Les émissions

17 mars 2023

Jean 17.2-15

Chapitre 17

Introduction

On dit que : « Un homme averti en vaut deux ». Si je suis mis en examen pour une raison quelconque et que je doive aller au tribunal, je vais prendre toutes les dispositions nécessaires pour ma défense; c’est évident. Oui, mais comment un condamné à mort peut-il se préparer à son exécution ? Ça dépend de ses croyances et de son système de valeur. Quand l’heure est venue pour Jésus de quitter ce monde en passant par la croix, il passe un très long moment dans la prière avec son Père afin d’être fortifié pour cette terrible mission que Dieu lui a confiée et qu’il a acceptée : accomplir l’œuvre de rédemption pour racheter l’humanité de ses péchés. Je continue à lire dans le chapitre 17 de l’évangile selon Jean.

Verset 2

(Jésus leva les yeux au ciel et dit : — Mon Père, l’heure est venue : fais éclater la gloire de ton Fils, pour qu’à son tour, le Fils fasse éclater ta gloire.) En effet, tu lui as donné autorité sur l’humanité entière afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés (Jean 17.1-2).

Voilà une affirmation étonnante. Le Fils a puissance ou autorité, c’est le même mot en grec, sur « l’humanité entière », littéralement : « sur toute chair », et c’est la seule fois que Jean utilise cette expression. Jésus a le pouvoir de juger et d’accorder la vie éternelle à tous ceux que le Père lui a donnés. Dans ce passage, le verbe « donner » est répété 3 fois, ce qui souligne bien que c’est Dieu qui prend cette initiative. Et tout au long de cette prière, Jésus va appeler les siens 5 fois « ceux que le Père lui a donnés ».

Précédemment dans cet évangile, Jésus a dit :

Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour (Jean 6.44).

C’est donc le Père qui prend l’initiative d’attirer à lui ceux qui doivent recevoir la vie éternelle, c’est à dire les êtres humains dont les noms sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau, qui, assez curieusement, a été rédigé dès la fondation du monde nous dit Jean dans le livre de l’Apocalypse (13.8). Il faut en effet savoir et accepter que dans sa souveraineté, Dieu accorde le salut à qui il veut. Cependant, ce n’est que la moitié de la vérité, car selon l’enseignement des Écritures, quiconque le désire peut venir à Jésus-Christ et être sauvé. L’offre de la vie éternelle est légitime et s’adresse à tout être humain sans exception. Je ne peux pas ici-bas sur terre et dans ma petite tête, réconcilier ces deux vérités car, à l’image du poisson rouge, je suis limité par le bocal dans lequel je vis, même s’il est très grand puisqu’il s’agit de l’univers.

Verset 3

Je continue le texte.

Or, la vie éternelle consiste à te connaître, toi le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé : Jésus-Christ (Jean 17.3).

La vie éternelle, c’est connaître Dieu. Or, il se révèle uniquement à nous par sa Parole qui sont les Textes Sacrés et Jésus-Christ. Cette connaissance n’est pas un acte froidement intellectuel, mais un rapport de confiance et d’amour avec Dieu, une relation personnelle et intime, une communion du cœur avec lui; c’est se savoir aimé de Dieu et l’aimer en retour. Puisque tout être humain continuera d’exister indéfiniment, la vie éternelle n’est pas simplement une existence sans fin ; c’est vivre dans le plein sens du terme, c’est être en relation avec Dieu qui est la source de la vie. La vie éternelle consiste à connaître Dieu au travers de Jésus-Christ en mettant sa confiance en lui et en lui seul. En effet, si on lui rajoute des saints ou des rites, ou les deux pour faire bon poids, bonne mesure, c’est qu’on pense que son oeuvre sur la croix est insuffisante et donc, qu’on n’a pas vraiment confiance en lui. Jésus-Christ signifie : « Dieu sauveur et Messie »; il est Dieu manifesté à l’homme pour devenir en lui la vie éternelle.

