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07 mars 2025

Esaïe 14.14

Chapitre 14

Introduction

Le satyre est une divinité de la mythologie grecque. Il apparaît sous forme humaine avec des cornes et des pattes de boucs. Dans les gravures du Moyen-Âge, ce dieu est souvent représenté jouant de la flûte et aussi en compagnie de nymphes, ces déesses qui hantent les campagnes et les forêts. Je n’en ai jamais rencontré, par contre j’ai déjà vu des boucs. Or en hébreu, c’est le même mot qui désigne l’un et l’autre. Dans une prophétie contre Babylone, on trouve ce terme qui veut dire « velu, hérissé » mais qui est traduit par bouc.

Je reprends la fin du chapitre 13 du livre d’Ésaïe.

Car Babylone ne sera plus jamais habitée et plus jamais peuplée dans toutes les générations. Et même les nomades n’y dresseront jamais leur tente, et nul berger ne s’y reposera. Les chats sauvages chercheront abri dans ses ruines, et ses maisons seront hantées par les hiboux, et les autruches y établiront leur demeure, les boucs viendront y prendre leurs ébats, les chats sauvages s’appelleront dans ses châteaux, et les chacals viendront hurler dans ses palais. Son heure approche, et ses jours ne seront pas prolongés (Ésaïe 13.20-22).

Il est probable que ces boucs, ou satyres, sont en réalité des mauvais esprits qui hantent les ruines de Babylone, ce qui n’est guère surprenant, puisqu’en son temps, cette ville est le plus grand centre d’idolâtrie du monde antique. Cette idée de démons qui parcourent des endroits désolés peut faire sourire, mais c’est bien à tort, car Jésus lui-même a dit :

Lorsqu’un esprit mauvais est sorti de quelqu’un, il erre çà et là dans des lieux déserts, à la recherche d’un lieu de repos et il n’en trouve pas (Matthieu 12.43).

Beaucoup d’Irakiens qui habitent à proximité des ruines de l’ancienne Babylone, située à une soixantaine de kilomètres au sud de Bagdad, croient dur comme fer que des démons habitent cet endroit. Avant la Première Guerre mondiale, des archéologues allemands sont venus y faire des fouilles, mais les Arabes qui travaillent pour eux, refusent absolument de passer la nuit sur le site parce qu’ils ont peur des mauvais esprits. Avant l’invasion de l’Irak par Bush I puis Bush II, des adorateurs du diable venaient dans ces lieux lugubres pour y pratiquer la sorcellerie.

Dans le passage cité, Ésaïe nomme plusieurs espèces d’animaux ; or, aujourd’hui on trouve effectivement dans ces ruines des hiboux, des chacals et des chiens sauvages, des animaux rituellement impurs. Babylone n’est que ruines, et pourtant, de tous les empires qui se sont accaparé le Moyen Orient, l’Égypte, l’Assyrie, la Perse, la Grèce, Rome et même la Grande-Bretagne, aucun n’a brillé comme Babylone.

En l’an 600 av. J-C, Nabuchodonosor y construit pour sa femme des jardins suspendus qui étaient considérés comme l’une des sept merveilles du monde antique. Mais comme je l’ai déjà dit, cette cité magnifique fut détruite par les Assyriens (689 av. J-C) ensuite par Darius I (en 518), puis son fils Xerxès rasa tous les temples (en 482). Enfin, Alexandre le Grand (356-323) s’empare de ce qui reste (en 330) et veut reconstruire Babylone pour en faire sa capitale, mais il meurt avant de réaliser son projet. C’est l’un de ses généraux (Séleucus Nicator) qui en prend possession à la fin du IVe siècle avant Jésus-Christ (312), mais il pille ses matériaux pour construire sa capitale Séleucie à soixante kilomètres de là sur le fleuve Tigre.

