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21 janv. 2025

Cantique des cantiques 2.9-14

Chapitre 2

Introduction

Il est intéressant de faire une liste des phrases et des mots qui décrivent des amoureux car il y en a beaucoup. Par exemple, ils sont dévoués et zélés l’un pour l’autre ; ils ont hâte de se revoir et aucune distance qui les sépare n’est trop grande pour être franchie.

Dans le Cantique des cantiques, Salomon rend visite à la Sulamite, sa bien-aimée, mais ce n’est pas les mains dans les poches et d’un pas nonchalant, car l’apercevant de loin elle dit :

Oui, le voici, il vient, sautant sur les montagnes et bondissant sur les collines. Mon bien-aimé ressemble à la gazelle ou à un jeune cerf (Cantique des cantiques 2.8-9).

Tandis qu’elle est occupée à des travaux domestiques, son bien-aimé l’appelle alors qu’il est encore éloigné de sa demeure. Elle reconnaît le son de sa voix ; elle sursaute, abandonne son ouvrage et court en toute hâte à la fenêtre où elle le regarde approcher du mur d’enceinte qui entoure l’enclos de sa maison. Il regarde en direction de sa bien-aimée entre les lattes entrecroisées de la claire-voie pour distinguer son visage.

Versets 9-14

je reprends en détail le 8e cliché de l’aventure amoureuse de Salomon et de la Sulamite dans le second chapitre du Cantique des cantiques.

Le voici : il est là, derrière notre mur, guettant par les fenêtres et lançant des regards à travers les treillis. Mon bien-aimé me parle, et il me dit : “ Lève-toi, mon amie, ma belle et viens. Car l’hiver est passé et les pluies ont cessé, leur saison est finie. On voit des fleurs éclore à travers le pays, et le temps de chanter est revenu. La voix des tourterelles retentit dans nos champs. Sur les figuiers, les premiers fruits mûrissent. La vigne en fleur exhale son parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle et viens. ” Ma colombe nichée aux fentes du rocher, cachée au plus secret des parois escarpées, fais-moi voir la figure de ton corps et entendre ta voix, car ta voix est bien douce et ta figure est charmante (Cantique des cantiques 2.9-14 ; auteur).

La Sulamite est au Liban chez elle dans sa maison. Son bien-aimé est venu lui rendre visite parce qu’il lui fait toujours la cour et en vue d’une réconciliation, vu qu’ils se sont quittés un peu fâchés. En effet, elle ne dit pas : « il est là, derrière le mur, mais derrière notre mur ». Il ne s’agit pas d’une barrière naturelle, mais psychologique. Tous deux se tiennent d’un côté et de l’autre de cet obstacle qui opère une séparation entre eux. Il y a comme un nuage dans leur relation.

Selon l’interprétation typologique, il existe aussi et véritablement un mur entre, d’une part, Dieu, et d’autre part, les hommes, y compris les croyants. D’un côté se tient le Seigneur dans la sainteté, et de l’autre, nous baignons dans nos péchés. Alors que Dieu cherche à rétablir le contact avec l’homme, peu d’entre nous s’empressent de répondre à son appel.

Après la résurrection, Jésus est monté au ciel pour s’asseoir à la droite de Dieu tandis que les disciples sont restés sur terre. Une situation semblable avait déjà eu lieu plusieurs fois auparavant. Ainsi, après le miracle de la multiplication des pains, Jésus est monté sur une colline pour communier avec son Père et prier tandis que ses disciples sont restés en bas et se sont embarqués sur la mer de Galilée où a éclaté un très gros orage (Jean 6.15, 18).

À l’heure où je vous parle, Jésus est au ciel et nous sommes toujours ici-bas dans la tourmente où nous devons lutter contre des ennemis divers et variés qui essaient de nous tenir éloignés du Seigneur. Il y a l’attrait de ce monde avec tout ce qui brille ; il y a aussi nos propres convoitises bassement charnelles, et en troisième lieu le diable. Les apôtres citent ces murs qui si facilement séparent l’homme de son créateur (Éphésiens 6.12 ; 1Jean 2.16 ; Jacques 1.14-15 ; 2Pierre 1.4).

Alors que Jean Baptiste baptise les Juifs repentants, les chefs religieux rappliquent pour lui demander ce qu’il fait. Il leur répond alors :

Moi, je vous baptise dans l’eau, mais au milieu de vous se trouve quelqu’un que vous ne connaissez pas (Jean 1.26).

La situation n’a guère évolué puisque l’immense majorité des êtres humains ne connaît pas Jésus-Christ ou choisit de l’ignorer. Un mur de péchés, d’indifférence et de rébellion les sépare de leur Créateur.

Versets 10-11

La Sulamite continue à raconter ce qui s’est passé.

