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03 sept. 2025

Daniel 1.1-16

Chapitre 1

Introduction

Suite à la deuxième invasion de l’Irak, le musée archéologique de Bagdad a été pillé, ce qui représente une perte considérable pour toute l’humanité. Heureusement, la plupart des objets volés avaient déjà livré leurs secrets. Parmi ceux découverts à Babylone, les plus importants sont des petites tablettes recouvertes d’inscriptions cunéiformes. Une dizaine d’entre elles, appelées « les chroniques babyloniennes », ont été publiées pour la première fois en 1887 et contiennent le récit des principaux événements concernant les affaires internes de Babylone.

Parmi les faits consignés, plusieurs confirment des récits bibliques comme : l’assassinat du roi assyrien Sennachérib (comparez Ésaïe 37.37, 38) ; la chute de Ninive, la capitale assyrienne (612 avant J-C ; comparez Néhémie 3.7) ; la victoire de Nabuchodonosor sur l’Égypte à la bataille de Karkemich (605 avant J-C ; comparez Jérémie 46.2) ; la prise de Jérusalem et la fin du royaume de Juda (587 avant J-C ; comparez 2Rois 25) ; ainsi que la chute de Babylone (539 avant J-C ; comparez Daniel 5). Or et contrairement à sa réputation, Babylone n’a pas fait qu’abriter des despotes les uns à la suite des autres, puisque le prophète Daniel y a également vécu.

Versets 1-2

Je commence de lire le premier chapitre du livre qui porte son nom.

La troisième année du règne de Yehoyaqim, roi de Juda, Nabuchodonosor, roi de Babylone, partit pour assiéger Jérusalem (Autre). Le Seigneur lui donna la victoire sur Yehoyaqim et lui livra une partie des objets du Temple. Nabuchodonosor les fit transporter au pays de Chinear, dans le Temple de son dieu et il déposa les objets du culte dans la salle du trésor de son dieu (Daniel 1.1-2).

Nous sommes à cheval sur les années 606 et 605 avant J-C et il s’agit de la troisième année de Yehoyaqim (609-598) selon la manière babylonienne de compter le règne d’un roi, qui est de ne pas prendre en compte l’année de son accession au trône. Par contre, selon le système de datation juif qu’utilise Jérémie (Jérémie 25.1 ; 46.2), nous sommes dans la quatrième année de règne de Yehoyaqim. Il s’agit en fait de Eliakim, le fils aîné du bon roi Josias, qui fut placé sur le trône de Juda par le pharaon Néko, qui changea son nom en Yehoyaqim. Mais ce roi abandonne l’Éternel, s’adonne à l’idolâtrie et persécute le prophète Jérémie.

Pendant ce temps, Nabuchodonosor écrase le pharaon à Karkemich (605 avant J-C) puis décide de punir Yehoyaqim allié à l’Égypte. C’est la première attaque contre le royaume de Juda et Jérusalem capitule. Nabuchodonosor enchaîne Yehoyaqim avec l’intention de l’emmener à Babylone (2Chroniques 36.6), mais pour des raisons qu’on ignore, il change d’avis, lui fait grâce, le laisse à Jérusalem comme son vassal et l’assujettit à un tribut (2Rois 24.1 ; Jérémie 46.2). Par contre, il déporte un contingent d’Israélites dont Daniel fait partie.

Trois ans plus tard, Yehoyaqim, qui compte encore sur l’appui de l’Égypte (Jérémie 2.36), se révolte. Il est alors attaqué par ses voisins et des bandes de Chaldéens (2Rois 24.1-2) à la solde de Nabuchodonosor qui arrive en personne en 597 pour faire le siège de Jérusalem. Pendant cette deuxième attaque, Yehoyaqim meurt dans des circonstances mystérieuses et son corps est jeté hors de Jérusalem où il est enterré sans tambour ni trompette, comme un âne, en accord avec une prophétie de Jérémie (22.19) à son sujet.

Son fils Yehoyaqin, alors âgé de 18 ans (2Rois 24.8) lui succède, mais après seulement trois mois de règne, il est emmené prisonnier à Babylone par Nabuchodonosor, en même temps qu’un second contingent d’aristocrates qui inclut le prêtre-prophète Ézéchiel.

