Les émissions

04 févr. 2025

Colossiens 1.24-29

Chapitre 1

Introduction

Quand nos filles étaient petites, elles ont attrapé tous les microbes qui traînaient et il arrivait que les symptômes étaient impressionnants et donc inquiétants pour les parents. Je me souviens d’une fois où notre cadette se tordait de douleurs. J’aurais bien pris ses souffrances si j’avais pu, mais c’était impossible. Après avoir vu le médecin et avoir administré des médicaments à une enfant malade, on ne peut guère faire mieux que de lui tenir compagnie, essayer de la consoler et de la distraire.

Mais c’est elle qui doit souffrir. Il y a certains fardeaux que vous et moi ne pouvons partager et devons donc porter seuls (Galates 6.5). Je peux certes confier mes problèmes à un ami, mais il ne peut pas prendre les décisions qui s’imposent à ma place. Et si je suis triste ou malade, c’est moi qui le ressens.

Un jour, je devrai mourir et aucun être humain ne pourra m’accompagner pour ce grand passage. Par contre, je sais que Jésus sera présent (Psaumes 23), car il a déjà été percé par l’aiguillon de la mort pour moi. Il y a presque 2 000 ans, il s’est revêtu de cette chair fragile que nous portons tous. Il a eu faim et soif ; il a été fatigué. Il a connu l’angoisse et les difficultés de la vie et surtout les affres de la croix en tant que Fils de Dieu. Quand on l’a emmené au supplice, il était seul, complètement seul puisque même Dieu son Père s’est détourné de lui. Son cri de désespoir résonne encore, ce cri où en langue hébraïque il a dit :

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Matthieu 27.46).

On ne pourra jamais comprendre ce qu’il a souffert afin d’effacer nos péchés et notre culpabilité, et nul ne pouvait participer à son sacrifice. Ce n’est pas du sang de martyr qu’il a versé, mais celui du Fils de Dieu. On peut cependant s’approprier la valeur de sa mort sur la croix, comprendre ce qu’il a accompli, l’accepter et recevoir le pardon de ses fautes, mais nous resterons à jamais de lointains spectateurs de ce qui s’est passé sur le mont du Calvaire entre les trois personnes de la Trinité.

Ce jour-là, de 9 h à midi, il faisait jour et les hommes ont fait ce qu’il y avait de pire. Les soldats romains se sont moqués de lui, l’ont frappé, fouetté et crucifié, puis les religieux sont venus voir mourir celui qui avait été leur mauvaise conscience, et eux aussi se sont moqués de lui. De 12 h à 15 h, il faisait nuit et Dieu a transformé la croix en un autel de sacrifice sur lequel l’Agneau de Dieu fut mis à mort pour ôter les péchés du monde. L’apôtre Pierre écrit :

Jésus-Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu (1Pierre 3.18 ; auteur).

Durant ses 3 ans de ministère, Jésus a tout supporté pour le royaume de Dieu et pour la justice de Dieu. À ses contemporains, il a une fois remarqué :

Maintenant vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité (Jean 8.40).

Il a aussi averti ses disciples disant :

Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous faisiez partie du monde, il vous aimerait parce que vous lui appartiendriez. Mais vous n’appartenez pas au monde parce que je vous ai choisis du milieu du monde ; c’est pourquoi il vous poursuit de sa haine. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi (Jean 15.18-20).

Et dans une de ses épîtres, l’apôtre Pierre écrit :

S’il vous arrive de souffrir pour la justice, vous serez heureux (1Pierre 3.17 ; auteur).

Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal. Au contraire, réjouissez-vous, car vous participez aux souffrances du Christ, afin d’être remplis de joie quand il paraîtra dans toute sa gloire (1Pierre 4.12-13).

Versets 25-26

Je continue maintenant à lire dans le premier chapitre de l’épître de Paul aux Colossiens.

Je suis devenu serviteur de l’Église de Jésus-Christ selon la responsabilité que Dieu m’a confiée à votre égard. Il m’a chargé d’annoncer pleinement sa Parole en vous faisant connaître le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ceux qui lui appartiennent (Colossiens 1.25-26 ; auteur).

Dieu avait confié une tâche précise à son apôtre : annoncer sa Parole en tous lieux où l’Esprit le conduirait. Voilà pourquoi Paul n’avait qu’une idée en tête, accomplir la volonté de Dieu en répondant parfaitement à son appel. Aux responsables de l’Église d’Éphèse, il a dit :

Ma vie m’importe peu, je ne lui accorde aucun prix ; mon but c’est d’aller jusqu’au bout de ma course et d’accomplir pleinement le service que le Seigneur m’a confié c’est-à-dire de proclamer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu (Actes 20.24).

