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22 janv. 2025

Cantique des cantiques 2.15-17

Chapitre 2

Introduction

La fable du corbeau et du renard est sans doute l’une des plus connues de La Fontaine. Elle est tellement célèbre qu’elle fait partie de la liste des récitations que je me souviens avoir dû apprendre par cœur quand j’étais en cours élémentaire. Bien plus tard, au lycée je l’ai à nouveau découverte, mais pour rigoler cette fois-ci, car c’était en argot. Le renard a une réputation bien méritée d’adresse et de ruse ; c’est un carnassier redoutable et particulièrement destructeur surtout des poules, mais aussi de certaines cultures. Il en est question dans la suite du texte.

Nous avons déjà en notre possession 8 clichés de la relation amoureuse entre Salomon et sa dulcinée, et nous arrivons maintenant à la 9ème prise de vue de cette aventure. C’est une sorte d’interlude qui précise deux idées de la photo précédente, d’une part, qu’il s’est passé quelque chose, un incident qui a froissé la Sulamite, mais d’autre part, qu’elle est toujours follement éprise de son bien-aimé.

Salomon a déjà demandé deux fois à sa bien-aimée :

Lève-toi, mon amie, ma belle et viens

et sa dernière invitation a été :

Ma colombe nichée aux fentes du rocher, cachée au plus secret des parois escarpées, fais-moi voir la figure de ton corps et entendre ta voix, car ta voix est bien douce et ta figure est charmante (Cantique des cantiques 2.14).

Muette jusqu’ici, la Sulamite rompt enfin son silence.

Versets 15-17

Je finis la lecture du chapitre deux du Cantique des cantique où la Sulamite répond enfin à Salomon.

Attrapez-nous les renards, les petits renards ravageurs de vignes, car notre vigne est en fleur. Mon bien-aimé, il est à moi, et moi, je suis à lui, lui qui fait paître son troupeau sur les prés pleins de lis. Avant que le jour ne se rafraîchisse et que les ombres s’enfuient, reviens, ô toi mon bien-aimé, pareil à la gazelle ou à un jeune faon sur les monts escarpés (Cantique des cantiques 2.15-17 ; auteur).

Cette réplique de la Sulamite laisse perplexe, et Salomon qui a composé le Cantique des cantiques ne donne nulle part le moindre indice qui permette de résoudre cette énigme ; on sait tout juste qu’il s’agit d’une métaphore. Ces paroles sont donc à prendre au sens figuré et les vignes en fleurs représentent la relation amoureuse des deux jeunes gens.

Salomon est venu voir sa bien-aimée pour l’inviter à faire une promenade avec lui, mais il a bien du mal à la décider. Il a pourtant fait valoir que le temps est idéal quand il lui a dit :

L’hiver est passé et les pluies ont cessé, leur saison est finie. On voit des fleurs éclore à travers le pays, et le temps de chanter est revenu (Cantique des cantiques 2.11-12).

Mais elle ne se laisse pas convaincre tout de suite parce qu’elle veut d’abord qu’ensemble ils éliminent les petits renards ravageurs, c’est-à-dire qu’ils solutionnent leurs difficultés parce que, comme de gros nuages, ils obstruent le soleil radieux de leur amour.

Une clôture ou une palissade est efficace pour empêcher les gros prédateurs d’entrer dans une propriété, mais les renards qui sont plutôt sveltes arrivent souvent à se faufiler quelque part et à trouver moyen de passer ; c’est d’ailleurs ce qui les rend si dangereux. C’est pareil dans un couple. Les conjoints prennent garde d’éviter les situations évidentes qui pourraient les séparer, mais c’est souvent l’accumulation des petites disputes qui au fil du temps fait éclater la relation.

C’est maintenant, alors que l’amour entre Salomon et la Sulamite est en fleur et avant qu’ils ne concrétisent leur union, qu’ils doivent chasser tous les petits renards qui minent leur relation. Il s’agit des problèmes que tous les amoureux du monde rencontrent comme par exemple la méfiance quand l’un des deux se demande si l’autre est sincère ou joue seulement avec ses sentiments ; la jalousie qui consiste à voir une menace dans toutes les fréquentations de l’autre ; le sentimentalisme bon marché, l’égoïsme quand l’un se sert de l’autre pour réparer un ego blessé ou satisfaire ses propres besoins ; ce peut aussi être l’orgueil de l’un ou des deux qui fait que chacun campe sur ses positions et refuse de reconnaître ses torts ; la rancœur qui ne veut pas pardonner ; ou encore les sarcasmes, l’impatience, etc. Ces renards petits et gros ravagent les vignes depuis la nuit des temps et continueront à le faire jusqu’à la fin du monde.