Au temps de Jésus-Christ, l’historien grec Strabon (-63 +24) écrit que la grande ville est un grand désert. Aujourd’hui, il existe quelques villages proches de ces ruines colossales ; le principal est la bourgade de Hillah, situé à peu près au centre de l’ancienne Babylone. À la fin des temps, elle sera reconstruite puis totalement rasée à nouveau lorsque Jésus-Christ reviendra sur terre pour établir son royaume de 1 000 ans. Alors, elle sera vraiment comme Sodome et Gomorrhe, villes symbolisant une destruction complète.

Jérusalem et Rome furent détruites et reconstruites mais Babylone attend encore son heure. À la fin des temps, elle redeviendra un grand centre commercial, politique et religieux, et l’Antichrist y fera sa résidence jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau détruite, mais cette fois-ci pour toujours.

Nous arrivons maintenant au chapitre 14 qui commence par le retour d’Israël dans sa patrie suivi d’un chant de triomphe parce que la ruine de Babylone est consommée. Mais en plein milieu du cantique, la prophétie glisse ; le roi assyrien prend les traits d’un personnage bien plus sinistre que lui et nous renseigne sur l’origine du mal (comparez Ézéchiel 28.12-19).

Versets 1-2

Je commence de lire le chapitre 14.

Mais l’Éternel aura compassion de Jacob et, de nouveau, il fixera son choix sur Israël. Il rétablira ses enfants dans leur propre pays, et des étrangers se joindront au peuple de Jacob, ils s’uniront à lui. Des peuples viendront les chercher et les reconduiront chez eux. Le peuple d’Israël prendra ces gens dans le pays de l’Éternel pour serviteurs et pour servantes. Ils retiendront captifs ceux qui les auront capturés et ils domineront ceux qui les auront opprimés (Ésaïe 14.1-2).

L’une des raisons pour lesquelles Dieu juge Babylone au moyen des Perses qui s’emparent de la ville (en 539 av. J-C), est pour libérer son peuple qui en est captif (Ésaïe 11.11). Le même scénario se reproduira à la fin des temps. En effet, pendant la « grande tribulation », l’Antichrist poursuivra inlassablement les Juifs à partir de Babylone, sa capitale. Mais alors qu’Israël est sur le point d’être écrasé, Jésus-Christ apparaît soudainement et anéantit toutes les armées qui attaquent son peuple, puis il instaure son règne de 1 000 ans.

Dans cette prophétie, l’Éternel confirme son choix de prendre Israël pour son peuple et de le rétablir dans son pays. Dans l’Ancien Testament, Dieu a choisi Abraham, Isaac, Jacob, et leurs descendants pour peuple, puis la tribu de Juda, et David et Salomon comme rois. Le peuple juif est toujours au centre du plan divin.

Mais depuis que Nabuchodonosor a détruit le temple et la ville de Jérusalem (2Chroniques 36.15-21), nous vivons une époque qui est « le temps des nations » (Luc 21.24), et qui durera jusqu’à ce que Jérusalem et Israël retrouvent leur place prépondérante, ce qui aura lieu à la fin des temps.

Même quand la Palestine était sous mandat britannique (à partir de 1917), les Anglais ne laissaient pas les Juifs retourner dans leur pays. Mais pendant le règne du Christ, la nation d’Israël connaîtra un renversement de situation. Les Juifs ne seront plus menacés partout dans le monde comme c’est le cas aujourd’hui, et Israël sera à la tête des nations qui toutes seront à son service (Psaumes 2.8 ; 72.8-11).

Les païens qui se joindront volontairement au peuple de Dieu pour rendre un culte à l’Éternel obtiendront le même statut et auront part aux mêmes bénédictions que les Israélites. Ils feront partie de cette foule innombrable prophétisée dans le livre de l’Apocalypse (5.9 ; 7.9), venue des quatre coins de la terre pour adorer l’Agneau immolé.

Verset 3

Je continue le texte.

Au jour où l’Éternel t’aura accordé du repos après ta peine et ton tourment, et après le dur esclavage auquel on t’aura asservi (Ésaïe 14.3).

