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24 déc. 2026

Apocalypse 6.15 – 7.2

Chapitre 6

Verset 15

« Les cavaliers de l’Apocalypse » est le nom d’une taverne, de plusieurs bières, d’un film, de quatre sculptures en bronze dans la ville de Bruges en Belgique, statues qui apparaissent dans une série télévisée (Highlanders). Bref, parce qu’ils nourrissent un certain fantasme, on a fait des « cavaliers de l’Apocalypse » tout et n’importe quoi. À ce jour, personne ne les a rencontrés et pour cause, ils n’ont pas encore fait leur entrée sur scène. Ce sont peut-être des personnages symboliques mais ils ne relèvent pas de la fiction car ce qu’ils représentent est bien réel. Ils apparaissent dans le chapitre six du livre de l’Apocalypse, dans une vision de l’apôtre Jean, qui les voit défiler un à un en réponse à l’ouverture par le Seigneur Jésus-Christ de quatre des sept sceaux qui scellent un parchemin.

Puis à tour de rôle, ils se lancent à la conquête du monde en y provoquant les pires des catastrophes imaginables, semant la terreur et la destruction. Le premier cavalier est un mystificateur qui établit une paix illusoire, une fausse sécurité dans le monde, le second déclenche des guerres effroyables, le troisième orchestre une famine généralisée et le quatrième s’appelle « la Mort », c’est tout dire surtout qu’il est suivi de son chariot qui lui est « le séjour des morts ». Ce tandem vient récolter les fruits des malheurs précédents, et pour faire bon poids bonne mesure, ils y ajoutent des catastrophes naturelles, des attaques par la faune animale ainsi que des épidémies épouvantables. En tout et pour tout, le quart de la population mondiale est emporté. Nous sommes dans cette période inouïe encore à venir qui s’appelle la Tribulation et qui durera sept ans.

À l’ouverture du cinquième sceau, l’attention de Jean est attirée par une scène céleste. Sous l’autel du royaume des cieux, il voit les âmes des martyrs qui crient vengeance, ce qui prépare les catastrophes suivantes.

Avec l’ouverture du sixième sceau (Apocalypse 6.12), nous entrons dans « La Grande Tribulation », la seconde moitié des sept ans de châtiment. Un terrible tremblement de terre secoue terre et ciel. Il est tellement dévastateur que les hommes impies qui survivent n’ont qu’une idée en tête : fuir.

Je continue de lire dans le chapitre six du livre de l’Apocalypse.

Les rois de la terre et les hauts dignitaires, les chefs militaires, les riches et les puissants, tous les esclaves et tous les hommes libres, allèrent se cacher au fond des cavernes et parmi les rochers des montagnes (Apocalypse 6.15).

Il est intéressant de remarquer qu’ici, l’humanité est divisée en sept catégories. « Esclaves et hommes libres » sont compris, mais un accent particulier est mis sur les grands et les puissants. Tous les dirigeants et premiers ministres, les despotes et les barbouzes, les PDG et chefs d’entreprise, les athlètes et les artistes ont un dénominateur commun : ce n’est pas l’humilité qui les étouffe et pour cause, car ils se prennent pour le centre du monde, pour la crème de la crème. Il en a toujours été ainsi et ce n’est pas demain que ça va changer. Si justement, car un jour ils vont tous blêmir.

Les catastrophes engendrées par l’ouverture du sixième sceau terrorisent toutes les couches de la société, le commun des mortels et les petites gens bien sûr, mais aussi les gens influents, l’élite, le dessus du panier comme les chefs d’État, « les hauts dignitaires (megistanes), les chefs militaires », les directeurs de ceci et de cela ; tous sont dans un état de panique. Vu que les constructions humaines sont détruites par les divers fléaux venus du ciel et de sous la terre, les hommes cherchent refuge « parmi les rochers des montagnes » (Ésaïe 2.19), moins exposées aux cataclysmes. Terrorisés, ils tentent coûte que coûte d’échapper à la mort.

Versets 16-17

Je finis de lire le chapitre six.

Ils criaient aux montagnes et aux rochers : – Tombez sur nous et cachez-nous loin du regard de celui qui siège sur le trône, loin de la colère de l’Agneau. Car le grand jour de leur colère est arrivé, et qui peut subsister ? (Apocalypse 6.16-17).

Ces paroles invoquent et implorent peut-être « Dame Nature » pour demander sa protection (comparez Osée 10.8 ; Luc 23.30), et on peut être certain que c’est exactement ce que plusieurs font. Mais cette supplication que nous rapporte Jean est aussi une façon poétique d’exprimer le comportement des habitants de la terre qui cherchent désespérément refuge dans ce qu’ils pensent être le meilleur abri qui soit.

