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03 oct. 2024

Éphésiens 5.14-20

Chapitre 5

Introduction

Depuis la nuit des temps, le sujet de la mort fait couler beaucoup d’encre. Du 16e siècle, on a le dicton : « Contre la mort point de remède ! » Et de Molière, la boutade : « On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps. » Les Textes Sacrés ont également beaucoup à dire sur ce sujet, mais je ne citerai qu’une courte phrase qui dit :

Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort (1Corinthiens 15.26).

Verset 14

Je continue maintenant à lire dans le chapitre 5 de l’épître aux Éphésiens.

Or ce qui paraît à la lumière est lumière. De là viennent ces paroles : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts : le Christ fera lever sa lumière sur toi (Éphésiens 5.14).

L’apôtre cite probablement un verset d’un cantique de l’Église primitive parce que les mots de ces vers sont rythmés et à la fin on a un arrangement poétique assonant. Bien sûr, il se peut aussi que Paul rassemble des paroles éparses des Écritures, ce qui lui arrive assez fréquemment, afin de former une pensée qui est appropriée aux besoins de ses lecteurs (Ésaïe 52.1; 60.1; 26.19).

Il va sans dire que se relever soi-même d’entre les morts, c’est à dire provoquer sa propre résurrection est absolument impossible. Certains, comme le célèbre magicien Houdini, ont juré qu’une fois dans l’au-delà, ils se révéleraient à leurs proches, mais ce n’étaient que des paroles en l’air. Contrairement à une idée répandue et contrairement aux désirs de beaucoup, les défunts ne peuvent pas communiquer avec les vivants. Les apparitions et autres phénomènes occultes sont toujours et uniquement l’œuvre de démons.

Dieu seul possède le pouvoir de ressusciter les morts ce qu’il a démontré en la personne de Jésus. Ici, aux Éphésiens Paul s’adresse à certains croyants qui sont spirituellement endormis, c’est à dire qu’ils sont dans les ténèbres et comme morts vis-à-vis de Dieu. Mais parce que ce sont quand même des chrétiens authentiques, ils sont capables de comprendre l’exhortation de l’apôtre et de lui obéir. S’ils le font et reconnaissent leurs égarements, ils seront pardonnés selon ce que l’apôtre Jean écrit dans sa première épître, un passage que j’ai déjà cité et qui dit :

Si nous reconnaissons nos péchés, Dieu est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis (1Jean 1.9).

Verset 15

Je continue le texte.

Veillez donc avec soin à votre manière de vivre. Ne vous comportez pas comme des insensés, mais comme des gens sages (Éphésiens 5.15).

C’est une nouvelle exhortation de l’apôtre sur la façon dont le croyant doit se comporter, et la 5e fois dans cette épître, que Paul utilise le mot « marcher » traduit ici par « vivre. »

Paul a déjà dit aux Éphésiens qu’autrefois ils avaient été « ténèbres », mais que maintenant ils sont « lumière ». Ici, il établit un nouveau contraste entre « insensé » et « sage ». Au niveau philosophique, on peut définir la sagesse de bien des façons, mais pour ce qui est de dire en quoi elle consiste dans les faits et gestes quotidiens c’est déjà plus difficile que palabrer.

Selon les Écritures, « le début de la sagesse est la crainte respectueuse de l’Éternel » (Proverbes 1.7), ce qui signifie : « se garder de tout mal afin d’honorer Dieu qui est saint ».

Verset 16

Je continue le texte.

Mettez à profit les occasions qui se présentent à vous, car nous vivons des jours mauvais (Éphésiens 5.16).

Dans son épître aux Colossiens, Paul écrit :

Conduisez-vous avec sagesse dans vos relations avec ceux qui n’appartiennent pas à la famille de Dieu, en mettant à profit toutes les occasions qui se présentent à vous (Colossiens 4.5).

Les jours sont mauvais parce que le monde est dirigé par le Prince des Ténèbres, et à cause du péché qui est omniprésent. Le croyant doit dire par sa façon de vivre que l’heure est grave, que chaque minute compte et qu’il est nécessaire de vivre entièrement pour Dieu.

Si vous regardez une pendule, l’aiguille des minutes semble figée, et pourtant elle bouge et jamais ne s’arrête, et chaque mouvement, aussi imperceptible soit-il, me rapproche et vous aussi, de l’éternité. Pour celui qui est parti dans l’au-delà, le balancier de l’horloge s’est définitivement arrêté ; le temps n’a plus cours et son sort est fixé pour l’éternité. Dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon écrit :

Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as, car il n’y a plus ni activité, ni réflexion, ni science, ni sagesse dans le séjour des morts vers lequel tu es en route (Ecclésiaste 9.10).