La foi n’est qu’un instrument, un moyen, ce qui est important, c’est sur quoi, en quoi, sur qui, en qui, elle s’appuie. En d’autres mots, ce qui compte, c’est l’objet de ma foi. Or, seul Jésus-Christ donne la vie éternelle ; lui seul est donc digne de ma foi. Comment y parvenir ? Par la lecture et la méditation des Écritures qui font découvrir la personne de Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ. C’est ainsi que je parviens à mettre ma confiance en lui et que je reçois la vie éternelle.

Versets 4-5

Je continue le texte.

J’ai fait connaître ta gloire sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais confiée. Et maintenant, Père, revêts-moi de gloire en ta présence, donne-moi cette gloire que j’avais déjà auprès de toi avant les origines du monde (Jean 17.4-5).

En exprimant son désir de reprendre possession de sa gloire, Jésus proclame sa préexistence et son statut divin, car cette gloire, il l’avait avant l’incarnation (Jean 1.1). Seulement après l’ascension, quand il s’assoira à droite de la majesté divine, il portera en lui notre humanité.

La prière de Jésus repose sur la première partie de l’œuvre que Dieu lui a confiée et qu’il va couronner par le sacrifice de sa propre vie sur la croix. Au moment de mourir, juste avant qu’il ne rende l’esprit, sa dernière parole a été : « Tout est accompli !; (Jean 19.30) », ce qui signifie que la rédemption de l’homme, qui est la pièce maîtresse de sa mission sur terre,  était maintenant réalisée. C’est donc avec la certitude que son œuvre ici-bas s’achève à la croix, que Jésus répète la demande de retourner à sa gloire initiale avec le Père.

Quand un grand personnage politique ou de haut rang passe de vie à trépas, tout le gratin de ce bas monde se rend à ses funérailles qui ont lieu dans un endroit somptueux. C’est pareil pour les naissances royales ou princières. Jésus est né dans une mangeoire et ce sont des bergers, le bas de l’échelle sociale, et des mages, des étrangers, qui lui ont rendu hommage. En toute logique, le monde entier aurait dû se manifester, ou se faire représenter d’une manière ou d’une autre lors de la venue du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs. Mais il n’en a pas été ainsi, car lorsque Jésus a quitté le ciel, il s’est dépouillé des prérogatives de la divinité et surtout de sa gloire; il a renoncé à exercer continuellement ses pouvoirs pour être un homme dans tout le sens du terme ; il est même allé au-delà puisqu’il est devenu un serviteur de l’humanité et de son Père jusqu’à endurer la croix, une mort ignoble. L’apôtre Paul décrit la chute de statut de Jésus; je lis le passage :

Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur. Il se rendit semblable aux hommes en tous points, et tout en lui montrait qu’il était bien un homme. Il s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix (Philippiens 2.6-8).

Verset 6

Je continue le texte.

— J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris du monde pour me les donner. Ils t’appartenaient, et tu me les as donnés : ils ont gardé ta Parole (Jean 17.6).

Dans la pensée biblique, le nom représente l’identité et le caractère de la personne. Par les actes et les paroles de Jésus, les disciples ont pu découvrir en lui la personne de Dieu : c’est à dire sa miséricorde, sa sainteté et son amour, ce qu’il a lui-même confirmé quand il a dit :

Celui qui m’a vu, a vu le Père (Jean 14.9).

Le petit groupe de disciples qui l’a suivi tout au long de son pèlerinage sur terre, était composé d’hommes et de femmes qui appartenaient à Dieu par l’œuvre de sa grâce et par les dispositions de leur cœur. Il les a mis à part, tirés du monde, et les a donnés au Fils.

Le mot « monde » apparaît 18 fois dans ce chapitre 17 ce qui renforce l’idée de séparation entre ceux qui croient en Jésus-Christ et les autres.

Versets 7-8

Je continue.