Confrontés à de nouvelles calamités, ils sont obligés de courber l’échine et de reconnaître qu’ils subissent le courroux de Dieu, le châtiment de leurs péchés. Ils savent maintenant que les fléaux qui les poursuivent viennent du Seigneur du ciel et de la terre, et que l’heure du grand règlement de compte a sonné. Mais, comme chacun sait, il est tout à fait impossible d’échapper à Dieu. Parlant d’Israël, le prophète Amos écrit :

S’ils s’enfoncent jusqu’au séjour des morts, ma main les en arrachera. S’ils montent jusqu’au ciel, je les en ferai redescendre. S’ils se cachent au sommet du Carmel, je les y chercherai et les attraperai, et s’ils plongent au fond des mers, pour se dérober à mes yeux, je donnerai l’ordre au serpent d’aller les mordre là (Amos 9.2-3).

Les habitants de la terre subissent « la colère de l’Agneau ». Cette expression n’apparaît que dans le livre de l’Apocalypse et elle est paradoxale, c’est le moins qu’on puisse dire. A-t-on jamais vu quelqu’un menacé par un agneau ? Les loups et les ours, d’accord ! Les taureaux aussi sont dangereux et une vache ou un cheval peut blesser en donnant un coup de pied, mais un agneau ?

La première fois que Jésus est venu, il était « doux (comme un agneau) et humble de cœur » (Matthieu 11.29) mais ça ne l’a pas empêché de se mettre en colère contre ceux qui dans le temple faisaient du commerce (Jean 2.13-17 ; Matthieu 21.12-13) et de les jeter avec perte et fracas. Il n’est donc pas surprenant de lire que « l’Agneau de Dieu est dans une grande colère » quand il jugera le monde avec la plus grande sévérité.

Le chapitre six qui a décrit l’ouverture des six premiers sceaux se termine par la question de rhétorique : « Qui peut subsister ? », et la réponse est évidemment : Personne ! Les prophètes Nahoum et Malachie écrivent respectivement :

Mais qui supportera le jour de sa venue ? Ou qui tiendra quand il apparaîtra ? Car il sera semblable au brasier du fondeur, au savon de potasse des blanchisseurs (Malachie 3.2). Les montagnes vacillent à son approche (de l’Éternel), les collines s’effondrent, la terre se soulève devant ses pas, tout l’univers est bouleversé avec ceux qui l’habitent. S’il se met en colère, qui pourra subsister ? Et qui tiendra quand son courroux s’enflamme ? Car sa fureur se répand comme un incendie, les rochers se renversent à son approche (Nahoum 1.5-6).

Si au sixième sceau nul ne peut subsister, que va-t-il arriver au septièmes sceau, qui contient le jugement des sept trompettes ? Et qu’adviendra-t-il ensuite quand la septième trompette sonnera et déclenchera les sept coupes de la colère de Dieu ? Qui va échapper à la plus grande hécatombe de l’histoire de l’humanité ?

Cependant, avant l’ouverture du septième sceau, et avant que ne se poursuive le rythme effréné des châtiments divins, avec le chapitre sept, le lecteur a droit à une pause qui lui permet de reprendre son souffle et de respirer. Le but de ce chapitre est de répondre à la question : « qui peut subsister ? » Un intermède similaire apparaît également dans le jugement des trompettes et le jugement des coupes.

Chapitre 7

Introduction

Le chapitre sept présente deux groupes de personnes. Le premier groupe (Apocalypse 7.1-8) se compose des 144 000 évangélistes juifs qui sont miraculeusement préservés car Dieu les protège contre tout, ce qui inclut ses propres jugements ainsi que la furie de l’Antichrist qui tente en vain de les supprimer. Ayant survécu aux guerres, à la famine, aux catastrophes naturelles, aux épidémies, et à la persécution, ils entrent dans le royaume de mille ans que Jésus établira.

Le deuxième groupe qui apparaît dans le chapitre sept (Apocalypse 7.9-17) se compose des martyrs. Certes, ils mourront mais ils entreront dans le repos céleste parce qu’ils ont placé leur confiance en Jésus-Christ. Après les événements terribles des sceaux précédents, le Saint-Esprit nous rappelle que même quand Dieu déchaîne sa colère, il n’oublie pas de faire grâce. Le prophète Habaquq écrit :

Ô Éternel, dans ton indignation, rappelle-toi d’être clément ! (Habaquq 3.2).