Aujourd’hui, les Israélites ne connaissent pas la paix. A cause de leurs voisins qui les menacent et les attaquent, toutes les constructions comportent des abris antiaériens et ils ont érigé toutes sortes de barrières sur leurs frontières pour se protéger des commandos suicides.

Versets 4-7

Je continue.

Tu chanteras ce chant pour te moquer du roi de Babylone. Oui, tu diras : Comment est-ce possible ? L’oppresseur n’est plus là ! Finie la tyrannie : l’Éternel a brisé le bâton des méchants, le sceptre des despotes. Celui qui, dans sa rage, frappait les peuples par des coups sans relâche et qui, dans sa colère, opprimait les nations, maintenant, à son tour, est poursuivi sans trêve. Toute la terre est en repos, elle est tranquille, et des cris d’allégresse retentissent partout (Ésaïe 14.4-7).

Ce cantique est l’une des plus belles poésies de l’Ancien Testament ; il appartient au genre littéraire des chants funèbres (comparez 2Samuel 1.19, 25, 27 ; Lamentations 1.1 ; Ézéchiel 26.17). C’est un cantique de triomphe (Ésaïe 14.4-21) qui exprime le soulagement inexprimable et universel suite à la chute et à l’humiliation de l’oppresseur. Ésaïe décrit une scène unique en son genre : l’arrivée du monarque babylonien dans le séjour des morts où il est accueilli avec une révérence railleuse par tous les rois qui l’y ont précédé. Cette scène des enfers dramatise le profond abaissement du monarque jadis tout-puissant.

Mais qui est-il ? Ce n’est pas l’incapable Nabonide, le dernier roi babylonien aussi appelé Belschatsar. Comme c’est souvent le cas dans les prophéties, il représente plusieurs personnages. Il s’agit d’abord de Sennachérib (705-681) qui était à la fois roi d’Assyrie et de Babylone et qui est mort assassiné. En effet plus loin dans le livre, alors qu’il a envahi Juda et menace Jérusalem (701 av. J-C ; 2Rois 18-19), le prophète prononce sur lui une malédiction qui a des similarités avec les paroles de ce cantique. En second lieu, ce sinistre personnage représente la dynastie babylonienne. Troisièmement, tous ces rois sont aussi une figure représentative de l’Antichrist lorsqu’il dominera sur la Babylone reconstruite. Une fois ce dernier tyran supprimé, la terre sera en paix, ce qui est une référence au règne du Christ. Le quatrième personnage qui se cache derrière le roi de Babylone est Satan. C’est d’abord Tertullien (160-230), un Père de l’Église, puis 4 siècles plus tard le pape saint Grégoire I (504-640) qui furent les premiers à l’identifier dans cette prophétie.

Verset 8

Je continue le texte.

Les cyprès même sont heureux de sa chute, et les cèdres du Liban disent : “ Depuis que tu t’es effondré le bûcheron ne vient plus nous abattre ! ” (Ésaïe 14.8).

Les rois d’Assyrie et de Babylone abattaient cyprès et cèdres en grande quantité (Ésaïe 37.24) pour construire leurs palais, divers monuments dédiés à leur gloire, des navires ou des machines de guerre. Alexandre le Grand s’est conduit de la même façon en se constituant une flotte en bois de cyprès. Dans cette prophétie, la destruction des forêts est considérée comme une marque d’orgueil.

De nos jours, c’est l’appât du gain, par cupidité, que des multinationales rasent d’immenses forêts tropicales pour vendre le bois et brûler tout ce qui se trouve sur le chemin de leurs gros engins. Ils se moquent bien des conséquences écologiques, de la disparition des espèces ou de l’effet de serre ; il n’y a que le fric qui compte.

Versets 9-11

Je continue.

Le monde du séjour des morts en bas est en émoi à ton sujet pour t’accueillir à ta venue. Pour toi, on réveille les ombres et tous les princes de la terre. On a fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. Eux tous, ils s’adressent à toi en te disant : Toi aussi, tu es maintenant sans forces comme nous, te voilà donc semblable à nous ! Ton orgueil est précipité dans le séjour des morts ainsi que le son de tes luths. Les vers sont maintenant ta couche, la vermine ta couverture (Ésaïe 14.9-11).