La consécration de l’apôtre Paul était absolue. Il est le modèle à suivre. À la veille de son exécution, il écrit :

J’ai combattu le bon combat. J’ai achevé ma course. J’ai gardé la foi. Le prix de la victoire, la couronne de justice est déjà préparée pour moi. Le Seigneur, le juste Juge, me la remettra au jour du jugement (2Timothée 4.7-8 ; auteur).

Le secret de la réussite de l’apôtre Paul est simple ; il faisait ce que Dieu lui demandait, ni plus ni moins, ce qui fait qu’il était toujours satisfait. Durant son ministère, il n’a entrepris que 3 voyages missionnaires, tous dans les contrées riveraines de la mer Égée et en Asie Mineure, la Turquie actuelle ; en plus, le troisième était presque une copie carbone du second. Et pourtant, mis à part le Christ, personne n’a jamais eu autant d’impact sur l’humanité que lui.

Quant à Jésus, il n’a jamais quitté la Palestine, mais son influence se fait toujours fortement sentir encore aujourd’hui, aussi bien sur ceux qui l’acceptent que sur ses ennemis et ils sont de plus en plus nombreux. Les hommes ont inventé toutes sortes de théories dans le but plus ou moins avoué d’écarter le Christ de leur vie. Le communisme, par exemple, a essayé d’instaurer le royaume de Dieu sur terre, mais sans Dieu, évidemment. La recette du succès du Christ était de limiter son ministère à ce que Dieu son Père voulait qu’il accomplisse. Il n’a pas essayé d’ériger son propre empire. Il a dit :

Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé (Jean 5.30 ; Bible Louis Segond).

Obéir à Dieu se traduit par 4 comportements :

  • Premièrement, Jésus suivait l’emploi du temps que son Père lui révélait, agissant au rythme qui lui était dicté, ce qui fait qu’il n’était jamais en avance et n’arrivait jamais en retard (Jean 2.4 ; 7.30 ; 8.20 ; 12.27 ; 13.1 ; 17.1)
  • Deuxièmement, il se limitait aux objectifs que son Père lui avait fixés ; il n’a jamais cherché à se révéler au monde entier bien qu’il en avait le pouvoir. À une femme cananéenne, il a dit :

Ma mission se limite aux brebis perdues du peuple d’Israël (Matthieu 15.24).

  • Troisièmement, Jésus a limité ses activités à l’annonce du Royaume de Dieu refusant de se laisser embringuer dans les controverses de son époque. On se souvient de ce trait de génie quand il a dit :

Rendez donc à César ce qui revient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu (Matthieu 22.21).

Jésus n’a pas mélangé le domaine spirituel et celui de la politique.

  • Quatrièmement, il a passé l’essentiel de son temps à former ses apôtres, surtout Pierre, Jacques et Jean.

Pour en revenir à l’apôtre Paul, son enseignement correspondait à ce que Dieu lui avait révélé.

Cela dit, il existe une immense quantité de connaissances que Dieu cache aux hommes. Moïse a dit au peuple d’Israël :

Ce qui est caché est réservé à l’Éternel notre Dieu. Par contre, nous sommes concernés pour toujours par ce qui a été révélé, par toutes les paroles de cette Loi qu’il nous faut appliquer (Deutéronome 29.28).

Quand Paul parle du mystère qui était caché, il s’agit du plan de Dieu pour l’humanité qu’il n’avait pas révélé aux générations passées. Personne, pas même les prophètes de l’Ancien Testament, ne savait ce que le Seigneur de l’univers avait l’intention de faire. Mais ce plan secret, il l’a maintenant fait connaître, par le Saint-Esprit à l’apôtre Paul qui le proclame publiquement, sur tous les toits, pourrait-on dire (Colossiens 2.2 ; 4.3 ; Éphésiens 1.9 ; 3.9 ; Romains 16.25). Grâce à cette révélation, les chrétiens peuvent comprendre toute l’histoire humaine selon la perspective divine.

Jadis, tous les hommes croyaient en Dieu et cherchaient à donner un sens à leur vie de tous les jours en essayant de connaître les réalités célestes et en s’efforçant de percer le secret de leur avenir. C’est ce qui explique l’origine des textes apocalyptiques juifs, des religions à mystères païennes qui prétendent avoir accès à des connaissances réservées aux seuls initiés.

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil puisqu’aujourd’hui, on assiste à un engouement pour l’horoscope, les diseuses de bonne aventure et pour tout ce qui est du domaine occulte. L’arbre de la connaissance du bien et du mal a encore de beaux jours devant lui.

