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18 déc. 2026

Apocalypse 5.6-14

Chapitre 5

Verset 6a

Au 16e siècle, on appelait « surprise » un impôt extraordinaire, c’est à dire en plus. Pour une surprise elle avait de quoi surprendre. Aujourd’hui une surprise n’est plus un impôt et elle peut être bonne ou mauvaise, ou neutre. C’est en tout cas l’expérience de l’apôtre Jean. Il est au ciel entouré d’éclairs et le tonnerre gronde, ce qui laisse présager le jugement terrible que va subir le monde impie. Il regarde vers le trône, le poste de pilotage des opérations qui ne vont plus tarder. Il s’attend à voir « le lion de la tribu de Juda », mais oh surprise, au lieu d’un lion il voit un agneau.

Je continue de lire dans le chapitre cinq du livre de l’Apocalypse.

Alors je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un Agneau qui se tenait debout (Apocalypse 5.6 a).

Ici, le mot pour « agneau » (arnion) signifie « agnelet ou agneau domestique », ce qui souligne sa docilité et rappelle que Jésus a donné sa vie de son plein gré ; personne ne la lui a prise. D’ailleurs l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

En entrant dans le monde, le Christ a dit (à Dieu) : Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande : tu m’as formé un corps. Alors j’ai dit : Voici je viens – dans le rouleau du livre, il est question de moi – pour faire, ô Dieu, ta volonté (Hébreux 10.5, 7).

Le mot « agneau », ou plutôt « agnelet » (grec : arnos) revient 31 fois dans l’Apocalypse et une fois à la fin de l’évangile selon Jean où il est appliqué aux croyants (Jean 21.15). C’est une forme diminutive du mot habituel pour « agneau » (arnos : Jean 1.29, 36 ; Actes 8.32 ; 1Pierre 1.19 ; arên : Luc 10.3). Cet agnelet évoque la Pâque juive car pour célébrer cette fête, les familles sacrifient un agneau. Mais selon le livre de l’Exode, il faut qu’ils le gardent chez eux pendant quatre jours avant de l’égorger pour s’assurer qu’il est en parfaite santé (Exode 12.3-6). Dans l’Ancien Testament, Jésus n’est représenté sous la forme d’un agneau qu’une seule fois, par le prophète Ésaïe qui écrit :

On l’a frappé, et il s’est humilié, il n’a pas dit un mot. Semblable à un agneau mené à l’abattoir, tout comme la brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas dit un mot (Ésaïe 53.7).

Ce passage est repris par Luc dans le livre des Actes (Actes 8.32). Dans le Nouveau Testament, mis à part la citation de Luc, seuls les apôtres Jean et Pierre appellent Jésus « un agneau ». Dans son évangile, Jean rapporte que Jean Baptiste dit deux fois :

Voici l’agneau de Dieu (Jean 1.29, 36).

Et dans sa première épître, Pierre écrit :

Il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous (1Pierre 1.19).

Ce sont les quatre références du Nouveau Testament où Jésus est appelé « agneau » avec le mot usuel pour cet animal. Par contre, et comme je l’ai dit, dans l’Apocalypse « agnelet » est appliqué à Jésus 31 fois.

Même si Jean voit Jésus sous l’aspect d’un agneau, l’un des 24 anciens l’a désigné comme « le lion de la tribu de Juda ». « Un agneau », c’est Jésus humble lors de sa première venue mais il va revenir en tant que lion, Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Ici, Jean ne le voit pas à la droite de Dieu mais sur le trône parce que c’est lui qui ordonne les séries de jugements du monde qui préparent et conduiront à son retour en gloire.

Verset 6 b, c

Je continue le texte.

(Alors je vis au milieu du trône un Agneau qui se tenait debout.) Il semblait avoir été égorgé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre (Apocalypse 5.6 b, c).

Cet agneau est tout à fait inhabituel. Il est là bien vivant et pourtant il semble avoir été immolé car il a encore une plaie béante ou il porte la cicatrice d’une blessure mortelle. Cependant, bien qu’on l’ait fait mourir, il est ressuscité et a triomphé de la mort et de ses ennemis.

Une autre caractéristique surprenante pour un agneau que Jean remarque est qu’il a « sept cornes ». Dans les Écritures, « les cornes », une image tirée du monde des animaux, symbolisent la force, la puissance, et l’aptitude à combattre. Le chiffre « sept » indique la perfection, la totalité. « Sept cornes » symbolise donc l’autorité et la puissance absolue de cet Agneau.

Enfin, le dernier trait inhabituel de cet agneau que Jean rapporte est qu’il possède « sept yeux ». Dans les Écritures, « les yeux » signifient la connaissance et comme il y en a sept, il s’agit d’une connaissance totale, l’omniscience divine. Dans le livre de Zacharie, on lit :

Quant à ces sept, ce sont les yeux de l’Éternel qui parcourent toute la terre (Zacharie 4.10).

