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30 mars 2023

Deutéronome 4.9 – 5.11

Chapitre 4

Introduction

Aujourd’hui, le verbe « aimer » est utilisé à toutes les sauces par tout le monde et dans les circonstances les plus diverses. On le trouve partout ce qui fait qu’on ne sait plus très bien ce qu’il veut dire. « aimer » apparaît aussi dans les Textes Sacrés, mais là, on comprend sa signification. Dans le chapitre 4 du livre du Deutéronome, Moïse exhorte les Israélites à obéir à l’Éternel et il leur donne plusieurs bonnes raisons ; la dernière qu’il cite est : « Parce que l’Éternel a aimé tes ancêtres » (Deutéronome 4.37). C’est la première fois dans les Écritures que Dieu dit aimer quelqu’un. Jusque-là, il l’a prouvé par ses actions mais sans jamais le dire. C’est par amour que l’Éternel a choisi Abraham et délivré les Hébreux de l’esclavage égyptien, et l’obéissance d’Israël à ses commandements est considéré comme une réponse à cet amour de Dieu pour lui. Pareillement, Jésus a dit à ses disciples : Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements (Jean 14.15).

C’est parce que Dieu a tant aimé le monde, que Jésus est venu pour donner sa vie en rançon pour nous tous; il s’est chargé de mes fautes afin que j’en sois délivré et qu’ainsi j’échappe au jugement divin. Plus loin dans le livre du Deutéronome, le texte donne une cinquième raison pour laquelle l’obéissance à la Loi est demandée : Israël appartient à Dieu. Je lis le passage :

Vous êtes les enfants de l’Éternel votre Dieu : vous ne vous ferez donc pas d’incision sur le corps ni de tonsure sur le front de votre tête. Vous êtes, en effet, un peuple saint pour l’Éternel votre Dieu, et l’Éternel vous a choisis parmi tous les peuples répandus sur la surface de la terre pour que vous lui apparteniez comme un peuple précieux. Vous ne mangerez rien d’abominable (Deutéronome 14.1-3).

Verset 9-10

Je continue maintenant à lire dans le chapitre 4 du Deutéronome.

Seulement, veille attentivement sur toi-même, et garde-toi bien d’oublier les événements dont tu as été témoin ; qu’ils restent gravés dans ta mémoire pour tous les jours de ta vie et informes-en tes fils et tes petits-fils [..] afin qu’il (le peuple) apprenne à me révérer tous les jours de sa vie sur la terre et qu’il l’enseigne à ses enfants. » (Deutéronome 4.9-10).

Ici et plusieurs fois dans ce livre, Moïse met l’accent sur l’importance du souvenir. Les actions de l’Éternel pour son peuple doivent être transmises de génération en génération. Les hauts faits de Dieu constituent la preuve de sa puissance et de sa fidélité envers son peuple. C’est ce qui constitue le fondement de la foi et de l’espérance d’Israël. Mais les promesses de l’Éternel étant conditionnées par leur obéissance à ses commandements, les parents israélites sont tenus de transmettre fidèlement la Loi de Dieu à leurs enfants.

Dans les pays occidentaux, lorsqu’un système éducatif est en faillite, on cherche évidemment un bouc émissaire et les enseignants sont montrés du doigt; c’est de leur faute. Dans la réalité, le problème se situe généralement à la maison où pour une raison ou pour une autre, la discipline est absente de la vie des enfants. Les familles en déconfiture, en particulier, sont une source de gosses à problèmes. Voilà pourquoi l’Éternel ordonne aux parents d’éduquer leur progéniture et de ne pas compter sur le prêtre de service ou l’instituteur. De plus, tous sont tenus de révérer l’Eternel, littéralement, de le craindre tous les jours de leur vie. Cette expression revient souvent (Deutéronome 6.24; 8.6; 10.12; 14.23; 17.19; 28.58; 31:13). Il est tout aussi important pour le croyant de craindre Dieu que de l’aimer.

Versets 12-19

Je continue un peu plus loin.