Sédécias, oncle de Yehoyaqîn, est alors placé sur le trône mais lui aussi finit mal, très mal même car en 587, Nabuchodonosor détruit Jérusalem et le Temple, égorge ses fils devant lui, puis lui fait crever les yeux et l’emmène à Babylone où il meurt.

C’est donc lors de la première invasion de Juda que Nabuchodonosor déporte Daniel, et emporte une partie des objets sacrés du Temple à Babylone sa capitale, qui, selon la terminologie antique s’appelle « pays de Chinéar » (comparez Genèse 10.10 ; 14.1). Le roi met alors ces trésors dans le Temple de sa divinité principale qui se nomme Bel ou Mardouk. A cette époque, une conquête réussie est considérée comme la preuve de la supériorité du dieu du vainqueur sur les divinités des vaincus.

Avec cette intrusion dans Jérusalem de Babylone, qui est une nation païenne, commence « le temps des nations » dont parle Jésus (Luc 21.24) et qui consiste en une perte de souveraineté partielle ou totale d’Israël sur le territoire que l’Éternel a donné à Abraham. Cet état qui dure toujours ne cessera que lorsque le Messie reviendra sur terre pour établir son royaume de mille ans.

Versets 3-4a

Je continue le texte.

Le roi ordonna à Achpenaz, chef de son personnel, de faire venir des Israélites de lignée royale ou de famille noble, quelques jeunes gens sans défaut physique et de belle apparence (Daniel 1.3-4a).

Littéralement, Achpenaz est appelé « chef des eunuques ». C’est un haut fonctionnaire et le grand chambellan qui a la charge de tout le personnel du palais de Nabuchodonosor. La présence de ces jeunes Israélites à la cour du roi est l’accomplissement d’une prophétie d’Esaïe que je lis :

Et l’on prendra de tes fils, qui seront sortis de toi, que tu auras engendrés. Ils seront des eunuques dans le palais du roi de Babylone (Ésaïe 39.7 ; SER).

Il faut savoir que dans l’antiquité, le nom « eunuque » est appliqué à tout officier servant auprès d’un roi et pas seulement à des eunuques qu’on a châtrés. En effet, dans la Genèse il est écrit que les Madianites ont vendu Josèphe en Égypte à Potiphar, « eunuque de Pharaon » (Genèse 37.36 ; JER). Or, on sait que ce personnage n’est pas un eunuque au sens propre du terme car c’est un mari jaloux (Genèse 39.19-20).

Les jeunes Israélites de famille noble n’ont pas été emmenés à Babylone en qualité de prisonniers ou d’otages pour garantir l’obéissance du roi Yehoyakim, car, lorsque ce dernier s’est révolté (2Rois 24.1), les jeunes gens n’en ont souffert aucune conséquence. En effet, selon les us et coutumes de l’époque, quelques-uns des plus nobles représentants des peuples conquis étaient simplement destinés au service du roi vainqueur. Ce dernier pouvait aussi attendre de ces étrangers plus d’indépendance et de vérité que de la part de ses propres mages et conseillers.

Ces jeunes Israélites sont adolescents et on sait que les Perses commencent l’éducation des enfants nobles à quatorze ans afin qu’ils soient prêts à servir le roi à dix-sept ans.

Verset 4

Je continue le texte.

Ces jeunes gens sans défaut physique et de belle apparence devaient être doués d’intelligence, de sagesse dans tous les domaines, posséder de grandes connaissances, être vigoureux et capables d’apprendre la science, pour entrer au service du palais royal et apprendre la langue et la littérature des Chaldéens (Daniel 1.4).

Quand on fait son marché, on s’efforce de choisir de beaux légumes, eh bien c’est pareil pour le grand chambellan. Les Israélites qui sont formés aux affaires de l’État sont triés sur le volet ; ça ne colle pas très bien avec la philosophie actuelle où tout le monde « il est beau et il est gentil », mais c’était comme ça.