Maintenant ils savent que tout ce que tu m’as donné vient de toi ; car je leur ai transmis fidèlement le message que tu m’avais confié ; ils l’ont reçu. Aussi ont-ils reconnu avec certitude que je suis venu d’auprès de toi ; et ils ont cru que c’est toi qui m’as envoyé (Jean 17.7-8).

Cette éloge des disciples est étonnante. A l’entendre, on pourrait penser que Jésus parle de personnes qui ont une foi solide et inébranlable en lui. Or, il fait référence aux apôtres qui vont se sauver à toutes jambes et abandonner leur Maître. Mais s’il s’exprime ainsi, c’est qu’il voit au-delà du futur proche déprimant; il sait qu’en 3 ans ils ont considérablement progressé et que le jour vient où ils vont tous revenir au bercail et donner leur vie pour lui. C’est dans cette perspective qu’il dit ces paroles.

Verset 9

Je continue.

Moi, c’est pour eux que je prie. Je ne te prie pas pour le reste des hommes, mais pour ceux que tu m’as donnés parce qu’ils t’appartiennent (Jean 17.9; Auteur).

Jésus a prié pour ses disciples au moment de les choisir, pendant son séjour sur terre avec eux, et maintenant à la fin de son ministère, il intervient encore en leur faveur auprès du Père. De plus, on sait qu’il intercède aujourd’hui pour tous ceux qui lui appartiennent. Je lis un passage :

Qui accusera encore les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes. Qui les condamnera ? Le Christ est mort, bien plus : il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous (Romains 8.34).

Par ses prières pour ceux qui croient en lui, Jésus montre tout l’amour et l’intérêt qu’il a pour les siens. Dans cette prière qui précède de quelques heures son arrestation, le Seigneur se préoccupe de ses disciples. Il ne prie pas pour le reste des hommes qui sont hostiles et incrédules. Cependant, c’est bien pour eux, pour le monde entier qu’il va s’offrir en sacrifice. De plus, juste avant son ascension, il donne l’ordre à ses disciples d’aller jusqu’aux extrémités de la terre pour apporter la bonne nouvelle du salut par la foi en lui.

Ce n’est pas tout, car le Saint-Esprit aussi exerce un ministère auprès des chrétiens et des non-croyants. C’est lui qui convainc les hommes de leurs péchés, de leur culpabilité aux yeux de Dieu et que, du fait de sa justice, Dieu va les juger à moins qu’ils ne se repentent et se réfugient en Jésus-Christ en l’acceptant comme leur Sauveur.

Verset 10

Je continue le texte.

Car tout ce qui est à moi t’appartient, comme tout ce qui est à toi m’appartient. Ma gloire rayonne en eux (Jean 17.10).

N’importe qui peut dire à Dieu : « tout ce qui est à moi t’appartient », mais Jésus dit : « tout ce qui est à toi m’appartient » ce que nul ne peut dire sinon la seconde personne de la Trinité. Ces paroles révèlent une nouvelle fois l’unité, l’intimité et l’égalité de Jésus avec le Père.

Sous le régime de l’Ancien Testament, l’Éternel habitait au milieu de son peuple et manifestait sa gloire, puis ce fut Jésus qui le représenta sur terre. Ensuite, ce sont les apôtres qui vont glorifier leur Maître en devenant des serviteurs dévoués et fidèles jusqu’à leur mort.

Aujourd’hui, sous le régime de la grâce et dans l’ère de l’Église, les croyants ont à charge d’honorer Jésus-Christ en menant une vie vertueuse, en obéissant à ses commandements et en devenant des exemples de pardon, de miséricorde et d’amour. Le Saint-Esprit joue un rôle important car c’est lui qui oeuvre dans l’esprit et l’intelligence des hommes qui ont à cœur de chercher Dieu, et qui les convainc de leur péché et les dirige vers le Christ.

Verset 11

Je continue.