Mon bien-aimé me parle, et il me dit : Lève-toi, mon amie, ma belle et viens. Car l’hiver est passé et les pluies ont cessé, leur saison est finie (Cantique des cantiques 2.10-11).

Salomon invite sa belle à le rejoindre en lui disant : « Lève-toi, mon amie, ma belle et viens », parce qu’il désire qu’ensemble ils profitent de cette belle journée de printemps en faisant une promenade en pleine nature. Il indique par là qu’il veut passer du temps avec elle parce qu’elle lui est très chère quelles que soient leurs différences. Il cherche à mieux connaître sa bien-aimée et par là découvrir comment ne pas la froisser dans l’avenir.

Quand on aime quelqu’un, on veut tout savoir sur cette personne. Aucun détail n’est banal et tout est important : son passé, son présent, ses aspirations futures, ses sentiments, ses idées, ses croyances, ses craintes, ce qui ne lui plaît pas, ses préférences, ses goûts, et tout ce que j’oublie. Mais apprendre à vraiment connaître une personne demande beaucoup de temps parce qu’il faut attendre qu’elle se sente suffisamment à l’aise pour accepter de s’ouvrir et de se livrer. Salomon est spécialement venu pour cette raison. Il a mis de côté ses occupations royales afin de se consacrer entièrement à sa bien-aimée.

Selon l’interprétation typologique, Jésus parle à son Église qui est sa bien-aimée et qu’il voit belle et pure, bien qu’elle soit constituée de croyants qui sont corrompus et commettent encore bien des fautes. Dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

Le Christ a aimé l’Église : il a donné sa vie pour elle afin de la rendre digne de Dieu après l’avoir purifiée par sa Parole, comme par le bain nuptial. Il a ainsi voulu se présenter cette Église à lui-même, rayonnante de beauté, sans tache, ni ride, ni aucun défaut, mais digne de Dieu et irréprochable (Éphésiens 5.25-27).

Comme le savon nettoie les saletés, les Écritures purifient ceux qui se soumettent à son enseignement, parce que c’est la Parole de Dieu qui met nos péchés en lumière et une fois qu’on les reconnaît comme tels devant Dieu, il nous les pardonne au nom de Jésus-Christ. C’est aussi la raison pour laquelle les croyants organisent des réunions bibliques où ils étudient la Parole de Dieu. Dans son épître, Jacques écrit :

Débarrassez-vous donc de tout ce qui souille et de tout ce qui reste en vous de méchanceté, pour recevoir, avec humilité, la Parole qui a été plantée dans votre cœur, car elle a le pouvoir de vous sauver (Jacques 1.21).

Et à de jeunes croyants, l’apôtre Pierre écrit :

Désirez comme des enfants nouveau-nés le lait non frelaté de la parole, afin que par lui vous croissiez pour le salut (1Pierre 2.2).

Salomon précise que l’hiver est passé. Après des mois sans sève et sans croissance, l’énergie débordante du printemps se déclenche brusquement. La terre revêt un manteau de tendre verdure parsemée d’innombrables fleurs multicolores, et avec leur nouvelle parure, les bois s’animent de mille chants.

Selon l’interprétation typologique, l’hiver et les pluies représentent les épreuves, les difficultés et les drames de la vie.

En 2006, le 5 Octobre pour être précis, la communauté amish de Pennsylvanie enterre cinq fillettes qui ont été abattues à bout portant par un fou dingue trois jours plus tôt. À ce sujet et bien que ce ne soit pas ce dont je parle, je ne peux pas m’empêcher de souligner que si on peut trouver les Amish arriérés parce qu’ils refusent l’électricité, le téléphone et les tracteurs, ils possèdent quelque chose de bien plus précieux. Ils sont capables de pardonner complètement de tout leur cœur à ceux qui leur font le plus grand mal. Quel exemple au monde dans lequel nous vivons ! Depuis ce triste événement, il s’est bien sûr passé d’innombrables tragédies du même genre parce que nous sommes en proie au mal. Mais à la fin du monde, quand Dieu aura tiré un trait final sur les activités humaines, le mal sera anéanti et les croyants ne connaîtront plus jamais de détresses. Dans le livre de l’Apocalypse, on lit :

Car l’Agneau qui est au milieu du trône prendra soin d’eux comme un berger, il les conduira vers les sources d’eaux vives, et Dieu lui-même essuiera toute larme de leurs yeux. Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu (Apocalypse 7.17 ; 21.3-4).

Versets 11-12

Il n’y aura plus de gris non plus.

Car l’hiver est passé et les pluies ont cessé, leur saison est finie. On voit des fleurs éclore à travers le pays, et le temps de chanter est revenu. La voix des tourterelles retentit dans nos champs (Cantique des cantiques 2.11-12).