Même si c’est d’une façon différente, les deux groupes qui sont épargnés par les jugements de Dieu font l’objet de sa grâce. En cela, ils contrastent radicalement avec les non-croyants impies, qui eux subissent de plein fouet l’ardeur de la colère de Dieu, et pour qui aucune échappatoire n’est possible. Envisageant ce temps de la fin, dans ses deux épîtres aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul écrit :

La ruine fondra subitement sur eux, comme les douleurs saisissent la femme enceinte, et aucun n’échappera (1Thessaloniciens 5.3). Le Seigneur Jésus apparaîtra du haut du ciel, avec ses anges puissants et dans une flamme. Ce jour-là, il punira comme ils le méritent ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui n’obéissent pas à l’évangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de sa puissance glorieuse (2Thessaloniciens 1.7-9). Voilà pourquoi Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge. Il agit ainsi pour que soient condamnés tous ceux qui n’auront pas cru à la vérité et qui auront pris plaisir au mal (2Thessaloniciens 2.11-12).

La Tribulation est un temps de jugement sans précédent dans l’histoire de l’humanité, mais aussi l’occasion pour des multitudes d’être sauvées par la foi en Jésus-Christ, bien que beaucoup et peut-être même la plupart des croyants périra du fait des persécutions orchestrées par l’Antichrist (Apocalypse 13.7, 10 ; 14.13 ; 17.6 ; 20.4). D’ailleurs certains sont déjà apparus sous l’autel céleste au moment de l’ouverture du cinquième sceau (Apocalypse 6.9-11). Ce sont les martyrs dont il est dit :

(Ils) avaient été égorgés à cause de leur fidélité à la Parole de Dieu et du témoignage qu’ils avaient rendu (Apocalypse 6.9).

Il faut garder à l’esprit que les fidèles qui meurent pendant les années d’horreur de la Tribulation ne subissent pas la colère de Dieu. En effet, dans sa première épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul écrit :

(Nous attendons) que revienne du ciel son Fils qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient (1Thessaloniciens 1.10). Car Dieu ne nous a pas destinés à connaître sa colère, mais à posséder le salut par notre Seigneur Jésus-Christ : il est mort pour nous afin que, vivants ou morts, nous entrions ensemble, avec lui, dans la vie (1Thessaloniciens 5.9).

La mort du croyant est simplement le moyen par lequel il entre dans la présence de son Sauveur.

Cela dit, parmi ceux qui deviennent croyants pendant la Tribulation, beaucoup ne mourront pas. Ils survivront et entreront dans le royaume millénaire de Jésus-Christ. Le Seigneur a lui-même enseigné cette vérité dans la parabole des brebis et des boucs qu’on trouve dans l’évangile selon Matthieu. Je lis le passage :

Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous ses anges, il prendra place sur son trône glorieux. Tous les peuples de la terre seront rassemblés devant lui. Alors il les divisera en deux groupes – tout comme le berger fait le tri entre les brebis et les boucs. Il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Après quoi, le roi dira à ceux qui seront à sa droite : “ Venez, vous qui êtes bénis par mon Père : prenez possession du royaume qu’il a préparé pour vous depuis la création du monde ” (Matthieu 25.31-34). Puis il se tournera vers ceux qui seront à sa gauche : “ Retirez-vous loin de moi, vous que Dieu a maudits, et allez dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges ” (Matthieu 25.41).

Tous les croyants encore en vie au moment de la seconde venue du Seigneur entrent dans le royaume millénaire du Christ. Cette population est composée, d’une part, des multitudes issues des nations païennes (Ésaïe 2.2-4 ; Michée 4.1-5 ; Zacharie 8.20-23), et d’autre part, des Juifs repentis. En effet, à la fin des sept années de Tribulation, tous les descendants d’Israël qui n’ont pas péri suite aux jugements de Dieu sont sauvés (Zacharie 12.10–13.1 ; 13.8-9). Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

L’endurcissement d’une partie d’Israël durera jusqu’à ce que l’ensemble des non-Juifs soit entré dans le peuple de Dieu, et ainsi, tout Israël sera sauvé. C’est là ce que dit l’Écriture : De Sion viendra le Libérateur ; il éloignera de Jacob toute désobéissance (Romains 11.25-26).

Verset 1

Je commence maintenant de lire le chapitre sept du livre de l’Apocalypse.

Après cela, je vis quatre anges ; ils se tenaient debout aux quatre coins de la terre. Ils retenaient les quatre vents de la terre pour qu’aucun vent ne souffle ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre (Apocalypse 7.1).

L’expression « Après cela » apparaît plusieurs fois dans le livre de l’Apocalypse pour annoncer un changement de scène (Apocalypse 4.1 ; 7.1, 9 ; 15.5 ; 18.1 ; 19.1). La vision du jugement du sixième sceau ayant pris fin, l’attention de Jean se porte sur l’action de Dieu dans le monde en faveur des justes. Mais d’abord, aux quatre extrémités de la terre, l’apôtre voit quatre anges qui ont reçu tout pouvoir sur les éléments naturels car le texte dit qu’ « ils retenaient les quatre vents de la terre » (comparez Jérémie 49.36 ; Matthieu 24.31).