Bientôt, je ne serai plus dans le monde, car je vais à toi, mais eux, ils vont rester dans le monde. Père saint, garde ceux que tu m’as donnés par le pouvoir de ton nom, pour  qu’ils soient un comme nous le sommes (Jean 17.11; Auteur).

La sainteté de Dieu est son éternelle vérité et sa droiture absolue qui sont à l’opposé du mensonge et de la corruption qui règnent dans le monde. Jésus va bientôt le quitter tandis que ses disciples vont y rester pour accomplir le plan de Dieu en annonçant partout la bonne nouvelle du don gratuit de la vie éternelle et en établissant des églises dans tout l’empire romain et puis dans le monde entier. L’hostilité envers Dieu qui avait été dirigée contre Jésus va maintenant se retourner contre le petit groupe de disciples et plus tard contre tous les croyants. Jésus confie donc ses disciples à la garde du Père pour qu’il les protège et les maintienne unis, à l’exemple de l’unité du Père et du Fils.

Verset 12

Je continue.

Aussi longtemps que j’étais parmi eux, je les ai gardés par le pouvoir de ton nom, ce nom que tu m’as donné ; je les ai protégés et aucun d’eux ne s’est perdu (sauf le fils de perdition pour que s’accomplisse l’Écriture) (Jean 17.12).

Jésus le Bon Berger a pris soin du troupeau que le Père lui a confié. Si Judas a mal tourné c’est parce qu’il n’a jamais été une véritable brebis du Seigneur. Ici, il est appelé « le fils de perdition », ce qui est sa véritable nature et qui s’est finalement révélée. Il était un sarment qui ne portait pas de fruit. Il décida en toute connaissance de cause de trahir son Maître et refusa de revenir sur sa décision et de prendre la perche que Jésus lui a pourtant tendue plusieurs fois car son endurcissement avait dépassé le point de non-retour; il préféra donc se pendre plutôt que de se repentir. Sans le savoir, il est devenu un instrument entre les mains de Satan. Cet épisode tragique montre que même les actions les plus viles des hommes font partie du plan souverain de Dieu, car la trahison de Judas accomplit les paroles du prophète Zacharie (11.13), l’avant-dernier de l’Ancien Testament. L’apôtre Paul applique l’expression « Fils de la perdition » à l’Antichrist (2 Thessaloniciens 2.3) dont Judas est un symbole en quelque sorte.

Verset 13

Je continue le texte.

À présent, je retourne auprès de toi, et je dis tout cela pendant que je suis encore dans le monde, pour qu’ils possèdent en eux cette joie qui est la mienne, une joie parfaite (Jean 17.13).

Le discours que Jésus à fait aux apôtres dans la Chambre haute ainsi que cette prière, leur sera d’un grand réconfort car après sa passion, ils se rappelleront ses paroles, ils comprendront la valeur de son sacrifice et comment le Seigneur a prié pour eux de tout son cœur. Alors, même dans le creuset des persécutions, ils seront remplis de sa joie parfaite.

Verset 14

Je continue.

Je leur ai donné ta Parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne lui appartiennent pas, comme moi-même je ne lui appartiens pas (Jean 17.14).

Un peu plus tôt, le Seigneur a dit : « je leur ai transmis fidèlement le message que tu m’avais confié et ils l’ont reçu ». Maintenant, il continue d’intercéder pour les disciples en rappelant le danger qui les guette parce qu’ayant accepté la parole de Dieu que Jésus leur a révélée; ils sont séparés du monde et de sa corruption.

Les Textes Sacrés génèrent la haine de ceux qui sont contre Dieu. En fait, aucun écrit n’a autant été attaqué que la Bible. Au travers des siècles, un très grand nombre de chrétiens ont préféré endurer le martyr plutôt que de renier ou se séparer des Écritures saintes. Elles gênent beaucoup à cause de leur caractère révolutionnaire. En effet, elles enseignent qu’il y a un Dieu unique et que Jésus-Christ est le seul médiateur entre lui et les hommes. Cette position considérée extrême est totalement inacceptable par ceux qui dans leur soif de pouvoir utilisent la religion pour faire pression sur autrui. C’était le cas des pharisiens du temps du Christ.