La musique et le chant font partie des moyens de louer Dieu. Dans l’éternité, les bienheureux entonneront un chant nouveau. Toujours dans le livre de l’Apocalypse, on lit :

Et ils chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d’en briser les sceaux car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations (Apocalypse 5.9).

Dans son évangile, Luc décrit la naissance de Jésus-Christ avec davantage de détails que Matthieu, Marc et Jean. Il donne tout un contexte qui permet de mieux mesurer l’impact social, culturel, religieux et politique que cette naissance a eu sur les Juifs de Palestine. Il nous rapporte aussi les prières de louanges chantées par Marie, mère de Jésus, d’Élizabeth, mère de Jean-Baptiste, et de son père, le prêtre Zacharie, les louanges des anges et des bergers qui sont venus adorer l’enfant Jésus, puis des prophètes Siméon et Anne dans le Temple.

Au premier siècle, les premiers chrétiens se font remarquer parce qu’ils chantent beaucoup lors de leurs cultes. Les oiseaux nous donnent l’exemple ; leurs chants comme d’ailleurs la beauté et le parfum des fleurs, le monde animal et toute la nature majestueuse et multicolore qui nous entoure ont des raisons d’être pratiques qui nous sont utiles et qui nous réjouissent. Cependant, la première vocation de toute la création est de rendre gloire à Dieu.

Salomon qui continue donc à faire la cour à sa bien-aimée lui dit : « La voix des tourterelles retentit dans nos champs ». La tourterelle fait partie de la même famille que la colombe, mais elle est plus fine que cette dernière. Elle vit dans les champs et son roucoulement annonce l’arrivée du printemps. La colombe est l’emblème universel de la paix parce que dans l’histoire de Noé, quand elle est revenue dans l’arche, elle tenait dans son bec une feuille d’olivier et la preuve que le châtiment divin de l’humanité avait pris fin. Dans la Genèse, on lit :

Noé [..] attendit encore sept autres jours et lâcha de nouveau la colombe hors du bateau ; elle revint vers lui sur le soir, tenant dans son bec une feuille d’olivier toute fraîche ; Noé sut ainsi que les eaux s’étaient résorbées sur la terre (Genèse 8.6, 8-11).

La colombe apparaît aussi quand Jésus est baptisé par Jean-Baptiste. L’apôtre Jean écrit :

C’est à cette époque que parut Jésus. Il se rendit de la Galilée au Jourdain, auprès de Jean, pour être baptisé par lui. Jean aperçut Jésus qui se dirigeait vers lui ; alors il s’écria : — Voici l’Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde. Aussitôt après avoir été baptisé, Jésus sortit de l’eau. Alors le ciel s’ouvrit pour lui et il vit l’Esprit de Dieu descendre sous la forme d’une colombe et venir sur lui. En même temps, une voix venant du ciel fit entendre ces paroles : — Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie (Jean 1.29 ; Matthieu 3.13, 16-17).

Le Saint-Esprit qui apparaît sous la forme d’une colombe et qui se pose sur Jésus est un signe de paix de la part de Dieu. Il tend à l’humanité une feuille d’olivier en quelque sorte. Le baptême de Jésus signifie le début de son ministère en tant que médiateur entre Dieu et l’homme afin de nous réconcilier avec le Créateur.

La croix huguenote qui est le symbole des premiers protestants français comprend à sa base un petit pendentif ayant la forme d’une colombe, et qui pour tous les croyants représente le Saint-Esprit comme garant de la paix qui a été conclue entre Dieu et l’humanité au nom de Jésus-Christ. Par sa mort expiatoire sur la croix, il a joué le rôle de paratonnerre en quelque sorte, parce qu’il a pris sur lui la juste colère du Dieu trois fois saint contre les hommes coupables. Il s’en suit que tous ceux qui cherchent un abri sous la protection du Christ sont préservés du jugement à venir et héritent la vie éternelle. Si quelqu’un est sauvé, il n’y est pour rien, il le doit entièrement et uniquement à ce que Jésus a fait pour lui sur la croix. Tous les péchés que vous avez commis dans votre vie sont soit sur votre compte personnel soit sur le compte du Christ ; il n’existe aucune autre possibilité. Si ces fautes sont sur votre dos, vous subirez le châtiment divin et devrez les expier vous-même pour l’éternité. Mais si par un acte de foi vous cherchez refuge en Jésus-Christ, le jugement de vos péchés a déjà eu lieu ; c’est fini, c’est réglé et vous êtes en paix avec votre Créateur qui est alors votre Père céleste.