L’Éternel vous a parlé du milieu du feu, vous avez entendu ses paroles, mais vous n’avez vu aucune forme ; il n’y avait qu’une voix. N’allez pas vous corrompre en vous fabriquant des idoles, des figures ou des représentations quelconques. N’allez pas lever les yeux vers le ciel et regarder le soleil, la lune, les étoiles et tous les astres du ciel, pour vous laisser entraîner à vous prosterner devant eux et leur rendre un culte. L’Éternel, votre Dieu, a laissé cela à tous les peuples qui sont sous tous les cieux (Deutéronome 4.12, 16, 19).

Ici sont énumérées les deux formes principales d’idolâtrie qui consistent à diviniser des êtres terrestres, comme c’était le cas en Égypte, ou des corps célestes comme le soleil, la lune et les étoiles, ce qui se pratiquait en Perse par exemple. En Palestine, des fouilles archéologiques ont mis à jour de nombreuses figurines en terre cuite de divinités païennes, souvent des déesses pourvues d’attributs sexuels grossiers et exagérés. Les rites débauchés des adeptes de Baal s’opposaient totalement à la pureté morale exigée par la loi de Moïse. Malheureusement, l’idolâtrie sera une tentation constante à laquelle Israël cédera souvent.

Les Israélites ne doivent jamais fabriquer une représentation quelconque de la divinité. Même si nous savons que la seconde personne de la Trinité est devenue un homme, les Écritures sont muettes sur son apparence physique. Certains pensent qu’une image ou une statue les aide à adorer Dieu. Un commentateur biblique écossais d’une autre époque a dit : « Les hommes se font une représentation de Jésus quand ils n’ont plus sa présence dans leur cœur ». Quand le Seigneur était sur terre, il a précisé la nature de Dieu en déclarant : Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent par l’Esprit et en vérité (Jean 4.24). Tous les principes énoncés par Moïse sont des vérités fondamentales qui n’ont pas vieilli avec le temps.

Versets 23-27

Je continue plus loin.

Gardez-vous d’oublier l’alliance que l’Éternel votre Dieu a conclue avec vous et de vous fabriquer une idole représentant quoi que ce soit, contrairement aux ordres de l’Éternel votre Dieu. Car, l’Éternel votre Dieu est comme un feu qui consume, un Dieu qui ne tolère aucun rival. Ainsi, lorsque vous aurez des enfants et des petits-enfants, et que vous aurez habité un certain temps dans le pays, si vous vous laissez aller à fabriquer des idoles représentant quoi que ce soit, si vous faites ainsi ce que l’Éternel votre Dieu juge mauvais et que vous l’irritez, je prends aujourd’hui à témoins contre vous le ciel et la terre : si vous faites cela, vous ne tarderez pas à disparaître du pays dont vous allez prendre possession après avoir traversé le Jourdain, vous n’y subsisterez pas longtemps, car vous serez entièrement détruits. L’Éternel vous dispersera parmi les peuples et vous serez réduits à un petit nombre au milieu des nations chez lesquelles l’Éternel vous forcera à aller (Deutéronome 4.23-27).

« Je prends aujourd’hui à témoins contre vous le ciel et la terre » est une menace solennelle. Comme c’est Dieu qui les a créés, ils sont à son service. Ils sont personnalisés et deviennent les témoins silencieux des comportements des hommes.

« L’Éternel votre Dieu est comme un feu qui consume » est une autre menace qui fait froid dans le dos. Le feu purifie des métaux précieux mais il brûle aussi ce qui est sans valeur ou corrompu. Ici, il symbolise la sainteté de Dieu et son juste jugement (comparer Hébreux 12:29). Dieu se met en colère lorsque ses droits sont bafoués et en particulier quand son exigence d’exclusivité dans sa relation avec Israël est violée. Dieu détruit tout ce qui provoque son indignation; il consume le mal et ceux qui s’y livrent avec obstination.

Aujourd’hui encore, les Juifs sont sous le jugement de Dieu à cause de leur rébellion passée et présente contre l’Éternel. Ils témoignent au monde entier de leur désobéissance du fait que dans leur majorité, ils sont dispersés parmi les nations. Je sais bien qu’il existe un état d’Israël mais sa situation est précaire, et ce n’est pas dit que les Juifs ne seront pas à nouveau chassés de leur héritage ancestral.