Au niveau physique, ces jeunes gens ne doivent pas avoir la moindre infirmité ou handicap, et ils doivent avoir une apparence susceptible de plaire au grand public. Je sais que dans le temps on choisissait les hôtesses et les stewards de cette façon, aujourd’hui peut-être aussi, mais il ne faut pas le dire.

Au niveau mental et intellectuel, ces jeunes doivent être brillants et désirer acquérir de nouvelles connaissances dans tous les domaines. Au point de vue social, ils seront avenants et courtois de façon à pouvoir représenter avantageusement leur maître.

Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, l’expression « la langue et la littérature des Chaldéens » ne désigne pas la langue en usage à Babylone au temps de Nabuchodonosor. En effet, le chaldéen de cette époque est très proche de l’hébreu, et en quelques mois, des jeunes gens intelligents peuvent le maîtriser sans difficulté. Ce qu’ils vont devoir apprendre est une littérature ancienne révolue qui est uniquement connue de la caste sacrée des mages, appelée « les Chaldéens » (Daniel 2.2). Ces hommes sont les dépositaires de traditions anciennes qui datent du temps des populations qui occupaient l’embouchure de l’Euphrate et du Tigre avant les Chaldéens. Ils parlaient alors l’akkadien et les jeunes Israélites devront l’apprendre parce que c’est dans cette langue que sont écrits les livres sacrés, les formules magiques, les règles d’interprétation des songes, les recueils d’astronomie et de physique, etc. Cette littérature représente une bibliothèque considérable dont nous possédons de nombreux fragments qui ont été déchiffrés.

Contrairement à ce que pense le commun des mortels, tous les écrivains sacrés n’étaient pas de condition humble. Moïse était versé dans toute « la sagesse des Égyptiens » (Actes 7.22) et à son époque, on sait déjà que la terre est ronde (comparez Ésaïe 40.22) et on connaît la distance entre la terre et le soleil.

En plus de la sagesse, Salomon était à la pointe du progrès dans toutes les disciplines scientifiques de son temps, et lui-même était une véritable encyclopédie.

Quant à l’apôtre Paul, c’est probablement l’un des hommes les plus instruits de son époque, car les cultures et philosophies grecque, romaine et juive, n’ont pas de secret pour lui.

Versets 5-7

Je continue le texte.

Le roi leur prescrivit pour chaque jour une part des mets de la table royale et du vin dont il buvait lui-même. Leur formation devait durer trois ans, après quoi ils entreraient au service personnel du roi. Parmi ceux qui furent sélectionnés dans la tribu de Juda, se trouvaient Daniel, Hanania, Michaël et Azaria. Le chef du personnel leur attribua de nouveaux noms, il appela Daniel Beltchatsar, Hanania Chadrak, Michaël Méchak  et Azaria Abed-Nego (Daniel 1.5-7).

Selon une coutume en vigueur dans l’antiquité (comparez Genèse 41.45), les jeunes gens reçoivent des noms nouveaux afin de parfaire leur immersion culturelle et puis c’est plus commode pour tout le monde. Même aujourd’hui, certains immigrants adoptent un nom passe-partout facile à comprendre et à épeler.

À un moment donné de son parcourt professionnel, mon oncle a repris son nom de guerre quand il était dans la résistance, parce que ses amis et clients n’étaient pas capables de prononcer ou d’écrire correctement son nom alsacien à écriture et consonance germanique.

En second lieu, les Babyloniens donnent des nouveaux noms à Daniel et ses amis pour des raisons idéologiques ; c’est un lavage de cerveau en quelque sorte, dont l’objectif est d’inciter les jeunes recrues à abandonner leurs racines religieuses et à s’attacher aux dieux de leur pays d’accueil.

De toute les nobles de Juda qui sont choisis, seuls Daniel et ses amis sont mentionnés parce que c’est d’eux qu’il est question dans la suite du livre. On leur attribue des noms babyloniens mais avec un sens religieux.

