des malheurs qui affligent Israël, mais ici c’est Babylone qui est dans le collimateur de l’Éternel.

Verset 9

Je continue.

Voici venir le jour de l’Éternel, ce jour impitoyable, jour de fureur et d’ardente colère qui réduira la terre en un désert, et en exterminera les pécheurs (Ésaïe 13.9).

Le jour du châtiment final de Babylone est arrivé ; les cieux et la terre sont ébranlés et les pécheurs anéantis. Mais cette prophétie s’applique aussi à la fin des temps quand le Seigneur reviendra pour juger le monde. Ésaïe anticipe loin dans l’avenir quand Babylone, qui symbolise le monde inique, sera détruite ainsi que tous ses habitants, ce qui est décrit dans les chapitres 17 et 18 du livre de l’Apocalypse.

Verset 10

Je continue de lire dans le chapitre 13 du livre d’Ésaïe.

Alors les Orions du ciel cesseront de briller, le soleil sera obscurci dès son lever, il n’y aura plus de clarté répandue par la lune (Ésaïe 13.10 ; autre).

Orion est une constellation très brillante. C’est une façon de dire que les étoiles cesseront d’émettre leur lumière. Le jugement de Dieu est fréquemment représenté sous forme d’un bouleversement des cieux et de la terre. Les Écritures associent souvent des cataclysmes cosmiques aux jugements de Dieu (Habakuk 3.11 ; Aggée 2.6), surtout pendant la « tribulation » qui précédera l’avènement du Christ. Jésus lui-même a dit :

Immédiatement après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune perdra sa clarté, les étoiles tomberont du ciel, les puissances célestes seront ébranlées (Matthieu 24.29 ; comparez Ézéchiel 32.7-8 ; Joël 2.10, 30-31 ; 3.15 ; Amos 8.9 ; Apocalypse 6.12-14 ; 8.12).

Versets 11-13

Je continue.

J’interviendrai contre le monde pour le punir de sa méchanceté et contre ceux qui font le mal à cause de leurs injustices. Je mettrai fin à l’arrogance des insolents, je ferai tomber l’orgueil des tyrans. Je rendrai les humains plus rares que de l’or fin, plus rares que de l’or d’Ophir. J’ébranlerai le ciel, et cette terre sera secouée sur ses bases par la fureur de l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, au jour où il déchaînera son ardente colère (Ésaïe 13.11-13).

Parce que d’innombrables personnes périront à cause des guerres et des cataclysmes, la population mondiale sera fortement réduite.

C’est le péché d’orgueil, qui devient rapidement de l’arrogance à l’égard de Dieu, qui provoque la chute des hommes et des nations, de Juda, de Babylone et de tous les empires jusqu’à celui de l’Antichrist à la fin des temps.

Verset 14

Je continue.

Les gens seront, en ce jour-là, pareils à des gazelles que l’on poursuit, ou comme des brebis perdues. Chacun s’en retournera chez les siens, chacun fuira vers son pays (Ésaïe 13.14).

Tous les étrangers que les richesses et la gloire de Babylone ont attirés, s’enfuient à toutes jambes dans leurs pays (Jérémie 46.16 ; 50.8, 16, 28 ; 51.6, 9, 45).

Versets 15-16

Je continue.

Tous ceux que l’on rencontrera seront percés de flèches, et tous ceux que l’on saisira tomberont par l’épée. Leurs petits enfants seront écrasés sous leurs regards, leurs maisons seront mises à sac et leurs femmes violées (Ésaïe 13.15-16).

Il s’agit ici de la mise à sac et à sang de Babylone par les Assyriens en décembre 689 av. J-C. Les mêmes atrocités ont eu lieu à Samarie, à Ninive et à Jérusalem, les capitales du royaume israélite des X tribus, de l’Empire assyrien et de Juda (Osée 13.16 ; Nahum 3.10 ; Zacharie 14.2).

Versets 17-18

Je continue.

Car je vais susciter contre eux (les Assyriens) les Mèdes qui ne font pas cas de l’argent et qui font fi de l’or. Avec leurs arcs, ils abattront les jeunes gens, ils n’épargneront pas les nouveaux-nés et seront sans pitié pour les enfants (Ésaïe 13.17-18).

Dans l’antiquité, les Mèdes et leurs voisins perses étaient des archers renommés. Les Mèdes vivaient en Iran et en Arménie. Ils sont trop barbares pour s’engager dans une guerre de pillage ; n’ayant que faire de l’argent, c’est du sang qu’il leur faut. Au temps d’Ésaïe les Mèdes sont sous le joug assyrien, mais un siècle plus tard, en 612 av. J-C, leur chef, Cyaxare I, fait alliance avec les Babyloniens pour conquérir l’Assyrie. Oui, mais tous les Cyaxares ne se ressemblent pas. Son successeur, Cyaxare II appelé Darius le Mède, fait alliance avec les Perses de Cyrus II le grand, contre Babylone qui tombe en douceur en 539 av. J-C (Daniel 5.30-31).

Mais 20 ans plus tard, Babylone se révolte contre les Perses et Darius I l’assiège pendant 19 mois avant de la conquérir en l’an 518 ; il détruit alors une partie des murailles, comble les fossés et déporte sa population.

Versets 19-22

Je continue de lire dans le chapitre 13.

Et Babylone, le joyau des royaumes, cité splendide qui faisait la fierté des Chaldéens, deviendra semblable à Sodome et à Gomorrhe que Dieu a renversées. Car Babylone ne sera plus jamais habitée et plus jamais peuplée dans toutes les générations. Et même les nomades n’y dresseront jamais leur tente, et nul berger ne s’y reposera. Les chats sauvages chercheront abri dans ses ruines, et ses maisons seront hantées par les hiboux, et les autruches y établiront leur demeure, les boucs viendront y prendre leurs ébats, les habitants du désert s’appelleront dans ses châteaux, et les chacals viendront hurler dans ses palais. Son heure approche, et ses jours ne seront pas prolongés (Ésaïe 13.19-22).

Babylone s’enorgueillissait de sa beauté (Daniel 4.27), mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Elle est comme Sodome et Gomorrhe, villes symbolisant une destruction complète. Quoi que l’homme dise ou fasse, c’est toujours Dieu qui a le dernier mot.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

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