Versets 29-31

Je continue un peu plus loin.

Alors vous chercherez l’Éternel votre Dieu, et vous le trouverez, si vous vous tournez vers lui de tout votre cœur et de tout votre être. Dans votre détresse, lorsque tous ces malheurs auront fondu sur vous, dans la suite des temps, vous reviendrez à l’Éternel votre Dieu et vous lui obéirez. Car l’Éternel votre Dieu est un Dieu compatissant, il ne vous abandonnera pas, ni ne vous détruira, il n’oubliera pas l’alliance qu’il a conclue par serment avec vos ancêtres (Deutéronome 4.29-31).

Le cœur est le siège de la volonté et des émotions, tandis que l’âme est le moi, la personnalité. Comme je le dis de temps en temps, avec Dieu, il y a toujours de l’espoir. Alors que l’homme pervers et entêté rencontre un feu dévorant, il devient le Dieu plein de grâce et de miséricorde pour le pécheur contrit.

« Dans la suite des temps » est une expression un peu technique qui fait référence aux temps de la fin, quand l’Antéchrist régnera sur terre. C’est à ce moment-là qu’Israël en tant que nation se tournera vers l’Éternel et en particulier reconnaîtra en Jésus son Messie. Malgré toute leur rébellion, les Hébreux n’ont pas été rayés de la carte des nations à cause de l’amour de Dieu pour eux, de sa miséricorde et des promesses formelles qu’il a faites à leurs ancêtres.

Versets 33-44

Je passe sous silence les villes de refuge qui ont déjà fait l’objet d’une étude approfondie dans le livre des Nombres (chapitre 35) et je finis le chapitre 4.

Un peuple a-t-il entendu comme toi la voix de Dieu parlant au milieu du feu, sans perdre la vie ? Et quel dieu a jamais entrepris d’aller se chercher un peuple du milieu d’un autre peuple, à force d’épreuves, de signes miraculeux, de prodiges, par des combats, et en intervenant avec puissance, en semant la terreur, comme tout ce que l’Éternel, votre Dieu, a fait pour vous en Égypte, et dont tu as été témoin ? Toi, il t’a fait voir tout cela, pour que tu saches que l’Éternel seul est Dieu, et qu’il n’y en a pas d’autre. Parce qu’il a aimé tes ancêtres et parce qu’il a choisi leurs descendants après eux, il t’a fait lui-même sortir d’Égypte en déployant une grande puissance (Deutéronome 4.33-35, 37).

Les Israélites ont vu les œuvres de Dieu et entendu sa parole. C’est ainsi que l’Éternel leur a révélé qui il était et ce qu’il désirait d’eux. Il veut entre autres que son peuple se souvienne de tout ce qu’il a fait pour lui depuis sa sortie d’Égypte. Cette première référence à l’amour que Dieu porte à son peuple constitue un thème central du livre. L’action libératrice de l’Éternel en faveur d’Israël a pour origine son amour pour leurs ancêtres, à commencer par Abraham, ainsi que le choix qu’il a fait d’Israël sans que ce peuple n’y soit pour quoi que ce soit. Cet amour appelle en retour l’adoration d’Israël pour son Dieu.

Ainsi se termine le premier des cinq discours de Moïse du Deutéronome. C’est en fait un long prologue historique qui rappelle les événements qui se sont produits depuis la conclusion de l’alliance de la Loi promulguée sur le mont Sinaï.

Deux moments importants sont soulignés par Moïse :

  1. la révolte de la première génération qui a refusé de conquérir la Terre Promise, suivie du châtiment du peuple qui dura 38 ans, le temps que tous ceux âgés de 20 ans et plus meurent dans le désert ;
  2. la conquête des territoires à l’est du Jourdain et la destruction complète des deux rois amoréens et de leur peuple.

Puis Moïse exhorte la nouvelle génération à demeurer attachée à l’Éternel, le seul vrai Dieu, et à obéir à ses commandements.