Voilà une pensée bien austère, mais combien d’actualité quand on réalise que chaque jour, au moins 150 000 personnes vont dans l’éternité et pour la plupart, à la perdition.

Verset 17

Je continue le texte.

C’est pourquoi ne soyez pas déraisonnables, mais comprenez ce que le Seigneur attend de vous (Éphésiens 5.17).

Le croyant doit comprendre avec sa raison ce que Dieu attend de lui. Paul répète en d’autres mots son exhortation aux Éphésiens (4.24) de revêtir l’homme nouveau, c’est à dire d’être renouvelés dans leurs pensées. En effet, la vie chrétienne commence dans la tête lorsque quelqu’un réalise que comme pécheur, il est dans une situation désespérée car sous le jugement du Dieu trois fois saint. Une fois qu’il accepte le pardon en Jésus-Christ, il lui faut comprendre que le Seigneur veut qu’il aligne sa vie sur la volonté de Dieu. Mais les gens dans leur ensemble, et certains croyants en particulier, sont des insensés parce qu’ils dépensent une énergie considérable à chercher à faire du fric alors que c’est une denrée très incertaine. Dans le livre des Proverbes, il est écrit :

Ne te tourmente pas pour t’enrichir, refuse même d’y penser ! À peine as-tu fixé tes regards sur la fortune que, déjà, elle s’est évanouie, car elle se fait des ailes et s’envole comme l’aigle en plein ciel (Proverbes 23.4-5).

Bien préparer sa retraite est un autre faux-fuyant car cette occupation fébrile voile le besoin immensément plus urgent de préparer l’éternité. Quelle stupidité ! Paul exhorte les croyants à tenir compte de ce que le Seigneur attend d’eux en mettant leurs priorités dans le bon ordre.

Verset 18

Je continue le texte.

Ne vous enivrez pas de vin cela vous conduirait à une vie de désordre mais laissez-vous constamment remplir par l’Esprit (Éphésiens 5.18).

Paul s’adresse à des croyants qui, sachant discerner la volonté de Dieu, sont intellectuellement et spirituellement capables de prendre les bonnes décisions.

Dans le livre des Psaumes, on lit :

Ils seront ivres des biens de ta maison, et tu les abreuveras au fleuve de tes délices (Psaume 36:9 ou 10; Auteur).

Au moment de la Pentecôte (Actes 2:13,15,16), quand l’Esprit est descendu sur les disciples, ce passage des Psaumes s’est accompli. Mais les Juifs moqueurs ignorants et incrédules ont confondu deux ivresses bien différentes, celle du corps par l’excès du vin, et celle de l’âme par la plénitude du Saint-Esprit. La première avili l’homme décadent tandis que la seconde donne à l’âme une sainte joie, un courage humble, et des forces salutaires ; c’est le Saint Esprit qui a permis aux apôtres de proclamer haut et fort et sans crainte le message de la Bonne Nouvelle en Jésus.

L’une des plaies du monde antique et du notre est l’abus d’alcool, un peu comme la vodka qui est en Russie un passe-temps national. Les conséquences sociales et le coût économique sont exorbitants. Il est bien connu que lorsqu’ils sortent déjà tardivement de leur lieu de travail, les hommes d’affaires japonais ne rentrent pas directement chez eux. Ils sont plus ou moins dans l’obligation d’aller dans un bar pour discuter affaires avec des collègues tandis que des filles aguichantes leur servent des alcools.

Les pays anglo-saxons ont copié la recette avec ce qu’ils appellent l’heure joyeuse. Entre 17 et 18 h, les travailleurs éreintés s’arrêtent eux aussi en route pour déguster de la bière, plusieurs même. Cependant, leur objectif n’est pas de parler boulot, mais de faire une rencontre galante ou de boire pour tuer le temps ou pour se donner du courage avant de rentrer à la maison.

Dans notre contexte actuel, Paul écrirait de ne pas fréquenter les bars, mais de faire confiance à Dieu pour tous les soucis quotidiens de la vie. Cependant, le sujet de l’apôtre n’est pas vraiment l’excès d’alcool, mais plutôt d’établir un contraste entre celui qui est dans un état d’ébriété et le croyant qui marche et qui est influencé par le Saint-Esprit.

Dans les Textes Sacrés comme dans les écrits juifs, l’ivresse est souvent vue comme une image de la folie parce que quelqu’un qui est ivre n’est pas lui-même ; il ne se contrôle plus. Paul fait donc une comparaison entre deux états tout à fait opposés. L’homme enivré est possédé par l’alcool tandis que le fidèle rempli de l’Esprit est conduit par Dieu dans ses pensées, paroles et actions. Plus le croyant se laisse contrôler par l’Esprit et plus il en manifeste les fruits dont une liste nous est donnée dans l’épître aux Galates. Je les lis : « l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » (Galates 5.22-23). L’amour est en tête de cette liste au point même où on peut considérer que les autres fruits en découlent. L’amour doit être démontré plus que parlé.