Le séjour des morts est ébranlé jusque dans ses profondeurs par l’arrivée d’un hôte aussi important. L’émotion est à son comble dans ce lieu où habituellement règnent les ténèbres, le silence opaque et l’inactivité (Job 3.13, 17 ; Psaumes 6.6 ; 88.12-13). Celui qui faisait trembler la terre est maintenant réduit au rang des ombres impuissantes. Le mot traduit par « les princes de la terre » est littéralement « les boucs », parce que ce sont les boucs qui marchent à la tête des troupeaux de chèvres (Zacharie 10.3).

Dans ce contexte, le mot rendu par « sans force » signifie aussi « ombres ou fantômes ». Toutes ces grandes ombres se lèvent de leurs sièges pour accueillir le roi babylonien avec tous les honneurs dus à son rang de monarque suprême. Le prophète décrit le sort pitoyable de ce personnage qui, de son vivant, s’est fait diviniser. Il connaît désormais le même sort que le plus humble des hommes car les distinctions terrestres n’ont plus court dans le royaume des morts. Parmi ces hôtes des enfers se trouvent bien évidemment les victimes du monarque babylonien, ce qui rend l’ironie de leur discours encore plus mordante.

Pendant que cette scène se déroule dans le séjour des morts, sur terre, les chairs du monarque sont bouffées par les vers. La vermine a remplacé les couvertures et les tapis de luxe qui constituaient sa couche. La pompe et l’orgueil humain ne sont plus possibles à un cadavre en décomposition.

Verset 12

Je continue.

Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ? Toi qui terrassais les nations, comment est-il possible que tu aies été abattu à terre ? (Ésaïe 14.12).

Le roi assyrien et babylonien Sennachérib avait conquis la Phénicie, la Philistie, l’Égypte, Moab, le pays d’Édom, la Cilicie, une grande partie de Juda et le nord de l’Arabie, mais la fin de ce despote est brutale. Il s’est éteint aussi vite que la lueur de Vénus disparaît au moment où le soleil se lève. Le même scénario se reproduira pour l’Antichrist quand il sera jugé à la fin de la « grande tribulation ». Mais comme je l’ai déjà dit, cette prophétie d’Ésaïe s’applique aussi et surtout à un individu bien plus sinistre que tous les despotes terrestres. Derrière eux, le projecteur prophétique éclaire les faits et gestes et l’hubris, l’arrogance démesurée de Satan. Dans l’ancienne version latine, le premier de ses titres : « astre brillant », est « Lucifer ».

À l’époque d’Ésaïe, les païens croient que les étoiles représentent des dieux qui se disputent le pouvoir. Comme je l’ai dit, la tradition chrétienne a vu dans ce passage la chute de Lucifer. Pourtant, à l’origine, c’est la plus glorieuse de toutes les créatures que l’Éternel a créées (Ézéchiel 28.12-19). Mais comme Judas, il retourne sa veste et se dresse contre Dieu. Cependant, il ne veut pas que ce méfait se sache car il veut garder l’anonymat et souhaite que vous le preniez pour un mythe qui fait partie du folklore, comme le Père Noël.

Mais il n’est que trop réel et Jésus a parlé de lui à plusieurs reprises comme le tentateur et un personnage redoutable qu’il faut craindre (Matthieu 4 ; Luc 12.5 ; 22.31), et l’apôtre Paul écrit qu’on doit se méfier de lui, car il se déguise en ange de lumière (2Corinthiens 11.14) afin de nous tromper. Pour l’instant et pour des raisons que Dieu ne nous a pas entièrement révélées, Satan a encore sa place dans les lieux célestes, mais à la fin des temps, il en sera chassé. En effet, dans le livre de l’Apocalypse, on lit :

Alors une bataille s’engagea dans le ciel : Michel et ses anges combattirent contre le dragon, et celui-ci les combattit avec ses anges ; mais le dragon ne remporta pas la victoire et ne put maintenir leur position au ciel. Il fut précipité, le grand dragon, le Serpent ancien, qu’on appelle le diable et Satan, celui qui égare le monde entier. Il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui (Apocalypse 12.7-9).