Les gens un peu simplets s’imaginent que l’allusion poétique de Jean aux coins de la terre reflète la notion primitive selon laquelle notre planète est plate et carrée. Mais il n’en est rien car cette expression fait référence aux quatre points cardinaux et prend en compte tous les vents du nord, sud, est et de l’ouest.

À leur poste, les anges s’assurent qu’il n’y a aucun souffle d’air dans aucune direction, « ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre ». Tout est immobile et figé sur place ; c’est le grand calme plat.

Le vent est dû à l’énergie solaire et à la rotation de la terre. C’est le vent qui actionne le cycle hydrologique qui transporte l’eau de l’océan jusqu’au-dessus des terres pour les arroser. Mais ici, quatre anges retiennent les vents comme si c’étaient des chevaux fougueux qui essaient de se dégager de leurs entraves.

Dans les Écritures, les vents font partie des moyens que Dieu utilise pour ses jugements. Dans le psaume 148, le psalmiste écrit :

Éclairs, grêle, neige, brume, vents impétueux qui exécutez ses ordres ! (Psaumes 148.8 ; comparez Jérémie 49.36 ; Daniel 7.2 ; Osée 13.15).

Mais pendant tout l’interlude du chapitre sept, aucun jugement n’a lieu car le septième sceau n’est pas ouvert et aucune trompette ne sonne.

Verset 2

Je continue le texte du chapitre 7.

Et je vis un autre ange monter du côté de l’Orient. Il tenait le sceau du Dieu vivant. Il cria d’une voix forte aux quatre anges auxquels Dieu avait donné le pouvoir de ravager la terre et la mer (Apocalypse 7.2).

Dieu se prépare maintenant à préserver les siens. Un cinquième ange apparaît et selon toute apparence, il est d’un rang supérieur aux quatre premiers puisqu’il leur donne l’ordre de ne pas agir tant que, dit-il :

Nous n’avons pas marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu (Apocalypse 7.3).

Cet ange est un personnage très important et même une sorte de chambellan à Dieu puisqu’il possède son sceau. Le mot grec (sphragis) ainsi traduit désigne généralement « une chevalière ». Les rois et les grands de ce monde trempent leur bague dans de la cire fondue et cachètent les documents qu’ils veulent authentifier et protéger des curieux. Et c’est exactement ce que le cinquième ange va faire en marquant les croyants du « sceau du Dieu vivant ». Plus loin dans le livre, Jean nous révèle le motif de cette estampille quand il écrit :

Alors je vis l’Agneau qui se tenait debout sur le mont Sion, et avec lui, les cent quarante-quatre mille qui portent son nom et le nom de son Père inscrit sur leurs fronts (Apocalypse 14.1).

Le prophète Ézéchiel rapporte un jugement d’Israël, où les justes ont été préalablement marqués d’une façon similaire. À cette occasion, l’Éternel dit à son Ange :

Passe au milieu de la ville de Jérusalem et marque d’une croix sur le front les hommes qui gémissent et se plaignent à cause de toutes les pratiques abominables qui se commettent dans cette ville. Puis je l’entendis dire aux autres : – Passez dans la ville derrière lui et frappez sans un regard de pitié ! Soyez sans merci. Tuez les vieillards, les jeunes gens, les jeunes filles, les enfants, les femmes, jusqu’à ce que tous soient exterminés ! Mais ne touchez pas à ceux qui portent sur le front la marque d’une croix (Ézéchiel 9.4-6).

Pareillement, ceux qui seront marqués avec le sceau de Dieu par les anges seront épargnés par les fléaux de Dieu, lors de l’ouverture du septième sceau et des jugements des trompettes et des coupes qui ne vont plus tarder (Apocalypse 9.4).

Quand Dieu a détruit le monde par le déluge, il a préservé Noé et sa famille. Quand il a réduit Sodome et Gomorrhe en cendres, il a préservé Lot le neveu d’Abraham, ainsi que ses deux filles. Lorsque Jéricho a été conquise par Israël, il a préservé la prostituée Rahab et toute sa famille. Et quand il a fait subir les X plaies à l’Égypte, il a préservé son peuple.

Dieu sait préserver les siens et dans les exemples que je viens de donner, il l’a fait, et pendant la Tribulation il le fera encore. Mais dans son infinie sagesse, Dieu a aussi ses raisons pour ne pas préserver ses fidèles, qui souffrent au même titre que n’importe quel être humain. Mais alors prenons pour exemple l’attitude des compagnons de Daniel qui disent au roi Nabuchodonosor :

Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée (Daniel 3.17-18 ; SER).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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