Ce que Dieu a révélé à Paul concerne l’œuvre de salut et l’accession des païens à la vie éternelle dans le cadre de l’Église universelle. Il faut rappeler que depuis la création, Dieu s’est comporté comme un intendant vis-à-vis de l’humanité, mais les critères de sa relation avec l’homme ont varié en fonction des époques. Sous le régime de la Loi, les Israélites s’approchaient de Dieu par le biais de sacrifices qui les rendaient présentables devant l’Éternel.

Cependant, ce n’était pas le sang des animaux qui les purifiait de leurs péchés, mais celui que le Christ verserait un jour. Aujourd’hui, les croyants n’apportent plus un petit agneau sur l’autel comme dans l’Ancien Testament, mais c’est au nom de Jésus qu’ils ont le droit et le devoir d’invoquer Dieu. Bien qu’au fil des siècles et des millénaires, les exigences divines aient changé, elles étaient toujours basées sur la foi du fidèle et la rédemption qui fut accomplie par le Christ sur la croix.

Alors que les hérétiques de Colosses se vantaient de posséder une connaissance secrète révélée seulement à un groupe restreint d’initiés, Paul déclare que la plénitude du mystère de Dieu réside en Jésus-Christ et en lui seul. Ce qui était auparavant caché à tous est maintenant révélé au grand jour aux masses par le biais de la Bonne Nouvelle en Jésus-Christ. Le grand secret, qui était totalement inconnu sous le régime de l’Ancien Testament, c’est l’Église.

Dorénavant, Dieu place tous les hommes sur un même pied d’égalité. Tous les êtres humains sont coupables à ses yeux ; mais maintenant, quelle que soit leur origine ethnique, ceux qui font confiance à Jésus sont baptisés par le Saint-Esprit dans cette nouvelle entité qui est l’Église. Il ne s’agit pas d’une bâtisse, mais de l’ensemble des croyants du monde entier. Juifs et païens sont désormais frères, car le mur qui les séparait a été renversé (Éphésiens 2.12-14).

Cette Église universelle est extrêmement précieuse aux yeux de Dieu parce qu’elle est le corps du Christ et a été créée grâce à sa mort sur la croix. Malheur donc à ceux qui persécutent ses membres, car ils s’attaquent à Jésus et c’est comme s’ils touchaient à la prunelle de ses yeux.

Verset 27

Je continue le texte.

Car Dieu a voulu faire connaître (aux croyants) quelle est la glorieuse richesse que renferme le secret de son plan pour les non-Juifs. Et voici ce secret : le Christ est en vous, lui en qui se concentre l’espérance de la gloire à venir (Colossiens 1.27).

L’existence de l’Église comme corps du Christ et la présence de Jésus par l’intermédiaire du Saint-Esprit dans le croyant font partie du mystère de Dieu. Alors que dans le passé, Dieu ne se révélait qu’aux Juifs (Romains 2.17 ; 3.1-2 ; 9.4), sous le régime de la Nouvelle Alliance et de la grâce en Jésus-Christ, tout change. Dans une autre épître, Paul écrit :

En ce temps-là (il parle de l’époque de l’Ancien Testament), vous étiez sans Messie, vous n’aviez pas le droit de faire partie du peuple d’Israël, vous étiez étrangers aux alliances conclues par Dieu pour garantir sa promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, par votre union avec le Christ, Jésus, vous qui, autrefois, étiez loin, vous êtes devenus proches grâce au sacrifice du Christ (Éphésiens 2.12-13).

Tous les êtres humains ont dorénavant accès à Dieu et à l’espérance de la gloire à venir, et cela, à la même condition, faire confiance à Jésus-Christ en tant que Fils éternel de Dieu. L’Ancien Testament annonçait la venue du Messie, mais le fait que l’Église, constituée en majorité de païens, serait son corps n’était pas révélé.

Le Nouveau Testament enseigne que par le Saint-Esprit, Jésus-Christ établit sa résidence spirituelle dans le croyant (Romains 8.9 ; 1Corinthiens 6.19-20 ; Éphésiens 2.22). L’Église y est décrite comme l’habitation de Dieu. Je lis le passage :

Car nous sommes, nous, le Temple du Dieu vivant. Dieu lui-même l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple (2Corinthiens 6.16).

À l’instant où quelqu’un place sa foi en Jésus, le Saint-Esprit fait sa résidence en lui et le baptise en le plaçant dans l’Église universelle qui est le corps du Christ. Le fait que Jésus habite dans chaque croyant est la source de leur espérance, dans le sens de certitude, de la gloire à venir. La réalité de la présence de Jésus est comme l’ancre de la promesse du royaume de Dieu ; c’est la garantie du bonheur éternel dans les cieux (2Corinthiens 5.15 ; Éphésiens 1.13-14).

Verset 28

Je continue le texte.