Aujourd’hui, où il est interdit d’interdire et où « tout le monde, il est gentil », Jésus, qui a dit qu’il n’y a qu’une seule vérité et c’est lui, est plutôt mal venu ; son enseignement intransigeant, qui établit un clivage très net entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux, remonte le courant humaniste du 21e siècle. En fait, il va carrément à l’opposé de ce qui est considéré comme la sagesse occidentale. De plus, Jésus ne tolère aucun rival et se présente comme le seul chemin qui mène au ciel et l’unique moyen de salut. De telles affirmations sont anachroniques dans une société qui se veut pluraliste ; alors, il existe beaucoup de mouvements qui veulent le faire taire. Ceux qui croient que l’enseignement des Textes Sacrés est absolument la seule vérité sont généralement plutôt mal vus ; au mieux, on les traite de bigots et au pire, on les considère comme dangereux et on les persécute.

Verset 15

Je continue le texte.

Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal (Jean 17.15; Auteur).

Le mot pour « mal » peut vouloir dire « mal moral » ou « le diable » ou bien sûr les deux. Bien que Jésus va quitter cette terre, les croyants, eux, sont appelés à vivre dans le monde même s’ils ne partagent pas ses valeurs. L’hostilité et la persécution qu’ils auront à subir ne sont pas des bonnes raisons pour se retirer de la société et vivre en ermite, en retrait et en sécurité dans une communauté fermée. Dieu veut que ses disciples soient des témoins de la vérité et de la lumière au sein d’un faux système où Satan mène le bal.

La première fois que Jésus a prié son Père, c’était pour qu’il garde les croyants sans préciser de quoi ; ici par contre, sa requête est spécifique car il demande la protection de ses disciples contre le mal sous toutes ses formes et du diable en particulier, qui, bien que vaincu est encore un ennemi avec lequel il faut compter. La plupart du temps, Satan intervient contre les chrétiens indirectement, par le biais de ses sous-fifres, de sinistres personnages, hommes iniques assoiffés de pouvoir. En gros, le diable utilise deux méthodes différentes : tout d’abord la violence. Au moyen de persécutions, il élimine systématiquement les chrétiens. C’était aussi la manière d’agir nazie avec les Juifs. Mais cette stratégie s’est rarement révélée efficace avec les croyants ; au contraire, le sang des martyrs est presque toujours devenu la semence d’où l’Église s’est développée.

Sa seconde façon de s’attaquer aux chrétiens est l’hérésie : un peu de fausse doctrine est introduite par le biais d’un faux frère et comme un peu de levain fait lever toute la pâte, le tout est empoisonné. Quand un parasite s’introduit dans une ruche faible, elle finit par disparaître parce que les abeilles n’ont pas la force de se défendre. Au fil des siècles, cette méthode diabolique et machiavélique a relativement bien fonctionné. Aujourd’hui, il y a sur le marché un nombre quasi infini de groupes qui disent détenir la vérité et qui se proclament les vrais disciples du Christ.

Au temps où la nation d’Israël avait été choisie pour représenter l’Éternel sur terre, la majorité du peuple lui était infidèle et idolâtre, mais il y a toujours eu un noyau de purs. Aujourd’hui, c’est un peu pareil; le christianisme est comme une immense foire où s’affrontent toutes sortes d’idées contradictoires; c’est tellement compliqué qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Il y a de tout pour tous les goûts mais aussi des vrais croyants, des fidèles à Jésus-Christ et à sa Parole. Pour quelqu’un qui cherche Dieu et la vérité, le chemin est ardu, mais c’est le devoir de tout un chacun de chercher jusqu’à ce qu’il trouve Dieu et la vérité en Jésus-Christ.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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