Chapitre 5

Verset 1

Nous arrivons maintenant au chapitre 5 où débute le second discours de Moïse. C’est une répétition du Décalogue, c’est-à-dire les 10 commandements et des lois générales promulguées sur le mont Sinaï, ainsi que de certains événements du passé. La première génération a été punie pour sa révolte et leurs os blanchissent sous le soleil du désert. Les jeunes loups ont besoin d’entendre de leurs deux oreilles ce que l’Éternel exige d’eux. Je commence à lire ce chapitre.

Moïse convoqua tout Israël et leur dit : Écoute, Israël, les ordonnances et les lois que je vous communique aujourd’hui de vive voix ; apprenez-les, obéissez-y et appliquez-les (Deutéronome 5.1).

Cette formule très solennelle « Écoute, Israël » fait ressortir l’importance toute particulière de ce que Moïse va dire au peuple. Il donne un excellent conseil. On obéit à la Parole de Dieu en commençant par l’écouter; ensuite, il est nécessaire de l’apprendre ou la méditer afin de bien la comprendre, et enfin, il faut évidemment la mettre en pratique. Jacques, le demi-frère de Jésus, a écrit une épître qui porte son nom et dans laquelle il dit :

Recevez avec humilité, la Parole qui a été plantée dans votre cœur, car elle a le pouvoir de vous sauver. Seulement, ne vous contentez pas de l’écouter, traduisez-la en actes, sans quoi vous vous tromperiez vous-mêmes. Voici, au contraire, un homme qui scrute la loi parfaite qui donne la liberté, il lui demeure fidèlement attaché et, au lieu de l’oublier après l’avoir entendue, il y conforme ses actes : cet homme sera heureux dans tout ce qu’il fait (Jacques 1.21, 22, 25).

Les Israélites doivent se conformer à la Loi par amour pour Dieu et non pas comme système pour gagner des bons points. C’est aussi ce que l’apôtre Paul affirme sans détour quand il dit :

Nous avons compris que l’on est déclaré juste devant Dieu, non parce que l’on accomplit les œuvres que commande la Loi, mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. Car, comme le dit l’Écriture : Personne ne sera déclaré juste devant Dieu, parce qu’il aura accompli ce qu’ordonne la Loi (Galates 2.16).

Tous ceux qui se disent en faveur des 10 commandements ou du Sermon sur la Montagne ne les mettent pas forcément en pratique. De toute façon, personne n’en est vraiment capable, à commencer par le plus grand commandement qui, selon Jésus, est :

Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même (Luc 10.27).

Jésus-Christ est le seul être vivant qui ait mis la Loi de Moïse en pratique fidèlement et pendant toute sa vie. Le rôle de la Loi est de me révéler la personne de Dieu, ses exigences et mon état coupable devant lui. La Loi est comme un précepteur qui conduit son élève vers la vérité. L’apôtre Paul écrit :

Ainsi, la Loi a été comme un gardien chargé de nous conduire au Christ pour que nous soyons déclarés justes devant Dieu par la foi (Galates 3.24).

Versets 2-3

Je continue le texte du Deutéronome.

L’Éternel notre Dieu a conclu une alliance avec nous au mont Horeb. Ce n’est pas seulement avec vos ancêtres que l’Éternel a conclu cette alliance, c’est avec nous tous qui sommes ici aujourd’hui, et en vie (Deutéronome 5.2-3).

Les ancêtres sont tous les Israélites, qui depuis Abraham ont précédé la génération actuelle. Le privilège de l’alliance par la Loi a été réservé à ceux qui composent le peuple de Dieu et qui sont sur le point de prendre possession de la Terre Promise. Les Israélites qui sont alors en vie ont été préservés de tous les dangers qui les ont menacés durant la traversée du désert et dans les guerres qu’ils menèrent ensuite. Ils sont maintenant prêts à jouir de tous les bienfaits de cette alliance qui a été conclue entre l’Éternel et leurs ancêtres.

Versets 4-7

Je continue le texte.

Sur la montagne, l’Éternel vous a parlé directement du milieu du feu. Je me tenais alors entre l’Éternel et vous, pour vous transmettre sa parole, car vous aviez peur de ce feu et vous n’êtes pas montés sur la montagne. Voici ce qu’il a dit : Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir d’Égypte, du pays où tu étais esclave. Tu n’auras pas d’autre dieu que moi (Deutéronome 5.4-7).