La Sulamite ne dit pas : « tu attrapes d’abord les renards ou je vais attraper les renards », mais

attrapez-nous les renards

ce qui est une façon de dire que la responsabilité de régler les désaccords incombe à tous deux afin que par la suite ils n’aient plus autant de divergences.

Salomon, l’auteur, est réaliste, car il nous montre ici que l’harmonie parfaite n’existe pas, qu’une relation amoureuse est fragile et que les deux membres du couple doivent fournir des efforts continuels afin de protéger leur relation et la préserver de manière à ce qu’elle perdure, et en effet, on va voir que les deux jeunes gens ont parfois bien du mal à accorder leur violon. Ici, c’est Salomon qui s’efforce de décider sa belle à le suivre, mais plus loin ce sera la Sulamite qui se lancera dans une recherche frénétique bizarre de son bien-aimé et qui aura le plus grand mal à le trouver.

Selon l’interprétation typologique, les renards sont de deux ordres : les fautes qu’un croyant commet, et les hommes rusés qui représentent un réel danger. Dans l’évangile selon Luc, on lit que Jésus traite le roi Hérode de renard (Luc 13.32), car il est à la fois rusé comme le diable et un despote de grande envergure, un parmi d’autres dans la longue liste des monstres assoiffés de sang qui ont utilisé leur pouvoir pour massacrer des innocents.

Pour ce qui est des fautes personnelles, je me souviens quand, enfant, j’allais me confesser devant un prêtre. Il fallait d’abord réciter une prière dans laquelle je disais que j’avais péché par pensées par paroles par actions et par omissions. Les fautes délibérées ou les médisances sont des gros renards parce qu’elles sont évidentes. Mais il y a aussi les mauvaises pensées, les bonnes actions qu’on fait pour se satisfaire soi-même, et bien sûr toutes celles qu’on ne fait et pour lesquelles on a des tas d’excuses. Ces fautes subtiles passent souvent inaperçues mais dans son épître, Jacques écrit :

Si quelqu’un sait faire le bien et ne le fait pas, il commet un péché (Jacques 4.17 ; SER).

Comme ces petits renards ne se font pas remarquer, ils peuvent continuer leur œuvre destructrice indéfiniment. Jésus reste le modèle à suivre car il dit de lui qu’il parcourait le pays en faisant le bien (Actes 10.38). La plupart d’entre nous sommes remplis à ras bord de bonnes intentions. Par contre, pour ce qui est d’agir, c’est une toute autre histoire. Jésus a dit :

L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté mais la nature humaine est bien faible (Matthieu 26.41).

Il est difficile à un croyant de ne pas se laisser envahir par les renards ravageurs parce qu’il a des responsabilités à la fois devant Dieu et devant les hommes. Sous l’Ancienne Alliance, le prophète Samuel qui avait la charge du peuple d’Israël, a dit :

En ce qui me concerne, que l’Éternel me garde de commettre une faute contre lui en cessant de prier pour vous. Je continuerai à vous enseigner le bon et droit chemin (1Samuel 12.23).

Combien de bons chrétiens font de longues listes de tout ce qu’ils vont réaliser pour Dieu, et puis rien ne se passe ; toutes ces belles résolutions finissent en lettres mortes. Un petit renard qu’on voit partout est cette hypocrisie qui se cache derrière une attitude pieuse, qui n’est rien d’autre qu’une mascarade, un show pour donner le change, un déguisement de carnaval afin que les autres ne sachent pas vraiment qui on est. Le costume trois-pièces et les beaux chapeaux vous en mettent plein la vue, c’est d’ailleurs bien là leur but. Ils attirent l’attention sur l’apparence afin de mieux dissimuler les pensées cachées du cœur.

Se montrer partial envers les gens en fonction de leur tenue vestimentaire, leur condition sociale ou leur fonction est encore un autre de ces renards ravageurs. Dans son épître, Jacques écrit :

Si vous vous livrez à des considérations de personnes, vous commettez un péché, vous êtes convaincus de transgression par la loi (Jacques 2.9 ; Bible Segond révisée).

Un ami missionnaire était dans une église où on le connaissait bien et où il avait été invité pour qu’il explique son travail. Malheureusement, le pasteur qui l’a invité a fait une erreur dans son planning car ce même dimanche, dans l’assemblée se trouve un soldat en uniforme qui est en permission et qui revient tout juste de la guerre en Irak. Or, le comité d’accueil a tout bien orchestré pour l’honorer. On le fait venir sur le podium ; on l’applaudit bien fort ; on lui remet un chèque et le pasteur a fait un de ces discours langue de bois propre aux politiciens. Après le chant de clôture et alors que tout le monde quitte les lieux ravi du divertissement du jour, quelqu’un se précipite devant le micro pour dire : « Ah oui, n’oubliez pas de saluer le frère untel missionnaire au Congo qui est parmi nous aujourd’hui ».