« Les sept yeux » de l’agneau représentent le Saint-Esprit en pleine action qui joue le rôle d’éclaireur avant que l’attaque contre le monde impie soit lancée.

Verset 7

Je continue le texte.

L’Agneau s’avança pour recevoir le livre de la main droite de celui qui siégeait sur le trône (Apocalypse 5.7).

Cette scène émouvante est le dernier acte de la première vision que Jean reçoit alors qu’il est dans le royaume de Dieu. Quelqu’un dans l’univers a le droit, la puissance et l’autorité d’ouvrir les sept sceaux du livre. Il est prêt à livrer bataille à Satan, ses cohortes et à l’Antichrist afin de reprendre possession de la terre. Ce moment est décisif dans l’histoire de l’humanité car il signifie que « le temps des nations » est arrivé à son terme.

Je ne suis pas sûr de pouvoir expliquer comment l’Agneau qui se tient debout au milieu du trône s’avance pour « recevoir le livre de la main droite de celui qui siégeait sur le trône ». Quoi qu’il en soit, sous le regard émerveillé de Jean, l’Agneau prend le livre de la main droite de Dieu avec la ferme intention d’en ouvrir les sept sceaux.

Verset 8

Je continue le texte.

Lorsqu’il (l’Agneau) eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau. Ils avaient chacun une harpe et des coupes d’or remplies d’encens qui représentent les prières de ceux qui appartiennent à Dieu (Apocalypse 5.8).

L’apparition de « l’Agneau » qui vient prendre le livre déclenche une symphonie de louanges venant des quatre coins du ciel. Cet élan spontané d’adoration est dû à la réalisation par toutes les créatures qui habitent le royaume des cieux, que le moment si longtemps attendu est enfin arrivé.

Après sa résurrection, Jésus est monté aux cieux et s’est assis à la droite du Père où il a retrouvé la gloire qu’il avait avant les origines du monde (Jean 17.5). Dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

Le Christ est placé bien au-dessus de toute Autorité, de toute Puissance, de toute Domination et de toute Souveraineté : au-dessus de tout nom qui puisse être cité, non seulement dans le monde présent, mais aussi dans le monde à venir (Éphésiens 1.21).

Mais bien qu’il ait été ainsi exalté, Jésus ne règne pas encore. Un célèbre prédicateur du début du siècle dernier (Donald Gray Barnhouse) a fait remarquer un jour dans un sermon qu’il y a quatre éléments qui ne sont pas à leur place dans l’univers : l’Église, qui devrait être dans les cieux ; Israël, qui devrait vivre en paix dans le pays que Dieu lui a donné ; Satan, qui devrait être enfermé dans l’étant de feu ; et Jésus-Christ, qui devrait siéger sur son trône et régner. Ces quatre anomalies seront toutes corrigées une fois que le Seigneur aura ouvert les sept sceaux du rouleau scellé.

Voilà pourquoi quand il se lèvera pour le prendre de la main de son Père, l’ouvrir, juger le monde et rétablir toutes choses comme elles étaient avant l’introduction du péché dans l’univers et donc aussi avant la faute de nos premiers parents, ce sera le jour le plus important de l’Histoire de l’humanité. Pour fêter cet événement, « les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternent devant l’Agneau pour l’adorer », et puis les vieillards s’apprêtent à entonner un cantique.

À ce moment-là, Jean remarque que chacun d’eux tient « une harpe et des coupes d’or remplies d’encens qui représentent les prières de ceux qui appartiennent à Dieu ». Dans l’Ancien Testament, « la harpe » est souvent associée à l’adoration. Avec « la trompette », ce sont les deux seuls instruments de musique mentionnés dans l’Apocalypse pour adorer Dieu.

Quant aux « coupes d’or », elles font partie de la vaisselle sacrée du temple utilisée pour le service de l’autel. La fabrication de « l’encens » destiné au culte de l’Éternel est très élaborée et très parfumée. Ici, « l’encens » représente les soupirs des fidèles de tous les temps. Leur prière ardente va enfin être exaucée. Satan, le péché et la mort vont être vaincus, et le Seigneur triomphant va établir son royaume de justice sur terre. La malédiction qui pèse depuis des millénaires sur notre pauvre monde et ses habitants va enfin être levée.

Étant donné que les 24 anciens représentent l’Église glorifiée, leur présence dans le troisième ciel est l’exaucement de l’une des requêtes que Jésus adresse à son Père dans la prière dite sacerdotale. En effet, à cette occasion il demande :

Père, mon désir est que ceux que tu m’as donnés soient avec moi là où je serai et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la création du monde (Jean 17.24).

Or, la vision de Jean correspond au moment encore dans l’avenir où tous les croyants du temps de l’Église seront avec Jésus et verront sa gloire.