Ici, commence la répétition du Décalogue, c’est-à-dire des 10 commandements. La première fois qu’ils ont été donnés au peuple nous est rapportée dans le livre de l’Exode (ch. 20). Cette reprise joue un rôle de résumé, de condensé général de la Loi. Toutes les ordonnances spécifiques qui suivront ne sont au fond que des applications du Décalogue à des situations concrètes ou à des cas particuliers. Ces 10 commandements sont la véritable charte de l’alliance du Sinaï, et ils ont eu une influence considérable, bien au-delà d’Israël, sur toute la culture occidentale. Même si on s’en détache de plus en plus, ils ont marqué les mémoires.

L’énoncé du Décalogue, comme d’ailleurs de tout le reste du discours de Moïse, revêt la forme littéraire de l’exhortation. En effet, ce n’est plus Dieu en personne qui commande, comme dans les paroles rapportées dans le livre de l’Exode, mais c’est Moïse qui rappelle les commandements divins. Cela ressort expressément dans la formule répétée : « Comme l’Éternel ton Dieu te l’a commandé ». Moïse ne change rien sur le fond de la loi divine elle-même, mais il insiste, selon ce qu’il juge à propos, sur certains points propres à concerner la nouvelle génération.

L’énoncé du Décalogue commence par : « Je suis l’Éternel, ton Dieu ». Cette déclaration de la puissance éternelle qui contrôle la destinée humaine place le Créateur dans une relation de suzeraineté avec le peuple élu. Ensuite sont spécifiées les exigences du Seigneur. Le premier commandement est dirigé contre l’idolâtrie, l’adoration des faux dieux. Il faut en effet savoir que l’athéisme est une idée relativement récente et que la tendance naturelle et dégénérée de l’homme l’oriente vers le polythéisme. Lorsque l’humanité rebelle a construit la Tour de Babel, c’était dans le but de braver l’Éternel en offrant sur son sommet des sacrifices au soleil et à tous les astres des cieux. Après le déluge, ce sont d’abord des créatures terrestres qui devinrent l’objet de leur adoration. La plupart des gens prétendent ne pas adorer d’idoles. En réalité, tout ce qui mange mon temps et mon argent de manière déraisonnable, ce qui occupe mon esprit et mon cœur en premier lieu est une idole. Ce peut être le sport, le plaisir, la télé, les voyages, une personne, le travail, en fait n’importe quoi.

Versets 8-10

Je continue le texte.

Tu ne te feras pas d’idole représentant quoi que ce soit de ce qui se trouve en haut dans le ciel, en bas sur la terre ou dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père jusqu’à la troisième et même la quatrième génération de ceux qui me haïssent, mais j’agis avec amour, jusqu’à la millième génération, envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements (Deutéronome 5.8-10).

Le deuxième commandement est très détaillé. L’Éternel ne doit pas être représenté par une image car il est Esprit et doit être adoré comme tel. L’homme le connaît par la manière dont il s’est révélé, d’abord par sa Parole et ensuite par Jésus-Christ. Puis, c’est en tapant du poing sur la table, pour ainsi dire, que Dieu affirme ses droits dans sa relation avec son  peuple.

Le mot hébreu (hésed) traduit par « amour », est lié aux concepts d’alliance et de fidélité. Il s’agit donc d’un amour inaltérable fondé sur un pacte.

Verset 11

Je continue.

Tu n’utiliseras pas le nom de l’Éternel ton Dieu pour tromper, car l’Éternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper (Deutéronome 5.11).

Il s’agit d’une affirmation par serment où quelqu’un jure au nom de Dieu dans le but de tromper son prochain. Cependant, comme le nom de Dieu est saint, glorieux et redoutable, le langage ordurier qui utilise Dieu, ou la simple exclamation « Mon Dieu ! » sont également coupables et un jour aura lieu un règlement de comptes, car Jésus lui-même a dit :

Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine, qu’ils auront proférée (Matthieu 12.36).

Non seulement, il est interdit d’utiliser le nom de Dieu en vain, mais il faut aussi bien faire attention à tout ce qu’on dit.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

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