C’est ce Christ que nous annonçons, en avertissant et en enseignant tout homme, avec toute la sagesse possible, afin de faire paraître devant Dieu tout homme parvenu à l’état d’adulte dans son union avec le Christ (Colossiens 1.28).

La Bonne Nouvelle n’est pas quelque chose, mais quelqu’un. C’est Jésus-Christ. L’apôtre Jean écrit :

Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, ce que nos mains ont touché de la Parole de vie ; car la Vie s’est manifestée : nous l’avons vue, nous en rendons témoignage et nous vous annonçons cette Vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous est apparue (1Jean 1.1-2 ; auteur).

Soit j’ai Jésus et je possède la vie éternelle, soit je n’ai pas Jésus et je ne verrai jamais la vie. Il est hors de question et absolument impossible de trouver le salut et donc entrer au paradis sans passer par la personne du Christ. Il a lui-même dit :

Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6 ; Bible Louis Segond révisée).

Je partage le point de vue selon lequel toutes les religions se valent ; en effet, elles ont toutes leur origine dans les antres de l’enfer ayant été conçues par des hommes inspirés par des démons (1Timothée 4.1 ; Galates 1.8) ; elles sont donc toutes nuisibles et aussi mauvaises les unes que les autres. La vie éternelle ne s’obtient pas en suivant l’enseignement et les rites d’une religion, mais en acceptant la personne du Christ.

Cette vérité étant bien établie, Paul avait totalement abandonné le judaïsme pour n’annoncer que la Bonne Nouvelle de Jésus.

Cependant, son ministère ne se limitait pas à la simple conversion des païens. Il voulait aussi que chacun d’eux parvienne à l’état d’adulte spirituel. Il prêchait donc le plein Évangile sous toutes ses dimensions, pourrait-on dire, afin que ses auditeurs puissent non seulement recevoir le pardon de leurs fautes et obtenir la vie éternelle, mais aussi expérimenter la plénitude de vie que Jésus-Christ avait promise quand il a dit :

Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante (Jean 10.10).

Ailleurs, et parlant des dons spirituels, Paul écrit que leur but est de faire en sorte que les croyants parviennent tous ensemble à l’unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’adultes, à un stade où se manifeste toute la plénitude qui nous vient du Christ. De cette manière, nous ne serons plus de petits enfants ballottés comme des barques par les vagues et emportés çà et là par le vent de toutes sortes d’enseignements, à la merci d’hommes habiles à entraîner les autres dans l’erreur. Au contraire, en exprimant la vérité dans l’amour, nous grandirons à tous égards vers celui qui est la tête : le Christ (Éphésiens 4.13-15).

Quand Paul écrit : afin de faire paraître devant Dieu tout homme parvenu à l’état d’adulte, le mot traduit par état d’adulte veut dire mûr, parfait dans le sens qu’il ne manque rien, comme un fruit, qui ayant atteint sa pleine maturité, est bon à manger. C’est dans ce but que l’apôtre exhorte et instruit les Colossiens.

Il les met en garde contre les hérétiques et leur donne un enseignement complet sur la toute suffisance de la personne du Christ. Tous les apôtres qui ont écrit avaient le même objectif que Paul. Jacques écrit :

Il faut que votre endurance aille jusqu’au bout de ce qu’elle peut faire pour que vous parveniez à l’état d’adultes et soyez pleins de force, des hommes auxquels il ne manque rien (Jacques 1.4 ; comparez 1Corinthiens3.1-2 ; 1Thessaloniciens 5.23 ; Hébreux 5.11-14).

Verset 29

Je finis le chapitre premier de l’Épître de Paul aux Colossiens.

Voilà pourquoi je travaille et je combats par la force du Christ qui agit puissamment en moi (Colossiens 1.29).

Le verbe traduit par je travaille veut dire peiner à la tâche, travailler sans relâche, se donner de la peine (1Corinthiens 15.10, 58 ; Galates 4.11), et le verbe pour je combats que Paul répète dans le verset suivant et un peu plus loin dans cette épître (Colossiens 2.1 ; 4.12) a donné en français agoniser, c’est tout dire. Ce mot signifie aller au bout de ses forces dans le cas d’un athlète qui donne tout ce qu’il a dans un stade (1Corinthiens 9.25 ; 1Timothée 6.12).

L’apôtre dévouait toute l’énergie et toute la force que Dieu lui accordait à l’annonce de la Bonne Nouvelle, et ce, à deux niveaux : présenter la personne de Jésus-Christ et aider les croyants à grandir dans la foi. Ce n’était pas une tâche facile, mais bien plutôt un travail assidu et dangereux puisqu’il lui coûta la vie. Cependant, Paul a tenu bon parce qu’il était absolument consacré et la puissance qui agissait en lui était surnaturelle ; elle lui venait du Christ lui-même.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2024

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