Daniel qui veut dire « Dieu est mon juge » est appelé Beltchatsar, qui signifie « que le dieu Bel protège sa vie ». Hanania qui veut dire « l’Éternel fait grâce » est appelé Chadrac, qui veut dire « je crains beaucoup un dieu ». Michaël qui veut dire « qui est égal à Dieu ? » est appelé Méchak qui signifie « je suis de peu de valeur devant mon dieu ». Azaria qui veut dire « l’Éternel est mon soutien » est remplacé par Abed-Négo qui veut dire « serviteur de Négo », le dieu de la végétation (Ésaïe 46.1). Mais ces changements de noms n’ont pas eu sur ces jeunes gens l’effet escompté, car la tentative de faire d’eux des Babyloniens dans leur tête comme dans leur accoutrement et comportement extérieur est un échec total.

Verset 8

Je continue.

Daniel prit dans son cœur la résolution de ne pas se rendre impur en consommant les mets du roi et en buvant de son vin. Il supplia le chef du personnel de ne pas l’obliger à se rendre impur (Daniel 1.8).

Ces quatre hommes acceptent bien de servir l’empereur mais à certaines conditions. Étant donné que les mets de la table royale sont préparés par des païens, ils ne sont pas Kascher. D’autre part, les Babyloniens mangent de tout et n’importe quoi et donc des animaux déclarés impurs par la Loi de Moïse (Lévitique 11.44-47). De plus, la viande provient d’animaux qui ont d’abord été sacrifiés aux idoles, et le vin aussi leur est dédié. Par contre, les légumes sont Kascher parce qu’ils n’ont pas été consacrés à de fausses divinités. Si Daniel et ses amis acceptent le vin et la viande, ils violent la loi de Moïse et sont coupables d’idolâtrie.

La devise À Paris « fais comme les Parisiens » ou À Babylone « fais comme les Babyloniens » est une philosophie très prisée de nos jours, mais qui ne convient pas du tout à des Juifs qui veulent rester fidèles à l’Éternel. Daniel et ses amis font partie de cette minorité d’Israélites justes qui correspond aux paroles de l’apôtre Paul, quand il écrit aux Romains :

De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l’élection de la grâce (Romains 11.5 ; LSG).

Cela dit et contrairement aux Juifs fidèles qui sont obligés d’observer les règles cérémonielles et alimentaires de la loi de Moïse, aujourd’hui, les croyants ne sont pas concernés. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Ce n’est pas un aliment qui peut nous rapprocher de Dieu ; en manger ou pas ne nous rendra ni meilleurs, ni pires. – Vous pouvez manger de tout ce qui se vend au marché sans vous poser de questions, par scrupule de conscience, sur l’origine de ces aliments. Car la terre et ses richesses appartiennent au Seigneur. Si un non-croyant vous invite et que vous désiriez accepter son invitation, mangez tranquillement de tout ce qu’on vous servira, sans vous poser de questions par scrupule de conscience (1Corinthiens 8.8 ; 10.25-27).

Verset 9

Je continue le texte.

Et Dieu accorda à Daniel la faveur du chef du personnel et lui fit trouver en lui quelqu’un de compréhensif (Daniel 1.9).

L’attachement de Daniel aux préceptes de la loi de Moïse alors qu’il se trouve au milieu des séductions d’une cour païenne, est le fruit de l’éducation pieuse qu’il a reçue dès son jeune âge, suite aux réformes religieuses entreprises par le bon roi Josias avec l’appui du prophète Jérémie. L’Éternel honore la confiance et la fidélité de Daniel en orientant souverainement les autorités païennes en sa faveur. Un proverbe dit :

Le cœur du roi est comme un cours d’eau entre les mains de l’Éternel : il le dirige à son gré (Proverbes 21.1).

Dieu ne permet pas que Daniel soit persécuté et s’arrange au contraire pour qu’on le respecte. Plus tard, il n’empêchera pas que Daniel soit attaqué, mais ce sera pour faciliter son élévation au plus haut poste de l’administration babylonienne (ch. 6). D’une manière ou d’une autre, Dieu honore ceux qui l’honorent.

Le récit de Daniel rappelle beaucoup celui de Joseph, fils de Jacob (Genèse 39.2-4, 21). Ces deux hommes apparaissent l’un au commencement de l’histoire d’Israël et l’autre à la fin du royaume israélite, et tous deux représentent le peuple élu fidèle à l’Éternel à la cour de rois païens. Comme Joseph, Daniel est irréprochable dans toute sa conduite, et tous deux sont doués d’une sagesse surnaturelle, possèdent le don d’interpréter les songes et arrivent aux plus grands honneurs.