Avant que la Sécurité Sociale n’existe, il fallait payer le médecin rubis sur l’ongle et beaucoup de gens n’en avaient pas les moyens. Dr Léonard, un chirurgien lyonnais et un croyant consacré, se promenait par un beau jour de juillet dans les collines verdoyantes des monts du Lyonnais. Mais après quelques heures de balade, il commence à éprouver une soif intense. N’ayant rien amené avec lui, il se rend dans une ferme pour demander un verre d’eau. Une petite fille ouvre la porte et lui dit qu’elle est seule parce que ses parents sont allés en ville pour acheter quelques provisions. Elle explique aussi qu’il n’y a pas d’eau fraîche, mais par contre ils ont du lait dans un pot qu’ils conservent dans une source d’eau très froide qui sort de terre en bas de leur propriété. « Est-ce que vous en voulez, demande-t-elle ?» Le Dr Léonard, se sentant mourir de soif, est enchanté de la proposition qu’il accepte avec plaisir. La petite fille va donc chercher de quoi remplir deux grands verres que le Dr Léonard boit goulûment. Puis après avoir pris congé, il continue son chemin tout en songeant à cette charmante petite fille fort hospitalière dont il a fait la connaissance. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. 15 jours plus tard, la petite fille est prise de violents maux de ventre et doit être conduite à l’hôpital en toute urgence. Par la plus grande coïncidence, c’est le Dr Léonard qui l’ausculte et l’opère sur-le-champ de l’appendicite. Alors que les parents attendent en se rongeant les ongles, non seulement à cause de l’état de santé de leur fille, mais aussi parce qu’ils n’ont pas de quoi payer ni l’opération ni l’hôpital, le Dr Léonard arrive pour les rassurer et leur donner déjà la facture. Mais quand ils ouvrent l’enveloppe ils sont ébahis, car ils lisent : « Payé en totalité par deux verres de lait ! » L’amour se montre en actions. Dans son évangile, Jean écrit :

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique… Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui (Jean 3.16 ; 1Jean 4.16).

Aux Galates, le second fruit de l’Esprit que Paul mentionne est la joie. L’évangile selon Jean rapporte qu’après avoir enseigné ses disciples, Jésus leur a dit :

Tout cela, je vous le dis pour que la joie qui est la mienne vous remplisse vous aussi, et qu’ainsi votre joie soit complète (Jean 15.11).

La communion fraternelle des croyants et la joie du Seigneur sont des fruits de la plénitude du Saint-Esprit. Dans sa première épître, Jean écrit :

Oui, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, la communion dont nous jouissons est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Si nous vous écrivons ces choses, c’est pour que notre joie soit complète (1Jean 1.3-4).

La seule manière de manifester les fruits de l’Esprit est de se laisser diriger par lui, ce qui est un choix volontaire que seuls les enfants de Dieu peuvent faire. Par contre, la Nouvelle Naissance ou régénération n’est pas ordonnée en tant que telle, car nul ne peut se faire naître. Cependant, le Nouveau Testament exhorte souvent les non-croyants à croire en Jésus ou à être réconciliés avec Dieu par son intermédiaire. Quand quelqu’un fait confiance à Jésus, plusieurs événements ont lieu simultanément et sans la participation de la volonté de l’homme. Premièrement, l’Esprit établit sa demeure dans le croyant. Je lis quelques passages :

Jésus se tint devant la foule et lança à pleine voix : — Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et que celui qui croit en moi boive. Car, comme le dit l’Écriture, des fleuves d’eau vive jailliront de lui. En disant cela, il faisait allusion à l’Esprit que devaient recevoir plus tard ceux qui croiraient en lui (Jean 7.37-39). Vous, au contraire, vous n’êtes pas livrés à vous-mêmes, mais vous dépendez de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ, il ne lui appartient pas (Romains 8.9). Ignorez-vous que votre corps est le temple même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous ? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes (1Corinthiens 6.19 ; comparer Jean 14.17 ; Romains 5.5 ; 1Corinthiens 2.12 ; 1Jean 3.24 ; 4.13.).

En second lieu et en même temps, le croyant est scellé du Saint-Esprit. Je lis quelques passages des épîtres de Paul :

Et c’est encore Dieu qui nous a marqués de son sceau, comme sa propriété, et qui a mis dans notre cœur son Esprit comme acompte des biens à venir (2Corinthiens 1.22). En Jésus-Christ vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis (Éphésiens 1.13). N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption (Éphésiens 4.30).