Après avoir déclaré :

Attrapez-nous les renards, les petits renards ravageurs de vignes, car nos vignes sont en fleur

et sans la moindre transition, la Sulamite dit subitement :

Mon bien-aimé, il est à moi, et moi, je suis à lui, lui qui fait paître son troupeau sur les prés pleins de lis (Cantique des cantiques 2.16).

De toute évidence, son état d’esprit a considérablement changé, ce qui suggère que le courant passe à nouveau entre les deux amoureux et donc qu’elle a finalement accepté de faire une promenade avec son bien-aimé et qu’ils ont réglé leurs différends. Apparemment, tous les petits renards ont été attrapés et mis en cage et il n’y a plus aucune ombre au tableau.

L’expression de possession mutuelle :

Mon bien-aimé, il est à moi, et moi, je suis à lui

ou son équivalent, revient encore deux fois dans la suite du texte (Cantique 6.3 ; 7.11).

Les deux amoureux expérimentent l’union de leurs cœurs avant celle de leurs corps. L’amour qu’ils ont l’un pour l’autre est exclusif, ce qui prouve bien qu’à cette époque de sa vie, Salomon n’a pas un harem à son service et sa bien-aimée n’est pas une femme parmi toute une flopée, car il est à elle, et à personne d’autre. Son bien-aimé lui appartient en propre. Quand on aime quelqu’un, on ne le partage pas sur la place publique.

Par ailleurs, les paroles :

Mon bien-aimé, il est à moi, et moi, je suis à lui

rappellent un texte du prophète Jérémie qui exprime la relation d’alliance entre l’Éternel et son peuple. Je le lis :

Je disposerai leur cœur à me connaître et à savoir que je suis l’Éternel. Alors ils seront mon peuple, et moi, je serai leur Dieu (Jérémie 24.7).

Cette prophétie ne s’est évidemment pas encore accomplie, mais elle le sera tout comme la promesse que l’Éternel a faite à Abraham quand il lui a dit :

Je maintiendrai éternellement mon alliance avec toi, puis avec ta descendance après toi, de génération en génération. En vertu de cette alliance, je serai ton Dieu et celui de ta descendance après toi (Genèse 17.7).

Dans une perspective spirituelle, la déclaration de la Sulamite : « Mon bien-aimé, il est à moi, et moi, je suis à lui » peut aussi être appliquée à la relation entre l’Église et le Christ. Jean rapporte dans son évangile que Jésus a dit à ses disciples :

Après ma résurrection, vous connaîtrez que moi, je suis en mon Père ; vous saurez aussi que vous êtes en moi, et que moi je suis en vous (Jean 14.20 ; auteur).

Ou, de façon abrégée : « vous en moi, et moi en vous ». Cette affirmation extraordinaire est possible parce que Jésus s’est identifié à ses disciples et à tous ceux qui croient en lui depuis sa venue, en subissant le jugement de Dieu pour eux, à leur place. Aux Éphésiens, Paul écrit :

Alors que nous étions spirituellement morts à cause de nos fautes, Dieu nous a fait revivre les uns et les autres avec le Christ. Par notre union avec Jésus-Christ, Dieu nous a ressuscités ensemble et nous a fait siéger ensemble dans le monde céleste (Éphésiens 2.5-6).

Le croyant est ressuscité avec Jésus. Il est assis avec lui dans les lieux célestes. Il est accepté par Dieu parce qu’il est uni au Christ. Je conçois que cette union est bien mystérieuse, mais ce n’est parce que je ne la comprends pas qu’elle n’est pas réelle. C’est aussi parce que tous les croyants sont unis en Jésus-Christ et avec lui que dans son épître aux Colossiens, l’apôtre Paul les exhorte en disant :

Puisque vous êtes ressuscités avec le Christ : recherchez donc les réalités d’en haut, là où se trouve le Christ, qui “ siège à la droite de Dieu ” (Colossiens 3.1).

Depuis l’ascension de Jésus, les croyants doivent le représenter sur terre. Parce qu’il a pris leur place sur la croix, ils doivent prendre la sienne ici-bas. Ceux qui par la foi vivent selon l’enseignement du Nouveau Testament ont appris à être contents parce qu’ils savent qu’un jour, ils seront héritiers de Dieu leur Père. Ils n’éprouvent donc pas le besoin des m’as-tu-vu, de paraître et de se montrer, d’atteindre un statut social élevé et d’être admiré. Dans sa première épître aux Corinthiens, Paul écrit :

Que personne ne mette sa fierté dans des hommes, car tout est à vous, que ce soit l’univers, la vie, la mort, le présent ou l’avenir. Tout est à vous ; et vous êtes à Christ (1Corinthiens 3.21-22).