Verset 10

Je continue le texte.

Mais le chef du personnel lui dit : – Je crains mon seigneur le roi qui a prescrit ce que vous devez manger et boire. Si jamais il trouvait que vous avez l’air d’être en moins bonne santé que les autres jeunes gens de votre âge, il m’en rendrait responsable et je le paierais de ma vie à cause de vous (Daniel 1.10).

On comprend les hésitations du grand chambellan car il risque sa peau dans cette affaire ; il aime bien Daniel mais se sent coincé entre le marteau et l’enclume.

Versets 11-12

Je continue.

Alors Daniel parla à l’intendant auquel le chef du personnel avait confié la responsabilité de prendre soin de lui, ainsi que de Hanania, de Michaël et d’Azaria. Il lui proposa : – Fais donc un essai avec nous pendant dix jours : qu’on nous serve seulement des légumes à manger et de l’eau à boire (Daniel 1.11-12).

Bien que dans un premier temps, le chambellan refuse la suggestion de Daniel, ce dernier ne se laisse pas abattre et porte son cas devant l’intendant dont il dépend. Le mot « légumes » veut dire « ce qui est semé » ; il désigne donc aussi des céréales. Or selon la loi de Moïse, rien de ce qui pousse en terre n’est impur. Donc, pour éviter de participer à l’idolâtrie babylonienne, les quatre Juifs veulent devenir végétariens. Mais à moins d’un miracle, ils vont en pâtir physiquement.

Cependant, Daniel compte sur une intervention de Dieu et ce n’est pas vraiment présomptueux de sa part parce qu’il sait très bien que pendant quarante ans dans le désert, le principal aliment des Israélites a été la manne qui ressemble à des grains de coriandre blanche, et qui « avait un goût de beignet au miel » (Exode 16.31) ; et le peuple de Dieu s’en est fort bien porté. D’ailleurs avant d’entrer dans le pays promis, on lit dans le livre du Deutéronome que Moïse a dit aux Israélites :

Oui, (l’Éternel) il t’a fait connaître la pauvreté et la faim, et il t’a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas et que tes ancêtres n’avaient pas connue. De cette manière, il voulait t’apprendre que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de toute parole prononcée par l’Éternel (Deutéronome 8.3).

Daniel sait qu’en obéissant à la Loi, il honore l’Éternel.

Versets 13-14

Je continue le texte.

Ensuite, tu compareras nos mines avec celles des jeunes gens qui mangent les mets du roi. Après cela, tu décideras d’agir envers nous selon ce que tu auras constaté. L’intendant accepta leur proposition et fit un essai pendant dix jours (Daniel 1.13-14).

Comme l’intendant est sous l’autorité du chambellan, il doit obtenir son aval. De toute façon, il ne prend pas de gros risques parce que dix jours à ne manger que des légumes n’est pas une période suffisamment longue pour avoir un effet négatif sur la santé.

Versets 15-16

Je continue.

Et au bout de ces dix jours, il était manifeste qu’ils avaient meilleure mine et qu’ils avaient pris plus de poids que tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi. Dès lors, l’intendant mit de côté les mets et le vin qui leur étaient destinés et leur fit servir seulement des légumes (Daniel 1.15-16).

Test réussi. Comme Daniel et ses amis se portent mieux et non plus mal que les autres stagiaires, on leur permet de continuer leur régime végétarien.

Dès le début du livre, on constate que l’Éternel pose sa bonne main sur ces quatre jeunes gens parce qu’ils ont à cœur d’obéir à ses commandements (Daniel 1.8). Cette histoire est une leçon pour le peuple élu qui a sévèrement été punie à cause de sa désobéissance persistante. Mais c’est aussi une leçon pour moi qui comme les rebelles peux choisir d’en faire uniquement à ma tête, mais alors je n’échapperais pas plus qu’eux aux conséquences de mes actions.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 22 2023

Émission du jour | 2 Rois 1.1 – 2.24

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