Quand aura lieu l’enlèvement de l’Église dans les airs, tous les croyants y participeront et pas seulement les super saints, car ce n’est pas un certain niveau de spiritualité qui garantit une place au paradis, mais le sang que Jésus a versé et qui seul a le pouvoir d’effacer les péchés. C’est son sacrifice qui établit la paix entre Dieu et ceux qui lui font confiance.

Verset 13

Salomon dit à sa bien-aimée :

L’hiver est passé [..]. On voit des fleurs éclore à travers le pays, et le temps de chanter est revenu (Cantique des cantiques 2.11,12). Sur les figuiers, les premiers fruits mûrissent. La vigne en fleur exhale son parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle et viens (Cantique des cantiques 2.13).

Le temps de se réjouir est revenu, non seulement parce que le printemps est de retour, mais surtout parce que c’est le moment de la réconciliation entre les deux amoureux.

Le figuier est un arbre fruitier fort complexe. En Palestine, il porte des récoltes qui sont de deux ordres : les précoces sont des bourgeons qui se développent sur le bois de l’année précédente et qu’on peut ramasser dès la fin mars. Les tardives poussent à la base des feuilles sur les nouvelles branches. Certaines mûrissent à partir du mois d’août et pendant tout l’été, tandis que les autres figues restent suspendues à l’arbre pendant l’hiver et ne mûriront qu’à partir de juin de l’année suivante après l’apparition des feuilles (Marc 11.13). C’est plutôt compliqué. Ici, il s’agit des figues qu’on cueille au printemps.

 

Verset 14

Salomon qui continue à faire la cour à sa bien-aimée lui dit :

Ma colombe nichée aux fentes du rocher, cachée au plus secret des parois escarpées, fais-moi voir la figure de ton corps et entendre ta voix, car ta voix est bien douce et ta figure est charmante (Cantique des cantiques 2.14).

La colombe fait son nid dans les creux des rochers et s’y cache quand elle est effrayée. On ne peut alors ni la voir ni l’entendre. Salomon compare cet oiseau à la Sulamite parce qu’elle demeure timidement cachée à l’intérieur de sa maison. Pourtant quand elle a entendu la voix de son bien-aimé, elle a tressauté de joie et s’est précipitée à la fenêtre pour le regarder alors qu’il accourait à elle. Bien qu’il ne fasse guère de doute que les amoureux sont en froid, elle reste très attachée à son bien-aimé.

Dans l’Ancien Testament, la tourterelle représente parfois le peuple d’Israël, tandis que les bêtes sauvages sont ses ennemis, constitués des nations païennes qui l’entourent. Le psalmiste supplie l’Éternel en disant :

Ne livre pas aux bêtes fauves ta tourterelle, n’oublie pas indéfiniment le sort des affligés qui t’appartiennent ! (Psaumes 74.19).

Dans les Écritures, le rocher symbolise toujours un lieu stable, solide et sur lequel on peut trouver un appui et un refuge pour échapper au danger. L’Éternel dit à Moïse :

Quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher et je te couvrirai de ma main, jusqu’à ce que j’aie passé (Exode 33.22).

Lorsque Jésus demande à ses disciples ce qu’ils pensent de lui, l’apôtre Pierre s’exclame : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » Suite à cette déclaration, Jésus lui dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre j’édifierai mon Église, contre laquelle la mort elle-même ne pourra rien » (Matthieu 16.16, 18). En grec, Jésus fait un jeu de mots. Il utilise les mots « petros » et « petra » qui ont la même racine. Littéralement, il dit : « tu es une pierre et sur ce roc j’édifierai mon Église ». Ce roc est le Christ lui-même. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Pour ce qui est du fondement, nul ne peut en poser un autre que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre d’angle (1Corinthiens 3.11 ; Éphésiens 2.20 ; comparez 1Pierre 2.6).

Le roc représente aussi les paroles de Jésus, car Matthieu rapporte que dans l’une de ses paraboles, il dit :

Celui qui écoute ce que je dis et qui l’applique, ressemble à un homme sensé qui a bâti sa maison sur le roc. Il a plu à verse, les fleuves ont débordé, les vents ont soufflé avec violence, ils se sont déchaînés contre cette maison : elle ne s’est pas effondrée, car ses fondations reposaient sur le roc (Matthieu 7.24-25).

Selon l’interprétation typologique, la Sulamite décrite comme une tourterelle effrayée et en danger représente le croyant. À ses disciples, Jésus a dit :

Voici : je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes (Matthieu 10.16).

La colombe et la tourterelle sont des oiseaux très simples, simplets même. Ils se promènent souvent sur la route sans trop se soucier des voitures et ça finit très mal. C’est pourquoi Jésus a aussi dit qu’il faut être avisé comme un serpent sinon on se fait tout simplement écraser.

 

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 22 2023

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