Jésus est venu pour être notre Sauveur et notre Berger. Tous les croyants doivent pouvoir dire de lui ce que la Sulamite a dit à Salomon :

Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui

Quand elle déclare qu’elle lui appartient, elle ajoute :

lui qui fait paître son troupeau sur les prés pleins de lis

La Sulamite aime Salomon dans son rôle de berger dont les qualités sont la force, le courage, la patience, la tendresse, la compréhension et la douceur. Une brebis sait instinctivement qu’elle peut compter sur son pasteur pour la nourrir, la soigner et la protéger. Ce fut l’expérience du roi David qui a si bien exprimé la paix de celui qui se confie en l’Éternel dans les psaumes magnifiques qu’il a composés. Le plus connu est probablement le Psaume 23. Je le résume :

L’Éternel est mon berger. Je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans des prairies verdoyantes, et il me conduit au bord des eaux calmes. Il me rend des forces neuves, et, pour l’honneur de son nom, il me mène pas à pas sur le droit chemin. Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es auprès de moi : ta houlette me conduit et ton bâton me protège. Oui, toute ma vie, ta bonté et ton amour m’accompagneront (Psaumes 23).

Finalement, la Sulamite termine cet interlude en disant :

Avant que le jour ne se rafraîchisse et que les ombres s’enfuient, reviens, ô toi mon bien-aimé, sois semblable à la gazelle ou à un jeune cerf sur les monts escarpés (Cantique des cantiques 2.17 ; auteur).

C’est la deuxième fois que la Sulamite compare son bien-aimé à une gazelle et à un jeune cerf. La première fois qu’il a suscité en elle cette image, il accourait plein de fougue et en toute hâte pour lui rendre visite et l’inviter à parcourir avec lui une nature embellie par le retour du printemps (Cantique 2.9). Mais quand Salomon est arrivé, la réception de sa bien-aimée fut à peine cordiale parce qu’il y avait des problèmes non réglés entre eux. Elle lui a alors dit qu’ensemble ils devaient attraper les petits renards qui saccagent leur relation amoureuse.

Puis il semble qu’ils soient partis faire une très longue promenade, car leur relation est maintenant au beau fixe. Comme Salomon doit la quitter, la Sulamite le prie de revenir au plus vite, ce soir même et avec la même impétuosité qu’il a montré très tôt ce matin en sautant sur les montagnes et en bondissant sur les collines (Cantique 2.8). Elle désire qu’ensemble, ils puissent profiter de la fraîcheur du soir.

En Orient, on sort après le coucher du soleil, quand les ombres ont disparu et la brise a remplacé la chaleur étouffante de la journée (comparez Genèse 3.8).

Le 9e cliché montre donc que la visite impromptue de Salomon a permis d’attraper les petits renards et donc permis à leur relation d’atteindre de nouveaux sommets.

Selon l’interprétation typologique, le départ de Salomon correspond à l’ascension du Christ qui est monté aux cieux et s’est assis à la droite du Père. Le soupir de la Sulamite est celui des croyants de tous les temps qui désirent passionnément et ardemment le retour de leur Seigneur, espérant qu’il aura lieu de leur vivant. Avant de quitter cette terre, Jésus s’est adressé à ses disciples et à travers eux à tous les croyants de tous les temps. Jean rapporte qu’il leur a dit :

Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis (Jean 14.3).

Ce retour prévu sur le calendrier divin est ce qu’on a coutume d’appeler « l’enlèvement de l’Église ». D’ailleurs, l’apôtre Paul conclut sa première épître aux Corinthiens en disant : « Maranatha ! (1Corinthiens 16.22), ce qui veut dire « le Seigneur vient ! » Et l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Encore un peu de temps, un tout petit peu de temps, et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas (Hébreux 10.37).

Mais déjà au premier siècle, certains se montrent impatients. C’est à eux que dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre dit :

Mais il y a un fait que vous ne devez pas oublier, mes chers amis, c’est que, pour le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour (2Pierre 3.8).

Le livre de l’Apocalypse insiste beaucoup sur le retour de Jésus-Christ, mais il s’agit de sa venue pour régner 1 000 ans sur cette terre en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Je lis ces passages qui se trouvent à la fin de ce livre :

Et voici, je viens bientôt. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. Et l’Esprit et l’épouse disent : — Viens. Et que celui qui entend dise : — Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement (Apocalypse 22.7, 12, 17).

L’avant-dernier verset de toute la révélation biblique est une parole de Jésus qui dit :

Celui qui atteste ces choses dit : — Oui, je viens bientôt (Apocalypse 22.20).

À quoi l’apôtre Jean qui a écrit l’Apocalypse répond :

Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! (Apocalypse 22.20).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

Émission du jour | Éphésiens 6.13-16

Prendre les armes de Dieu (suite)

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