La troisième opération du Saint-Esprit en faveur du croyant est le baptême. Je lis deux passages des épîtres de Paul :

Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit (1Corinthiens 12.13). Vous tous qui avez été baptisés pour le Christ, vous vous êtes revêtus du Christ (Galates 3.27).

La Nouvelle Naissance, la présence du Saint-Esprit dans le croyant, le sceau et le baptême sont exclusivement des opérations du Saint-Esprit ; ils sont indépendants de la volonté de l’homme. Par contre, la décision d’accepter Jésus comme son Sauveur dépend de moi, et ma conduite chrétienne est directement liée à ma soumission et au degré de contrôle que je laisse à Dieu sur sa vie. Être rempli de l’Esprit n’est pas une suggestion de l’apôtre, mais un commandement que Dieu adresse à ses enfants et auquel nous devons obéir. Ce n’est qu’à cette condition que le croyant porte des fruits. Dans son évangile, Jean rapporte que Jésus a dit à ses disciples :

Demeurez en moi, et moi je demeurerai en vous. Un sarment ne saurait porter du fruit tout seul, sans demeurer attaché au cep. Il en est de même pour vous : si vous ne demeurez pas en moi, vous ne pouvez porter aucun fruit. Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire (Jean 15.4-5).

Et après la résurrection, Jésus a dit aux apôtres :

Quant à moi, j’enverrai bientôt sur vous ce que mon Père vous a promis. Vous donc, restez ici dans cette ville, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut (Luc 24.49).

L’un des aspects de la marche selon l’Esprit est qu’elle doit être constamment renouvelée. Obéir à Dieu hier n’est guère utile pour aujourd’hui. Supposons que je doive faire un long voyage, je fais le plein du réservoir d’essence de ma voiture et me voilà parti. Le temps passe et je continue à rouler. Au bout d’un certain temps, si je ne refais pas le plein, je vais me retrouver en carafe au bord de la route et jamais je n’atteindrais ma destination. Pareillement, le croyant ne peut accomplir la volonté de Dieu que quand il est rempli du Saint-Esprit.

Verset 19

Je continue le texte aux Éphésiens.

Ainsi vous vous encouragerez mutuellement par le chant de psaumes, d’hymnes et de cantiques inspirés par l’Esprit, vous chanterez des mélodies au Seigneur de tout votre cœur par vos chants et vos psaumes (Éphésiens 5.19).

À partir d’ici et jusqu’à la fin du paragraphe, pour illustrer la plénitude du Saint-Esprit, Paul utilise des participes qui dépendent du verbe : « laissez-vous remplir par l’esprit ».

Les croyants du premier siècle chantaient avec des instruments à cordes, surtout la harpe, des psaumes du Psautier ainsi que des hymnes composés par des musiciens et poètes chrétiens. Pline rend compte des mœurs des chrétiens à l’empereur Trajan, en lui disant : « Ils chantent entre eux des cantiques à Christ comme à leur Dieu ».

Les fruits et la plénitude du Saint-Esprit mentionnés ici par Paul se manifestent au travers de la musique et des cantiques. Ce sont, d’une part, la communion fraternelle et l’édification mutuels des croyants, et d’autre part, la louange adressée au Seigneur.

Verset 20

Je continue de lire dans le chapitre 5 de l’épître aux Éphésiens.

À tout moment et pour toute chose, remerciez Dieu le Père au nom de notre Seigneur Jésus-Christ (Éphésiens 5.20).

Je lis un passage parallèle dans l’épître adressée aux Thessaloniciens :

Remerciez Dieu en toute circonstance : telle est pour vous la volonté que Dieu a exprimée en Jésus-Christ (1Thessaloniciens 5.18).

Après la communion et l’édification des croyants et la louange au Seigneur, le troisième fruit de la plénitude de l’Esprit sont les actions de grâces. Le livre des Psaumes est un excellent guide pour remercier Dieu en tout temps et en toute occasion parce qu’il est rempli de louanges et d’expressions de gratitude envers Dieu. A cet égard, le roi David est un exemple et même l’archétype de l’homme qui sait louer l’Éternel quelles que soient ses circonstances. David rend gloire à Dieu en toute circonstance parce qu’il se sait entre les mains bienveillantes de son Dieu qui est parfaitement capable de prendre soin de ceux qui l’invoquent. En effet, dans un psaume, on lit :

Il fait comme bon lui semble dans les cieux, sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes (Psaumes 135.6).

Dieu veut donc que ses enfants aient toujours une attitude de reconnaissance, même en cas de tragédie. Cependant, seul un croyant rempli de l’Esprit est capable d’un tel acte d’adoration.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

mars 14 2025

Émission du jour | Esaïe 22.15 – 24.6

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