Verset 9

Je continue le texte.

Et ils (les 24 vieillards) chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d’en briser les sceaux car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations (Apocalypse 5.9).

Jésus a « racheté pour Dieu.. des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations ». Cette formule universelle qui inclut tout le genre humain apparaît plusieurs fois dans le livre de l’Apocalypse (Apocalypse 7.9 ; 11.9 ; 13.7 ; 14.6 ; voir aussi Apocalypse 10.11 ; 17.15). Il ne faut peut-être pas pousser la métaphore trop loin et demander : « à qui le prix a-t-il été payé ? », car une telle question n’est pas envisagée. Ce prix n’a pas été payé à Dieu le Père, par contre, sa justice a été satisfaite (propitiation) par le sacrifice de Jésus et sa sainteté affirmée. Cela étant établi, on peut quand même s’aventurer à dire que ce prix a été payé au principe du mal, à la folie du péché d’Adam et Éve, et à la servitude du péché en général.

Jean rapporte que « les 24 vieillards chantaient un cantique nouveau ». Il est « nouveau » parce que Jésus a ouvert une ère nouvelle par son œuvre de rédemption sur la croix, œuvre qu’il couronnera par son triomphe et l’instauration du royaume de Dieu sur terre. Dans l’Ancien Testament, « un cantique nouveau » célébre la victoire de Dieu sur ses ennemis, la délivrance de son peuple, ou son œuvre de création.

Tandis que « les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens se prosternent devant l’Agneau », ces derniers entonnent en même temps ce cantique de louange. L’adoration qu’ils ont rendue auparavant au Père (Apocalypse 4.10) est maintenant destinée au Seigneur Jésus.

Il ne semble pas que les quatre créatures participent à ce cantique parce que ce sont des êtres angéliques et les Écritures parlent rarement d’anges qui chantent. L’exception qui confirme la règle se trouve dans la réponse de l’Éternel à Job quand il lui dit :

Où étais-tu quand je posai les fondations du monde ? Quand les étoiles du matin éclataient, unanimes, dans des chants d’allégresse, et que tous les anges de Dieu poussaient des cris de joie ? (Job 38.4, 7).

« Les étoiles du matin », qui sont probablement des anges, chantent pour rendre gloire au Créateur pour son œuvre. Mais contrairement aux hommes, ils n’ont pas expérimenté la rédemption et leur compréhension de l’amour de Dieu est forcément différente de la nôtre. Malgré les problèmes inhérents à la vie, les croyants ont une bonne raison de célébrer Dieu pour sa grâce et son amour manifestés dans l’œuvre du Christ sur la croix.

Le cantique entonné par les 24 vieillards commence par affirmer une fois encore que Jésus est « digne de recevoir le livre, et d’en briser les sceaux ». Il est digne parce qu’il est l’Agneau qui a été égorgé (Apocalypse 5.6). Puis le cantique précise que par ce sacrifice, des hommes issus de toutes les familles du genre humain ont été rachetés. Alors que la pâque juive concerne uniquement Israël tout en annonçant la mort du Christ, le sacrifice de Jésus sur la croix est au bénéfice de l’humanité entière.

Les vieillards chantent la rédemption que Jésus nous a acquise. Le verbe « rachetés » (agorazô) est fréquent dans le Nouveau Testament. Il décrit l’acte de rédemption, illustré par les esclaves qui dans l’empire romain sont parfois achetés sur la place publique pour être ensuite affranchis. À la croix et par son sang (1Pierre 1.18), le Seigneur Jésus a payé le prix de notre rançon afin de racheter du marché du monde, des esclaves du péché, des hommes de toute ethnie, de toute langue, de toute race et de toute culture (comparez 1Corinthiens 6.20 ; 7.23 ; Galates 3.13).

Précédemment (chap. 2–3), Jean nous a fait part des sept lettres que Jésus a écrites à des églises de la province d’Asie. Or, cinq d’entre elles sont en proie à de graves difficultés internes ou externes et menacent de disparaître, ce qui a dû passablement inquiéter l’apôtre. Mais cette vision le rassure car il vient d’être agréablement surpris d’apprendre qu’un jour, des gens du monde entier feront partie des rachetés. C’est d’ailleurs aussi ce que Jésus avait annoncé quand il a dit à l’apôtre Pierre :

Je te déclare : […] sur cette pierre j’édifierai mon église, contre laquelle la mort elle-même ne pourra rien (Matthieu 16.18).

Ni le péché, ni les persécutions n’empêcheront la flamme de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ de se répandre sur toute la terre.

Verset 10

Je continue le texte du chapitre 5.

Tu as fait d’eux un peuple de rois et de prêtres au service de notre Dieu, et ils régneront sur la terre (Apocalypse 5.10).