Versets 13-14

Je continue le texte.

Tu disais en ton cœur : “ Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône bien au-dessus des étoiles divines. Je siégerai en roi sur la montagne de l’assemblée des dieux, aux confins du septentrion. Je monterai au sommet des nuages, je serai semblable au Très-Haut ” (Ésaïe 14.13-14).

Selon la mythologie babylonienne, les dieux siègent chaque année à l’extrême nord où se trouve le sommet du monde. Cette réunion extraordinaire a pour but de fixer le destin des hommes. Dans la mythologie cananéenne, ce rassemblement a lieu sur le mont Cassius en Syrie (pour les Indous, c’est Méru, pour les Perses Al-Bordj, et pour les Grecs l’Olympe).

À cause de sa puissance, Sennachérib et ses successeurs, se considéraient l’égal du plus grand des dieux ; une prétention somme toute relativement banale puisqu’on la trouve chez tous les païens. Les rois d’Assyrie, dans leurs inscriptions, et ceux de Perse, sur leurs monnaies, se disent « fils des dieux ». Et en Égypte, Alexandre le Grand s’est fait appeler « fils de Jupiter-Ammon », et les empereurs romains ordonnaient à leurs sujets de leur rendre un culte (comparez Daniel 6.7 ; Ézéchiel 28.2 ; Actes 12.21-23).

Les cinq verbes consécutifs de ce passage soulignent une démarche réfléchie et un plan d’action qui ont lieu dans les sphères célestes, ce qui est impossible à un monarque terrestre ou même à l’Antichrist. En fait, ces cinq volontés traduisent l’orgueil invraisemblable de Satan qui a carrément monté un coup d’État pour tenter de prendre le pouvoir à son Créateur ; un comportement insensé qui défie l’imagination.

On peut se poser bien des questions sur cet événement, mais les Écritures ne nous donnent que peu de réponses. Par contre, tous les êtres rationnels de l’univers, que ce soient les anges ou les hommes, sont créés avec une volonté propre, un libre arbitre dont ils peuvent faire bon ou mauvais usage ; il s’ensuit qu’ils ont la possibilité de se révolter contre Dieu en lui désobéissant, ce qui est l’essence du péché. Plus loin Ésaïe écrit :

Nous étions tous errants, pareils à des brebis, chacun de nous allait par son propre chemin (Ésaïe 53.6).

C’est bien là notre problème ; les gens disent : « Je vais agir comme je l’entends et faire ce que je veux indépendamment de mon Créateur ». Tout ce qui est contraire au caractère de Dieu est péché. Dans la prière appelée : « le Notre Père », Jésus dit à son Père :

Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, et tout cela, sur la terre comme au ciel (Matthieu 6.10).

La faute de Satan est l’orgueil. Il n’a ni volé, ni tué, mais dans son arrogance, il s’est opposé à son Créateur ; en fait dans son hubris, il voulait être comme lui, pire encore, il voulait être Dieu.

Il n’existe que deux façons de vivre : la voie de Dieu ou façon homme déchue. Or, cet univers appartient à son Créateur et nous profitons de son soleil ainsi que de toutes les ressources de la terre, et c’est gratuit. Dieu n’a encore jamais envoyé une facture à quelqu’un, ce qui est une bonne raison de lui obéir. Dans son évangile, Jean rapporte que Jésus a dit :

Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père sinon par moi (Jean 14.6 ; JER).

Quiconque veut faire la volonté de Dieu doit obligatoirement passer par Jésus qui a aussi dit :

Ne pas honorer le Fils, c’est ne pas honorer le Père qui l’a envoyé. – L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé (Jean 5.23 ; 6.29).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 27 2023

Émission du jour | 2 Rois 6.1 – 7.7

Miracle avec un fer de hache

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