Selon d’autres versions, les vieillards s’incluent dans la rédemption accomplie par le Seigneur Jésus. Ils chantent : « tu nous as faits rois et prêtres à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (auteur) ; même chose pour le verset précédent où ils disent « tu nous as rachetés » au lieu de « tu as racheté ». L’inclusion des vieillards dans le cantique de rédemption se trouve dans la Vulgate, la traduction latine des Écritures, la version anglaise King James du 17e siècle, la traduction de Luther et certaines versions françaises (OST).

Ces deux versets rendus selon les anciennes versions n’en changent pas le sens. Par contre, elles confirment que les 24 vieillards sont bel et bien des êtres humains puisqu’ils se disent rachetés par le Christ. Mais de toute façon, il ne fait guère de doute que ce ne sont pas des anges pour les raisons que j’ai déjà avancées.

Après avoir affirmé que Jésus est digne de prendre le livre et d’en briser les sceaux parce qu’il a racheté des hommes du monde entier, la chorale loue Dieu pour les bénédictions qui résultent de la rédemption. Les croyants sont « rois » parce qu’ils participeront activement au règne du Christ sur terre, ce qui est confirmé par les vieillards assis sur des trônes. Les croyants sont également « prêtres » car ils ont un accès direct auprès de Dieu, pour le prier, l’adorer et le servir. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :

Édifiez-vous pour former un temple spirituel et pour constituer un groupe de prêtres consacrés à Dieu, chargés de lui offrir des sacrifices spirituels qu’il pourra accepter favorablement par Jésus-Christ (1Pierre 2.5). Vous êtes une race élue, une communauté de rois-prêtres, une nation sainte, un peuple que Dieu a libéré pour que vous célébriez bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui vous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière (1Pierre 2.9).

Et plus loin dans le livre de l’Apocalypse, Jean dit :

Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection. La seconde mort n’a pas prise sur eux. Ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans (Apocalypse 20.6 ; comparez 2Timothée 2.12).

Verset 11

Je continue le texte.

Puis je vis, et j’entendis la voix d’anges rassemblés en grand nombre autour du trône, des êtres vivants et des vieillards. Ils étaient des milliers de milliers et des millions de millions (Apocalypse 5.11).

C’est la quatrième fois dans ce chapitre que Jean dit : « je vis » ; il voit quelque chose.

Aux voix des « quatre êtres vivants » et au « cantique nouveau des 24 vieillards », vient maintenant s’ajouter la voix de « une multitude d’anges ». Le texte grec dit que « leur nombre [est] des myriades de myriades et des milliers de milliers ». Le mot « myriades » signifie « dix milles » ; c’est le nombre le plus élevé jusqu’où les Grecs savent compter.

Verset 12

Je continue.

Ils disaient d’une voix forte : Il est digne, l’Agneau qui fut égorgé, de recevoir la puissance, la richesse et la sagesse, la force et l’honneur et la gloire et la louange (Apocalypse 5.12).

Le vocabulaire grec précise que les vieillards « chantent » (adousin ; Apocalypse 5.9) tandis que les anges « disent (legontes) des louanges » ; en d’autres mots, ils récitent une doxologie à la gloire de Jésus, une doxologie qui en rappelle une autre du roi David. Dans le premier livre des Chroniques, on lit :

À toi, Éternel, appartiennent la grandeur, la puissance et la magnificence, et la gloire et la majesté. Car tout ce qui est dans le ciel et sur la terre est à toi, Éternel. C’est à toi qu’appartient le règne, tu es le souverain au-dessus de tout être (1Chroniques 29.11).

Versets 13-14

Je finis de lire le chapitre cinq de l’Apocalypse.

Et toutes les créatures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, tous les êtres qui peuplent l’univers, je les entendis proclamer : À celui qui siège sur le trône et à l’Agneau soient louange et honneur, gloire et puissance pour toute éternité. Les quatre êtres vivants répondaient : “ Amen ”, et les vieillards se prosternèrent et adorèrent (Apocalypse 5.13-14).

Maintenant tout ce qui a vie se joint à cette immense clameur et déclare haut et fort la gloire de Dieu et de l’Agneau. La place glorieuse de Jésus par rapport à l’univers tout entier est la même que celle de l’Éternel.

La création ne peut contenir sa joie à la perspective de sa rédemption imminente (Romains 8.19-22). Éperdus d’émerveillement, les quatre êtres vivants acquiescent par un retentissant « Amen ! » « Qu’il en soit ainsi ! »

Les chapitres quatre et cinq ont révélé la gloire indescriptible et la majesté infinie de Dieu et de l’Agneau dans le ciel. Le décor est planté, et bientôt cette armée puissante quittera les cieux pour exécuter le jugement de Dieu, rassembler les élus et accompagner Jésus-Christ quand il établira son royaume terrestre.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

Émission du jour | Éphésiens 6.13-16

Prendre les armes de Dieu (suite)

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